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    Un objet volant non identifié, généralement désigné sous l'acronyme ovni, désigne un phénomène aérien qu'un ou plusieurs témoins affirment avoir observé sans avoir pu l'identifier, ou encore une trace qui peut avoir été enregistrée par différents types de capteurs (caméra vidéo, appareil photo, radar, etc.) mais dont on ne connaît pas l'origine ou la nature exacte.

    L'acronyme anglais UFO fournit la racine du mot ufologue, personne étudiant le phénomène ovni. La discipline qui en découle, l'ufologie, est une discipline amateur. Selon Josef Allen Hynek, des dizaines de milliers de témoignages auraient été faits à travers le monde.

    Dans la culture populaire, le terme ovni est généralement utilisé pour désigner n'importe quel vaisseau spatial extraterrestre hypothétique, la soucoupe volante étant un terme régulièrement utilisé. Par extension, le terme ovni sert à désigner de manière humoristique un personnage ou un objet qui semble surgir de nulle part et qui n'a généralement pas d'avenir (exemple : « un ovni dans le paysage politique »).

    L'observation de Kenneth Arnold

    Le 26 juin 1947, Kenneth Arnold, homme d'affaires américain, raconte sur les ondes de KWRC l'observation qu'il a faite 48 heures plus tôt alors qu'il volait dans son avion privé près du mont Rainier, dans l'État de Washington. Il rapporte avoir vu, sans pouvoir les identifier, 9 objets en forme de galets plats, très brillants et très rapides, volant en direction du Mont Adams depuis le Mont Rainier. Il estime leur longueur entre 12 et 15 mètres et leur vitesse à au moins. Ils volaient, déclare Arnold, « comme des oies, formant une chaîne en diagonale comme s’ils étaient attachés l'un à l'autre, en un mouvement sautillant, analogue à celui d'une soucoupe ricochant sur l'eau ». La presse devait préciser plus tard que les objets qu'il avait vus ressemblaient à des soucoupes volantes (flying saucers) et à une « assiette à tarte » (pie-plate) coupée en son milieu avec un triangle convexe à l'arrière. Ce témoignage, s'il lui vaut d'être la risée des médias et du public, fait toutefois connaître le terme de « soucoupe volante ».

    Source

    La description ci-dessus provient de l’article de Wikipedia Ovnis, sous la licence CC-BY-SA dont la liste complète des contributeurs se trouve ici. Les pages communautaires ne sont pas affiliées ou avalisées par les personnes associées à ce sujet.
     
     
     
     
     
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    Introduction

     

    A la fin du XIX° siècle, à Santa Fe (Nouveau Mexique - Etats-Unis), un mystérieux charpentier réalise un escalier à la tenue inexplicable.
     

    Cet escalier, malgré la prudence des uns et l’hostilité des autres, est toujours debout : inexplicable, étonnant, magnifique. Il continue de susciter, selon les sensibilités, l’admiration ou le doute dont la controverse s’alimente.


    Article de Soeur M. Florian, O.S.F
    paru dans le Magazine Saint Joseph, avril 1960


      

    Des soeurs catholiques s'installent au Nouveau Mexique
    Voici plus d’une centaine d’années, en septembre 1852 pour être tout à fait exact, les Soeurs de Lorette vinrent dans le sud ouest des Etats-Unis, voyageant en fourgon bâché et en bateau à aubes.

      

    Leur voyage avait débuté au mois de mai précédent, dans le Kentucky, sur un vapeur baptisé le "Lady Franklin", qui leur fit remonter le Mississipi jusqu’à Saint Louis ; de Saint Louis à Independance (Missouri), elles prirent le "Kansas" : mais en trajet, un grand malheur fondit sur la petite communauté.

     

     

     

    La Supérieure, Mère Mathilde, fut terrassée par le choléra et mourut peu après leur arrivée à Independance. Deux autres des Soeurs contractèrent aussi la maladie, mais en guérirent.

     

     

     

    Après plusieurs autres mois de difficultés et de frayeurs, d’essieux et de roues cassés, de journées torrides et d’os blanchis entrevus, ce qui restait du groupe finit par arriver à Santa Fe, Nouveau Mexique. Les Soeurs Madeleine, Catherine, Hilaire et Roberte fondèrent la communauté.

     

    À la requête de Monseigneur Lamy, Soeur Madeleine fut désignée comme supérieure du groupe par la maison mère. C’était une femme résolue, fervente, et la situation à laquelle elle dut faire face avec ses Soeurs était une situation difficile.

    Ces soeurs de Lorette étaient de grandes dames, parfaitement pénétrées de l’amour de Dieu, et c’est uniquement cela qui leur permit d’affronter les épreuves de ces premières années.

     

    La contrée étant encore rude et mal installée, il n’y avait pas, à leur arrivée, de couvent confortable qui les attendait. À cette époque, la ville de Santa Fe était habitée principalement par des indiens et par des mexicains. Elles vécurent tout d’abord, dans une petite maison d’une seule pièce en briques brutes.

     

    Santa Fe est désormais une ville de bonne taille, bien qu’avec ses rues étroites et pittoresques, elle conserve vivante l’ancienne atmosphère du vieux Santa Fe.

    La construction de la chapelle
    Mais revenons en 1852 : il devint rapidement évident que si les soeurs voulaient répondre aux intentions de Monseigneur Lamy, qui souhaitait en les amenant à Santa Fe, qu’elles instruisent les gens, qu’elles auraient besoin d’un couvent et d’une chapelle.

     

    Les charpentiers mexicains commencèrent à travailler pour les Sœurs.

     

    L’école fut terminée, et on l’appela le Collège de Lorette, de Notre Dame de Lumière. Des plans en vue de la construction d’une magnifique chapelle furent ensuite élaborés. Selon les annales des Soeurs pour cette année-là, la chapelle fut commencée le 25 juillet 1873.

     

    santaFe

     

    C’est le même architecte qui avait dessiné la cathédrale de Santa Fe, M Mouly, qui en fit les plans. Monseigneur Lamy venait de France, et il avait voulu que les Sœurs aient une chapelle similaire à la Sainte Chapelle de Paris, qu’il affectionnait particulièrement. Cela signifie qu’elle devrait être strictement gothique, et de fait, elle sera la première structure gothique à l’ouest du Mississipi.

     

     

     

    Les constructeurs mexicains se remirent à travailler sur la nouvelle bâtisse. Elle serait grande ; plus grande en fait que la plupart les chapelles des missions de cette contrée. Elle devait faire 25 pieds de large (8 mètres environ) 75 pieds de long (23 mètres environ) et 85 pieds de haut (26 mètres environ). Soeur Madeleine note dans les annales que la construction de la chapelle était placée sous le patronage de Saint Joseph, "en l’honneur duquel nous recevions chaque mercredi la Sainte Communion afin qu’il nous prête assistance". Puis elle ajoute : "nous avons été témoins de la puissance de son aide en plusieurs occasions".

    LO3-Chapel-Staircase

     

    L'erreur de l'architecte
     

    Les travaux de construction de la chapelle se réalisèrent non sans quelques difficultés financières, et de la part des Soeurs, avec un maximum de Foi. Ce n’est que lorsqu’elle fut presque terminée qu’elles se rendirent compte qu’une horrible erreur avait été faite.

     

    La chapelle en elle-même était magnifique : et la tribune pour la chorale ne l’était pas moins. Mais aucune liaison entre les deux n’avait été prévue ! Il n’y avait pas de cage d’escalier, et l’exceptionnelle hauteur de la tribune ne laissait pas la place d’en positionner un ordinaire.

     

     

     

    Mère Madeleine fit appel à de nombreux charpentiers pour essayer de construire un escalier : mais les uns après les autres, ils prenaient les mesures, réfléchissaient, puis ils hochaient la tête en disant tristement : "c’est infaisable, ma Mère". Il semblait n’y avoir de choix qu’entre deux solutions : mettre une échelle pour atteindre le chœur, ce qui paraissait dans tous les cas peu pratique, ou raser tout l’édifice, pour le reconstruire différemment. La dernière solution eût été un crève-cœur.

     

     

    Le mystérieux charpentier

     

     

    Pourtant, quiconque connaît les Soeurs, quelles qu’elles soient, sait qu’elles ne se résoudront pas à des solutions aussi drastiques sans d’abord avoir dit quelque chose comme "attendons un peu, et faisons une neuvaine". Et parce qu’elles avaient une grande dévotion à Saint Joseph, les Soeurs de Lorette lui adressèrent une neuvaine, afin qu’il trouve une solution convenable à la question.
     

     

    Le dernier jour de la neuvaine, un homme aux cheveux gris se présenta au couvent, avec son âne et sa caisse à outils. Lorsqu’il vit Mère Madeleine, il lui demanda s’il pourrait aider les Soeurs à construire un escalier ! La Mère donna volontiers son accord, et il se mit au travail.

     

     

     

    Selon la tradition orale, passée par les soeurs présentes à l’époque aux suivantes, les seuls outils en sa possession étaient un marteau, une scie et une équerre en té. Il mit entre six et huit mois pour terminer le travail. Lorsque Mère Madeleine chercha à le payer, il avait disparu.

     

    Elle se rendit alors à la scierie locale pour payer au moins le bois utilisé. Là, personne ne savait quoi que ce soit à ce sujet. Il n’y a, à ce jour, aucune trace, aucun document établissant que ce travail n’ait jamais été payé.

    L'extraordinaire escalier
     

    L’escalier en colimaçon laissé par le vieil homme aux Soeurs est un chef d’œuvre, aussi magnifique qu’étonnant. Il fait deux tours complets (2 x 360°) sur lui-même. C'est un escalier colimaçon à noyau creux, il n’y a aucun pilier pour le soutenir, comme la plupart des escaliers circulaires en ont. Cela signifie qu’il est suspendu sans aucun support.

     

     

     

    Tout son poids repose sur sa première marche.

     

    Plusieurs architectes ont avancé qu’il aurait dû s’effondrer sur le sol au moment même où la moindre personne se serait aventurée sur la première marche : et il a cependant été utilisé quotidiennement pendant plus de cent ans.

     

    L’escalier a été assemblé exclusivement par des chevilles en bois : il n’y a pas un seul clou. La partie située sous les marches et entre le limon et la crémaillère ressemble maintenant à du bois léger : c’est en réalité du plâtre mélangé à du crin de cheval destiné à donner de la rigidité.

     

     

     

    Trop nombreux sont les visiteurs à avoir succombé à la tentation de rapporter chez eux un souvenir, et d’avoir pour cela arraché à l’escalier des morceaux de plâtre. En 1952, lorsque les soeurs ont fêté le centenaire de leur arrivée à Santa Fe, elles ont remplacé le plâtre, et l’ont peint de manière à lui donner l’aspect du bois vernis.
     

     

    À l’époque de sa construction, l’escalier n’avait pas de rampes. Elles furent ajoutées quatre ou cinq ans plus tard. L’une des jeunes filles qui se trouvaient alors dans ce collège, avait à l’époque environ treize ans. Elle devint plus tard Soeur Marie, dans cette congrégation des Soeurs de Lorette, et ne se fatiguait jamais de raconter comment elle et ses amies furent parmi les premières à grimper à cet escalier. Elle disait aussi qu’elles avaient tellement peur de monter à la tribune, qu’elles en redescendaient sur les mains et sur les genoux.

     

     

    L’actuelle Supérieure de la communauté Sœur Januarius, m’a dit que des visiteurs sont venus du monde entier voir cet escalier merveilleux. Parmi eux, de nombreux architectes qui, sans exception, lui ont dit qu’ils ne comprenaient pas comment l’escalier avait été construit, ni comment il demeurait en aussi bon état après quasiment un siècle d’utilisation.

     

    Expertises

     

    J’ai parlé de l’escalier avec Monsieur Urban C. Weidner, architecte de la région de Santa Fe, et expert en boiseries. Il m’a dit qu’il n’avait jamais vu un escalier circulaire sur 360° qui ne soit pas supporté par un pilier central. Les autres escaliers colimaçons à noyau creux ont des dimensions nettement plus réduites.

     

    L’une des choses les plus surprenantes à propos de cet escalier, c’est, selon Monsieur Weidner, la perfection des courbes des limons. Il m’a expliqué que le bois est raccordé (en menuiserie on dit "enté") sur les côtés des limons par neuf entures sur l’extérieur, et sept sur l’intérieur. La courbure de chaque pièce est parfaite.

     

     

     

    Comment cela a-t-il été réalisé dans les années 1870, par un homme travaillant seul, dans un endroit retiré, avec des outils des plus rudimentaires ? Cela n’a jamais été expliqué.
    De nombreux experts on tenté d’identifier le bois utilisé, et de deviner son origine. Personne n’a encore été capable de produire un rapport satisfaisant sur la question. Les marches ont constamment été piétinées depuis plus de cent ans.

     

     

     

    Elles ne présentent des signes d’usure que sur les bords. Monsieur Weidner identifie ce bois comme "une sorte de pin granuleux sur les bords". Il sait cependant avec certitude que ce bois au grain dur ne provenait pas du Nouveau Mexique. La nature exacte du bois utilisé, et l’endroit où le vieux charpentier se l’est procuré restent un mystère. Notre Mère la Sainte Eglise est toujours très circonspecte lorsqu’il s’agit de juger des choses surnaturelles.

     

     

     

    C’est pourquoi les Sœurs et les prêtres de la région de Santa Fe ont évité, dans le même esprit, de dire quelque chose de définitif à propos de l’escalier.

     

     

     

    Les Soeurs du Collège de Notre Dame de Lorette savent aujourd’hui, comme le disaient déjà Soeur Madeleine et sa communauté, que l’escalier était la réponse de Saint Joseph à leurs prières. Beaucoup se plaisent à penser que le charpentier était Saint Joseph lui-même. Pourtant les annales de la communauté comme les archives diocésaines sont silencieuses sur le sujet : les annales nous apprennent cependant que la chapelle Notre Dame de Lumière a été dédicacée le 25 avril 1878.

     

     

     

    Tous ceux qui visitent l’édifice pour voir ce magnifique escalier circulaire, sont stupéfaits de sa beauté et de son caractère merveilleux. Mais personne ne peut donner d’explication satisfaisante pour sa construction et pour sa conservation.


    C'est inexplicable... à vous de juger !

     

     

    Les escaliers en colimaçon des châteaux forts sont en montée dans le sens des aiguilles d'une montre pour une raison militaire défensive : l'épée étant portée à droite, l'ennemi qui montait avait des difficultés à effectuer des mouvements amples contrairement à celui qui lui faisait face....

    et le mystère de l'escalier en colimaçon de Santa Fé..... insolite....

     

     

    http:// www.histoiresinsolites.com/ articles.php?lng=fr&pg=104..... 

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    LE TRIANGLE DE LA BURLE

     

     

     


    Un triangle maudit ?

     

    Il y a tout autour de ce « géant des Cévennes », un « triangle de la Mort », véritable Pot-au-Noir, qui a fait plus de 60 victimes ! ‘L‘Eveil’, journal local, résumait par ces mots en octobre 1982 les accidents aériens, la plupart inexpliqués, survenus dans un périmètre situé approximativement entre le Mont Mézenc, le Puy-en-Velay et le massif du Pilat (avec la catastrophe des trois Mirages en mai 1987).

     

    Mont Mézenc

     

    Ce secteur bien délimité semble détenir le sinistre record des catastrophes aériennes. De plus, curieusement, ces calamités se déroulent sur des régions à l’environnement naturel difficile. Ces décors dantesques sont ceux d’un règne minéral absolu et démesuré d’une sauvagerie à couper le souffle…
    D’autres dimensions du temps et de l’espace règnent en ces secteurs sur lesquels d’étranges et inquiétantes histoires laissent deviner des événements rapidement classés dans les registres du légendaire mais quasiment toujours construits sur des réalités qui nous échappent encore.

     

    Où il serait question de pierres volantes

     

    Ici se côtoient, s’imbriquent intimement, le tellurisme, le passé des hommes, de la terre, de l’univers, du cosmos, des dieux et l’innommable, dont parfois la Burle, vent magique et terrible, se fait l’écho et la mémoire démesurée.
     

    Non seulement un nombre effarant d’avions, et non des moindres, s’écrasèrent sur ce sol cévenol, mais le plus souvent ces catastrophes s’accompagnèrent d’observations, d’événements étranges, dont les plus remarquables restent du domaine des objets volants inexpliqués. La fréquence de ces constats est à un point tel qu’il y aurait lieu de croire les deux phénomènes liés ensemble dans cet étrange triangle, dit ‘de la Burle’, dont les sommets souvent proches de 1200m. atteignent 1458m. pour le grand Tanargue (Mont Tonnerre !) et d’autres dont le Suc de la Lauzières culminent à plus 1500m.

    Ici on parle à voix basse, depuis bien avant les accidents, de pierres étranges dites « pierres volantes » (lieu-dit Peire-Vole), « pierres qui baillent » et du « Pas de l’Enfer »… restant, à jamais, les tombes minérales des aéronefs perdus, aspirés littéralement par d’obscures forces inconcevables toujours inexpliquées scientifiquement. A ces accablants constats d’impuissance d’autres bien plus énigmatiques viennent se joindre obligeant souvent des considérations où le rationnel n’a plus guère sa place.

     

    Une effarante litanie d’accident aériens

     

    Les catastrophes aériennes recensées sur ce secteur commencent avec la chute, le 3 nov. 1943, d’un bombardier Halifax parachutant du matériel aux Résistants locaux. Les détails effarants rapportés par le seul rescapé (mitrailleur de queue) sur les derniers moments précédant le crash seront mis sur le compte de la terreur vécue à ce terrible instant. Le bombardier pris dans un remous incroyable ne répond plus aux commandes, plus aucun instrument ne fonctionne, à une chaleur soudaine succède aussitôt, dans la carlingue, un froid glacial… puis c’est l’impact au sol. A ce rapport s’ajoutent ceux d’A. Mandot et C. Faurion qui entendent l’Halifax tourner en rond, sortent et… le voient « entouré d’une multitude de petits feux multicolores de position ». Hors, en vol de nuit l’Halifax ne disposait pas, vu sa mission, de feux « multicolores de position», mais naviguait, au contraire, tous feux éteints ! Ce sera le premier rapport inconcevable d’une série qui n’en finira pas de s’allonger.
     

    Près d’une quarantaine d’accidents aériens, depuis celui-ci, se succéderont sur ce périmètre qui finira par mériter le surnom de « Triangle de la Burle ». Tantôt ce sont de petits appareils de tourisme dont on doutera de la puissance, de la précision des instruments de vol, de l’expérience des pilotes peu habitués aux changeantes conditions météorologiques locales…

    Certes il faut bien donner des raisons lénifiantes à ces catastrophes ! mais que dire de la technique des puissants appareils militaires à réaction pilotés par des pilotes chevronnés ? Tels les 2 Javelins anglais, en 1963, qui s’écrasent inexplicablement, l’un sur Jaujac, l’autre un peu plus loin et dont on ne retrouvera pas le pilote pourtant éjecté avec son siège ?

      

    Tel encore un Gloster Météor G.A.J. et un autre F 104 qui finiront pareillement. 1965 : deux F.104 tombent sur le Mont Mézenc (près des dents du diable)… poursuivis, rapporteront les témoins, par 6 petites sphères rosâtres qui ne disparaîtront qu’avec l’arrivée des secours. Idem pour le Fougas-Magister percutant le sol près d’Orcival survolé par « 2 soucoupes volantes » vues par les 7 premières personnes accourues sur les lieux. Un Jodel, le 23 juin 1969, tombe d’un coup suivi par des « cigares volants et bourdonnants » préciseront 2 agriculteurs terrorisés… ce Jodel venait curieusement de survoler la centrale nucléaire du Bugey !
     

    12 août 1969 : 3 triangles avec un autre objet lumineux sont vus au col de Goudooze. L’ensemble croise un avion qui s’écrase aussitôt, puis c’est un Wassmer qui n’a que le temps de se poser en catastrophe…enfin, plus loin, deux chasseurs de Francazal, arrivés sur les lieux se percutent en vol!!!
     

    21 nov. Un Mystère IV est en panne inexplicable de radioguidage, ainsi que deux autres avions à réaction qui auront de graves ennuis de moteur … au passage de 4 disques luisants et silencieux à la verticale de St Pierreville.
     

    Début avril 1970, c’est encore un Mystère IV « accompagné par un ballet de boules lumineuses surgies (?) du Rhône » qui s’écrase enfin près de la Teste.
    Mai 1970, un Bonanza est signalé en difficulté de vol. On ne retrouvera jamais épave ou passagers… mais les autorités dégageront « une épave d’avion mystère inconnu et non identifiable », l’enquête n’ira jamais plus loin.
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     juin 1971, un CESSNA s’écrase à St Front près du lac Arcône. Les habitants précisent alors que fréquemment le lieu est survolé par « des machines volantes et soufflantes ».
    1er août 1975, un avion s’écrase à Marat. Les dépositions répétitives des témoins expliquent que l’appareil était surmonté de lumières pâles puis très vives au moment de l’impact.
     

    1979 et 1980 apporteront la même dose d’énigmes et d’accidents mortels d’avions.

     

    La terre maudite des Loups

     

    Mais revenons, à présent, sur 3 catastrophes plus remarquables encore. D’abord celle de 1948. L’avion emportant la sœur du président Kennedy, Kathleen Kennedy Cavendish, s’écrase en un lieu nommé autrefois « terre de loups ». Certains y verront le prolongement de la vieille malédiction lancée par les indiens contre le président Lincoln et étendue à tous ses successeurs. Hasard, bien sûr! Toujours est-il que la sœur de Kennedy entra dans la légende du triangle de la Burle sous le nom de « fée du pot-au-Noir » ! Ensuite.

     

    Trois avions qui n’existent pas

     

    Le 18 sept. 1980 au Mt Devez un avion en perdition est vu entouré de feu et de fumée. Plusieurs brigades locales recherchent l’épave sans pouvoir la localiser… d’ailleurs aucun aérodrome ne signale de disparition. Qu’avaient vu tous ces témoins, dont des gendarmes ?
    Février 1981, mêmes témoignages multiples d’un aéronef en difficulté à basse altitude : régime saccadé, feu, fumée.

    Les recherches ont lieu aussitôt, sans résultat. On retient certaines similitudes entres ces deux affaires dans les rapports d’observations dont certains (gendarmerie) sont indiscutables : les 2 « appareils » en détresse, jamais retrouvés, sont tous deux de couleur très claire et comportent de nombreux éclairages rouges, pris pour des feux de position ou d’atterrissage. Enquête classée sans suite.

     

    L’énigme du 18ème passager

     

    Enfin, le 22 janvier 1971. Un Nord 262 militaire quitte Villacoublay à 6h. Il est attendu vers 9h à Pierrelatte. Vers 8h le contrôle radar perd son contact. A 1342m d’altitude, au seuil du Mezilhac, près de la vallée de la Volane, l’appareil s’écrase au Suc du Paradou … le mal nommé? Tous les passagers trouvent la mort et l’Etat Français perd d’un seul coup, ici, les 7 premiers cerveaux de notre recherche nucléaire civile et militaire. Curieusement il y aurait eu au nombre des victimes… un cadavre de trop, impossible à identifier.

    Ce sera l’énigme du 18ème passager. Enigme aussi les récits de ceux qui entendirent cercler l’appareil dont le bruit lourd des moteurs était accompagné de sifflements inhabituels allant jusqu’à couvrir le ronflement grave des turbo-compresseurs de ce genre d’avion…

     

    Enigme aussi les deux formes ovoïdes, aperçues sur les lieux, « sombres et pourtant luisantes ». Les rapports n’en feront pas mention…

     

    Silence sur la Burle…

     

    Nous savons, pour en avoir eu preuve et certitude, que ces phénomènes continuent à se produire sur ce secteur toujours aux mêmes fréquences. La circulation aérienne use de nouveaux « couloirs » pour survoler ces zones pudiquement appelées « turbulentes ».
    Et puis, à présent, on tait ces « incidents » survenant encore dans les plans de vol. De temps à autre la presse relate de vagues observations rapidement expliquées par le ballon sonde ou la retombée de satellite de service…

    Puis la Burle reprend possession de son triangle maudit. Peut-on se demander si ne pas faire état de certaines choses suffit à les exorciser ? il est à craindre que non. Aujourd’hui sur ces hauts plateaux on n’aime pas trop parler de ce que l’on voit (ou entend !) encore et toujours parfois la nuit ou le jour, dans la tempête ou sous le soleil.

    Tout ayant été galvaudé, ceux qui ont encore la sagesse de croire ce qu’ils voient et de l’admettre, n’osent le rapporter par crainte du ridicule ou des moyens de pression pour faire taire la rumeur. Encore combien de crash aériens pour admettre rationnellement ces phénomènes localisés et décrits ici bien avant l’apparition de nos modernes avions… depuis des siècles ?

     

    Note: nous recommandons, en référence et bibliographie, sur le sujet l'excellent livre de Jean PEYRARD reprenant en détails tous ces éléments et bien plus...

     

     

     

    André DOUZET

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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