• Yonaguni, comme beaucoup d'autres cités, a disparu sous les eaux.

     

      

      

    La fin est proche. Le calendrier Maya prévoit en effet la fin du monde le 21 décembre 2012, soit ce vendredi. Alors que le sujet est sur toutes les bouches, que certains s’inquiètent tandis que d’autres ironisent, il faut rappeler que des villes ont déjà connu une "fin du monde", immergées sous les eaux. D’Alexandrie à Pavlovpetri en passant par Port Royal, passage en revue des ruines de dix civilisations détruites au cours des temps.

    Alexandrie et son célèbre port : Septième merveille du monde, le port d’Alexandrie se trouve pourtant à cinq mètres sous l’eau dans le port de l’ancienne capitale d'Égypte. Les temples, les théâtres, les palais construits tout au long des siècles qui avaient été détruits mais aussi enfouis sous la vase des ports obsèdent les archéologues qui ne cessent de les rechercher, les étudier. Les archéologues ont ainsi répertorié plus de 1000 colonnes, des dizaines d’obélisques, plus de vingt sphinx et encore beaucoup d’autres choses.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source http://www.smithsonianmag.com)

      

      

    Mahâballipuram : La cité de l’Atlantide est généralement évoquée lorsqu’on parle de villes engloutie par les eaux. Moins connue mais pourtant plus réelle, la cité sur la côté de Mahâballipuram est tout aussi incroyable et nourrie les légendes depuis des milliers d’années. Des ruines sous-marines ont ainsi été découvertes au sud-est de l’Inde dans le Golfe de Cambray : il s’agirait de six temples construits il y a plus de 10 000 ans comme rétribution divine. Un septième temple, qui lui n’a pas été englouti par les eaux, avait été construit au même moment et confirmerait la légende que les pêcheurs se transmettent de génération en génération. Rien ne confirme encore que les ruines retrouvées sont bien celles des six temples, mais les chercheurs n’en continuent pas moins leurs études pour confirmer un jour peut-être, la légende des temples du Mahâballipuram .

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Flickr/Senthil-kumar)

      

      

    Pavlopetri : Située en Grèce sur la côte ionienne au sud du Péloponnèse, cette cité portuaire de l’âge de bronze rassemble les vestiges archéologiques les plus anciens d’une ville submergée connus. En effet, les premières traces d’occupations datent de près de 5 000 ans. Des poteries retrouvées indiqueraient en effet selon certains archéologues que la cité daterait de 5 ou 6 millénaires, c’est-à-dire du Néolithique. C’est le Dr Nicholas Flemming qui a découvert dès 1967 les vestiges de cette ville engloutie par les eaux. Il aura néanmoins fallu attendre 2009 pour que Pavlopetri soit enfin explorée.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Chris Doyal)

      

    Port Royal : Ancien siège du gouvernement britannique en Jamaïque, mais également principal port de pêche et de commerce de l’île tout au long du XVIIe siècle, la ville connaît une fin funeste le 7 juin 1962. Son port, qui constituait tout de même l’un des treize paradis des frères de la côte, est en effet détruit par un grand tremblement de terre. L’eau recouvre alors les deux tiers de la ville qui ne retrouvera jamais sa prestance d’antan, l’activité commerciale de Port Royal se déplaçant dans la ville voisine de Kingston. A condition d’aimer la plongée sous-marine, les curieux pourront encore aujourd’hui observer quelques fortifications qui leur rappelleront la beauté passée de la ville.

     

     

    (Source www.waterwideweb.com)

      


    En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/ces-10-villes-qui-ont-deja-connu-fin-monde-et-5-qui-pourraient-connaitre-bientot-583759.html#VAd3VHkbDwP4crHw.99

     

    Les villages perdus : Bien que récente, l’histoire des dix villages perdus canadiens n’est pas très connue en France. Le 1er juillet 1958, dix communautés de la province d’Ontario sont en effet englouties sous les eaux. Rien à voir cette fois avec un tremblement de terre, un tsunami ou une autre catastrophe naturelle. Non, les habitants de ces dix petites villes savaient ce qui les attendait. L’inondation étant tout simplement le résultat de la construction du barrage de Moses-Saunders commencée dès l’année 1954. Toujours est-il que six villages et trois hameaux de l’est ontarien ont été engloutis par les eaux, et leurs milliers d’habitants de perdre leurs foyers, leurs repères.

    La structure sous-marine de Yonaguni : Dans l’archipel japonais Ryukyu, à l’extrémité sud de l’île Yonaguni, les pêcheurs locaux parlent souvent d’un palais englouti. Légendes ? Réalité ? Kihachiro Aratake, un organisateur de plongées touristiques, décide de découvrir la vérité. En 1985, il trouve alors des plateformes de grès dont la forme se rapproche beaucoup des pyramides amérindiennes ou des ziggourats de Babylone. Des années plus tard, en 1996, le professeur de géologie Masaaki Kimura mène des études plus poussées et assure ainsi en 1999 que les vestiges trouvés dans l’eau sont en effet des constructions réalisées par l’homme puisqu’on peut observer des rues, des escaliers à angles droits… Et l’universitaire d’assurer qu’il s’agissait d’un château ou d’un temple.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source http://www.yonaguni.ws/)

      

      

    Ys : Cette ville légendaire de Bretagne, véritable Atlantide française, aurait été selon la légende engloutie pour punir Dahud de ses péchés. Dahud appartient aux légendes bretonnes. Fille du roi de Cornouaille et de la reine du Nord, c’est elle qui aurait fait bâtir la ville d’Ys où le plaisir, alors intolérable aux yeux du catholicisme, régnait.

    Rungholt : Ville du nord de l’Allemagne, Rungholt, située sur l’île de Strand, a été submergée le 16 janvier 1362 par les vagues d’une onde de tempête dans la mer du Nord. Il aura fallu attendre la fin du XXe siècle pour découvrir les ruines de cette cité dans la mer des Wadden qui démentirent alors les légendes sur la richesse et la taille de Rungholt.

    Pompéi : Cette ville italienne de Campanie est l’une des cités disparues les plus célèbres. Fondée au Vie siècle av. J.-C., elle reste en effet très célèbre pour avoir été détruite à la suite d’une éruption du Vésuve le 24 août 79. Pompéi échappa néanmoins au pire puisque l’éruption créa une gaine protectrice qui explique son incroyable état de conservation et qu’elle soit classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Reuters)

      

    Hiroshima : Point de catastrophe naturelle ici. Cette ville située sur la côte Nord de la mer intérieure de Seto sur l’île de Honshu au Japon ne doit sa destruction qu’à l’action de l’homme. Hiroshima connaît en effet la fin du monde le 6 août 1945 quand elle devient la première ville à être la cible d’un bombardement atomique.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source http://www.chinfo.navy.mil/navpalib/images/historical/hiroshima.jpg)

      

    Si certaines villes ont déjà connu la fin du monde, d’autres l’attendent. Et rien à voir ici avec le calendrier maya. Plusieurs cités pourraient en effet être détruites plus vite qu’on ne le pense.

    San Francisco : La ville californienne se trouve en effet à proximité des failles de San Andreas et de Hayward, ce qui explique la fréquence des séismes dans la région. Les deux plus importants ayant touché San Francisco en 1906 et 1989. Si les dégâts et le nombre des victimes ont été limités, tout le monde attend le « Big one », le nom donné au tremblement de terre dévastateur qui devrait survenir sur la côte ouest des Etats-Unis.

    Venise : La ville italienne sombre depuis maintenant des années dans les eaux méditerranéennes. Et le réchauffement climatique qui entraîne notamment une montée du niveau des eaux ne devrait pas arranger les choses.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Reuters)


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    Seattle : La côte ouest américaine est décidément loin d’être le meilleur endroit si l’on veut échapper aux risques sismiques. La ville où il pleut plus de 360 jours par an se situe en effet au point de rencontre entre la plaque nord-américaine, la plaque Pacifique et la plaque Juan de Fuca.

    Goma : Située en République démocratique du Congo, la ville est bâtie sur les anciennes coulées de lave issues de la chaîne volcanique des Virunga, et plus particulièrement sur celles du volcan Nyiragongo. La ville pourrait donc se retrouver ensevelie sous la lave de Nyiragongo qui a déjà ravagé le quartier commerçant lors de sa dernière éruption en 2002.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Reuters)

    Dacca : La capitale du Bangladesh est régulièrement touchées par des inondations provoquées par les moussons.Les cyclones n'épargnent pas non plus la ville.

    Cliquer pour agrandir (Source Reuters)


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    sources

    http://www.atlantico.fr/pepites/ces-10-villes-qui-ont-deja-connu-fin-monde-et-5-qui-pourraient-connaitre-bientot-583759.html?page=0,0

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    cyberpunk not dead



    École des Cadres de "Synergies-France"


    INTRODUCTION


    Des premières traces de civilisation jusqu'à aujourd’hui, toute entité politique (état, tribu, groupe) a cherché à obtenir ou à maintenir le pouvoir. Puisqu’il y a plusieurs entités avec des valeurs différentes, inévitablement, certains vont entrer en conflit entre eux cherchant à étendre la grandeur de leur territoire ou à imposer leur politique. De plus, les dirigeants de l’État doivent garder leur emprise sur la population qu’ils contrôlent et éviter de se faire ravir le pouvoir par d’autres groupes qui pourraient chercher à le prendre.

    Une façon de gérer son pouvoir et de chercher à en acquérir plus consiste à utiliser la force militaire. Une autre approche consiste en l’emploi intentionnel d'action psychologique (McLaurin, 1982). L’action psychologique (psychological operations ou PSYOPS) comprends toute forme d’action planifiée prise pour affecter la perception ou le comportement d’une cible politique choisie sans l’usage de force militaire (Bloom, 1991 ; McLaurin, 1982). L’action psychologique s’inscrit dans le cadre des relations internationales dans la mesure où un état tente d’imposer sa volonté sur un autre état (McLaurin, 1982).

    Sun Tzu était un général chinois qui vécut 3 siècles avant J-C. Il écrivit un texte nommé l’art de la guerre. Son texte traitait à la fois de tactique de combat et de technique d’influence. Pour lui, « Ceux qui sont experts dans l’art de la guerre soumettent l’armée ennemie sans combat. Ils prennent les villes sans donner l’assaut et renversent un état sans opération prolongées » (p.27 ; voir Volkoff, 1986).

      

    Les préceptes de son texte touchant les techniques d’influence sont nombreux, en voici quelques une : discréditer les chefs, désorganiser l’autorité, ridiculiser les traditions, semer la discorde entre les citoyens, perturber l’économie, répandre l’immoralité et la débauche, utiliser les hommes vils et dresser les jeunes contre les vieux.

    Le but de ce texte est de décrire les différentes techniques d’influence ainsi que les méthodes utilisées pour les planifier. La première partie consistera en la description des 3 grandes catégories d’actions psychologiques (propagande, désinformation et mesure active) ainsi que certaines de leurs applications. Ensuite, la deuxième partie consistera en une description des moyens utilisés pour planifier une propagande ou une désinformation ainsi que pour mesurer les effets de diverses actions psychologiques.


     

    ACTION PSYCHOLOGIQUE

    Comme mentionné précédemment, l'action psychologique (psychological operations) est définie comme l'utilisation planifiée ou programmée de toutes formes d'actions humaines non coercitives désignées pour influencer les attitudes ou les actions des groupes ennemis, neutres ou alliés de manière à servir les intérêts nationaux (McLaurin, 1982). Il s'agit donc d'affecter les comportements d'une cible par l'intermédiaire des cognitions ou des émotions.

      

    Les actions psychologiques ont pour but soit de changer les perceptions des dirigeants ennemis sur nos intentions, soit de modifier les attitudes de la population et des soldats ou soit de supporter des mouvements qui suivent les intérêts de l'acteur. La cible des actions détermine si celles-ci ont un caractère offensif ou défensif (McLaurin, 1982).

    Lorsque les destinataires sont étrangers, l'action est dite offensive alors que lorsque l'action est dirigée vers sa propre population elle est dite défensive (Durandin, 1993). Son utilisation n'est pas seulement en temps de guerre, ce qui tend à nuancer les définitions classiques de guerres et de paix (McLaurin, 1982).

    Bloom (1991) donne 7 raisons rendant les actions psychologiques plus avantageuse que l'usage de la force pour atteindre des objectifs :

    • elles sont moins dispendieuses,
    • elles permettent d'atteindre un plus grand nombre d'objectifs,
    • toutes actions ou situations ont des significations psychologiques qui peuvent être utilisées par les actions psychologiques,
    • la population est peu favorable à l'usage de la force et les actions psychologiques deviennent un moyen populaire d'imposer ses politiques,
    • les dilemmes de sécurité sont des phénomènes psychologiques qui peuvent avoir plus d'effet sur les actions de l'antagoniste qu'une démonstration de force,
    • les actions psychologiques permettent d'atteindre des objectifs sans perte de vie,
    • les actions psychologiques peuvent être implantées sans que la cible s'en aperçoive.

    Bloom (1991) distingue 2 types d'actions psychologiques : la propagande et les mesures actives. Pour ce travail la désinformation a été considérée comme un troisième type d'action psychologique car elle peut servir à la fois à appuyer la propagande et les mesures actives, mais aussi être une opération en elle même. En temps de guerre, ces 3 actions peuvent venir à se confondre et la délimitation entre les 3 devient nébuleuse.


    LA PROPAGANDE

    La propagande est définie par Linebarger (1972) comme n'importe quelle sorte de communication sans moyen violent utilisé pour modifier l'opinion, l'attitude, les émotions ou les comportements de n'importe quel groupe dans le but de favoriser l'utilisateur (militaire ou non) directement ou indirectement. Pour Bloom (1991), il s'agit de stimuli (signe et symbole) qui transportent un message via un média de communication. La plupart des techniques de propagandes actuelle se sont développé aux cours des 2 guerres mondiales (Jowett, 1987)

    Bien que les méthodes de propagandes et de publicité tendent de plus en plus à se ressembler (études de marché, population cible, etc..), Durandin (1993) la distingue de la publicité par le seul fait qu'elle porte un message politique, idéologique ou d'intérêts publics plutôt que commercial et qu'elle laisse moins de place aux "free will" pour se manifester.

    Selon Durandin (1993), la propagande utilise des informations pour exercer une influence sur les attitudes. Ces informations visent à amener une modification du traitement de l'information chez l'individu afin de lui faire percevoir la réalité autrement (Durandin, 1993). Le propagandiste espère modifier la conduite à partir de ce changement de perceptions ou d'opinion. (Durandin, 1993) La propagande a pour but d'exercer une influence sur l'individu ou sur un groupe soit pour le faire agir dans un sens donné ou soit pour le rendre passif et le dissuader de s'opposer à certaines actions (Durandin, 1993). Par sa dépendance envers des informations, la différence entre la désinformation et la propagande est mince.

    Bien que pour Bloom (1991) le message véhiculé doit être véridique en majeure partie, le propagandiste peut ajouter de la désinformation à sa propagande soit en ajoutant/inventant des informations confirmant sa thèse ou soit en cachant des informations qui infirme sa thèse. Par contre la propagande se distingue de la désinformation par le fait qu'elle n'est pas toujours mensongère. En effet, dire la vérité est souvent plus simple que de mentir. De plus, selon McLaurin (1982), cela permet de garder la confiance de sa population et de réduire la méfiance de l'antagoniste. D'autre part, la désinformation a l'inconvénient de faire perdre toute crédibilité à l'émetteur si le mensonge est exposé au grand jour.

    Suite à l'usage qu'en ont fait Hitler et Staline, la propagande possède maintenant une connotation négative. Certains auteurs (par ex. Fuller, 1920 ; voir McLaurin 1982) la décrivent comme étant une corruption de la raison humaine, un minage de l'intellect, une désintégration du moral et de la vie spirituelle d'une nation par la volonté d'une autre. Il n'empêche néanmoins que l'utilisation de propagande est encore très contemporaine (message d'intérêts publics sur les paquets de cigarettes, message de Patrimoine Canada, etc.).

    MODÈLES

    Modèle de Tchakhotine

    Tchakhotine (1952, voir Volkoff, 1986) en s'appuyant sur la théorie des réflexes conditionnés de Pavlov, ainsi que sur une classification des pulsions humaines a analysé les mécanismes de la manipulation propagandiste. Selon lui, d'une manière générale, le succès de la propagande dépend de l'habileté du propagandiste à associer un des thèmes qu'elle développe à une des 4 pulsions majeures de l'être humain (agressivité, satisfaction matérielle, désir sexuel, amour parental). L'individu soumis à ces pulsions agirait de façon inconsciente conformément à ce qui lui a été dicté. En étudiant les différentes entreprises de propagande, Tchakhotine fut amené à remarquer l'importance de l'utilisation judicieuse des symboles psychologiques (hymnes, logo, etc.) qu'il considère comme la clef de la propagande.

      

    Les symboles fonctionnent non seulement comme un signe de reconnaissance entre individus se réclamant d'une même communauté de pensée, mais aussi comme stimulus conditionnel. Les exemples de propagande ayant recours à un symbole sont extrêmement nombreux. Le symbole frappe et suggère sans informer, il fait appel à l'émotivité. De plus, selon cet auteur, environ 10 % de la population (les "actifs") ne serait pas susceptible a être influencé par la propagande. Pour convaincre ces "actifs" le propagandiste devrait développer des arguments très forts. Par contre, il note que 90 % de la population sont susceptibles à la propagande (les passifs) et que cela est amplement suffisant pour atteindre une majorité.

    Propagande fasciste

    Clyde Miller (voir Vorkoff, 1986) a établit des lois concernant le bon déroulement de la propagande fasciste :

    • 1 - suggérer la peur et faire ensuite entrevoir la possibilité d'atteindre la sécurité par les actions suggérées,
    • 2 - mettre les nouvelles idées en relation avec des idées qui leur sont coutumière pour les faire accepter par les masses,
    • 3 - avoir un nombre relativement restreint de formules tranchantes et concises afin qu'ils deviennent des symboles,
    • 4 - sans cesse exposer la population à la propagande,
    • 5 - appuyer la force à la propagande pour empêcher les autres idées de s'exprimer,
    • 6 - employer l'exagération et
    • 7 - adapter la propagande en fonction de l'auditoire auquel ont s'adresse.

     

    Bien que ce type de propagande soit de moins en moins influent à cause des nouveaux moyens de télécommunication, il est intéressant de noter qu'en Italie, présentement, Silvio Berlusconi du parti Forza Italia (voir Almeida, 1995) emploie une bonne majorité de ces techniques pour faire valoir sont parti politique.

    Les propagandes varient en fonction de leurs cible. Les propagandes stratégiques sont celles qui visent les populations civiles (McLaurin, 1982). C'est la vision traditionnelle de la propagande. Les propagandes tactiques sont celles qui s'adressent à un auditoire militaire (McLaurin, 1982).


    PROPAGANDE STRATÉGIQUE

    La propagande stratégique (ou guerre politique) concerne les stratégies de communication et de politique nationale ayant pour but de faire la promotion à la population adverse ou alliée que leurs intérêts sont mieux servis avec le pays (McLaurin, 1982).

      

    Les objectifs de cette forme de propagande visent à influencer les individus des populations qui ont des attitudes moins extrémistes (les passifs de Tchakhotine) et dont leurs actions peuvent faire une différence (McLaurin, 1982). Les objectifs de la propagande stratégique sont généralement à long terme (changer les attitudes des individus). Elle peut s'allier à la désinformation quand elle tente d'exposer au maximum ses forces, de cacher ses faiblesses et de faire croire que les intérêts du pays vont en fonction du bien-être de l'humanité (Lerner, 1972).

    Pour modifier les attitudes à un niveau défensif, le propagandiste expose les avantages de sa politique étrangère tout en cachant ses inconvénients (Lerner, 1972). Les messages transmis visent à influencer l'opinion publique de son pays soit pour justifier les actions du gouvernement, soit pour augmenter le moral de la population ou soit pour favoriser l'appui de la population envers le gouvernement (Lerner, 1972).

      

    Afin d'acquérir la vertu et donc le support de sa population, il est important de faire percevoir à celle-ci que les ennemis sont soit des sous-humains, soit le mal incarné ou soit normal, mais mal dirigé (Linebarger, 1972). Le gouvernement peut désinformer la population avec l'aide de la propagande pour :

    • 1- éviter de renseigner l'ennemi ou de désinformer l'ennemi par le biais des renseignements
    •     donnés à notre population,
    • 2 - ne pas démoraliser la population en leur donnant de mauvaises nouvelles,
    • 3 - ne pas réduire la production en leur donnant de trop bonnes nouvelles
    •     (" ça ne sert plus à rien de se forcer, on gagne"),
    • 4 - pour cacher les crimes de guerres ou les actions moins honorables (Durandin, 1993).


    Dans sa version offensive, ce type de propagande permet d'améliorer le succès d'une campagne militaire en brisant la volonté de résister d'une population sans tout détruire dans le pays (Lerner, 1972). Les messages visent à délégitimer les actions de leur gouvernement, baisser le morale et réduire les appuies de la population envers le gouvernement antagoniste (Lerner, 1972). La population ennemie est une cible intéressante car :

    • 1- elle influence l'élite aux pouvoirs,
    • 2- elle est le moteur principal de production,
    • 3- elle peut supporter des groupes subversifs au pouvoir établi,
    • 4- elle soutient le moral des soldats en permission (Lerner, 1972).


    En aucun cas une propagande ne sera efficace si on attaque l'idéologie d'un système car c'est ce qui donne un sens à la réalité de la masse (Linebarger,1972). Plus un régime est dictatorial, plus il contrôle les communications et moins il tolère que d'autre idéologie soit discutée (Volkoff,1986). Il est important que la propagande ne soit pas trop loin de la construction que la population s'est faite de la réalité (McLaurin, 1982).

      

    De plus, pour éviter que les actions coercitives fassent mauvaise publicité, le propagandiste peut affirmer que le conflit n'est pas contre la population mais contre ses dirigeants (Lerner, 1972). Ce processus amène une dissociation population/élite qui divise la société en plus de provoquer des doutes sur leur dirigeant.

    Les propagandes stratégique se classifient aussi selon le degré auquel leur source est cachée (Volkoff,1986 ; Durandin, 1993). La propagande blanche est celle qui ne cache pas son origine, tandis que la propagande noire cache son origine et ment quant à la provenance des informations. La propagande blanche est généralement plus efficace en temps de paix, mais en temps de guerre les populations adverses sont plus méfiantes des "propagandes" provenant de d'autres pays.

      

    En temps de guerre la propagande noire est beaucoup plus vraisemblable car la population croit que les messages proviennent de source sure et amie (Durandin, 1993). Par contre, Volkoff (1986) affirme que la propagande noire n'est pas sans désavantage :

    • 1- elle prend du temps à devenir efficace car le propagandiste doit établir sa crédibilité,
    • 2- elle risque de désinformer son propre coté et
    • 3- si découvert, ce type de propagande perds toute crédibilité.


    Il est important pour se rendre crédible, dans ce type de propagande, d'affirmer plus de vrai que de faux (Durandin, 1993). La propagande noire sert souvent à propager de fausses informations et se rapproche donc énormément de la désinformation.


    PROPAGANDE TACTIQUE

    Bien que toute action militaire provoque des réponses psychologiques (affect de peur, baisse de morale, stress, etc.) intentionnellement ou non, il ne s'agit pas de propagande tactique (McLaurin, 1982). La propagande tactique ou guerre psychologique implique toute forme de communication utilisée pour faire support aux combats et pour modifier le rapport de force par son influence sur les esprits (McLaurin, 1982). Elle supporte soit en :

    • 1 - informant l'adversaire sur les procédures à suivre pour se rendre ,
    • 2 - augmentant l'impact des armes puissantes,
    • 3 - baissant le morale des troupes en faisant croire la défaite inévitable,
    • 4 - supportant les partisans alliés,
    • 5 - instiguant du stress,
    • 6 - contrôlant les civils (n'allez pas sur la plage, il y a des combats)
    • 7- en contre-attaquant la propagande ennemie en affirmant que s'ils se rendent; les soldats seront bien traités (McLaurin, 1982).
    •   


    Les objectifs ciblés par une telle pratique sont à court terme, ils ne visent pas un changement d'attitude et, de plus, ils peuvent dans certains cas être en contradiction avec les objectifs politiques (McLaurin, 1982).

    Ce type de propagande s'adresse obligatoirement à un auditoire hostile, donc Katz (voir McLaurin, 1982) affirme que la propagande doit être véridique afin d'éviter de perdre toute crédibilité suite a de fausses affirmations. De plus, elle doit être employée conjointement avec l'usage de la force car seul, elle est inutile (Katz, voir McLaurin, 1982).

      

      

    Son usage est limité aux moments victorieux car le message n'a aucune crédibilité si les soldats croient qu'ils ont l'avantage au combat. Katz (voir MacLaurin, 1982) suggère d'éviter le ridicule car il n'y a pas de place à l'humour au front. Il propose aussi de ne pas teinter le message de saveur idéologique car l'idéologie a peu d'impact dans une situation de survie. Il affirme aussi que les messages essayant d'instiguer la peur sont inefficaces envers des militaires car ceux-ci sont entraînés à contrôler leur peur. Par contre, ils seraient très utiles face à des civils.

    LA DÉSINFORMATION

    La désinformation est la technique la plus complexe, mais aussi la plus difficile à classifier. Elle peut être utilisée comme action en soi ou comme support à une autre action que ce soit de manière offensive ou défensive. Ce concept provient du mot russe dezinformatzia qui signifiait dans l'encyclopédie russe de 1947 (voir Durandin, 1993) "l'utilisation de la liberté de presse pour manipuler les masses" (p.17).

      

      

    Montifroi (1994) la définit comme l'usage délibéré de l'information dans le but de fausser la perception de la réalité pour la cible. Elle vise soit à tromper l'antagoniste ou à influencer l'opinion publique soit en amenant la cible à comprendre certaines croyances qu'ils auraient autrement en aversion ou soit pour revendiquer un mensonge comme véridique (Montifroy, 1994). Pour Durandin (1993) il s'agit d'un mensonge organisé dans l'intention de tromper la cible en faveur de la politique étrangère de l'émetteur à une époque ou les moyens de diffusion de l'information sont omni-puissant.

    Vorkoff (1986) pousse plus loin en affirmant que toute information a une teneur en désinformation par ce que l'individu est incapable d'atteindre l'exactitude dans ses perceptions et que chaque individu possède une appréciation relative de l'importance des choses. Une information possède 2 éléments : le contenu de l'information et sa source.

      

    Il y a mensonge, et donc désinformation, quand un de ces 2 éléments manque d'intégrité (Durandin, 1993).

    La désinformation comme action vise principalement l'opinion mondiale et/ou l'opinion d'une population par l'utilisation de média de masse, mais pas les dirigeants (Volkoff, 1986). La manipulation des dirigeants se fait par l'entremise de l'opinion publique (Durandin, 1993). La désinformation comme support vise à renforcer l'effet des autres actions psychologiques soit en augmentant leur impact ou soit en favorisant leur caractère clandestin. Il est important à noter que la désinformation peut aussi être utilisée pour un bien commun.



    LES SIGNES

    Les désinformations peuvent se classer (Durandin, 1993) par des procédés différents constitués des 3 catégories suivantes : le signe, l'opération et les canaux : Les signes

    Il peut y avoir plusieurs signes que l'on montre à la cible pour faire une désinformation : les paroles orales ou écrites, les images (photographies et films), les faux phénomènes, les fausses actions (manifestations prétendues spontanées) et les faux documents (contrefaçon). Si plusieurs signes différents qui s'accordent pour décrire le même mensonge l'effet de la désinformation augmente. Durandin (1993) note 2 sortes de mensonges : tactique (mensonge visant modifier directement la conduite d'une cible) et médiatique (mensonge visant à modifier la conduite par l'intermédiaire de son image publique).

    En plus de pouvoir présenter les mensonges en information factuelle, l'existence de mots fait croire à l'existence de choses, donc par le langage on peut instiguer un jugement d'existence et de valeur (Durandin,1993). Trouver des mots qui portent est plus important que de transmettre des données objectives.

    Le double langage est une sorte de désinformation qui utilise le langage comme signe. Il consiste à dire 2 choses différentes à 2 groupes différents à propos d'un même problème soit en isolant les 2 destinataires ou soit en gardant la vérité qu'aux cadres de haut niveau (Durandin, 1993).

    Le trucage des photos a été pendant longtemps très complexe et la photo devint un moyen très fidèle pour représenter la réalité. Par conséquent, elles sont devenues des instruments très vraisemblables pour faire croire une fausse réalité (Durandin, 1993). Aujourd'hui, avec les moyens d'infographie actuelle, toutes photos ou tous films peuvent être manipulés de n'importe quelle façon.

    L'utilisation de faux document se fait soit en cachant/détruisant/substituant des documents ou en créant des faux documents ou en falsifiant les documents existants (Durandin, 1993). Les "faux faux" consistent à créer un faux document, le "découvrir" et ensuite en attribuer la provenance chez l'adversaire (Durandin, 1993). Un autre "faux faux" consiste à déformer sa signature de façon à se laisser une porte de sortie ("Ceci n'est pas ma signature") si la situation devient désavantageuse (Durandin, 1993). L'utilisateur peut en faire soit un usage tactique (influencer le comportement de l'antagoniste) ou médiatique (nuire à la réputation de la cible) (Durandin, 1993).


    LES OPÉRATIONS

    Les opérations constituent les diverses façons d'altérer la représentation de la réalité. Elle sont fonction du choix que le désinformateur fait des éléments à montrer ou non et fonction de sa thèse (Durandin, 1993). Ce dernier peut soit réduire des éléments (omission de faits, négation, minimisation ou suppression de trace), soit mettre en valeur des éléments (exagération, exhibition) ou soit faire une combinaison des deux (exagérer l'importance de certains faits et en omettre d'autres). S'il manque des éléments pour soutenir une thèse, le désinformateur peut en inventer. L'omission est l'opération la plus facile car il ne soulève pas de contradiction (Durandin, 1993).

    La surprésentation est une technique donnant l'illusion de participer à l'activité et pouvoir faire quelque chose à la situation. Il suffit de présenter un maximum d'informations (souvent en direct) superflues afin de masquer les informations importantes (Durandin, 1993). Cette technique est abondamment utilisée sur CNN, et fut l'une des désinformations principales de la guerre du Golfe (Durandin, 1993) avec le contrôle des journalistes (McCormack, 1995) et des informations diffusées (Rakos, 1993).


    LES CANAUX

    Les canaux sont les moyens utilisés pour transmettre la désinformation. Certains canaux visent la population dans son ensemble, tandis que d'autres ciblent des groupes spécifiques (Durandin, 1993). Les canaux qui touchent la population dans son ensemble sont : les médias de masses (presse, radio, films, télévisions, etc.), les communications informelles (rumeur, conversation), les organisations de masses (ONG, groupes communautaires), manifestation culturelle (fête, sports) ou des mouvements de masse (mouvement écologique, pacifique, etc.). Les canaux qui ciblent des groupes spécifiques sont des périodiques spécialisés, des organisations professionnelles (congrès, etc.), des signes prétendus confidentiels, personnes influentes ou des agents d'influence (membre des services de renseignement). Les destinataires peuvent être atteint par plusieurs canaux ce qui augmente la crédibilité de la désinformation (Durandin, 1993).

    En plaçant les actions psychologiques sur un continuum partant d'un extrême communication (propagande) et de l'autre un extrême opération directe (mesure active). L'usage des médias de masses à des fins de désinformation transpose celle-ci aux limites de la propagande tandis que l'usage d'agent d'influences aux limites des mesures actives. Les médias sont considérés par tous les auteurs comme une cible de premier choix pour la désinformation à des fins offensives ou défensives (Durandin, 1993 ; Volkoff, 1986 ; Montifroy, 1994). L'utilisation de journalistes est utile car :

    • ils n'ont pas toujours le temps de vérifier leurs sources à cause du milieu extrêmement compétitif de leur emploi,
    • ils sont facilement influençables (chantage, corruption),
    • ils sont crédibles,
    • ils ont accès à de vastes moyens de diffusion (Durandin, 1993).


    Cette situation est le propre des sociétés permettant la liberté d'expression. Les sociétés ne laissant pas cette liberté sont à toute fin pratique immunisées contre la désinformation offensive (Volkoff, 1986). Les journaux peuvent être un moyen de désinformation en temps de paix soit :

    • en imitant un journal existant contenant de fausses nouvelles,
    • en créant ou achetant un journal afin de présenter sa vision des choses,
    • en subventionnant secrètement un journal,
    • en utilisant des agents d'influence sur un journaliste,
    • par l'entremise de publi-propagande payée dans un journal à grand tirage (Durandin, 1993).

     

    Les ondes radios ne sont pas soumises aux frontières entre les états. La désinformation peut se faire :

    • en émettant à partir d'un poste radio d'un autre pays,
    • en utilisant une onde très proche d'une station existante,
    • en achetant une radio existante en temps de paix (Durandin, 1993).

     

    En temps de guerre la radio peut servir à démoraliser l'adversaire :

    • en lui donnant de fausses mauvaise nouvelle,
    • en excitant les ennemis de nos ennemis,
    • en donnant de vraies informations militairement tactiques pour ensuite donner de fausses informations afin de tendre une embuscade (Durandin, 1993).

     

    Ce type de diffusion est associé à la propagande noire. Aucun poste de télévision n'a été jusqu'à ce jour considérer noir, par contre le contenu de certaines émissions aurait put être influencé par certains agents occultes (Durandin, 1993).

    L'acteur désinforme dans un journal ou une radio soit :

    • en ne présentant que des nouvelles fausses pour lesquelles l'auditeur ne peut vérifier,
    • en sélectionnant que des nouvelles allant dans le sens de ses intentions,
    • en mélangeant des informations véritables et des informations fausses,
    • en " commentant " des informations vraies,
    • en exposant des nouvelles vraies avec des preuves concrètes dans un contexte qui en changent le sens,
    • en grossissant et défigurant les informations vraies afin de susciter des sentiments forts chez les auditeurs,
    • en donnant une répartition inégale de la longueur et de la qualité des informations,
    • en habillant une information fausse avec un fait réel et
    • en donnant l'information sans conclusion de façon à ce que l'auditeur fasse lui-même la conclusion qui s'impose (Durandin, 1993). Remarquez que certains journalistes utilisent ces techniques pour présenter leurs points de vue sans que cela paraisse.

     

    OBJETS DE LA DÉSINFORMATION

    La désinformation peut porter sur les faits, les intentions, les opinions, les valeurs ou sur les croyances/idéologies : Les faits touchent ce qui peut être observé par plusieurs personnes, que ce soit des comportements ou des situations. Plus les faits sont difficiles à connaître, plus il est facile de les déformer et moins il y a de témoins, plus le fait est propice à la désinformation (Durandin, 1993). Les événements passés et historiques sont donc facilement manipulés. Voici quelques moyens simples de tromper une cible avec des faits (Durandin, 1993) :

    • Imaginer le futur à la place de la cible : le désinformateur peut présenter une possibilité du futur comme un fait afin d'aviver l'espoir ou pour créer de l'angoisse.
    • Présenter des faits dans un format scientifique sans avoir de contenu scientifique est un moyen d'augmenter sa crédibilité en désinformant.
    • Utiliser des estimations pour démoraliser l'ennemi à propos de ses performances
    • Affirmer des bases idéologiques comme des faits pour donner raison à nos actes


    Volkoff (1986) note que la vérité n'est pas toujours vraisemblable et que le mensonge a souvent une apparence plus véridique que la vérité. Une intention est un objet qui peut être facilement dissimulé particulièrement si elle est un projet d'agression (Durandin, 1993). Les moyens de cacher ses intentions sont simples :

    • 1 - ne pas en parler,
    • 2 - utiliser des termes vagues de façon à provoquer plusieurs analyses possibles,
    • 3 - faire semblant de respecter les valeurs d'autrui et
    • 4- faire de faux plans pour ensuite les laisser " découvrir " par son antagoniste (Durandin, 1993).


    Le désinformateur peut mentir sur une croyance, une valeur ou une idéologie en faisant semblant d'y adhérer ou de la respecter afin de s'en servir comme couverture pour parvenir à ses fins. De plus, les croyances ésotériques peuvent servir à faire des prédictions qui seront perçues comme des faits et qui renforceront le discours.


    LES MESURES ACTIVES

    Les mesures actives comprennent toutes opérations directes visant à influencer les récepteurs (Bloom, 1991). Elles sont habituellement clandestines et exécutées par des services de renseignements (Bloom, 1991). Ces mesures peuvent être des assassinats, de la diplomatie coercitive, du chantage sexuel sur l'élite étrangère, du terrorisme, du soutien financier de partis politiques en dehors du pays, d'infiltration d'organisation de masses , de formation de spécialistes (guérilla/antiguérrilla), de sabotage ou d'aide international (Bloom, 1991).

    Plusieurs de ces actions sont très coercitives par nature (par ex. un assassinat) et se trouvent à la limite de l'usage de la force militaire et de l'action psychologique. Ces mesures sont incluses comme actions psychologiques car elles visent une modification de comportements de la part de la cible (individu ou groupe) et non pas sa destruction pure et dure. L'assassinat d'un journaliste dans un pays se fait pour empêcher que les journalistes parlent d'un événement sous peine de mort et non pas dans le but qu'il arrête d'écrire. L'assassinat ne s'adresse pas à la victime mais à tous ceux qui sont similaires à elle. Il est bon de noter que ces mesures plus coercitives sont le fruits d'états n'étant pas démocratiques.

    Plusieurs de ces actions sont supportées par la désinformation (cacher la source des actions ou les traces), par contre, les mesures actives n'utilisent pas obligatoirement le mensonge. L'assassinat d'un journaliste pour ne pas que les autres parlent ne contient pas de désinformation dans la mesure où l'état ne cache pas la source de ses actions. Un assassinat sur un journaliste dans un autre pays, que les instigateurs déclarent provenant d'un autre groupe contient de la désinformation.


    Assassinat et intoxication

    Assassinat

    Un assassinat comme mesure active peut servir à :

    • renforcer la perception des capacités militaires et de la volonté politique d'un groupe paramilitaire ou rebelle,
    • tuer clandestinement certains de ses alliés pour ensuite condamner publiquement les " massacres " de son adversaire et ainsi prendre du capital politique,
    • induire la peur à une élite scientifique ou corporative pour les empêcher de collaborer avec l'adversaire,
    • assassiner un média afin de forcer les autres journalistes à ne pas aborder une question du problème,
    • dans une dictature, utiliser l'assassinat pour instiguer la peur et maintenir le pouvoir (Bloom, 1991).

     

    Intoxication

    L'intoxication (ou désinformation tactique) est une autre forme de mesure active qui consiste à implanter de fausses informations dans les services de renseignements ennemis par l'entremise d'un intoxicateur (généralement un agent double) (Volkoff, 1986). Cette mesure consiste à faire croire aux dirigeants ennemis ce qu'il faudrait qu'il croit pour courir à sa perte soit sur le plan politique ou sur le plan militaire (Durandin, 1993). L'intoxication la plus efficace fut faite par les nazis envers Staline (Durandin, 1993) avant la deuxième grande guerre, en lui laissant croire que la majorité de l'état-major russe conspirait contre lui. Plus de 80 % des hauts gradés russes furent fusillés avant la guerre.

    La subversion

    La subversion est une action qui regroupe l'ensemble des moyens psychologiques ayant pour but le discrédit et la chute du pouvoir établi sur des territoires politiquement ou militairement convoités (Volkoff, 1986 ; Durandin, 1993). Elle vise à susciter un processus de dégénération de l'autorité pendant qu'un groupe désireux de prendre le pouvoir s'engagera dans une guerre " révolutionnaire " (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Un état peut utiliser la subversion afin de créer le chaos dans un pays étranger soit pour des raisons politiques ou militaires. Elle est la base du terrorisme et de la guérilla.

    Les objectifs de la subversion sont :

    • 1 - démoraliser la population et désintégrer les groupes qui la composent,
    • 2 - discrédité l'autorité et
    • 3 - neutraliser les masses pour empêcher toute intervention générale en faveur de l'ordre établi (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).

    La subversion utilise les médias de masses pour manipuler l'opinion publique par l'entremise de la " publicité " que les nouvelles lui accordent après des actions spectaculaires (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Cette publicité survient car elle provoque chez l'auditeur un changement perceptuel envers les antagonistes comme une forme d'identification à l'agresseur (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Les autorités sont perçues de plus en plus faibles et irresponsables, tandis que les agents de subversion paraissent plus puissants et plus convaincus de leur cause (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). L'opinion publique vacillera un jour du côté des agents subversifs. Sans oublier que les groupes subversifs peuvent utiliser la désinformation et la propagande dans les journaux et les radios leur appartenant pour renforcer la manipulation de l'opinion publique.

    De plus, pour atteindre des groupes clefs, les agents subversifs peuvent utiliser plusieurs techniques en plus de la manipulation des médias de masse :

    • 1- intensifier les revendications légitimes, les besoins ou l'idéologie des groupes désignés,
    • 2- forcer un sous groupes se présentant comme le champion des intérêts du groupe (modèle) à faire des actions directes,
    • 3 - mobilisation du groupe s'il y a attaque perpétrée contre un membre du groupe et finalement,
    • 4 - la technique provoquation-répression-appel à l'unité contre la répression (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).


    Cette dernière technique se fait en 4 temps :

    • 1 - acte de brigandage pour forcer l'autorité à être répressive,
    • 2 - répression de l'autorité que l'acteur doit faire percevoir comme une menace collective pour le groupe,
    • 3 - augmenté le niveau de violence des actions afin d'augmenter la répression de façon circulaire et
    • 4- appel au front commun contre la répression en culpabilisant l'autorité et en justifiant les actes de brigandages du départ (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).


    LA PLANIFICATION D'ACTION PSYCHOLOGIQUE

    La planification est un aspect essentiel de toute action psychologique. Les actions doivent avoir des objectifs précis. La prochaine section aborde les méthodes de planification de propagande et de désinformation, les mesures d'efficacités des propagandes et les facteurs à considérer lors de l'élaboration de propagande et de désinformation. Aucune des sources consulté ne parlait de planification de mesures actives.

    La première étape à toute action psychologique est la recherche de renseignement (McLaurin, 1982). Celle-ci peut se faire grâce à des techniques de recherche de marché (sondage d'opinion, etc.), entrevue, interrogatoire ou de l'analyse de contenus de documents. Ces techniques peuvent provenir de sources d'information variées : des renseignements humains (prisonnier de guerre, civil ennemi ou allié, réfugié), de renseignements électroniques (écoute électronique, interception de données informatiques), des documents capturés, des experts ou par une revue de littérature (rapport de renseignement, périodique/livres, propagande ennemie, média de masse, études spéciales) (McLaurin, 1982). La recherche de renseignement vise à : 1) définir les audiences clefs dans une population, 2) évaluer les attitudes et les motivations des gens, 3) analyser les vulnérabilités d'audience spécifiques et 4) déterminer le meilleur moyen d'atteindre ses objectifs (McLaurin, 1982).

    La deuxième étape d'une propagande consiste à choisir le contenu du message, les moyens de communications et les techniques utilisées en fonction des objectifs, de la situation et de l'audience ciblée (McLaurin, 1982). Il est important que le contenu du message soit cohérent avec ce que les gens croient (Lerner, 1972). La troisième étape consiste à planifier la logistique nécessaire et à transmettre la propagande (McLaurin, 1982).

    Le propagandiste doit tenir compte de plusieurs facteurs pour élaborer son message. Ce dernier doit :

    • 1- attirer l'attention,
    • 2- être compréhensible par la cible,
    • 3- ne pas l'offenser,
    • 4- activer des besoins individuels et fondamentaux et
    • 5- proposer une réponse pour une collectivité car les comportements sont fortement influencés par son rôle et son groupe de pairs (McLaurin, 1982).

     

    Les facteurs de persuasion sont les mêmes qu'en publicité :

    • 1- la source doit être crédible, prestigieuse et/ou similaire à la cible ,
    • 2 - le contenu dépend des objectifs, mais il doit être semblable aux attitudes de la cible ,
    • 3 - de façon générale, les masses médias sont plus efficaces
    • 4- l'audience cible doit être celui ayant les attitudes les moins prononcées (Bloom, 1991 ; McLaurin, 1982).


    Pour pouvoir faire une désinformation, il faut tout d'abord que les renseignements obtenus démontrent que les cibles sont susceptibles a être affectée par une désinformation. Cette susceptibilité provient de :

    • 1- une cible apte à être déformée,
    • 2 - un état d'esprit dans la population ou chez les dirigeants tel qu'il acceptera la désinformation comme légitime,
    • 3 - une désinformation qui doit correspondre avec leur préconception de la réalité ou leur mode,
    • 4 - avoir des canaux de désinformation crédible et bien établis et
    • 5 - la cible doit être convaincue que le désinformateur ne peut pas l'atteindre (Montifroy, 1994).


    Pour les services de désinformations Tchécoslovaques (Bittman ; voir Volkoff, 1986), après le recueil de renseignement, les agents faisaient des propositions de désinformations. Les meilleures propositions étaient choisies en fonction des objectifs à long terme et étaient transmises par : des agents de renseignement, des agents doubles, des collaborateurs idéologiques ayant des postes influents ou par du matériel délivré de façon anonyme.

    La dernière étape consiste à mesurer les effets d'une action (McLaurin, 1982). Les mêmes sources d'informations sont nécessaires que pendant la première étape. En temps de paix, les études de marchés sont simples à effectuer car elles sont faites sans crainte de contrôle gouvernemental (Durandin, 1993). En temps de guerre, la situation devient plus complexe à évaluer et plusieurs questions se posent. Quel critère utiliser pour mesurer l'effet d'une action psychologique, comment le mesurer et comment accéder à l'audience ciblée (McLaurin, 1982) ? Le problème devient encore plus obscur lorsqu'on touche à la propagande militaire. La nature même de la guerre empêche de dire si les effets observés sont dut à la propagande ou bien tout simplement à l'action militaire (McLaurin, 1982). Les prisonniers de guerre sont souvent hostiles et refusent de répondre à des enquêtes sur l'efficacité d'une propagande. McLaurin (1982) propose que le propagandiste intègre un "agent double" à l'intérieur des prisonniers pour avoir des informations plus valides. Deux autres méthodes sont aussi proposées : interviewer à fond un très petit groupe d'individus ressemblant le plus à la population cible ou encore, questionner un "juge" qualifié qui connaît bien la population et la culture cible. Il est à noter que ces 2 dernières méthodes comportent des biais.

    Les effets de propagandes en temps de guerre peuvent être évalués de façon quantitative ou qualitative (McLaurin, 1982). Des exemples de critère quantitatif sont : le nombre de prisonniers de guerre, le nombre de déserteurs, le temps pour effectuer un rappel de la propagande, un sondage distribué aux prisonniers et le nombre de pamphlets ou d'heures de diffusion effectuées. L'analyse de contenu des communications ennemies, des interviews, des interrogatoires ou l'analyse des lettres des prisonniers sont des exemples de critères qualitatifs.


    CONCLUSION

    Les façons d'influencer les adversaires sans utiliser de forces militaires n'ont pas si changé depuis Sun Tzu. L'action psychologique reste une alternative pour les états tentants de s'imposer en relation internationale que ce soit par l'utilisation de propagande, par la désinformation ou par des mesures actives. L'annexe 1 synthétise les principales techniques de chacune des 3 catégories en fonction de leur nature soit offensive ou défensive et selon qu'elle s'adresse à une élite, à la population, aux militaires ou à des groupes/individus influents.

    Bloom (1991) remarque que l'actions psychologiques est un sujet difficile à analyser parce qu'elle est difficile à identifier clairement à cause de sa nature clandestine. Selon lui, les auteur qui l'aborde présente plutôt leur jugement moral qu'un bagage de connaissance. De plus, les analyse rigoureuse de ce phénomène sont rarement publié dans des périodique civil. Si il y a des recherche systématique sur une forme d'action psychologique, les résultats sont gardés top-secret.

    L'arrivée de l'informatique offre énormément de nouvelle possibilité aux actions psychologiques. En partant avec la prémisse que l'information est devenue une source de puissance et que nous sommes devenus tout à fait dépendant des systèmes informatiques, Schwartau (1993) décrit une nouvelle façon de faire la guerre, l'infoguerre. Il s'agit de toutes formes d'actions prises pour avoir une supériorité informationnelle soit en affectant les informations adverses, les processus basés sur l'information ou les systèmes informatiques (Schwartau, 1993). Toute son oeuvre présente de nouvelles techniques de désinformation et de mesures actives propre à la crise qu'engendre l'explosion des technologies de l'information. La mesure active primaire de son oeuvre est le piratage informatique qui peut être utilisé à des fins de sabotage, de criminalité ou de recherche d'informations confidentielles. De plus, parce que les gens croient qu'un ordinateur est un outil ne pouvant pas se tromper, l'autoroute de l'information devient un excellent lieu pour faire une désinformation afin de briser la réputation d'un individu en modifiant certains dossiers confidentiels peu protégés (crédit, dossier judiciaire, etc.).

    "L'usage efficace des moyens de communication constitue d'une façon générale un élément central pour la propagande et la désinformation. Le développement de réseaux informatiques mondiaux amplifie par son échelle, par sa puissance ainsi que par l'absence actuelle de toute législation internationale, le pouvoir de diffusion de toute forme de propagande/désinformation mais il est aussi une ligne de défense contre ceux-ci en laissant à tous une possibilité de s'exprimer." (propagande, article d'Encarta ; Microsoft, 1997) Ce travail a mis l'emphase sur les actions gouvernementales, mais une compagnie privée peut tout à fait utiliser certaines de ces techniques. Certaines formes de publicité se rapprochent de la propagande car elles ne visent pas à inciter un individu à acheter un produit mais à faire percevoir à la population que leurs actions sont pour le bien-être de tous. D'autre part, la désinformation scientifique peut empêcher un concurrent de faire des recherches sur certains terrains. Un spéculateur peut partir de fausses rumeurs ou faire sauter des bombes pour essayer faire baisser un titre à la bourse. De plus, les nouvelles armes de l'infoguerre offrent de bons moyens d'actions directe pour une compagnie (espionnage industriel, sabotage informatique, etc.).

    Comme l'affirme Bloom (1991) "Influence techniques will be perceived as more important by all who seek power. With worldwide increases in interdependance, communications technology, and the lethality and sophistication of weapons, propaganda and active measure will become more cost-effective and even more morally appealing" (p.708).

     

    ◘ Bibliographie :

    ALMEIDA, F., D., Images et Propagande : XXe Siècle, Firenze, Casterman-Giunti Gruppo Editorale, 192 p.
    BLOOM, W., R., Propaganda and Active Measure ; chapitre du livre de GAL, R. & MANGELSDORFF, A., D., Handbook of Military Psychology, New york,
    Jonh Wiley & Sons Ltd, p 694-709.
    DELAUNAY, J., La foudre et le cancer : face à l'atome et à la subversion la guerre se gagne en temps de paix, Pygmalion/Gérard Watelet, 1985, 247 p.
    DURANDIN, G., L'information, la désinformation et la réalité, PUF, 1993, 296p.
    JOWETT, G., S., « Propaganda and communication : The Re-emergence of a research tradition », in Journal of communication, hiver 1987, p. 97-114
    LERNER, Daniel, Propaganda in war and crisis, New York, Arno Press, 1972, 500 p.
    LINEBARGER, Paul, Psychological warfare, NY, Arno Press,1972, 318 p.
    McCORMACK, Thelma, Studies in communication : The discourses of war and peace, London, Jai Press inc., 1995, 214 p.
    McLAURIN, Ron, Military propaganda : Psychological warfare and operation, NY, Praeger Publishers, 1982, 379 p.
    MICROSOFT, Propagande, article dans l'Encyclopédie Encarta, 1997.
    MONTIFROY, G. A., Géopolitiques internationales, Montréal, éd. Science et culture, 1994, 292 p.
    RAKOS, R., F., « Propaganda as stimulus control : The case of the Iraqi invasion of Koweit », in Behavior and social issues, vol. 3, 1993, p. 35-61.
    SCHWARTAU, W., Chaos on the Electronic Superhighway : Information Warfare, Thunder's Mouth Press, NY, 1994, 432 p.
    TOFFLER, A. ; TOFFLER, H., Guerre et contre guerre : survivre à l'aube du XXIe siècle, Fayard, 1994.
    VOLKOFF, V., La désinformation arme de guerre, Julliard/L'Âge d'homme, 1986, 275 p.
    WATSON, Peter, War on the mind : The military uses and abuses of psychology, NY, Basics Books, 1978, 533 p.

     

    ***

    ◙ Film documentaire Voyage en cybernétique de Lutz Dammbeck (2003, 113 mn)

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    http://i66.servimg.com/u/f66/11/16/57/47/04b84610.gif

    pièce-jointe :

    LE PRINCE SAIT TOUT CE QUI SE PASSE AU MOMENT MÊME OÙ CELA SE PASSE… »



    arton110.jpg◘ Entretien avec Éric Werner, essayiste politique, paru dans la revue Éléments n°118 (2005).

    Sous couvert de lutte contre le terrorisme et sous prétexte de sécurité, un système de surveillance généralisée se met en place dans le monde. Que restera-t-il des libertés ? Le mot démocratie aura-t-il encore un sens ? Autant de questions angoissantes, auxquelles l’auteur de L’avant-guerre civile et de L’après-démocratie apporte des réponses historiques, philosophiques et techniques.

    Quelles sont, selon vous, les origines historiques de cette entreprise de contrôle et de surveillance des personnes, à laquelle les moyens techniques modernes ont donné une accélération foudroyante ?

    EW : L’entreprise elle-même est ancienne, il en est question par ex. chez Aristote à propos de la tyrannie. S’interrogeant sur les moyens de préservation de la tyrannie, Aristote relève qu’« on oblige ceux qui résident dans la cité à vivre constamment sous le regard du maître et à passer leur temps aux portes de son palais ». Il poursuit en disant que le tyran doit « s’efforcer de ne rien ignorer de ce que chacun de ses sujets peut dire ou faire, mais d’avoir des espions, comme à Syracuse les femmes qu’on appelait délatrices, et les oreilles du prince que Hiéron envoyait partout où se tenait quelque réunion ou association ». Hiéron espionne donc ses propres concitoyens, ce qui revient à les considérer comme des ennemis en puissance. Il veut tout savoir à leur propos, ne rien laisser dans l’ombre.

    On pourrait en dire autant du prince moderne. Lui aussi veut tout voir et tout écouter. On en a un exemple avec le réseau d’écoute planétaire Échelon, qui intercepte 80 % des communications a travers le monde. Ce sont les oreilles du prince. Quant à l’œil du prince, on en aura bientôt un équivalent performant avec la carte d’identité biométrique obligatoire et lisible à distance, qui assurera la « traçabilité » du citoyen tout au long de sa vie.

    La société de surveillance est-elle assimilable purement et simplement au totalitarisme ?

    C’est, dirions-nous, une forme particulière de totalitarisme, mais il convient de bien en préciser la nature. On est très loin par ex. des descriptions d’Alexandre Zinoviev dans Le communisme comme réalité. Zinoviev décrit une société où tous s’espionnent en permanence les uns les autres, s’espionnent et se dénoncent. Chacun est sous le regard de l’autre et tient l’autre sous son propre regard. Le travail de collecte de l’information est l’œuvre des citoyens eux-mêmes agissant en délateurs. C’est une surveillance à l’horizontale.

    Ici en revanche elle s’opère à la verticale. Le prince dispose désormais de moyens lui permettant de recueillir lui-même l’information nécessaire ; cela se fait même automatiquement. L’information est donnée immédiatement et en temps réel. Le prince sait tout ce qui se passe au moment même où cela se passe. De nombreux recoupements sont ensuite possibles par croisement des informations ainsi recueillies avec celles des fichiers informatiques déjà existants. On retrouve ici une métaphore traditionnelle du pouvoir, celle du maître tout-puissant embrassant du regard l’ensemble de l’espace social. Mais il ne s’agit plus ici d’une métaphore, c’est la réalité.

    Bref, la police travaille ici toute seule, sans l’aide de personne. L’ancienne société communiste (mais aussi nazie) était très largement une société de délateurs. Or, la délation ne joue en l’espèce qu’un rôle marginal. On est en présence d’une forme de totalitarisme où le totalitarisme ne passe pas par les individus. Elle ne leur est pas immanente, mais transcendante. C’est une superstructure au sens strict, autrement dit elle ne se situe pas au même plan que le reste de la société, mais la domine.

    Il est vrai que cette superstructure est impressionnante. On estime aujourd’hui à près de 60.000 le nombre de fonctionnaires travaillant pour la NSA, l’agence américaine en charge du réseau Échelon. C’est considérable. On pense ici aux gardiens de la cité platonicienne, cette classe intermédiaire entre les rois-philosophes et la classe inférieure, en charge des problèmes de sécurité. Dans le célèbre chapitre de la Démocratie en Amérique intitulé « Quelle espèce de despotisme les nations démocratiques ont à craindre », Tocqueville dit que le souverain réduit « chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouverneur est le berger ». Le berger est le berger, mais il y a aussi les chiens de garde.

    En un sens, tout cela est le produit de la technique. Prenez l’informatique, ajoutez-y l’Internet, les satellites de communication, 2 ou 3 autres gadgets encore, et vous obtenez la société de surveillance. Or, la technique tend toujours à aller jusqu’au bout d’elle-même. Ce que l’homme est techniquement capable de faire, il le fait.

    La loi s’efforce dans une certaine mesure d’encadrer cette évolution, mais les textes en la matière sont aisément tournés ou réinterprétés, quand ils ne sont pas purement et simplement ignorés. Très souvent, d’ailleurs, on change les textes pour les adapter à la pratique. Mais les nouveaux textes ne sont pas plus respectés que les anciens. C’est une course-poursuite incessante entre la loi et la pratique existante, course dans laquelle la pratique conserve toujours une longueur d’avance. On le vérifie aussi dans d’autres domaines, les biotechnologies par ex. Là aussi, il existe des commissions d’éthique s’employant à fixer des limites au développement technique. Mais ces limites sont constamment transgressées. On va toujours au-delà de ce qu’il est théoriquement permis de faire. L’éthique s’efforce de suivre, mais n’y parvient le plus souvent qu’avec peine.

    Cela étant, il ne faut pas négliger non plus l’évolution propre du régime occidental, évolution marquée, ces dernières décennies, par le lent déclin de la démocratie tocquevillienne et son remplacement progressif par un système oligarchique, avec à sa tête une caste fonctionnant le plus souvent en vase clos (nomenklatura, « suprasociété », etc.). En simplifiant, on pourrait dire que la technique contribue à accélérer encore cette évolution. Mais l’inverse est vrai aussi. On l’a vu en particulier depuis les attentats du 11 septembre. La carte d’identité biométrique lisible à distance aurait probablement été de toute manière fabriquée un jour, mais le 11 septembre en a très certainement accéléré l’apparition.

    Chacun a d’ailleurs été frappé à l’époque par la rapidité avec laquelle certains projets qui dormaient jusque-là dans les tiroirs en sont inopinément sortis pour acquérir aussitôt presque force de loi. Tout s’est plus ou moins joué en 3-4 semaines. Il y a en fait convergence entre 2 lignes de développement historiques, l’évolution sociale d’une part, le progrès technique de l’autre, convergence mais aussi interaction. Les effets de l’évolution sociale se cumulent en l’espèce avec ceux de certaines avancées technologiques.

    Comment la société de surveillance coexiste-t-elle avec les institutions héritées de la démocratie tocquevillienne, en particulier le Parlement, traditionnellement en charge de la défense des libertés civiles ?

    Toutes sortes de groupes et d’associations combattent à l’heure actuelle la société de surveillance. Mais leurs critiques ne sont guère relayées au plan institutionnel. Les députés votent ce qu’on leur demande de voter, sans trop s’intéresser au contenu même des textes qu’on leur soumet.

    Je me souviens d’une émission il y a quelques années à la télévision Suisse sur l’espionnage électronique, émission au cours de laquelle il était notamment question du système Satos 3, le système d’écoute de satellites de télécommunications helvétique, étroitement lié au réseau Échelon, dont il serait, selon certains experts, un partenaire « junior ». Ce système avait été mis sur pied en secret au cours des années 90, puis, à un moment donné, le Parlement en avait légalisé l’existence, non pas directement d’ailleurs, mais indirectement, à l’occasion d’un débat budgétaire. Des députés étaient donc interrogés à ce sujet, quatre si je me souviens bien. J’ignore s’ils jouaient ou non la comédie, mais s’ils la jouaient, ils la jouaient alors très bien. À les en croire (je caricature à peine), ils ne savaient rien, n’étaient au courant de rien, etc. Ils disaient peut-être la vérité ! Peut-être, effectivement, n’étaient-ils au courant de rien.

    En 2000, autre exemple, la Commission européenne avait chargé un expert écossais, Duncan Campbell, de rédiger un rapport sur le réseau Échelon, rapport qui a été publié sous forme de livre au début 2001. C’est une enquête très complète et documentée, où l’on apprend une foule de choses intéressantes. Campbell lui-même avait été auditionné par une commission du Parlement européen. Entre-temps il y a eu les attentats du 11 septembre et, bien évidemment, le rapport Campbell est passé à la trappe. En tout cas, on n’en a plus entendu parler.

    Mais si le rapport Campbell est passé à la trappe, c’est peut-être pour une autre raison encore. Comment, en effet, les institutions européennes pourraient-elles endosser un tel rapport, alors qu’elles-mêmes, depuis belle lurette, sont engagées dans de vastes programmes d’espionnage électronique, comme en témoignent les activités semi-clandestines d’Europol, la super-police européenne créée en 1997 pour lutter, disait-on déjà à l’époque, « contre le terrorisme et d’autres formes graves de criminalité internationale » ? Dès sa création, en effet, Europol avait mis sur pied un réseau très efficace de stations d’écoutes permettant d’espionner n’importe qui en Europe (les téléphones mobiles, l’Internet, etc.). Les Européens sont donc bien mal placés pour venir faire la leçon aux Américains.

    Cela étant, chacun comprend bien que les institutions européennes n’ont plus rien à voir avec la démocratie tocquevillienne. On a basculé ici dans autre chose.

    Les systèmes de surveillance, de contrôle, de fichage, etc., étaient jusqu’ici l’apanage des États. La globalisation risque-t-elle de les déposséder de ce privilège, et si oui au profit de qui ?

    Les en déposséder, je ne dirais pas cela, au moins si l’on parle des grands États. Seuls, par ex., les États-Unis ont aujourd’hui les moyens de faire fonctionner un réseau d’espionnage de l’ampleur et de la complexité d’Échelon. Eux seuls et personne d’autre. Les États restent par ailleurs, il ne faut pas l’oublier, détenteurs du monopole de la violence physique légitime. Même à l’âge de la globalisation, cela n’est pas sans importance. On dit volontiers que l’information est source de pouvoir.

    Mais l’inverse est vrai aussi : le pouvoir rend plus facile la collecte de l’information. L'État n’est évidemment pas le seul acteur social à vouloir se renseigner sur la vie privée des gens, leurs habitudes, leurs fréquentations, leurs pensées et arrière-pensées, etc. Mais la loi lui octroie des droits que les autres n’ont pas, comme celui d’organiser des descentes de police chez les gens pour saisir des disques durs d’ordinateur et en recopier ensuite le contenu (quel qu’il soit, d’ailleurs). C’est un privilège non négligeable. L'État a moins besoin également de se cacher pour se livrer à des activités d’espionnage. L’aura particulière dont il bénéficie (ce qu’on appelle sa légitimité) l’en dispense. Occasionnellement au moins, il peut agir au grand jour. Il gagne ainsi un temps précieux dans ses enquêtes, et donc peut aussi les boucler plus vite.

    Quelles sont les finalités de tels systèmes : s’agit-il seulement de lutter contre l’insécurité, ou l’insécurité ne serait-elle au contraire qu’un prétexte ?

    Beaucoup reprochent à la police sa relative mollesse, pour ne pas dire son inaction, en matière de lutte contre l’insécurité, inaction que reflètent les courbes de la criminalité. Mais c’est mal comprendre la fonction actuelle de la police. La fonction actuelle de la police n’est pas de combattre l’insécurité; elle est, ce qui est différent, de contrôler et de surveiller les personnes. Pas seulement certaines personnes, comme le prétendent les dirigeants (délinquants, criminels, terroristes, etc.), mais toutes. C’est ce qu’on veut dire lorsqu’on parle de société de surveillance.

    La société de surveillance est à elle-même sa propre fin. Ou si l’on préfère, sa finalité propre c’est le pouvoir. Or, sur ce plan-là, elle est très efficace. En tant que société de surveillance, elle fonctionne, on peut le dire, plutôt bien. L’accroissement des chiffres de la criminalité n’y change rien, pas plus que la multiplication, elle aussi bien documentée, des zones de non-droit. Même si le territoire tout entier se transformait en zone de non-droit, la société de surveillance n’en continuerait pas moins à fonctionner. La police sait d’ailleurs fort bien ce qui se passe dans les zones de non-droit (qui fait quoi, quand, comment, etc.). Mais elle n’intervient pas.

    En ce sens, effectivement, l’insécurité n’est qu’un prétexte. On ne développe pas la société de surveillance pour lutter contre l’insécurité, on utilise au contraire l’insécurité comme prétexte pour justifier la société de surveillance. Car c’est un bon prétexte. Au nom de la lutte contre l’insécurité, les gens sont prêts à avaler pas mal de choses. Non pas toutes peut-être, mais beaucoup quand même, en proportion même des peurs que leur inspire l’insécurité. Souriez, vous êtes filmés. Rien qu’en Grande-Bretagne, le nombre de caméras de vidéosurveillance dans les rues, les gares, les grands magasins, etc., avoisine aujourd’hui les 3 millions.

    Et que dire de l’Internet ? Puisqu’il arrive aux terroristes d’échanger entre eux des courriels, il est bien normal que l'État cherche à les intercepter. Or, il ne peut le faire qu’en identifiant tous les internautes et en en dressant le profil. Quoi de mal à cela? C’est l’application stricte du principe de précaution. Et les gens en redemandent. D’où ce paradoxe : la justification de la société de surveillance est la lutte contre l’insécurité, mais c’est son échec même en tant qu’instrument de lutte contre l’insécurité qui fait qu’elle prospère en tant que société de surveillance.

    On rejoint ici une idée que vous avez développée dans vos travaux, celle de l’insécurité comme condition du « tout sécuritaire ».

    La société de surveillance n’est pas folle. Si le ressort même de la société de surveillance est l’insécurité, pourquoi la société de surveillance la combattrait-elle ? Ce que craignent les dirigeants, leur véritable hantise en fait, ce n’est pas l’insécurité, ce sont les réactions éventuelles des personnes face à l’insécurité. Car là, ils ne plaisantent pas. Les lois en la matière sont appliquées dans toute leur rigueur. C’est le seul domaine où elles le sont, mais là elles le sont. Le moindre écart dans ce domaine se paye au prix fort.

    La législation sur le port d’armes et l’acquisition d’armes à feu est également devenue très restrictive. La conséquence en est que les actes de légitime défense, à plus forte raison encore d’autodéfense, se font aujourd’hui de plus en plus rares, il y a 3 ans, une lycéenne de 15 ans, bonne élève et sans histoire, tua son agresseur, un individu « bien connu des services de police », en lui plantant un coup de couteau. Le procureur la fit aussitôt incarcérer. « Face à un acte aussi grave, il était difficile de ne pas marquer le coup », déclara-t-il. Effectivement, c’est exceptionnel. En règle générale, les victimes préfèrent ne pas se défendre. C’est ce que voulait dire le procureur.

    Il est exceptionnel également que d’éventuels témoins se portent au secours des victimes. Quand, sur certaines lignes de transports en commun, des voyageurs se font frapper, racketter, etc., les gens se plongent aussitôt dans leur journal ou regardent ailleurs. On explique ordinairement cette attitude par la peur, peur d’être soi-même frappé ou blessé si l’on intervenait. Mais l’explication est insuffisante. Il faut aussi prendre en compte la perception même que les gens ont de l’attitude du pouvoir en la matière. Les gens sentent en effet très bien que le pouvoir n’est que modérément contre l’insécurité mais plutôt pour. Ce n’est pas toujours clair dans leur tête, mais ils le sentent. Ils sentent aussi très bien que s’ils affichent des attitudes par trop négatives à l’endroit des délinquants et des criminels (de certaines catégories d’entre eux en tout cas), les autorités risquent d’en prendre ombrage. Et donc, comme ils ne veulent pas d’histoires, ils s’adaptent. C’est très intériorisé. Si l’on peut parler aujourd’hui de « totalitarisation » des individus, c’est à ce niveau-là surtout qu’elle se situe. Cela n’épuise évidemment pas le thème de l’insécurité comme instrument de pouvoir, mais c’en est un aspect important.

    Et le terrorisme ? Les dirigeants n’auraient-ils pas un tout petit peu peur du terrorisme quand même ?

    Schématiquement, on pourrait distinguer entre 3 espèces de terrorisme. 

    La première est le terrorisme des dirigeants. Les spécialistes n’en traitent que rarement, mais elle n’en a pas moins son importance. Zinoviev dit dans un de ses livres : « Le terrorisme est le signe d’une société démocratique. En régime totalitaire, le terrorisme est une prérogative du pouvoir ». Ce trait me plaît assez. 

    Ensuite, il y a le terrorisme des opposants. Il est très spectaculaire, mais relativement inoffensif. On a beaucoup écrit à son sujet. Les terroristes agissent ici par colère, esprit de vengeance, idéalisme aussi. Ils en veulent aux dirigeants pour différentes choses (injustices, cruautés, actions criminelles en tout genre), et en font donc leur cible privilégiée. En règle générale, ils la manquent. 

    Enfin il y a une troisième espèce de terrorisme, celle qui nous intéresse ici, terrorisme de personnes originellement recrutées, entraînées et payées par les dirigeants, mais qui entretemps, pour telle raison ou telle autre se sont retournées contre eux (Ben Laden). C’est l’histoire de l’apprenti sorcier. L’un des arguments de Machiavel contre le système des mercenaires est que ces derniers sont souvent tentés de se révolter contre le prince qui les utilise, Or, souligne-t-il, de telles révoltes sont redoutables. Le prince en sort rarement indemne. 

    En même temps il peut y trouver son compte. On ne parlera pas ici de connivence, le terme est très excessif. Mais la réalité n’en est pas moins celle qu’on observe. À chaque nouveau raid terroriste, les dirigeants en profitent pour renforcer un peu plus encore Leur pouvoir, grâce à de nouvelles lois empiétant toujours davantage sur la sphère privée ou sur les libertés publiques. L’enchaînement est presque mécanique, il n’y a jamais de temps d’attente. Les projets sont toujours prêts au moment voulu. Le plus souvent, d’ailleurs, il s’agit d’une simple légalisation de la pratique existante. Il y a mise en adéquation de la loi avec ladite pratique. Tout ce que les dirigeants faisaient jusque-là clandestinement, ils le feront désormais au grand jour. Entendons-nous bien. 

    La question du terrorisme ne se confond naturellement pas avec celle de son instrumentalisation. Les poseurs de bombes ont leurs objectifs propres, qui n’ont rien à voir avec ceux des dirigeants. La haine qu’ils affichent à l’encontre de ces derniers n’a rien de feint, elle est très réelle. S’ils pouvaient les faire disparaître en même temps que les centaines de gens modestes qu’ils tuent dans le métro, les avions ou les trains de banlieue, ils seraient au comble du bonheur. Ils prient tous les jours pour ça. Mais ils n’en sont pas moins, objectivement parlant, leurs complices. L’inverse est aussi vrai aussi d’ailleurs. 

    Certains ont relevé qu’Échelon, malgré ses 40.000 employés et ses 120 satellites de communication, n’avait pas pu empêcher le 11 septembre. C’est une bonne remarque. Plus récemment encore, l’espionnage électronique n’a rien pu faire pour déjouer les attentats du 7 juillet 2005 à Londres. Dieu sait pourtant si l’Internet est aujourd’hui surveillé. Mais on n’avait rien vu venir. On dira que s’il n’y avait pas Échelon, Europol, etc., le bilan en matière terroriste serait plus lourd encore qu’il ne l’est aujourd’hui. Mais on peut retourner l’argument : trop de surveillance ne tue-t-elle pas la surveillance? 

    Les États-Unis ont considéré après le 11 septembre que les moyens dont ils disposaient pour combattre le terrorisme étaient insuffisants, et donc qu’il fallait les accroître encore, ce qu’ils ont fait. Or, peut-être en avaient-ils justement trop, de moyens. En cela, ils ressemblaient à ces chevaliers lourdement armés du Moyen Âge, qu’une simple secousse suffisait à déstabiliser. Ils ployaient sous le poids de leurs propres armes. Face à un adversaire plus mobile et entreprenant, cela ne pardonne pas. Ce thème est développé par Montaigne dans un chapitre important des Essais. Que dirait-il aujourd’hui d’Échelon ? 

    Bref, les populations sont perdantes sur 2 tableaux : de moins de moins de liberté, d’une part, de sécurité de l’autre. C’est l’inverse exactement du contrat hobbésien. L’homme aliène sa liberté, mais au lieu, comme chez Hobbes, d’obtenir en échange la sécurité, il obtient l’insécurité. On est nécessairement conduit, dès lors, à se demander si le même schéma d’analyse que celui applicable à la petite et moyenne criminalité (schéma, je le rappelle, rendant compte du lien fonctionnel entre l’insécurité, d’une part, le pouvoir de l’autre) ne le serait pas aussi au terrorisme. Je ne dis pas que les dirigeants n’ont pas peur du terrorisme, bien sûr qu’ils en ont peur. Mais peut-être en ont-ils moins peur encore qu’ils n’aiment le pouvoir. C’est là le point. 

    Relevons en passant que les dirigeants continuent à travailler avec zèle à l’établissement d’une société multiculturelle, alors même que cette société est volontiers reconnue comme le terreau même en lequel s’enracinent certains des affects nourrissant le terrorisme. Mais ils n’en sont pas à un paradoxe près. En résumé, le terrorisme n’est qu’un élément parmi d’autres d’une situation qu’il importe, autant que possible, d’analyser dans sa globalité. On ne saurait en particulier se désintéresser des particularités propres de la société de surveillance, dans l’ensemble de ses manifestations.

    La dépossession de l’individu de tout droit à l’« opacité », à l’autonomie, ne correspond-elle pas à un besoin d’irresponsabilité latent, tel que Zinoviev l’a décrit pour expliquer le succès du communisme ?

    Beaucoup disent que l’homme n’aime pas la liberté : elle l’accable, le fatigue, etc. Et donc il cherche à s’en débarrasser. Dostoïevski développe longuement ce thème dans la Légende du Grand Inquisiteur. C’est certainement une clé d’interprétation intéressante pour l’histoire récente. Vous citez Zinoviev, on pourrait aussi rappeler l’ouvrage d’Erich Fromm, La peur de la liberté, consacré au nazisme.

    Pour autant, je ne dirais pas personnellement que l’homme n’aime pas la liberté, c’est trop radical comme formule. On ne saurait dire non plus que les hommes aiment la société de surveillance d’un amour fou, on se tromperait fort en le pensant. Les gens n’ont pas peur de la liberté, ils ont peur de l’insécurité, plus exactement encore, ils craignent l’insécurité davantage encore que la perte de la liberté. Voilà la réalité. D’où leur adhésion à la société de surveillance, adhésion non pas enthousiaste mais résignée. Entre 2 maux, il faut choisir le moindre. La société de surveillance confisque la liberté des citoyens, mais leur promet en échange la sécurité. En fait, on l’a vu, la société de surveillance n’est pas plus une société de sécurité que de liberté. Le « tout sécuritaire » n’est qu’un mythe. Mais les gens ne s’en rendent pas compte.

    Voyez-vous une possibilité de briser l’étau qui se referme ainsi sur les possibilités de liberté ?

    Le prince est aujourd’hui en position de presque tout voir et tout entendre. Mais presque. Il y a un certain nombre de choses qu’il ne peut ni voir ni entendre : les pensées, par ex. Une pensée est par principe invisible. On ne peut pas non plus l’entendre, sauf évidemment lorsque la personne qui pense communique cette pensée à autrui. Mais nul n’est obligé de communiquer sa pensée à autrui, chacun peut très bien la garder pour lui-même. Et donc elle reste hors de prise, personne n’y a accès. C’est très certainement une limite importante à l’entreprise de contrôle et de surveillance des personnes. 

    Les techniques d’imagerie cérébrale elles-mêmes n’ont pas accès au contenu de la pensée. Elles rendent visible le fait qu’une personne est en train de penser, oui, mais elles ne rendent pas visible la nature même de ces pensées ou leur contenu. Si par ex. quelqu’un se propose de porter atteinte à la vie du tyran, cette pensée elle-même restera toujours hors d’atteinte du tyran, et le tyran le sait bien. C’est pourquoi il ne se sent jamais complètement en sécurité. Platon disait de lui qu’il est le plus malheureux des hommes. Pour l’essentiel, cela s’explique par le fait qu’il ne parvient pas à lire dans les pensées de ses sujets.

    En 2002, le gouvernement travailliste anglais lança une idée qui fit momentanément parler d’elle, celle consistant à implanter sous la peau des pédophiles déjà condamnés une puce électronique enregistrant les battements de cœur et la tension artérielle de l’individu surveillé. Cette puce, reliée à un satellite de communication, renseignerait ainsi la police sur les signes avant-coureurs d’une éventuelle récidive. Ce n’était évidemment qu’un ballon d’essai. On voulait voir comment réagirait l’opinion.

    Or de tels projets, les mêmes ou d’autres analogues, fleurissent aujourd’hui un peu partout, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Ils ont même tendance à se banaliser, on y fait de moins en moins attention. Ils finiront donc bien un jour ou l’autre par se concrétiser. On commencera par les pédophiles, puis on passera à d’autres catégories de délinquants, les voleurs ou les escrocs par ex. À terme, tout le monde aura sa puce électronique. Pour autant, les dirigeants devront encore patienter avant d’avoir accès à la pensée. Les émotions sont peut-être contrôlables (au travers des battements de cœur, de la tension artérielle, etc.), mais non la pensée. C’est sur cette limite même que bute aujourd’hui le pouvoir.

    Théoriquement il y aurait bien une issue, ce serait de supprimer la pensée elle-même. Certains y ont bien sûr songé. Car en supprimant la pensée, on supprime simultanément aussi la nécessité d’avoir à la surveiller. Dès lors que la pensée se transforme en non-pensée, elle devient par là même inoffensive. À défaut donc de pouvoir lire dans la pensée des gens, le tyran fera en sorte qu’ils ne pensent pas, ou le moins possible. Il les décérébrera.

    Toute la question est de savoir s’il est possible de décérébrer complètement une personne, de lui désapprendre à penser. Une seule et unique personne peut-être, mais une majorité de personnes ? Tout un peuple ? Jusqu’ici au moins cela ne s’est jamais produit. Cela ne signifie évidemment pas que cela ne se produira jamais. En y mettant les moyens (à l’école, dans les médias, etc.), peut-être y arrivera-t-on un jour. Mais jusqu’ici non. La non-pensée ne s’est jamais jusqu’ici complètement substituée à la pensée. Le pouvoir bute donc ici sur une deuxième limite, celle liée à l’existence même de la pensée. Non seulement il ne saura jamais ce que pensent les gens, mais il devra se faire à l’idée que les gens ne désapprendreront peut-être jamais à penser.

     

     

     

    SOURCES

    http://vouloir.hautetfort.com/archive/2009/11/07/manip.html

     

     

     

     

     

     

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    Un robot explorateur révèle des hiéroglyphes cachés dans la Grande pyramide

     

     

     

     

     

    Un robot explorateur révèle des hiéroglyphes cachés dans la Grande pyramide

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un robot explorateur envoyé dans la Grande Pyramide de Gizeh a commencé à dévoiler quelques-uns des secrets, enfouis dans le mausolée pharaonique vieux de 4500 ans, comme l'ont montré les premières images prises derrière l'une de ses portes mystérieuses.

    Aperçu d'un composé des images sur le sol de la Grande Pyramide: des hiéroglyphes en rouges sont visibles.

     
    Les images ont révélé des hiéroglyphes écrits à la peinture rouge qui n'ont pas été vus depuis la construction de la pyramide. Les photos ont également dévoilé de nouveaux détails sur deux broches en cuivre énigmatiques embarquées dans l'une de ces "portes secrètes."

    Publié dans les Annales du Service des antiquités de l'Egypte (ASAE), les images de ces marques et graffitis pourraient permettre de découvrir certains secrets de l'étrange architecture du monument.

    Rob Richardson, l'ingénieur qui a conçu le robot à l'Université de Leeds, explique: "Nous pensons que si ces hiéroglyphes peuvent être déchiffrés, ils pourraient aider les égyptologues à comprendre pourquoi ces mystérieux puits ont été construits,". L'étude a été parrainée par Mehdi Tayoubi et Richard Breitnerdes partenaires du projet de Dassault Systèmes en France.

    Construite pour le pharaon Khéops, et également connu sous le nom de Khéops, la Grande Pyramide est la dernière merveille restante du monde antique. Le monument est le plus important d'une famille de trois pyramides du plateau de Gizeh, dans la banlieue du Caire, et depuis longtemps, des rumeurs se répandent sur des passages secrets menant à des chambres cachées.


    Les archéologues ont longtemps étaient intrigués par quatre puits de faibles profondeur à l'intérieur de la pyramide depuis leur découverte en 1872. Deux puits s'étendent depuis la partie supérieure, ou "Chambre du Roi" et ressortent à l'air libre. Mais les deux autres, l'un sur le côté sud et l'autre sur le côté nord de la "Chambre de la Reine" disparaissent au sein de la structure, approfondissant le mystère de la pyramide.

    Traditionnellement, considérés comme des passages rituels pour l'âme du pharaon défunt afin d'atteindre l'au-delà, ces puits de 20cm² sont restés inexplorés jusqu'en 1993, lorsque l'ingénieur allemand Rudolf Gantenbrink a envoyé un robot à travers le puits Sud. Après une montée constante de 65 mètres depuis le coeur de la pyramide, le robot s'est trouvé stoppé par une étrange dalle calcaire mystérieuse ornée de deux épingles de cuivre. Elle a été nommée depuis Porte de Gantenbrink.

    Gantenbrink_pyramide.jpg

    Neuf ans plus tard, Hawass a exploré le puis Sud, en direct à la télévision. Alors que le monde retenait son souffle, un robot a fait passer une caméra à travers un trou percé dans la dalle en question, révélant ce qui semblait être une autre dalle...

    Le lendemain, Hawass a envoyé le robot à travers le puits Nord. Après une exploration de 65 mètres et la négociation de plusieurs plusieurs virages serrés, le robot s'est encore retrouvé arrêté par une nouvelle dalle de calcaire: ici aussi, la pierre était ornée de deux broches en cuivre.

    "J'ai consacré ma vie entière à étudier les secrets de la Grande Pyramide. Mon but est de trouver enfin ce qui se cache derrière ces portes secrètes", a déclaré Zahi Hawass, secrétaire d'Etat aux Antiquités, dans une récente interview.

    Pour tenter de résoudre le mystère, Hawass a lancé le projet Djedi, une mission conjointe inter-égyptienne, portant le nom du magicien que Kheops consultait lors de la planification et l'aménagement de la pyramide.

    "J'ai choisi l'équipe Djedi lors d'une compétition que j'ai coordonné afin de sélectionner le meilleur robot possible pour explorer les puits dans la Grande Pyramide", a dit Hawass.

    Le robot gagnant, conçu par l'Université de Leeds, a en effet été plus loin que quiconque l'a jamais été dans la pyramide.

    Le projet a commencé avec l'exploration du puits sud, qui se termine à la Porte de Gantenbrink. Le robot a été capable de grimper à l'intérieur des murs du puits tout en portant une caméra "serpent micro" qui peut voir dans les virages.

    Contrairement aux précédentes expéditions, dans lequel les images des caméras ont été prises seulement en regardant droit devant, la caméra a été conçue de manière à pouvoir passer à travers un petit trou dans une pierre, donnant aux chercheurs une vision claire ce qu'il y avait au-delà: c'est à ce moment-là que l'appareil a envoyé des images d'écritures vieilles de 4500 ans.

    kheops-pyramide.jpg

      

    "Ces images soulèvent beaucoup de questions sans réponse, " admet Richardson, " pourquoi écrire dans cet espace ? Qu'est-ce que l'écriture dit ? Il semble y avoir des marques de coupe pour la maçonnerie à côté des chiffres: Pourquoi n'a t-on pas coupé le long de cette ligne ?".

    Les chercheurs ont également pu examiner les deux épingles de cuivre incorporé dans la célèbre porte de manière beaucoup plus précise.

    "L'arrière des broches se recourbent sur elles-mêmes. Pourquoi? Quel était le but de ces épingles? Les boucles semblent trop petites pour servir à un objectif mécanique," a déclaré Richardson.

    Les nouvelles informations rejette l'hypothèse que les broches en cuivre puissent avoir été des poignées, et pourraient mettre en évidence un but ornemental.

    "En outre, l'arrière de la porte est poli, il doit donc avoir joué un rôle important. Il n'a pas l'air comme si c'était une pièce brute de pierre utilisée pour empêcher des débris d'entrer dans le puits," ajoute le chef de projet Shaun Whitehead, de la société d'exploration Scoutek.

    Le robot Djedi devrait en révéler beaucoup plus dans les prochains mois.

    Le dispositif est équipé d'une gamme unique d'outils qui comprend un robot "scarabée" miniature qui peut passer par un trou de 19 mm de diamètre, une perceuse pour le carottage, et un dispositif miniaturisé à ultrasons qui peut "frapper" sur les murs et écouter la réponse afin de déterminer l'épaisseur de la pierre.

    La prochaine étape sera une étude de la paroi du fond de la chambre afin de vérifier si il y a une autre porte, comme l'a suggéré l'exploration de 2002 en direct, ou d'un bloc de pierre.

    "Ensuite, nous allons explorer le puits Nord," a précisé Richardson.

    L'équipe s'est engagée à achever les travaux d'ici la fin de 2011. Un rapport détaillé sur les résultats devrait être publié au début de 2012.

    Source:

    • Discovery News

    Le mystère de la Grande Pyramide, un pas de plus

    En 2002 le secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, estimait que l’exploration des deux “conduits de ventilation” d’une soixantaine de mètres partant de la Chambre de la Reine, et bloqués par des portes de pierre travaillées dotées de “poignées” en cuivre photographiées par un petit robot (Upuaut-2 pour le conduit Sud) en 1993 puis en 2002 (robot Pyramid Rover pour le conduit Nord), constituait le dernier mystère de la Grande Pyramide.

    Pour de nombreux chercheurs c’est en fait loin d’être le dernier mystère entourant la seule des sept merveilles du monde antique encore visible aujourd’hui, mais l’examen de ce mystère-ci a fait un pas en avant ce 24 mai 2011 avec les premières photographies de l’arrière de la porte Sud.

    Lors de la visite de 2002, Pyramid Rover a foré un trou au travers de la porte Sud et introduit une petit caméra. Celle-ci permit de voir que l’espace derrière la porte semble vide et est fermé par une autre pierre à 18cm de distance, de manufacture ordinaire :

    Il y a t’il quelque chose derrière cette seconde pierre ? Nul ne le sait. de même que la raison d’être de la première porte et des ses ornements en cuivre n’a aucune explication définitive. Les hypothèse vont de la pure symbolique à des connecteurs électriques vieux de 4 500 ans.

    Ce mois-ci, un robot nommé Djedi conçu par Rob Richardson de l’Université de Leeds (UK) approcha la première porte Sud avec une caméra montée sur un bras flexible, capable de voir sur les côté et derrière – donc de voir l’arrière de la porte. Voici les images :

     

    Des hiéroglyphes rouges et des lignes dans la pierre sur les murs de la petite chambre derrière la porte. Ce type d’hiéroglyphe est assez commun sur le site, leur déchiffrement pourrait peut être expliquer la raison d’être de ces conduits.

     

    Le robot a aussi pu prendre des images de l’arrière de la porte :

    On voit ici l’arrière des “poignées” de cuivre, en forme de boucles. La pierre est polie, comme la face avant.

     

     

    Voici enfin une image composite de ce qu’a perçu Djedi.

     

     

     

    Position des chambres et des conduits à l’intérieur de la pyramide :

     

     

     

    Il y a t’il une autre salle derrière la pierre de fond dans le conduit Sud ? Nul ne sait. D’après l’égyptologue Kate Spence de l’Université de Cambridge, ces conduits ne peuvent qu’être symboliques et il n’y a rien derrière la pierre. Pour Zahi Hawass par contre, le fait qu’aucune autre pyramide ne dispose d’éléments semblables associé à la recherche de l’inviolabilité de la chambre funéraire l’incite à penser qu’il existe encore une chambre inconnue dans la pyramide, la “vraie” chambre funéraire.

    L’affaire est donc loin d’être résolue d’autant que qu’en dehors de la question des conduits de la chambre de la Reine, il reste de nombreuses questions fondamentales sur le “pourquoi” et le “comment” de cette immense oeuvre. de nombreux chercheurs en dehors du circuit de l’égyptologie officielle et académique n’admettent pas les hypothèses classiques : pour eux les moyens supposés de l’époque ne permettaient tout simplement pas une telle construction, une telle précision dans la mise en forme et le polissage des pierres.

    Ce documentaire passionnant fait le tour de ces questions :

     

     

    Vincent Verschoore

     

     

    Sources

    http://www.wikistrike.com/article-un-robot-explorateur-revele-des-hieroglyphes-cache-dans-la-grande-pyramide-75248486.html

     

     

     

     

     

     

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    Le secret caché des pyramides d' Egypte révelé

    / Film complet en francais

     

     

     

     

    La révélation des pyramides - dossier secret et incroyable revelations, le nombre d'or apparait meme dans la construction des pyramides message à tous les athée de la planete, ceci est une nouvelle preuve irréfutable à ajouter aux centaines de milliards d'autres actuelles qu'il existe un merveilleux, misericordieux, tout puissant créateur de toutes choses derriere tous ca.

    Il faut se poser des questions des fois et là en tout cas dans ce contenu il y aura beaucoup de reponses aux questions que l'on peut se poser concernant la création et les auteurs de la creation des pyramides d'egypte.

      

    Chers VISITEURS,  ceci est une creation de dieu,plus de details dans le reportage à voir absolument

     

     

    Le secret caché des pyramides révélé

     

      

    Et si les merveilles du monde, si uniques d’ apparence, ne l’était finalement pas tant que ça dans leur conception ?!

     

     

    Je viens de regarder ce film que vous trouverez ci-dessus en vidéo

     

    Comment ces peuples ont-ils pu construire de tels vestiges avec si peu de technologies ?

     

    Comment des peuples ont-ils pu déplacer les statues de pâques sur 900 km ou encore comment les Égyptiens ont-ils pu trainer des bloques d’un poids de 40 voitures pour construire Gizeh en seulement 20 ans; un temps largement inférieur à ce que nous pourrions faire aujourd’hui avec notre technologie avancée ?  

    Lorsqu’on compare ces sites, on en arrive donc aux conclusions suivantes :  

    Plus c’est ancien, plus c’est massif :  

    tous les sites sont construits sur des pierres d’un volume important !  

    Plus c’est ancien, plus c’est précis :  

    comment les concepteurs ont-ils pu emboiter des pierres si imposantes avec une précision millimétrique et avec aussi peu de technologie ?  

    Plus c’est ancien, plus c’est semblable : tous les sites sont construits sur un même mode de pensée malgré que la connaissance n’est visiblement pas pu être partagée  

    (cf minute 44 de la vidéo) Ce super documentaire laisse planer un doute sur la conception de ces vestiges et surtout sur l’identité de leur créateur.  

    Pourquoi tous ces sites se retrouvent parfaitement alignés sur le globe ?  

    Pourquoi Gizeh se retrouve finalement au centre de ces derniers ?  

    Tous ces peuples ont une écriture hiéroglyphique, utilisent la momification, ont un concepteur de calendrier, ont la même précision dans leur conception et sont, comme dit plus haut, tous alignés sur un axe pour mettre Gizeh en son centre.  

    Peut-on encore parler de hasard ?  

    Un super documentaire à voir ! Un complément au texte écrit sur Abu Simbel 

     

    Sources

    Superbe blog d'Antony.. LE GLOBE TROTTEUR REPORTER

    http://globytrote.wordpress.com/2012/11/28/le-secret-cache-des-pyramides-revele/

     

      

      

     

     


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    La combustion spontanée

      

    Dans le phénomène fréquemment attesté de la combustion humaine spontanée, le corps d’un individu s’enflamme et brûle, sans contact décelable avec une source de feu extérieur.
     

    Des cas de combustion humaine spontanée sont signalés dans des rapports médicaux dès le 17è siècle.
     

    La médecine moderne, dans sa grande majorité, nie la notion de combustion spontanée. Entre les sceptiques qui usent d’arguments très rationnels mais peu satisfaisants et les partisans de la combustion spontanée qui y voient une manifestation surnaturelle, le débat est vif mais souvent peu constructif.
     

    Comme toujours, j’ai abordé ce dossier sans a priori en essayant d’effectuer une synthèse des faits connus.

     

     

    La combustion spontanée : vrai et faux

    Les cas de combustion spontanée d’êtres humains sont nombreux dans tous les pays. En l’espace de 400 ans, plus de 200 cas ont été consignés.
    Il est bon de rétablir certaines vérités afin de pouvoir travailler sur des bases solides en se servant des statistiques récentes :

    Seuls les individus alcooliques sont victimes de la combustion spontanée : Faux.

    Beaucoup de victimes ne buvaient pas.
    Autrefois, on croyait que ce sort était réservé aux femmes alcooliques, corpulentes et d’un âge avancé.

    On y voyait là l’effet d’un châtiment divin.

     

    Portrait du médecin Le Cat.

    Son témoignage en 1673 permit l'acquittement d'un homme inculpé du meurtre de sa femme, brûlée vive. Il persuada le tribunal que le feu du ciel était descendu sur la mègère, en châtiment de son ivrognerie

    Les personnes souffrant d’un excès de poids sont les principales victimes : Faux. Beaucoup de victimes étaient maigres.
    La graisse humaine est exothermique c’est-à-dire qu’en brûlant elle dégage assez de chaleur pour entretenir sa propre combustion (rapport de D.J Gee spécialiste de médecine légale). Nous reviendrons sur cet argument avancé par les sceptiques.

    Les victimes sont toutes d’un certain âge : Faux. Parmi elles, on compte des enfants. En fait, les âges s’échelonnent de l’enfance à 114 ans. La plus jeune victime avait 4 mois.

    Les victimes sont mortes à proximité d’un feu : Vrai et Faux. Certaines victimes sont mortes à proximité d’un feu, d’autres au volant de leur voiture ou au cours d’une simple promenade, dans un environnement dépourvu de toute source d’ignition (source de chaleur).

    "Oh, juste ciel ! Voici les bottes de papa. Mais où est papa ?"

    (Illustration humoristique anglaise du 19e siècle)

    Seuls les corps se sont consumés laissant intact l’environnement proche :

    Vrai et faux.

    Dans de nombreux cas, à part le corps, rien ne semblait brûler dans la pièce du drame.
    Par exemple, dans le cas de ce bébé de 11 mois, mort en 1939, un véritable embrasement se déclancha dans la nursery et pourtant c’est à peine si quelques meubles furent touchés par le feu.
    Dans le cas devenu célèbre de Mrs Reeser en 1951, il y a avait une zone carbonisée d’environ 1,20 m de diamètre. Le fauteuil était calciné ainsi qu’une table voisine. Une poutre du plafond était également touchée par le feu.

    En 1964, une ancienne actrice, Olga Worth Stephens, était assise dans sa voiture garée quand elle se changea subitement en torche humaine. Dans la voiture, intacte, dirent les pompiers, rien n’avait pu provoquer le feu.

    Des témoins ont vu Mrs Olga Worth Stephens se transformer en torche vivante

     

    Les cas célèbres de combustion spontanée

    Il est impossible de relater tous les cas mais certains sont particulièrement intéressants. J’ai choisi des cas consignés au 20è siècle car ils me semblent moins sujet à controverse et ont fait l’objet de rapports officiels.

     

    1938 : Mrs.Mary Carpenter périt lors d’une croisière au large de Norfolk sous les yeux de son mari et de ses enfants.
    Engloutie dans les flammes, elle fut en un instant réduite à l’état de cadavre carbonisé. Personne d’autre ne fut brûlé et le bateau ne subit aucun dégât.

    1952 : Une voisine appela les pompiers en voyant de la fumée sortir de l’appartement de Glen B.Dennery (Louisiane). Les pompiers trouvèrent le corps en feu.
     

     

    Le lieutenant des pompiers déclara :

    « L’homme gisait sur le sol, derrière la porte, dans un buisson de flammes. Dans la pièce, absolument rien d’autre ne brûlait. L’homme était mort. J’ignore ce qui permettait au feu d’être si intense. »

    Cet homme ne fumait pas et aucune trace de liquide inflammable n’a été retrouvée.

    Mais, le plus surprenant dans ce cas c’est que la victime s’était ouverte les poignets ; on retrouva le couteau ensanglanté dans la cuisine.

     

    Denney était déprimé. On supposa donc qu’il s’était suicidé en se coupant les deux artères puis brûlé pour plus de sûreté.


    Malheureusement, les faits réfutaient cette conclusion.

    En effet, aucun bidon d’essence ne fut retrouvé et même pas une boite d’allumettes.

    1953 : Le corps de Waymond Wood fut découvert « noir et grillé » sur le siège avant de sa voiture fermée en Caroline du Sud.


    Il ne restait presque plus rien de l’homme.

    La voiture était intacte à part le pare-brise boursouflé et affaissé par l’intensité de la chaleur.

     

    Combustion inexpliquée en 1966. Le Dr John Irving Bentley a été retrouvé au milieu des restes calcinés de sa poussette d'infirme

    1973: Un bébé de 7 mois et la poussette dans laquelle il était assis prirent feu dans le salon de ses parents.
    Par chance, il survécut à ses blessures. Les autorités anglaises furent dans l’incapacité de déterminer l’origine du feu.

    Le cas le mieux connu est celui de Madame Reeser, morte en 1951. Cette femme avait 67 ans et vivait en Floride.

    Mary Reeser, morte le 1er juillet 1951


    Voici les faits :

     

    « Vers 9 heures du soir, la propriétaire de Mrs. Reeser vint lui dire bonsoir.

     

    Elle trouva sa locataire en robe de chambre, assise dans un fauteuil en train de fumer une cigarette.
    A 8 h, le lendemain matin, la propriétaire découvre que le bouton de la porte du studio est presque brûlant. Elle appelle à l’aide deux ouvriers qui ouvrent avec un chiffon la porte du studio.


    Au milieu d’un cercle noirci d’environ 1,20 m de diamètre, gisent quelques ressorts de fauteuil, les cendres d’un guéridon et les parties métalliques d’un lampadaire ainsi que ce qui reste de la locataire : un foie carbonisé attaché à un fragment de colonne vertébrale, un crâne qui avait rétréci, un pied chaussé d’une pantoufle mais brûlé jusqu’à la cheville ainsi qu’un petit tas de cendres noircies.

     

    Analyse du cas de Mrs Reeser

    Plusieurs constatations ont été faites et consignées :

    • La chaleur s’est montrée très sélective : installation électrique déformée, bougies fondues mais sans attaquer les mèches ; un gobelet en plastique mais pas les brosses à dent posées à côté.
    • Toutes les surfaces de glace étaient couvertes d’une suie grasse au-dessus d’une ligne située à environ 1,20 m du sol.
    • Au dessous de 1,20 m de haut, l’appartement était intact à part la victime, son fauteuil, le guéridon et un lampadaire.
    • La chaleur intense semble s’être produite dans un cercle de 1,20 m de diamètre ; le pied resté intact dans sa pantoufle dépassait de ce cercle.
    • La raison en est simple.
    • Cette femme avait une jambe raide et donc étendait cette jambe pour s’asseoir.
    • Le crâne de la victime était étrangement réduit à la taille d’une balle de base-ball. Dans le cas de combustion normale, le crâne ne reste pas entier, et surtout il ne rapetisse pas.

    Etudes et analyses du F.B.I et du Dr Krogman

    Confrontés à ces mystères, les autorités locales ont fait appel au F.B.I. Voici une synthèse des études de laboratoire :

    La victime pesait environ 85 kg avant le drame mais le corps calciné pesait moins de 5 kg. La conclusion du rapport fut qu’aucun agent chimique connu n’était intervenu pour allumer ou accélérer le feu.

    On demanda donc au Dr Krogman, spécialiste en grands brûlés, d’élucider ce mystère. Il procéda par élimination.

    1/ La foudre ne pouvait être la responsable. Il n’y avait d’ailleurs aucun éclair ce soir-là.
    2/ Les somnifères absorbés par la victime auraient pu la rendre si somnolente qu’elle ne s’aperçut pas que la cigarette qu’elle fumait mettait le feu à sa robe de chambre. Cette solution n’a pas été retenue pour une raison essentielle :

    La chaleur émise par un vêtement ou un fauteuil en flamme est largement insuffisante pour incinérer un corps. La plupart des experts sont d’accord pour dire qu’il faut une température d’au moins 1 650 ° pour réduire des os en cendres.
    A titre de comparaison, la chaleur d’une voiture en flammes n’atteint que 700° environ.

    Donc, une chaleur de 1 650° entraînerait obligatoirement la combustion de l’environnement et même de la maison toute entière.
    Il est à souligner que d’autres experts réfutent ces chiffres mais je n’ai trouvé aucune source sérieuse confirmant la contestation des chiffres généralement admis.

    L’affaire est toujours ouverte faute d’une explication faisant l’unanimité.

    Les théories scientifiques

    Antoine Bagady, chercheur au CNRS, a donné une conférence sur ce sujet en 2001.

    L'auteur présente une théorie en s’appuyant sur plusieurs rapports dont voici des extraits :

    « Sous certaines conditions, un corps humain se consumera, par combustion lente, dans sa propre graisse, en provoquant peu ou aucun dégât aux objets environnants. Cette combustion n’est pas spontanée mais induite par une source de chaleur externe au corps » (Thurston 1961)

    « En 1965, Gee a démontré qu’une température de 250°C est nécessaire pour enflammer la graisse humaine. Cette graisse fournit elle-même de la chaleur. La graisse continue à brûler tant que la température reste supérieure à 24°C »

    « L’autocombustion humaine représente une des différentes possibilités de combustion humaine. Celle-ci requiert pour démarrer l’association de deux facteurs :

    • L’incapacité de réaction de la victime
    • La présence d’une source calorifique à proximité »

    Donc, pour résumer, la graisse humaine peut prendre feu et se consumer lentement à la manière d’une chandelle, entraînant la destruction partielle ou totale du corps.
    Ce phénomène exige qu’une partie du corps soit portée à une température minimale, fournie par une flamme ou tout autre moyen. A partir de là, la combustion peut s’auto-entretenir.

     

    Conclusion

    Théorie graisse/source externe de chaleur

    Cette théorie scientifique peut certainement s’appliquer à certains cas dont celui de Mrs Reeser qui fumait le soir où elle a été vue. Quoique cela n’explique pas pourquoi son crâne se soit ainsi réduit.
    Ce fait, contesté par les sceptiques, est pourtant bien réel. En principe, en présence d’une chaleur suffisante pour détruire les tissus mous, le crâne devrait exploser en plusieurs morceaux mais pas rapetisser.

    Dans de nombreuses affaires, le doute effectivement subsiste car les éléments sont insuffisants pour affirmer qu’il s’agit bien de combustion humaine spontanée.

    Par contre, la théorie n’explique nullement de nombreux cas où l’on ne peut parler de combustion lente.


    Par exemple, l’enfant qui prend feu dans sa poussette, l’actrice qui s’enflamme dans sa voiture devant plusieurs témoins ou cette mère qui prend feu devant son mari et ses enfants en pleine croisière.


    Concernant, les bébés et enfants, on ne peut prétendre qu’ils fumaient ou avaient en leur possession un liquide inflammable et à 4 mois, la graisse corporelle est bien faible.

     

    L’alcoolisme

    L’alcoolisme comme cause de ce phénomène est hautement fantaisiste car à ma connaissance les gros buveurs ne s’enflamment pas au proche contact d’une source de chaleur. Comme les statistiques le montrent, certaines victimes ne buvaient pas.

    Electricité statique

    Il est vrai que les graisses et huiles présentent dans le corps humain sont d’excellents combustibles. Les gaz intestinaux sont également inflammables.
    De même, l’électricité statique produit des étincelles. Certaines personnes accumulent des charges d’électricité statiques qui peuvent atteindre 30 000 volts (selon un manuel de prévention des incendies).
    En principe, cette électricité se décharge sans dommage par les cheveux. Dans les cas extrêmes et dans des environnements spécifiques comme certaines usines, cela peut déclancher une explosion.
    Mais, aucun cas d’incendie ayant entraîné l’incinération d’un corps n’a jamais été signalé.

    Boules de feu et esprits frappeurs

    Parmi les hypothèses avancées, on a bien sur les mystérieuses boules de feu que personne n’a jamais observé d’ailleurs dans les cas qui nous occupent. On trouve pèle mêle l’augmentation de la courbe géomagnétique de la Terre ou les attaques d’esprits frappeurs.

    Ces hypothèses ne se basent sur aucune argumentation sérieuse. Le paranormal n’a rien à voir dans cette affaire ce qui n’empêchera nullement les plus crédules de croire à une intervention surnaturelle.

    Un dossier qui reste ouvert

    Je pense qu’il y a certainement réunion de plusieurs facteurs qui aboutissent à ce phénomène. A ce jour, nul n’a pu vraiment fournir une explication qui pourrait s’appliquer aux nombreux cas recensés.

    Il est recensé annuellement, en moyenne, une cinquantaine de victimes dans le monde, dont deux en France.
    (Source : le petit bouquet 29/01/1999)

    Les combustions spontanées présentent quelques constantes :

    • La victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive
    • La chaleur dégagée est très intense
    • Le feu ne s’étend pas
    • Aucun lieu ne semble offrir de protection, y compris les espaces découverts

    La réunion de l’électricité statique et de la graisse ou des gaz intestinaux servant de combustibles pourrait être une hypothèse. Mais cela reste à prouver.

    Je finirais en disant que les sceptiques ont une fâcheuse tendance à ne mettre en avant que les éléments qui les confortent dans leur rejet du phénomène et qu’à l’inverse les adeptes de la combustion spontanée font de même.

    Il serait peut-être temps d’analyser tous les éléments sans rien rejeter et surtout sans a priori.

    V.B (12.05.2005)

     

     http://www.dinosoria.com/combustion_spontanee.htm

     

     

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    Star et fantôme

     

    L’acteur américain Telly Savalas vécut une étrange expérience, à la fin des années 1950, bien avant qu’il devienne le célèbre inspecteur Kojak.

     

    Il roulait non loin de Long Island lorsque son véhicule tomba en panne d’essence.

     

    Alors qu’il se dirigeait à pieds vers la station-service, une Cadillac noire stoppa à sa hauteur, et le conducteur lui proposa de l’emmener.

     

    Arrivés à la station-service, l’inconnu serviable lui prêta de l’argent pour qu’il puisse acheter un bidon d’essence.

    A la demande de Telly Savalas afin de pouvoir le rembourser, l’inconnu écrivit son nom, Harry Agannis, sur un morceau de papier, avec son numéro de téléphone et son adresse.

     

    Peu de temps après, l’acteur téléphona au numéro que Agannis lui avait donné.

     

    Ce fut Madame Agannis qui lui répondit, mais ce fut pour lui apprendre que son mari était mort trois ans auparavant.

    Telly Savalas voulut en avoir le cœur net et décida de rendre visite à la veuve.

    Il découvrit ainsi que l’écriture du mystérieux conducteur était identique à celle de Harry Agannis et il reconnut sur une photo le serviable automobiliste qui portait exactement le même costume que le jour de son enterrement.

     

    V.B (26.03.2006)

     

    Source :

    L’Inexpliqué, p. 229-232

     

     

     

     

     

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     Documentaire - Fascinant Chiffre 7 (FR) 

     

     

    Le chiffre 7 est un des chiffres les plus marquants.

      

    Il est en relation étroite avec l'histoire humaine

    (les sept merveilles du monde...),

    la symbolique des religions (les 7 jours de la semaine,

    les 7 péchés capitaux...)

    et la science (les 7 systèmes cristallins,

    les 7 unités de base du système international,...).

     

      

     

    Il représente la perfection et est considéré comme un nombre magique.
     

    Le mot sept vient du latin septem « sept », dont la racine se retrouve dans toutes les langues indo-européennes :

    germanique *sebun (gotique sibun, allemand sieben, anglais seven),

    vieux slave sedmĭ, lithuanien septyni,

    celtique *sextan (vieil irlandais secht, gallois saith,

    breton seiz et sanskrit saptá,

    tous de l'indo-européen *septm.

      

    Les mots arabe "sebt" et hébreu "shabat" signifient tous deux

    « septième jour »

    (le samedi chrétien qui est le sixième).

    (Diffusé sur Arte 2006)

     

     

     

    7 (sept) est l'entier naturel suivant 6 et précédant 8.

     

     

    Le mot sept vient du latin septem « sept », dont la racine se retrouve dans toutes les langues indo-européennes :

      

    germanique *sebun (gotique sibun, allemand sieben, anglais seven),

    vieux slave sedmĭ, lithuanien septyni, celtique *sextan

    (vieil irlandais secht, gallois saith,

      

    breton seiz et sanskrit saptá, tous de l'indo-européen *septm.

      

    Les mots arabe sebt et hébreu shabat signifient tous deux « septième jour ».

     

    Le préfixe du système international pour 10007 est zetta (Z), et

    pour son inverse zepto (z).

    En raison d'un nombre de coïncidences historiques, physiques, ésotériques et mathématiques, le chiffre 7 est parfois considéré comme un « chiffre magique » :

      

    on peut lire à ce sujet l'article septénaire (symbolisme).

     

    Évolution du glyphe

    Evo7glyph.png

      

      

    Au départ, divers hindous écrivaient 7 plus ou moins en une boucle comme une courbe qui ressemble à la majuscule J la tête en bas.

      

    La contribution principale des Arabes occidentaux Ghubar fut de créer la ligne plus longue diagonale plutôt que droite, bien qu'ils montrèrent certaines tendances à rendre la caractère plus rectiligne.

     

     

      

    Les Arabes orientaux développèrent le caractère à partir d'une forme de 6 vers un caractère ressemblant au V majuscule.

      

    Les deux formes arabes modernes influencèrent la forme européenne, un glyphe en double boucle constitué d'une ligne horizontale supérieure jointe à sa droite à une ligne descendant vers le coin inférieur gauche, une ligne qui est légèrement incurvée dans certaines variantes du caractère.

      

    Comme dans le cas du glyphe européen, les glyphes Khmer pour 7 se développèrent aussi pour ressembler à leur glyphe 1, bien que ce soit d'une manière différente.

     

     

    Hand written 7.png

    Les Khmers ajoutaient souvent une ligne horizontale en dessous du glyphe.

      

    Ceci est analogue au petit trait mis à travers le grand trait quelquefois lorsqu'on l'écrit à la main en Europe, Amérique latine et Nouvelle-Angleterre, parfois encore avec la ligne du sommet courbée (« 7 »).

     

      

    Le trait au travers est utile pour clairement différencier le caractère du nombre 1, puisqu'ils peuvent sembler similaires lorsqu'écrits avec certains styles d'écriture manuelle.

     

     

     

    Sur l'affichage des calculatrices et des montres digitales, 7 est le seul nombre à montrer une variation dans son glyphe.

      

    La plupart des calculatrices utilisent trois segments, mais sur certaines, 7 est affiché avec quatre segments.

     

     

    Graphies actuelles

    La graphie « 7 » n'est pas la seule utilisée dans le monde ;

      

    un certain nombre d'alphabets —particulièrement ceux des langues du sous-continent indien et du Sud-Est asiatique— utilisent des graphies différentes.

     

     

    AlphabetChiffreAlphabetChiffreAlphabetChiffreAlphabetChiffreAlphabetChiffre
    Amharique
    Arabe
    ٧
    Bengalî
    Birman
    Devanāgarī
    Gujarati
    Gurmukhî
    Kannara
     
    Khmer
    Latin
    7
    Malayalam
    Oriya
     
    Tamoul
    Télougou
    Thaï
    Tibétain
     

    Le sept latin vient des chiffres arabes, qui sont en fait originaires de l'Inde

      

    (le chiffre 7 en Gurmukhî a exactement la même graphie). Les Arabes utilisent des chiffres hindous réinterprétés.

     

    Mathématiques

    Sept est le quatrième plus petit nombre premier ; le suivant est 11.

      

    Sept est un nombre premier de Mersenne, puisque 2^3 - 1 = 7\,.

      

    Sept est aussi le quatrième exposant premier de Mersenne, un nombre premier de Newman-Shanks-Williams, et un nombre premier de Woodall.

      

    7 est aussi le deuxième nombre premier chanceux.

      

    7 est un nombre de Carol, un nombre premier long, et un nombre premier sûr. 7 est un nombre premier jumeau avec 5. 7 est un nombre premier cousin avec 11 et 3.

    Sept est un nombre premier super-singulier.

     

     

    999 999 divisé par 7 est exactement 142 857, donc les fractions comportant un 7 au dénominateur ont une suite de six chiffres qui se répètent dans leur développement décimal périodique. 1/7 = 0,142857142…

     

     

    Un polygone à sept côtés est un heptagone. Les n-gones réguliers pour n \le 6\, peuvent être construits par la règle et le compas seuls, à la différence de l'heptagone.

      

    Les nombres figurés représentant les heptagones (incluant sept) sont appelés nombres heptagonaux.

      

    Sept est aussi un nombre hexagonal centré et nombre pyramidal hexagonal.

     

    Il existe sept groupes de frises, les groupes des symétries du plan dont le groupe de translations est isomorphe au groupe des entiers.

     

     

    Les puissances entières successives de 7 sont : 1, 7, 49, 343, 2401…

     

     

    Mois et années

    • Septembre était à l'origine le 7e mois de l'année romaine et apparaît parfois abrégé en 7bre ou VII (par exemple 15 VII 2004 pour 15 septembre 2004).
    • Un septennat est un mandat de sept ans.

     

    • Pour les universitaires, une année sabbatique est une année de repos qui revient tous les sept ans.

     

    • Sept ans, c'est aussi l'« âge de raison ».

     

    Mythes, symboles et superstitions

    •  
    •  
    •  
    • La rose aux sept pétales.

     

     

     

    • Le nombre d'années de malheur qui devrait s'abattre sur celui qui aurait cassé un miroir.

     

     

     

    Dans la Bible

     

    • La Menorah ou chandelier à sept branches.

     

     

    • Le nombre de jours dans une semaine est un nombre hautement symbolique chez les juifs et les chrétiens,
    •  
    •  
    • car c'est le nombre de jours avec lesquels Dieu a créé le monde.

     

     

     

    • Le nom collectif :
    •  
    • « les Sept », des sept premiers diacres ordonnés par les apôtres
    • (cf. Ac 6,1-6).

     

    • Le nombre d'Archanges de l'Apocalypse, d'« étoiles » et de
    •  
    • « bougies » (symboliques représentants respectivement les sept Archanges de Dieu et les "Sept Églises") et de lettres adressées à ces sept Églises.
    •  
    •  
    • Le nombre de têtes de la bête de l'Apocalypse.
    •  
    •  

    • Le nombre de fois dont doit être puni celui qui tuera Caïn (cf. Caïn et Abel, les enfants d'Adam et Ève).

     

    • Le nombre de demandes dans la prière du Notre Père
    • (selon l'Evangile de Matthieu)

     

    Dans l'Islam

     

    Un āya (arabe : ʾāya آية, pl. ʾāyāt آيات, signe, miracle, commandement) est un verset dans une sourate du Coran.

     

    C'est aussi ce terme qui est utilisé par les chrétiens arabophones pour désigner les versets de la Bible.

     

     

    • Le nombre de circumambulations (Tawaf) autour de la Kaaba

     

     

    • Le nombre d'aller-retours effectués entre les collines d'As-Saffa et Al-Marwah
    •  
    • par les pèlerins durant le Hajj et la 'Omra

     

      

     

    Dans les autres traditions

     

    • Tradition gréco-romaine
    •  
    •  
      • Le nombre traditionnel des astres et des métaux
      • qui leur sont liés :
      •  
      • fer = Mars,
      • cuivre = Vénus,
      • plomb = Saturne,
      • étain = Jupiter,
      • mercure = Mercure,
      • argent = Lune,
      • or = Soleil).
    •  
    •  
    • En Orient :En numérologie, le 7 représente la Vie intérieure.
    •  
      • Le nombre de chakras, de villes saintes dans l'Hindouisme
      •  
      • (c'est le chiffre sacré par excellence).
      •  
    •  
      • Le nombre de principes de base du Bushidō.

     

      

     

    Sciences

     

     
     

     

     

     

     

    • L'hydrogène 7 est l'isotope le plus riche en neutrons jamais observé.

     

     

     

     

     

     

      

     

    En médecine

     

    • Sept bébés nés en même temps s'appellent des septuplés. Les septuplés les plus célèbres sont les McCaughey, qui sont nés en 1997.

     

    • En psychologie cognitive,
    •  
    • l'article scientifique The Magical Number Seven, Plus or Minus Two
    •   
    •  
    • ( Le nombre magique sept, plus ou moins deux )
    •  
    •  
    • de George Armitage Miller établit que le nombre sept correspond approximativement au nombre maximal d'éléments qu'est capable de traiter l'esprit humain.
    • Les sept (gros) orifices du visage : yeux, bouche, narines, oreilles.

     

      

     

    Histoire

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

      

     

    Géographie

     

    • Septentrion = Nord. Ce terme vient de la Petite Ourse, appelée par les Romains Septem Triones (les sept bœufs). Cette constellation, qui contient l'Étoile Polaire, indique le Nord et contient sept étoiles.

     

     

     

     

    • Les sept bouches principales du Nil que comptaient les géographes anciens (Strabon, Pline, Méla, entre autres auteurs) : d'ouest en est, la Canopique, la Bolbitine, la Sébennytique, la Phatnitique, la Mendésienne, la Tanitique et la Pélusiaque.
    •  
    •  
    • (Ce compte, récurrent mais sans doute forcé, ne fait pas l'unanimité, et est par ailleurs soumis aux caprices de la rhéologie deltaïque. Hérodote par exemple, qui visite l'Égypte avant les grands travaux irrigatoires de la Basse époque, ne compte que cinq bouches.

     

     

     

     

     

     

     

    Sports et jeux

     

     

     

     

     

    • Le meilleur score d'une fléchette de sarbacane sportive.

     

    • Sept est vu comme un nombre chanceux dans beaucoup de cultures occidentales, et dans la culture japonaise.
    •  
    •  
    • Dans les cultures occidentales, il est considéré chanceux car
    •  
    • les nombres 3 et 4 ajoutés ensemble donnent 7.

     

    • Ces deux nombres sont chanceux, donc 7 est super chanceux.
    •  
    • Le numéro sept est la somme des deux faces opposées d'un ; c'est aussi la somme la plus probable quand on joue avec deux dés :
    •  
    • 1+6, 2+5, 3+4 soit six possibilités alors que six donne :
    •  
    • 1+5, 2+4, 3+3 soit cinq possibilités
    •  
    • (3+3 ne faisant qu'une possibilité)…

     

     

      

     

      

     

    Culture et littérature

     

    Moyen Âge

     

     

     

    Littérature moderne

     

    • Dans Harry Potter, l'auteur donne une grande importance au nombre 7.
    •  
    •  
    • Dans la saga, le chiffre sept est dit comme "le chiffre qui à la plus grande puissance magique", il y a sept Horcruxes car Voldemort a partagé son âme en sept parties, plus celle qui demeure dans son corps.

     

     

     

    • Dans le manga Dragon Ball, Sangoku et ses amis doivent retrouver les sept boules de cristal.

     

     

     

    • Dans la saga de romans Le trône de fer, la religion majoritaire du continent de Westeros est la religion des sept, culte qui vénère sept dieux, et dans lequel le chiffre 7 est omniprésent, comme avec la forme heptagonale des bâtiments religieux appelés "septuaires", ou encore le symbole même de cette religion, qui est une étoile à sept branches.

     

      

     

    Littérature classique

     

     

     

     

    Contes et légendes

     

     

     

     

     

     

    • Le nombre de lieues que l'on peut parcourir en une seule enjambée dans les contes grâce aux bottes de sept lieues (sept lieues,
    •  
    • soit environ 30 km, une lieue faisant approximativement 4 km (7 × 4 km = 28 km),
    •  
    • 30 km étant la distance qui séparait, en moyenne, deux relais de poste, étapes où l'on devait changer de chevaux).

     

    • L'âge du Petit Poucet, le nombre de sa fratrie et le nombre de filles de l'Ogre.

     

     

     

     

    • Dans Les sept corbeaux, le nombre de frères de la petite fille qui vont se transformer en corbeaux.
    •  
    • Dans L'oiseau bleu, le nombre d'années où va
    • rester oiseau le prince charmant (7 ans).

     

    Arts et esthétique

     

    Étienne Souriau (un philosophe français, spécialisé en esthétique)

      

    a classé les Sept arts – dans son livre :

      

    La Correspondance des arts, Éléments d’esthétique comparée, Paris, Flammarion, 1969. – en distinguant entre leurs caractéristiques sensorielles.

      

      

    Chaque classe peut produire un art sur deux niveaux :

      

    représentative/abstraite, c’est-à-dire ;

     

    1. dessin/arabesque.
    2.  
    3.  
    4. peinture représentative/peinture pure.

     

    1. sculpture/architecture.
    2.  
    3.  
    4. pantomime/danse.

     

    1. littérature et poésie/prosodie pure.
    2.  
    3.  
    4. musique dramatique ou descriptive/musique.
    5.  
    6.  
    7. cinéma et lavis photo/éclairage projections lumineuses.

     

     

     

    Cinéma

     

    En français, le cinéma est aussi appelé le « septième art ».

     

    Liste de films comprenant le mot ou le chiffre « sept » :

     

     

     

     

     

     

     

    Musique

     

    • La lyre compte sept cordes.
    • Un ensemble de sept musiciens s'appelle un septuor.
    •  
    • Il existe sept notes dans la gamme diatonique, et par conséquent sept tonalités et sept modes principaux.
    •  
    • le chiffre romain VII représente le degré de la gamme nommé Sensible, lorsqu'il est distingué VII = majeur, vii = mineur.
    • Le septième mode est appelé Locrien.
    •  
    • Lorsque la septième note d'une gamme est ajoutée à un accord parfait, celui-ci est appelé accord de septième majeure.

     

     

      

     

      

     

    Peinture

     

    Le Groupe des Sept (peinture),

    artistes canadiens réunis en 1911.

     

    Routes et autoroutes

     

     

     

     

      

     

      

     

    Divers

     

    • Les pièces anglaises de cinquante et de vingt pence sont des heptagones, dont les côtés sont incurvés pour leur donner une largeur constante.

     

     

     

    • L'A7 ou l'ENSIACET, école d'ingénieur, créée le 1er janvier 2001 de la fusion de deux anciennes écoles d'ingénieurs à la réputation établie l'ENSIGC et l'ENSCT
    • l'N7 ou l'ENSEEIHT, école d'ingénieur, créée en 1907
    • Les taxis parisiens G7.

     

    • Sept, revue hebdomadaire catholique.
    • Le 7 est utilisée en phonétique officieuse (sur les chats, forums et sites internet notamment) pour désigner la lettre arabe
    • dont la graphie est proche du chiffre 7.

     

    • Le 7 est aussi le nombre de membres de la famille dans la série Sept à la maison.
    •  
    • Les 7 familles, ou jeu des 7 familles, est un jeu de cartes aux règles simples.
    •  
    • D'après le site TheFavoriteNumber.com,
    • le nombre 7 est le chiffre préféré dans le monde.

     

      

      

      

     

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     Docteur CHARBONNIER, MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR TEMOIGNE des NDE

     

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    Les 7 bonnes raisons de croire à l'au-delà

     

    Jacques Ruiz

     

     

     

    Sortie du livre :

     

    « Les 7 bonnes raisons de croire en l’au-delà »

     

    Le plaidoyer sur l’après-vie à offrir aux sceptiques et aux détracteurs.

     

    Les 7 bonnes raisons de croire à l'au-delàClassé 3ème meilleure vente de livres toutes catégories confondues douze jours après sa parution sur Amazon.

     

    Coup de cœur des libraires de la FNAC de Toulouse :

     

    " Un exposé très clair des principaux arguments en faveur de la croyance en la survie après la mort. Convaincant."

     

    Coup de cœur des libraires de la FNAC de Lorient :

     

    " Étonnant! De quoi déstabiliser plus d'un sceptique "

     

    Coup de cœur des libraires de la FNAC de Pau :

     

    " Surprenant ! Exposé des 7 phénomènes qui permettent de croire en l'au-delà "

     

    Sélectionné meilleur livre du mois sur la spiritualité par PSYCHOLOGIE MAGAZINE :

     

    " Une parfaite connaissance des études scientifiques sur les NDE et un bon sens du pédagogique. Cet essai ne s'embarrasse pas du superflu pour aller à l'essentiel. C'est à dire le devenir de notre âme. Une approche efficace pour initier ceux qui doutent encore des expériences liées à la vie après la mort...si ce n'est de l'au-delà lui-même."

     

    Érik Pigani Psychologie Magazine, avril 2012.

     

     

     

     

     

     

     

    Sortie le 13 janvier 2012 aux Editions Guy Trédaniel

     

     

     

    Je travaille désormais en étroite collaboration avec le professeur Marc Alain Descamps, directeur du Centre d’Etude de Mort Imminente à Paris (C.E.E.M.I.) qui m’a fait membre d’honneur de son association. L’intégration à un groupe d’étude scientifique de réputation internationale ayant différentes antennes de recherche dans le monde entier et suffisamment ouvert sur la spiritualité tout en étant libre de toute emprise dogmatique, religieuse ou sectaire était pour moi devenu indispensable.

     

    En effet, je reçois toutes les semaines des témoignages d’expérienceurs et, pour des raisons bien compréhensibles de disponibilité, il m’est impossible de recueillir à moi seul toutes ces informations avec la rigueur qui s’impose.

     

    De plus, de nombreux scientifiques, médecins et soignants me contactent pour me demander de quelle façon ils pourraient se joindre à mon travail ou à mon action.

     

    Enfin, d’autres personnes, tout aussi enthousiastes, me sollicitent car elles souhaitent soutenir financièrement mon action originale qui vise à changer les paradigmes eschatologiques de nos sociétés occidentales fortement intoxiquées par la pensée matérialiste.

     

    J’invite toutes les personnes qui souhaitent m’aider d’une façon ou d’une autre dans les différents objectifs de recherche et d’information que je me suis fixé à prendre contact avec le

     

    C.E.E.M.I., 18 rue Berthollet 75005 Paris.

     

    ceemi@europsy.org

     

    Site : www.europsy.org/ceemi

     

     

     

      

     

     

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    La Révélation des Pyramides (partie 1) par Karmavoyance   

    La Révélation des Pyramides (II) video  1 h 48

     

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    La Révélation des Pyramides (partie 2) par Karmavoyance

     

    LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES

    Que sait-on réellement sur la grande pyramide de Gizeh ?
    Imaginez un film qui modifie à jamais votre vision du passé.
    Imaginez que l'on découvre un pan oublié de notre Histoire.
    Imaginez que cela puisse concerner notre avenir.
    Imaginez que ce ne soit pas une fiction...


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par Daily2SaleGueule 

     

    Voici tout ce qu'est LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, l'enquête qui change le monde.

    La révélation des pyramides, film réalisé par Patrice Pooyard et produit dans les Studio « Ekwanim Productions » nous emmène aux quatre coins de la planète à la découverte des sites archéologiques les plus incroyables du monde.

      


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par


    Les pyramides sont de véritables chefs d'œuvres architecturaux réalisées il y a plusieurs milliers d'années.

    Si il n'y en avait qu'une a cité, ce serait incontestablement la grande pyramide de Gizeh, dernière des 7 merveilles du monde encore présente aujourd'hui.

      



    Construite il y a environ 47 siècles sur une colline de calcaire entièrement rasée, sa construction nous laisse sans voix :


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par

    • Cette pyramide s'appuie sur un dallage de 60 000 m2, soit la surface de 6 terrains de football,
    • Elle est composée de plus de 2 millions de blocs empilés pour un poids total de 6 200 000 tonnes,

      

    • Sa hauteur correspond à celle d'un immeuble de 42 étages,

    • Elle est traversée par un couloir étroit et totalement rectiligne de près de 100 mètres,
    • 130 dalles de granit hissées jusqu'à 70 mètres du sol et ajustées au 10ieme de millimètre,
    • 8 face au lieu de 4,


    • Elle présente une résistance hors pair aux séismes.


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par

    Mais que sait-on réellement sur sa construction ? Ce film n'est pas qu'un simple documentaire nous faisant rêver sur les exploits des bâtisseurs du passé. Au cours des minutes qui défilent, des éléments concrets et tangibles sont présentés de manière scientifique, des éléments troublant qui tendent à remettre en question notre conception de l'histoire :

    • Plusieurs sites archéologiques à travers le monde ont une concordance à couper le souffle et sont alignés sur un cercle autour du globe,

      
    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par


    • Là où certains verraient une sculpture, un ingénieur ou un scientifique pourrait distinguer une pièce de machine,

      


    • La pyramide de Gizeh était-elle réellement le tombeau de Khéops même si personne ne peut expliquer comment elle a pu être bâtie en 20 ans,

      


    • La grande pyramide indiquerait-elle les équinoxes, ou contient-elle vraiment Pi et le nombre d'or qui sont directement liés à la longueur de la coudée et son expression en mètres ou encore la vitesse de la lumière ...

    Imaginons ne serait-ce qu'un instant que tout un pan de notre histoire ai été oublié, une partie remettant en question et modifiant à jamais notre conception du passé et notre vision de l'avenir ... Et si la grande pyramide de Gizeh était en fait un message codé envoyé à l'univers et conçu pour traverser l'immensité du temps ?


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par



    Que nous adhérions ou non aux conclusions proposées par ce film, il n'en reste pas moins que notre vision des bâtisseurs et du passé en sera à jamais changée après l'avoir regardé !

      

      

    Catégorie :

    Science et technologie

    Licence :

    Licence YouTube standard

     

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    LES DISPARITIONS et le 35è PARALLELE

      

    Des personnes qui disparaissent brutalement, sans explications, surtout sans raisons

    personnelles, de fuite ou de crainte…

    Ces disparitions, qui se font parfois en présence de témoins, défient notre entendement et toutes

    les logiques de nos connaissances modernes et scientifiques.
    Des dossiers refermés sur des familles entières dont on n’a plus jamais eu de nouvelles…

    Crimes crapuleux, intérêt majeur, accident, amnésie, crainte de la justice ou autres ?
    Ils, elles, sont ainsi des centaines à rejoindre les grandes énigmes inexpliquées. Pour la France,

    seule, les services judiciaires estiment à plusieurs dizaines le nombre des disparitions sur lesquelles

    la justice et les services de recherche français ne peuvent apporter le plus petit éclairage ou

    le moindre début de piste ou d’hypothèse…

      
    L’homme qui disparaissait

    James B. Warson est buveur, certes, mais il est aussi un excellent sportif.

    Ce 3 septembre 1873,

    il court, suite à un pari stupide, afin de couvrir 60 km sans s’arrêter.

    Ils sont trois, dont un photographe,

    à le suivre dans une carriole attelée. James avance à une bonne allure,

    sans fatigue apparente…

    Derrière lui, ses amis l’encouragent. Tout à coup, il semble tituber,

    trébucher et tomber en avant,

    dans un grand cri. Il n’arrivera jamais à terre…

    Il disparaîtra d’un seul coup, comme on supprime

    une image dans un film. On ne le retrouvera pas et ses amis ne s’en remettront jamais vraiment.

     

    A trop chercher…on disparaît aussi

     

    Ambrose Bierce est écrivain et journaliste. Il relate ce fait, ainsi que d’autres,

    car il s’est spécialisé dans les disparitions étranges et s’acharne contre l

    es autorités incapables d’avancer une hypothèse. Il enquêtera sans relâche…

    et disparaîtra, à son tour, sans laisser de traces, ni d’écrits, en 1913 !

    fait surprenant, un autre Ambrose Small, subira le même sort, et un Ambrose Fonton,

    puis un Ambrose Marton… Ce qui fera dire au français Charles Fart que, pour lui,

    c’est le nom d’Ambrose qui est visé, plus que l’individu.

     

    Le sort de l’Archiduc d’Autriche

    Jean Orth des Absbourg disparu en mer
    à bord de la Santa Margharita

     

    Il s’agit d’un superbe trois-mâts : La ‘Santa Margharita’.

    Le navire est parfaitement entretenu et

    dispose d’un équipage

    sévèrement sélectionné. Les officiers qui en assurent le

    commandement, sont tous chevronnés

    et de toute confiance.

    Les conditions météorologiques sont excellentes.

    Le trajet est une croisière d’agrément qui doit se

    dérouler de Buenos Aires à Valparaiso. Le principal passager n’est autre

    que l’ex Archiduc d’Autriche,

    Jean Orth…

    On imagine les soins et les assurances qui entouraient ce voyage.
    Le navire disparaîtra, avec J. Orth et les neufs membres d’équipage, sans que cette énigme

    ne puisse jamais être éclaircie !
    Ajoutons, pour le lecteur intéressé, qu’il est très possible que l’Archiduc eut été à propos des

    dessous de l’affaire de Rennes-le Château

    Il ne reste que la voix

    Ambrose Bierce relatait encore un fait incroyable, celui de la disparition de C.Ashmore.
    Nous sommes en hiver. Il neige et Ashmore doit sortir chercher de l’eau. Il part et ne revient jamais.

    Ne le voyant pas revenir, deux personnes partent à sa rencontre et suivent ses pas dans la neige.

    Visiblement, Ashmore est allé jusqu’au puits, puis il a fait demi-tour. Mais sur le trajet de retour,

    les traces de pas s’arrêtent nets…. Et plus rien ! Il n’y a pas d’arbre auquel il aurait pu grimper,

    ni traces d’animaux ou autres aux alentours. Personne ne reverra Asmore. Il avait 16 ans.

     

    Ambrose Bierce

     

    Un seul détail fera froid au dos des enquêteurs : ils entendront la voix

    du disparu jusqu’au printemps…

    puis ce sera le silence !

     

    L’horreur du 35° parallèle

     

    Et nous pourrions aller ainsi au fil des centaines d’exemples

    de disparitions toujours énigmatiques

    et insolubles.
     

      

      

    Sur ce sujet, l’affaire du 35° parallèle est toujours d’actualité, hélas. Une brève chronologie :

    déjà en 1872, la « Dei Gratia », navire anglais, croise le brigantin la « Marie Céleste ».

    Ce dernier vogue toutes voiles déployées… mais il est entièrement vide de tout occupant,

    et ce depuis peu, car des fourneaux de la cuisine de bord sont encore chauds et des t

    asses de thé sont encore fumantes. Rien, plus rien des douze passagers et membres

    d’équipages…sauf le chat du cuisinier !
    Ainsi, sera inauguré l’interminable liste des disparitions dans les alentours du 35° parallèle…

    Une horreur !

     

    L’hécatombe de juillet 1969

     

    Ce mois de juillet 1969 s’illustrera par une succession de découvertes maritimes toutes plus énigmatiques l

    es unes que les autres.
    4 juillet… le « Cotopaxi » est découvert vide navigant en gouvernail automatique. Même jour,

    Le « Red Sun »,

    le « Calliana » et le « San Pedro » seront trouvés sans occupants. Ils ne présentent aucune avarie

    et la météo est idéale…

    On ne retrouvera aucun débris, aucun message, pas de corps. Les embarcations de secours et les

    gilets de sauvetage sont en place.6 juillet…le « Vagabond » de William Wallin est vide.

    La « Rosa » vide… le « Nelson » vide de

    14 membres d’équipage…

    trois navires de pêche avec leurs filets dérivants, vides tous les trois…
    8, 12 et 15 juillet, 16 embarcations découvertes dérivantes
    Ainsi le mois de juillet 1969 se terminera avec

    plus de 140 découvertes de navires vides et dérivants…

    Pas un seul rescapé !
    Tout cela se passe au large des Açores,

    à 35° de latitude Nord !

     

    Le capitaine MORHOUSE de la DEI GRATIA

     

    Le long de la planisphère

     

    Ce bilan est catastrophique et énigmatique pour une petite

    partie maritime du 35° parallèle. Mais ce dernier se poursuit

    aussi sur les terres. Impossible de tout relater ici, nous nous

    contenterons d’une brève et inquiétante énumération :

    séismes, cataclysmes atmosphériques et autres catastrophes

    dites « naturelles ». On serait tenté de sourire à ce mot, incongru ici,

    s ‘il n’y avait à la clé des milliers de morts.
    Les Açores, le Japon, la Martinique, les Calabres,

    San Francisco, Lisbonne, Naples, Smyrne, les îles Ioniennes,

    Skopje, Agadir, Orléans ville, pour ne citer que ces seuls grands lieux où se déroulèrent des raz de

    marées d’apocalypse

    (le Pakistan Oriental en fera les frais). De plus chaque année on enregistre des centaines de

    disparitions inexpliquées

    sur cette ligne du 35° parallèle.

     

    Les étranges meurtres du 35°

     

    Tuer est encore faire disparaître ou supprimer, ce qui dans l’absolu de l’épouvante revient au même,

    sauf que l’on connaît la tragique destinée des victimes et le lieu des crimes.
    - Los Angeles, 35° parallèle… les massacres innombrables, plus celui de Sharon Tate et de ses amis.
    - La Californie, San Francisco, encore Los Angeles…les points de concertation d’un nombre incalculable

    de sectes meurtrières… sur le 35°.
    - Les grands mouvements guerriers secouant la planète naissent souvent sur les limites de ce parallèle :

    les frontières sino-indiennes et soviétiques…le Tibet, Viêt-Nam, Afrique du Nord, plus près dans le temps,

    Iran, Irak, Corée…
    Des milliers de morts et de disparus ! ! !

     

    La Dame au sang bleu

     

    En France, les cas de disparitions inexpliquées sont nombreux.

    Là encore, nous ne disposons pas de

    la place nécessaire pour les parcourir.

    Retenons seulement celui-ci qui nous semble le plus énigmatique.
    Dreuil-les-Amiens, 1932. Un accident de voiture important.

    De l’amas de ferrailles deux témoins sortent

    une jeune femme inconsciente et la conduisent eux-mêmes

    dans une clinique d’Amiens où elle sera

    admise en urgence. Le médecin de garde prélève du sang d

    e la victime pour en déterminer le groupe

    afin de pouvoir la perfuser. Il sera surpris de la teinte bleuâtre

    de ce sang et , plus encore,

    lorsqu’à l’analyse ce sang apparaîtra de composition …

    inconnu !
     

    La jeune femme, toujours inconsciente, reçoit les soins

    d’urgence puis est conduite dans une chambre au service de réanimation.

    Malgré la présence d’une infirmière, au matin il n’y avait plus

    personne dans le lit, où seuls se devinaient les plis froissés des draps. Pendant la nuit, cette

    clinique était fermée et les portes verrouillées de l’intérieur. Les fenêtres du rez de chaussé,

    où se trouvait la chambre de la patiente, était en plus défendues par un barreaudage.
      Les services de gendarmerie furent alertés mais jamais la « dame au sang bleu » ne fut retrouvée.

    Sur les lieux de l’accident, on retrouvera les traces du choc mais rien non plus de la voiture.
    Ce fut un des cas les plus énigmatiques de disparition en France.

     

    Vue depuis le pont de La Dei Gratia de La Marie Céleste vide de son équipage

    Un force surpuissante

     

    Il faut pourtant conclure ce sujet insoluble…
    Daniel Réju aurait dit à ce propos, et

    il est tout à fait plausible

    qu’il ait raison : « Finalement,

    existe-t-il dans

    l’Univers

    une force surpuissante, inconnue de

    notre conscient, celle qui est à

    l’origine de toute

    existence et de toute vie ? Par le biais des manifestations «paranormales »

    ne chercherait-elle pas à prouver son existence,

    choquant notre compréhension, démolissant notre entendement,

    brisant notre cartésianisme et nos étroites structures mentales… ».
    Mais alors, quelles sont les critères de choix géographiques

    occasionnant tous ces évènements dramatiques ? ? ?

     

     

     

     

     

     

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