• L'affaire du Col Dyatlov, mont Ortoten, Russie

    Le mystère du col Dyatlov

    mystère le plus flippant du XXème siècle

     

     

    En 1959 une expédition de 10 étudiants et guides de l’Ecole Polytechnique de l’Oural disparaît mystérieusement près du Mont Otorten.

     

    A l’exception d’une personne qui avait rebroussé chemin pour cause de maladie, tous les randonneurs sont retrouvés morts dans des circonstances extrêmement bizarres.

     

    Leur peau présente une couleur orangée, les cheveux ont viré au grisâtre, certains sont uniquement couverts de leurs sous-vêtements.

     

     

    L'affaire du Col Dyatlov, mont Ortoten, Russie 

    Mais le plus étrange dans cette histoire, c’est que les corps se trouvent à près d’un kilomètre du campement. Seul deux étudiants portent des marques externes de blessures.

     

    Une victime a la langue coupée et la tente du campement a été déchirée de l’intérieur.

     

    Qu’a-t-il bien pu se passer pour que l’expédition quitte le campement si rapidement ?

     

    Attaque d’une tribu ou d’un animal sauvage ? Expérience militaire secrète ou OVNI ?

     

     

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    Les faits

    En 1959, l’URSS est en phase de dégèle après la mort de Staline. Avec Nikita Khrouchtchev, une certaine liberté réapparait dans le pays et le tourisme sportif devient à la mode.

     

    Une expédition de 8 étudiants et de 2 guides de l’Ecole Polytechnique de l’Oural décide de se lancer un défi en affrontant le Mont Otorten à 1900km au nord de Moscou.

    L'affaire du Col Dyatlov, mont Ortoten, Russie 

     

     

     

    Le parcours est classé en catégorie 3, soit difficile mais pas insurmontable pour des gens sportifs et habitués aux skis et à la randonnée. L’expédition part de Sverdlosk (aujourd’hui Ekaterinbourg).

     

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    Son but est d’atteindre le Mont Otorten, de longer les crêtes sur 100km au sud et de revenir sur Sverdlosk. Le départ est prévu pour le

    23 janvier et le retour aux alentours du 12 février.

     

    Le chef d’équipe Igor Dyatlov est un randonneur expérimenté et toute l’équipe prend le train comme prévu le 23 janvier en direction de Ivdel, puis en camion jusqu’à Vizhay, dernier village avant d’attaquer les montagnes de l’Oural.

     

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    Le 27 janvier l’équipe chausse ses skis et démarre son périple.

     

    L'affaire du Col Dyatlov, mont Ortoten, Russie 

    Yuri Yudin, un des membres de l’expédition décide de

    rebrousser chemin suite à une maladie.

     

    Ce sera le seul rescapé du groupe.

     

     

     

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    Dyatlov avait annoncé que le retour serait prévu vers le 12 janvier, mais qu’il fallait compter avec quelques jours de battement étant donné que les conditions atmosphériques pouvaient s’avérer difficiles à cette période de l’année. Le 20 février, n’ayant aucune nouvelle de l’expédition, l’institut polytechnique décide d’alerter les secours et de dépêcher une nouvelle équipe de professionnels.

     

    L'affaire du Col Dyatlov, mont Ortoten, Russie 

    Mais face à l’absence de traces, l’armée est appelée pour un apport aérien.

     

    C’est seulement le 26 février qu’un pilote aperçoit le camp abandonné et donne les coordonnées afin que l’équipe de secours puisse accéder au lieu-dit Kolhat-Syakhl (la montagne de la mort).

     

     

    Ils découvrent alors que le campement a été laissé à l’abandon subitement, puisque la nourriture, les skis et les affaires y compris des chaussures se trouvaient dans la tente effondrée.

     

    Autre curiosité, la tente présente une déchirure importante depuis l’intérieur.

     

    L'affaire du Col Dyatlov, mont Ortoten, Russie 

    Les secours remarquent également des traces de pas qui se dirige vers l’orée du bois, mais qui s’arrêtent après 500m.

     

     

    Comme si les membres avaient dû quitter les lieux urgemment

    en laissant tout sur place.

     

    Aucune traces de lutte ni aucunes traces des occupants.

     

     

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    L’équipe de recherche commence la fouille des alentours afin de retrouver les randonneurs.

     

    C’est à 1.5km du campement qu’ils retrouvent deux corps pieds nus en sous-vêtement à l’orée du bois sous un grand pin. Il s’agit de Georgy Krivonischenko et Yury Doroshenko.

     

    L'affaire du Col Dyatlov, mont Ortoten, Russie 

     

     

    Les corps présentent des brûlures sous les mains, la peau est colorée, comme exposée à des radiations, et les cheveux sont devenus grisâtres.

     

    Les restes d’un feu de camp indiquent que les deux victimes s’étaient réfugiées dans cet endroit et avaient tenté de se réchauffer tant bien que mal.

     

     

     

     

    A 300m, le corps de Dyatlov est retrouvé couché sur le dos face au campement avec une branche à la main.

     

     

    Enfin à 150m de là, les corps de Rustem Slobodin et Zina Golmogorova gisent comme s’ils avaient voulu ramper jusqu’à la tente.

     

    Les médecins déterminent que les cinq victimes sont mortes d’hypothermie.

     

     

    Mise à part les brûlures aux mains, aucune trace de violence ou de blessures n’est constatée.

     

    Seul Slobodin présentait une légère fracture au crâne, mais qui ne pouvait être la cause de la mort.

     

     

    Cependant les quatre derniers participants demeurent toujours introuvables.

     

     

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    Il faudra attendre deux mois avant que les enquêteurs découvrent les dernières victimes, qui pourtant se trouvaient à une centaine de mètres en contrebas du fameux pin, sous une couche de neige importante.

     

    Les corps ne présentent aucune blessures externes sauf Tibeaux-Brignolle qui a une fracture du crâne. Les expertises médicales révèlent que les quatre dernières victimes ont succombé de mort violente.

     

     

    Deux présentent un enfoncement de la cage thoracique et une n’a plus de langue.

     

    De plus il est visible que certaines victimes auraient arraché des vêtements aux autres pour se réchauffer.

     

     

    Pourtant malgré toutes ces questions qui restent en suspens, les enquêteurs décident de clôturer le dossier à la fin du mois de mai.

     

    Certains documents sont classés confidentiels et la zone est interdite pendant près de trois ans.

     

     

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    Les hypothèses des enquêteurs

     

    Avant de classer le dossier, les enquêteurs ont exploré plusieurs pistes. Tout d’abord l’attaque du campement par une tribu nomade appelée « Mansi », qui auraient pu répondre de manière violente à une intrusion dans un de leur endroit sacré.

     

     

    Cependant cette piste est tout de suite écartée. Les « Mansis » se trouvent à plus de 100km à l’est de la montagne.

     

    De plus ils ne s’aventurent jamais en période hivernale dans cette région et ont de bonnes relations avec l’état soviétique. Un seul précédent avait eu lieu avec cette population, mais qui n’avait jamais été prouvé, lorsqu’un géologue avait été retrouvé noyé dans la région dans les années 30.

     

     

    D’après un spécialiste des peuples nomades, les « Mansis » ne considéraient pas le Mont Kolhat-Syakhl comme sacré.

     

     

    Ils s’orientent alors vers une attaque par des bandits ou des prisonniers en cavale. Mais une fois de plus, cette hypothèse tombe à l’eau, car aucunes autres traces que celles des randonneurs n’ont été découvertes.

     

     

    Le médecin légiste explique de surcroit que les enfoncements thoraciques n’ont pas pu être produits par l’humain, car elles s’apparentent à une force qu’un accidenté de la route pourrait subir dans sa voiture lors d’un violent choc frontal.

     

     

    Si bien qu’avec aucune trace de lutte et plein de questions en suspens, le dossier fut clos en indiquant que les victimes furent décédées pour des raisons inconnues.

     

     

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    La thèse militaire et la thèse OVNI

    Le classement de l’enquête a eu, bien entendu, le don d’irriter de nombreux sympathisants des familles des victimes.

     

     

    A leurs yeux, l’armée devait certainement avoir quelque chose à se reprocher pour clore aussi vite le dossier et surtout le classer en mode confidentiel.

     

     

    L’interdiction de passage dans la zone pendant trois ans agrémentait grossièrement cette pensée.

     

     

    Cette possibilité était renforcée par la découverte de traces radioactives sur le site et sur les habits des randonneurs.

     

     

    Yudin, qui avait quitté l’expédition, aurait eu accès à certains documents militaires.

     

    Il explique que d’après ces documents, les militaires auraient été sur le site dès le 6 février, soit six jours après le drame et surtout 20 jours avant l’arrivée de l’équipe de secours.

     

     

    Cependant la thèse de l’accident militaire souffre de plusieurs incohérences. Tout d’abord, lorsque l’équipe de secours est arrivée sur place, elle n’a remarqué aucune autre empreinte que celles des randonneurs.

     

     

    Elle n’a pas aperçu non plus de restes d’explosion ou autre débris métalliques.

     

     

    Ensuite la base militaire la plus proche se trouvait à Sverdlosk, à plus de 600km du Mont Kolhat-Syakhl et l’autonomie à l’époque pour un chasseur n’était pas suffisante pour un aller-retour.

     

    Ensuite les cosmodromes de Baïkonour et de Plesetsk aurait eu une portée suffisante pour atteindre la région, seulement Plesetsk n’a été opérationnel qu’à la fin de l’année 1959 et les archives indiquent qu’il n’y avait aucune activité à Baïkonour pendant cette période à cause du froid.

     

     

    Quant à la radioactivité, elle a également une explication. Un incident nucléaire s’était produit en 1958 dans la centrale de Sverdlosk entrainant la fuite d’un nuage radioactif sur la région.

     

    Il est donc fort probable que les dosimètres aient enregistré des valeurs supérieures à la normale dans une région encore polluée par un nuage radioactif.

     

    De plus les traces repérées sur les habits peuvent être expliquées par les lampes au thorium utilisées qui lâchent de petites particules radioactives.

     

     

    Quand aux OVNIS, le phénomène est évoqué lorsque plusieurs témoignages avaient fait part de mystérieuses sphères orange qui circulaient au-dessus la région.

     

    Non seulement des villageois les avaient aperçus, mais elles furent également commentées par une expédition qui déambulait à une centaine de kilomètres de la zone.

     

    Ces apparitions n’ont jamais pu être expliquées.

     

    La thèse naturelle

     

    L’hypothèse naturelle apportée par certains experts et randonneurs chevronnées n’a pas pour autant calmer les esprits.

     

    Ils expliquent que l’expédition aurait été surprise par une coulée de neige.

     

    Les randonneurs seraient sortis à la hâte sans se préoccuper du froid et se seraient rassemblés à l’orée du bois où ils se sentaient plus en sécurité. Ils auraient fait du feu et un des randonneurs seraient tombés d’un pin où il tentait de ramasser du bois.

     

    Ce qui pourrait expliquer la fracture du crâne de Slobodin. Les plus habillés seraient retournés à la tente pour chercher des habits et des vivres, mais se seraient légèrement égarés au retour et seraient tombés dans une ravine. Ce qui expliquerait les enfoncements thoraciques de deux victimes et la fracture du crâne de la troisième.

     

    Les autres auraient tentés d’alimenter le feu tant bien que mal, mais seraient morts d’hypothermie en tentant de se rendre jusqu’au camp, ne voyant pas leurs camarades revenir.

     

     

     

     

     

     

     

    Seulement cette version souffre également de quelques légers problèmes. Premièrement le camp était situé sur une pente qui n’excédait pas 30%, donc peu probable qu’une avalanche ou coulée de neige suffisamment importante ait pu se produire et faire fuir les randonneurs.

     

    Ils avaient justement choisi un endroit propice à l’établissement d’un camp sécurisé. Deuxièmement, il n’y avait aucune trace de coulée lorsque les secours sont arrivés sur place.

     

     

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    Alors qu’est-il arrivé cette nuit du 1er au 2 février ?

     

    Personne ne le sait avec certitude. Trop de zone d’ombres planent sur cette histoire.

     

    Ce qui est sûr, c’est que les randonneurs ont quitté précipitamment leur tente sans prendre le soin de s’habiller et d’emmener quoi que ce soit. Il semble que quelqu’un ou quelque chose les ait surpris et fait fuir, mais quoi ? La thèse naturelle est peu crédible, pas plus que la thèse militaire ou celle d’OVNIS.

     

    Néanmoins le classement confidentiel du dossier et l’impossibilité de pouvoir consulter les archives pose un problème qui alimente naturellement les croyances et les soupçons vis-à-vis de l’armée.

     

    Surtout que la ville de Svedlosk était une cité verrouillée, du fait du complexe militaro-industriel extrêmement important implanté là-bas.

     

    D’ailleurs en 1960, une dizaine de missiles avait été envoyés pour détruire un avion américain U-2 qui avait survolé la zone.

     

    Alors évidemment certains avancent l’hypothèse qu’une erreur de tir de missile avait pu frapper le Mont Otorten et qu’une section militaire s’était déplacée sur place pour ramasser tous les débris le 6 février. Mais il est difficile de croire une telle version puisque le groupe de secours n’a trouvé aucune trace d’explosion aux alentours du site.

     

    Aujourd’hui a-t-on plus d’indices ?

    Malheureusement pas, vu que la Russie n’a toujours pas divulgué plus de détail sur l’affaire du Col Dyatlov. En 1990 Anna Matveïeva commença à constituer un grand nombre de documents sur ce terrible épisode afin d’en sortir un livre sous le titre :

     

    « Le mystère du Col Dyatlov »

     

    Ce livre suscita un engouement qui permit à une chaîne régionale d’en sortir un documentaire très suivi. Quand à Yudin, le seul rescapé, il pu enfin créé une fondation Dyatlov à Ekaterinbourg, qui milite depuis 2000 pour l’ouverture des dossiers et d’une nouvelle enquête par l’état.

    En vain !

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    Epilogue

    Tant que l’état russe ne se décidera pas à ouvrir une nouvelle enquête et qu’il ne divulguera pas les dossiers classés confidentiel, on ne saura jamais exactement ce qu’il a pu se passer sur le versant du Mont Kolhat-Syakhl et pourquoi les randonneurs ont fui si rapidement leur tente.

     

    Les familles ont le droit de connaître la vérité plus de 50 ans après les faits. Même si la vérité doit impliquer l’armée ou l’état de l’époque, ce ne sera qu’une bavure supplémentaire dans la longue histoire des erreurs  militaires ou étatiques mondiales.

     

     

    http://enigmeshistoire.e-monsite.com/pages/le-mystere-du-col-dyatlov.html

     

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  • Cette histoire m'avait totalement choquée !

    j'ai eu PEUR !

    Combustion spontanée à Uruffe !

    Chaque année on découvre dans le monde plus de 50 personnes entièrement consumées, réduit à l'état de cendre, sans aucune raison apparente.

     

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    Plus étrange encore les objets près des victimes sont épargnés.

    C'est le plus mystérieux phénomène causé par le feu, la combustion spontanée.

     

     

     

    On parle de combustion spontanée d'un corps quand celui-ci prend feu sans qu'il soit enflammé.

     

    Par exemple l'huile végétale a une température de combustion spontanée de 450 degrés Celsius, et le papier de 233 degrés Celsius, températures auxquelles ils s'enflamment.

     

    On parle aussi d’autocombustion, ou combustion humaine spontanée, lorsqu'une personne prend feu sans cause apparente.

     

    Ce phénomène, connu à travers de très rares témoignages difficilement vérifiables, est également proposé comme explication pour les cas, rares également, de corps réduits en cendres, découverts dans un environnement intact ou presque.

     

    Le caractère « spontané » de la combustion est rejeté quasi-unanimement par la communauté scientifique.

     

    On tend plutôt à penser à des accidents par « effet de mèche ».

     

    Description

     

     

    Dans le Dictionnaire de médecine usuelle (1849), le docteur Lagasquie donne de la combustion humaine spontanée la définition suivante :

     
     
    « Accidents rares, mais avérés, dans lesquels, avec ou sans la présence d'une matière quelconque en ignition, le corps humain, plein de vie et de santé, s'enflamme, se brûle partiellement ou se consume en presque totalité. »

     

    On parle de combustion spontanée lorsqu'un être humain brûle « de l'intérieur » sans qu'aucun élément extérieur apparent soit en cause ;

     

    l'environnement reste intact ou peu touché, alors que le corps peut finir en cendres.

     

    La croyance en la possibilité d'un tel phénomène repose sur

    deux sortes d'incidents peu fréquents :

     

    • Témoignages de gens prétendant avoir vu de leurs propres yeux une personne prendre feu sans raison explicable :
    • le phénomène est typiquement décrit comme très rapide, la personne atteinte semblant entrer en transe, mais le corps n'est pas systématiquement réduit en cendres.

     

     

    • Deux cas récents (années 1950 et années 1980) concernant deux jeunes filles ayant « pris feu » respectivement dans une salle de bal et une discothèque
    • n'ont pas fait disparaître les corps.
    • La première victime serait morte de ses brûlures à l'hôpital et la seconde aurait survécu en gardant quelques traces.

     

     

    • Les témoignages les plus anciens semblent remonter au xvie siècle, où un certain chevalier Polonus Vorstius aurait pris feu à Milan sous le règne de la duchesse Bona Sforza ; à la même période, on trouve la déposition auprès du Sénat académique de Copenhague du cas d'une personne morte après avoir craché des flammes.
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    • Ces témoignages sont difficilement vérifiables :
    • dans les rares cas récents, les sources ne citent pas les noms réels des victimes ni des témoins, ou ne citent aucun nom.

     

    • La découverte, en dehors de circonstances d'incendie, de cadavres entièrement ou partiellement réduits en cendres, fait qui a longtemps été considéré comme inexplicable.
    • En effet, les incendies produisent généralement des dépouilles calcinées mais non entièrement consumées, et les os nécessitent, pour être entièrement détruits, une température de 1 650 degrés Celsius constante durant un certain temps.
    • L'incinération des dépouilles dans les fours modernes montre qu'il reste toujours quelques fragments d'os, réduits par la suite en poudre pour être mélangés aux cendres.
    • De plus, il arrive souvent que la seule partie centrale du corps soit détruite, les extrémités restant intactes.

     

     

     

    • En outre, la personne est parfois retrouvée dans une position naturelle, couchée dans son lit ou assise sur un fauteuil, donnant l'impression d'une disparition instantanée.
    • Afficher l'image d'origine
    • Ces cas, constatés dans le passé, comme celui de la comtesse Cornelia di Bandi de Cesena, découverte en 1731 réduite en cendres dans sa chambre, exception faite de ses jambes (gainées de bas) et d'une partie de sa tête, sont également connus à l'époque moderne des services de police.

     

     

     

    • Récemment « l'effet de mèche » a été proposé comme explication 

     

    Le premier cas connu de combustion spontanée ou d'auto-combustion s'est déroulé en 1731 près de Vérone en Italie.

     

     

    Après un diner, la comtesse Cornelia Bandi âgée de 62 ans, regagne sa chambre et sera retrouvée en cendre (excepté bras et jambes) dans sa chambre remplie de suie par ses employés de maison.

     

     

     

     

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    Dans le reportage, nous nous retrouvons à Uruffe, un petit village local situé dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Lorraine.

     

     

    Dans la nuit du 11 au 12 mai 1977, les pompiers vont découvrir une horrible scène.

     

     

    Le corps d'une sexagénaire, Ginette Kazmierczak, est retrouvé à son domicile calciné, gisant sur le plancher de sa maison.

    La scène digne des plus sombres films d'horreur va faire frémir le petit village.

    Une enquête judiciaire est ouverte et l'officier expert, André Laurain, est chargé de l'expertise.

     

     

    Le corps est partiellement réduit en cendre, les jambes sont intactes, sans aucune brulure sur les membres inférieurs, aucune cloque.

    Comment expliquer que certaine partie du corps sont restées totalement intacte ?

     

     

    Les enquêteurs écartent rapidement la thèse du crime ou du suicide, sans aucune preuve matériel pouvant les étayées.

     

     

    Il est impossible pour les enquêteurs de trouver l'origine du feu.

    Selon les médecins légistes, même à des températures de plus de 2500 degrés on ne peut arriver à se lugubre résultat.

     

     

     

    Les meubles et objets prêts de la victime sont intacts.

    Les enquêteurs sont face à une combustion profonde et ponctuelle d'une femme sans que les combustibles les plus proches n'est été atteint par la chaleur ou par les fumées.

    Plus étrange encore, la victime portait des collants et une des parties intactes des jambes de la vieille femme portent encore les collants sans qu'ils aient étés endommagés.

     

     

    Aucune explication convaincante n'a pu être trouvée à ce jour. Le rapport d'expertise conclue par ses mots : 
     

     

    « A moins qu'il ne s'agisse d'un phénomène extraordinaire.»

    Le 18 janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance de non-lieu dans cette affaire.

     

    La réalité du phénomène est rejetée quasi-unanimement par la communauté scientifique.

     

    La combustion spontanée est pour beaucoup du domaine du paranormal.

    Pourtant, certain scientifiques ont lancés l'hypothèse d'une substance chimique qui se formerait dans l'estomac et qui causerait un feu intérieur.

     

     

    A ce jour la combustion spontanée est un mystère totalement inexpliqué.

     

     

     

    http://www.mystere-tv.com/combustion-spontanee-a-uruffe-v29…

     

     

     

     

     

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  • Combustion spontanée : Uruffe s’interroge encore

    Le 12 mai 1977, une sexagénaire d’Uruffe est retrouvée calcinée, à l’exception des jambes et d’un bras, intacts. Crime ? Accident ? Suicide ?

    Les pistes habituelles n’ont rien donné. Trente-cinq ans après, le mystère perdure.

     

     

    Deux journalistes à Uruffe.

     

    L’idée fait frémir dans ce petit village proche de Toul.

     

    « On a déjà eu assez de monde dans nos cimetières et dans nos rues comme ça, pas la peine d’en remettre une couche »,

    met en garde d’emblée Jean-Jacques Yung.

     

    C’est la spécificité de ce village d’environ 400 âmes, parfois présenté comme maudit après avoir connu au XX e siècle deux affaires au retentissement international.

     

    La première en 1956. Cette année-là, le curé assassine sa maîtresse, l’éventre pour en extraire son enfant qu’il baptise, avant de le tuer.

     

    Le fait divers défraie la chronique.

     

    « À chaque fois qu’on sortait notre carnet de chèques, on nous en parlait.

    On est même allé jusqu’au Conseil d’État pour essayer de changer le nom de la commune »,

     

    poursuit celui qui était maire au moment de la seconde affaire, celle de la combustion spontanée.

     

    Elle a valu à son frère Marc de recevoir un courrier de la Nasa :

     

    « Toutes les hypothèses ont été évoquées, même celles d’un acte extra-terrestre »,

    s’amuse le frangin.

     

     

    C’était dans la nuit du 11 au 12 mai 1977.

     

    En tant que premier magistrat et que pompier volontaire, les deux frères font partie des premiers témoins du drame.

     

    Trente-cinq après, ils acceptent de revenir sur les lieux, à l’étage de la mairie-école, occupé à l’époque par Ginette Kazmierczag. Juste en face de l’église et du presbytère.

     

    « Le triangle maudit », plaisante José Fays, le maire actuel.

     

    Les souvenirs se bousculent dans la tête de Marc :

     

    « Elle se trouvait là, sur le sol, juste derrière l’entrée.

    À chaque fois que j’y pense, je la revois telle qu’elle était. »

    C’est-à-dire à moitié calcinée.

    La tête, toute la section abdominale et le bras gauche réduits à l’état de cendres.

    Les deux jambes et le bras droit intacts.

    « Des pompiers disaient qu’il y avait une marionnette dans l’entrée. Moi, j’ai de suite compris qu’il s’agissait de M me Kazmierczag.

     

    Cette femme assez corpulente, d’environ 70 kg, avait fondu comme neige au soleil», se souvient à son tour l’ancien élu.

     

    La sexagénaire vivait là avec son fils, instituteur au village.

    Parti passer la nuit chez sa fiancée à Nancy, il avait laissé sa mère seule dans le logement.

     

    Réveillée par une forte odeur de fumée à 4h du matin, la voisine donne l’alerte.

    Les bas en nylon intacts

     

    Marc se rappelle de l’atmosphère étrange de cet incendie qui n’en est pas vraiment un :

    « La chaleur était étouffante.

    Il y avait de la fumée mais pas de flammes. »

    Aucune propagation n’est constatée.

    Pas même à la chaise se trouvant à proximité.

    Seule la partie de parquet sur laquelle repose la dépouille est légèrement roussie.

     

    Détail encore plus troublant :

    ses membres inférieurs sont recouverts de bas en nylon qui n’ont pas fondu !

    Refait à neuf après le drame, l’appartement a été longtemps occupé :

    « J’y ai vécu pendant un an mais ma femme ne supportait pas l’idée »,

     

    raconte Marc, avant de préciser qu’à chaque fois qu’il rentrait chez lui, il avait le réflexe d’enjamber l’endroit maudit.

     

    « Ma fille y a habité mais je ne lui ai dit qu’à la fin. Ici, la population entretient savamment le secret »,reconnaît le maire en exercice. Uruffe a tourné la page.

     

    Aujourd’hui, l’endroit sert d’annexe à l’école, pour l’informatique et la cuisine.

     

    Ce qui ne choque pas Sophie Cavalier, l’institutrice :

    « Ce sont des élèves qui m’ont raconté cette histoire.

    Quand j’ai été nommée à Uruffe, on m’a plutôt parlé de l’affaire du curé. »

     

    On y revient.

     

    « Que voulez-vous, Uruffe est un pays pas comme les autres, c’est d’ailleurs devenu notre devise », confesse le premier magistrat.

    L’omertà a beau fonctionner à plein régime, elle n’empêche pas chacun de continuer à s’interroger.

     

    « On a dans le ventre une vraie usine à gaz." !

     

    Si tout cela se dérègle, pourquoi pas une combustion spontanée ? »

     

    conclut José Fays.

     

     

    Textes : Philippe MARQUE.

     

     

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