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    Des savants égyptiens découvrent l'Amérique en 232 avant J.C. - par Marjorie Mazel Hecht

     

    1723 années avant que Christophe Colomb ne débarque en Amérique, une flotille égyptienne dirigée par Rata et Maui arrivait sur les côtes de l'actuel Chili.

    Voulant vérifier la théorie d'Eratosthène selon laquelle la Terre était une sphère, ils ont mené cette expédition avec, sur leur route, un élément inattendu: le continent américain.

    Cette histoire a pu être retracée grâce aux nombreuses inscriptions laissées par Maui sur son chemin. Ce n'est que dans les années 70 qu'un chercheur néo-zélandais, Barry Fell, a réussi à déchiffrer ces inscriptions.

     

    Il y a environ vingt cing ans, un chercheur d'origine néo-zélandaise, Barry Fell, a fait une découverte étonnante en déchiffrant des inscriptions provenant des îles pacifiques d'Irian Jaya, la partie occidentale de la Nouvelle-Guinée, qui appartient aujourd'hui à l'Indonésie. Fell a déterminé que ces inscriptions en un "dialecte" (Lybien) de l'ancienne Egypte, et que celui-ci était à l'origine de la langue maori des îles polynésiennes. On estime que la plus ancienne des inscriptions, trouvée à Irian Jaya dans la grotte des Navigateurs, remonte à 232 avant J.C.

     

    Au début des années 70, Fell, spécialiste des échinodermes (étoiles de mer), enseignait la biologie marine à l'université de Harvard, au musée de zoologie comparative. Toutefois, il a consacré une grande partie de son énergie à l'épigraphie, profitant du fond important dont disposait la bibliothèque de Harvard en ce qui concerne "les langages obscurs et les systèmes d'écritures". L'un des nombreux puzzles qui l'intriguaient était le mystère des étranges inscriptions que l'on trouvait dans les îles polynésiennes -- d'Hawaï à la Nouvelle-Zélande.

     

    Comme il le dit lui-même, il a passé huit années à "fouiller" la bibliothèque Widener de Harvard, cherchant à confirmer une intuition selon laquelle les inscriptions polynésiennes ne sont pas, comme le pensent les experts, des gribouillages sans signification mais "une forme écrite du langage polynésien, et que les textes qu'elles recèlent nous permettraient d'apporter une réponse au problème, jusqu'ici non résolu, de savoir comment des plantes et des animaux domestiques américains et asiatiques sont parvenus en Polynésie".

     

    Fell a longtemps réfléchi sur le fait que des centaines des inscriptions trouvées dans les îles pacifiques, sur des rochers ou dans des grottes, possédainet des caractères similaires alors qu'elles se trouvaient sur des îles séparées par des millers de kilomètres. Il s'est également souvenu que son professeur de zoologie en Nouvelle-Zélande lui avait parlé de la similarité qui existait entre la langue Maori et certaines langues classiques méditerranéennes. Fell lui-même était un linguiste exceptionnel qui maîtrisait de nombreuses langues, modernes et anciennes, y compris le Maori et le Grec ancien.

     

    Grâce à sa persévérence, Fell a confirmé son intuition du départ: " Des formes de lettres et de mots commençaient à émerger." Parmi les inscriptions en Maori, Fell a déterminé que «plus l'inscription est ancienne, plus son vocabulaire est un mélange de grec et d'égyptien parlé par les pêcheurs à peau foncée que les grecs appelaient les "Mauri". »

     

    Parmi les 1500 inscriptions en ancien maori de Lybie connues à ce jour, certaines sont bilingues avec comme deuxième langue le latin ou le punique (il s'agit d'inscriptions sur des tombes en Tunisie), nous apportant ainsi des indices. Fell a réussi reconnaître les mêmes racines de mots en égyptien et en polynésien traditionnel. Dans certains cas quand on substituait les lettres avec leur pendant en ancien égyptien, l'inscription pouvait être lue en égyptien. On peut s'imaginer comment Fell travaillait sur ce puzzle en regardant ces traductions et ses comparaisons avec l'alphabet maori (Figure 1).

     

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    Figure 1. Les alphabets maoris de Lybie, Plynésie et du chili. Ce tableau établi par Barry Fell montre les similitudes frappantes des alphabets trouvés sur différentes incriptions.

    source: Epigraphic Society Occasional Publications, vol. 2, N° 21.

     

    DES IDEES QUI DERANGENT

     

    Déchiffrer le maori n'est qu'un des nombreux travaux novateurs réalisés par Barry Fell [1].

     

    Pendant ses années passées à Harvard, il a accompli un travail de pionnier en épigraphie, surtout sur les inscriptions précolombiennes en Amérique. Il est l'auteur de trois livres sur le sujet, le plus connu étant America B.C. [2] l'Amérique avant J.-C.), dans lequel il évoque certaines preuves de voyages égypto-lybiens en Amérique. Ce livre a provoqué un véritable tremblement de terre dans des disciplines comme l'achéologie, l'épigraphie et l'histoire ancienne. Jusqu'à aujourd'hui, les théories de Fell sont considérées comme hérétiques et son départ de Harvard en 1977, ne s'est pas fait en douceur. Même s'il avait réussi à sisciter un certain enthousiasme pour ses idées à harvard, celles-ci semblaient toutefois trop gênantes pour l'establishment. Les critiques se sont attaqués à la méthode Fell, bien que le principal argument contre lui était que ses idées allaient à contre-courant.

     

    Néamoins, le génie s'était déjà échappé de la lampe. Fell a fondé la Polynesian Epigraphic Society en 1973, qui est devenue plus tard l'Epigraphic Society.

    C'est cette société qui a publié les travaux de Fell ainsi que d'autres épigraphes, géographes, archéologues ou amateurs. Fell a reçu du monde entier des informations ou inscriptions [3].

     

    Contrairement à ce qu'il a écrit sur l'Amérique, les travaux de Fell sur le maori et ses étonnantes traductions de la grotte des Navigateurs n'ont jamais connu une diffusion importante.

    À notre connaissance, les Epigraphic Society Occasional Publications sont les seules à avoir rendu compte de l'incroyable histoire qui va suivre [4].

     

     

    L'EXPEDITION D'ERATOSTHÈNE

     

    Au fur et à mesure que les travaux de Fell sur les racines égyptiennes du Maori se faisaient connaître, des épigraphes ont commencé à lui envoyer des copies d'inscriptions. Les inscriptions de la grotte des Navigateurs à Sosorra dans le Golfe McCluer (Irian Jaya), par exemple, ont été envoyées à fell par Ruth H. Hanner d'Hawaii, après qu'elle eut remarqué qu'elles comportaient des analogies avec l'écriture de l'Ancienne Egypte [5]. Ces inscriptions avaient été découvertes en 1937 par une expédition allemande dirigée par Josef Röder, de l'institut Frobenius de l'université Goethe à Frankfort. L'équipe de Röder s'intéressait aux pratiques religieuses des populations autochtones, et a pris des photos des inscriptions et des dessins sans pouvoir toutefois les déchiffrer [6].

    Les inscriptions et les dessins de la grotte, réalisés avec des craies colorées et du charbon de bois, ont été préservés grâce à une fine couche stalactifère transparente. Selon Fell, on y voit des diagrammes de bateaux et de matériel de pêche, des observateurs astronomiques « avec des illustrations de phénomènes célèstes et d'appareils astronomiques, y compris l'équerre d'arpenteur, un cadran solaire à angle variable pouvant être utilisé sous différentes latitudes, un instrument de calcul destiné à corriger les angles du zénith par rappor à la latitude, des compas, des équerres, des cartes du ciel indiquant des constellations particulières », ainsi que de nombreux dessins et peintures représentant des divinités greco-égyptiennes.

     

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    Inscriptions trouvées dans la grotte des Navigateurs en nouvelle-Guinée photographiées par Josef Röder de l'instiitut Frobenius. Il s'agit d'une partie de la démonstration d'Eratosthène détaillée ci-dessous.

     

    Fell a déterminé que l'inscription la plus importante était, selon lui, un exposé concis de l'expérience conduite par Eratosthène à Syène (aujourd'hui Assouan) et à Alexandrie pour démontrer que la Terre était ronde ! L'auteur était Maui, qui se présentait lui-même comme astronome et navigateur d'une flottille de six bateaux, sous les ordres du capitaine Rata.

     

    C'est sous le règne de Ptolémée III, vers 232 av. J.-C., que cette flottille a appareillé d'Egypte avec pour mission de faire le tour du globe. Maui et Rata avaient appris d'Eratosthène que la circonférence de la Terre était d'environ 250 000 stades (45 000 km) et ils disposaient d'instrument d'astronomie et de navigation très sophistiqués. L'art de la navigation et la capacité de faire de longs voyages remontent en Egypte à 2890 av. J.-C., ils exploraient aussi bien les côtes africaines que l'Océan Indien ou le cercle polaire austral. Ces missions, impliquant des milliers d'égyptiens et de très grands bateaux (67 m de long, selon certaines répliques), avaient pour objectif de trouver de l'or et également conquérir les contrées. Il est fort probable que Rata et Maui avaient une bonne expérience de ces voyages. Bien que l'on n'ait aucune trace du retour dela flottille en Egypte, Maui et d'autres ont laissé des témoignages de leur passage tout au long de leur parcours.

     

    La datation de l'occupation de cette grotte de navigateurs est fixée à 235-225 av. J.-C. Selon fell, on y trouve la description détaillée d'une éclipse solaire intervenant dans la quinzième année du règne de Pharaon, ce qui coïnciderait avec l'éclipse annuaire du 19 novembre 232 av. J.-C. (Ces grottes étaient-elles utilisées pour enseigner l'astronomie et la navigation à l'équi page ou les autochtones ? Ou voulait-on s'assurer que ces connaissances soient ainsi préservée ? Ce ne sont que des suppositions...)

     

    Fell traduit l'inscription la plus importante comme suit :

     

    « Invocation à Tawera [l'étoile du matin ou vénus]

    Larguer les amarres est le plaisir de Maui

    ca il aime être mouillé de l'écume salée.

    il est parti de sa maison vers d'autres contrées

    Depuis huit ans, mais grâce à Toi,

    O divine Etoile du matin, puisse-t-il échapper à la mort,

    Ce capitaine des marins, pour trouver de nouvelles terres hautes. »

     

    À côté de cette inscription, se trouve la démonstration d'Eratosthène (Figure 2). Elle commence ainsi, dans la traduction de Fell : « ce théorème particulier fut révélé à Maui par Eratosthène, un astronome du pays du Delta, en basse Egypte. »

     

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    Figure 2. cette inscription se trouve dans la grotte des Navigateurs, en Nouvelle-Guinée; Elle a été découverte par Josef Röder en 1937, mais traduite seulement en 1974 par le linguiste Barry Fell. Elle commence par la citations suivante :

    « Ce théorème particulier fut révélé à Maui par Eratosthène, un astronome du pays du Delta, en basse Egypte. » Occasional Papers, Epigraphic Society, 1974.)

    a) Les rayons solaires traversent l'atmosphère...; b) ... à divers angles (ou diverses latitudes) ; c) Texte non déchiffré ; d) Fell écrit que le texte manque mais que le dessin parle de lui-même. Si un obélisque situé en α ne projette aucune ombre, tandis qu'un autre situé en b projette une ombre bc sous-tendant l'angle α au zénith, alors par le principe des triangles similaires, α doit également être l'angle sous-tendu au centre de la courbure de la Terre par la ligne αb car, comme on l'a vu auparavant, les rayons du Soleil sont parallèles ; e) À Philae (site proche de la moderne Assouan), le Soleil peut se trouver à la verticale, ne projetant aucune ombre. Entre Philae et la côte au nord, la distance est de 5 000 stades ; f) Si le soleil ne projette aucune ombre à Philae, l'ombre qu'il projette sur la côte couvre 1/50ème de 360°. La circonférence de la Terre équivaut donc à [(5 000 : 2) x 100] stades ; g) On voit donc que la circonférence totale de la Terre est de 250 000 stades (sit 46 000 km).

     

    Un rébus de Maui

     

    L'expédition Frobenius a également découvert des inscriptions dans la grotte de Sosorra, Irian Jaya, 1937-1938, et que Barry Fell ferait remonter à l'éclipse solaire du 19 novembre, 232 avant J.-C. On y trouve un rébus pariculier (Figure ci-dessous) auquel Fell s'est attaqué : « Les runes sont jointes en une séquence continue et deux d'entre elles doivent être lues de droite à gauche; J'ai inversé les séries pour les lire de gauche à droite et les runes sont montrées séparées » .

    Et voici ce que donne la traduction : « La Terre est inclinée. en conséquence les signes de la moitié de l'écliptique surveille le sud, tandis que l'autre [moitié] monte dans l'ascendant. C'est le calculateur de Maui. » Ce "calculateur" ou " Tanawa " est l'instrument qui se trouve à l'extrémité gauche de rébus et qui serait un instrument astronomique et concernerait, d'après le rébus, l'étude de l'écliptique.

     

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    En haut, on peut voir le rébus de Maui avec , à son extrémité (entouré en pointillé), le calculateur. En bas, Fell a séparé les mots qui apparaissaient en fait en une seule séquence :

    Ta ga-za thi tu-ni Zo-ne 1/2 za ra-sa ne-ni. ta Na wa na-Ta-wi Ma-

    La traduction est :

    « La Terre est inclinée. En conséquence les signes de la moitié de l'écliptique surveille le sud, tandis que l'autre [moitié] monte dans l'ascendant. C'est le calculateur de Maui. »

     

    D'autres inscriptions plus tarives ont été superposées à celles de Maui et seraient, selon Fell, des imitations de l'oeuvre plus ancienne, « attribuées aux papous de la grotte » .

    Dans l'hypothèse de Fell, l'expédition aurait été lancée par Ptolémée III, à la fois pour trouver de nouvelles sources d'or et pour confirmer la « nouvelle doctrine » proposée par Eratosthène.

     

    Lors d'un séminaire à Harvard, en Novembre 1974, où Barry Fell présenta pour la première fois ses traductions, les participants étaient d'avis que, conformément au plan d'Eratosthène, l'itinéraire emprunté par Rata et Maui avait dû décrire un grand cercle.

     

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    a) La mesure par eratosthène de la dimension de la terre était basée sur le calcul de l'angle de l'arc entre les villes d'Alexandrie et Syène (Assouan) situées sur le même méridien, à une distance d'environ 833 km.

    b) Au même moment où, à Syène, les rayons du soleil plongeaient directement au fond d'un puits, ils projetaient un angle de 7,2° depuis le sommet d'un obélisque à Alexandrie.

    c) Le calcul d'Eratosthène était remarquablement précis. Si 1/50 du cercle est égal à 833 km, alors la circonférence totale est de 41 650 km.

     

    Par conséquent, on peut estimer que l'expédition a atteint la côte ouest de l'Amérique en 231 ou 230 av. J.-C. et qu'il existe des inscriptions semblables, non encore découvertes, dans les grottes américaines. La flottille aurait sans doute accosté au Panama ou en Basse Californie, et les navires se seraient dirigés vers le nord et le sud à la recherche d'un passage maritime à travers la masse continentale.

     

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    Ayant pris connaissance de ce séminaire, le géographe George Carter [7] professeur à l'université A & M au Texas et passionné des inscriptions anciennes, s'est souvenu d'une inscription gravée dans une caverne, qu'il avait copiée à partir d'un magazine scientifique en langue allemande publié au Chili. Il avait trouvé un exemplaire ce magazine dans les années 50, à la bibliothèque de l'université John Hopkins de Baltimore où il enseignait la géographie. L'inscription avait été copiée à l'original en 1885 par Karl Stolp, qui s'était réfugié lors d'un tempête de neige dans une grotte près de Santiago Figure ci-dessous)

     

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    Selon Barry Fell, les langues Maoris modernes sont très semblables au langage Maui. L'inscription se lit en alternance de gauche et de droite. Voici la transcription phonétique établie par Barry Fell pour le texte découvert par Karl Stolp, près de Santiago au Chili :

    1. Re Re-su ra ga Ma-wi. Ba re Re-su ta-za Te-te to-

    2. hi ha-wa tu ta Ta tu-hi-ha.

    3. Re Re-su za-wa da-ba ma-ka. hi-ge ta Ta tu

    4. Na-za Ta-m'ra Hi -ne Za Zara tu ha

    5. ga-sa-ta-ta IIII da_ba sa-ta, ra-kha, wa-ra (hiéroglyphe montagne)

    6. ka-ta. Ta-ha IIIII-ra ni-ta ra-na-pa 16

     

    Ce que Fell traduit :

     

    " Limite sud de la côte atteinte par Maui. cette région est la limite sud de la terre montagneuse revendiquée par le commandant, par proclamation écrite, dans cette terre exultante. jusqu'à cette limite sud, il guida sa flottille de bateaux. C'est cette terre que le navigateur revendique, au nom du roi d'Egypte, de sa reine et de leur noble fils, s'étendant sur 4 000 miles, escarpée, puissante, montagneuse et élevée.

    Le cinquième jour d'août de la seizième année de reigne. "

    source: Epigraphic Society Occasional Publications, vol. 2, N° 21.

     

    Carter croyait y voir une ressemblance avec les inscriptions polynésiennes. Il avait raison. Dans la traduction qu'en a faite Fell, on trouve mention de la "seizième année de règne " (du Pharaon Ptolémée III, soit 231 avant J.-C.), ainsi que le nom de Maui : "limite sud de la côte atteinte par Maui..." (cf . ci-dessus).

     

    QUE SONT DEVENUS RATA ET MAUI ?

     

    La flottille n'est jamais retournée en Egypte. Les Egyptiens n'ayant pas trouvé de passage navigable pour traverser le continent américain, on suppose qu'ils ont fait demi-tour pour retraverser le Pacifique en sens contraire. L'un des navires aurait fait naufrage sur l'île Pitcairn.

     

    Fell suggère que Rata, Maui et les trois cents autres membres de l'expédition sont devenus fondateurs de la civilisation polynésienne. En fait, révèle-t-il, même les noms de Rata et de Maui apparaissent dans la légende polynésienne. En outre, l'ancienne langue maori-libyenne, ainsi que son écriture et son corps de connaissances ont constitué l' "héritage premier de la Polynésie ". En Nouvelle-Zélande, on atrouvé des inscriptions libyennes datant encore de l'an 1450 de notre ère.

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    Notes

    1. Pour une courte biographie et bibliographie de Barry Fell, qui est décédé en 1994, vous pouvez consulter le site web de la Royal society of New Zealand: http://www.rsnz.govt.nz/home.html

    2. Barry Fell, America B.C., Simon & Schuster, New York, 1976

    3. Pour plus d'informations, vous pouvez contacter le secrétaire d'Epigraphical society, Donal B. Buchanan, à 8216 Labbe Lane, Vienna, Virginia 22182 (Etats-Unis) ou par courrier électronique : donalb@aol.com

    4. Cette histoire a été portée à notre connaissance en octobre 1988 par John chappell, président de la Natural Philosophy Society, qui a assisté à quelques débats avec Barry Fell en 1975 à Harvard.

    5. Les transcriptions que nous citons ici ne sont parues que dans les Occasional Papers de l'Epigraphic Society que Fell a fondée en 1974. nous reproduisons les inscriptions avec l'aimable autorisation de la société. (Epigraphic society Occasional Papers, Tome I et II

    6. Les inscriptions ont été publiées par l'institut Frobenius en 1959 (Frankfort). J. Röder, Felsbilder u. Vorgeschichte d. McCluer-Golfes West-Neuguinea Ergebnisse d. Frobenius-Expedition 1937-1938.

    7. Le Dr George F. Carter fait une revue des documents , en particulier des travaux de 1952 de Heinrich Quiring, dans " Egyptian Gold Seekers and Exploration in the Pacific ", The epigraphic Society Occasional Publications, vol. 2, N° 27, février 1975.

    8. Il existe une différence entre l'interprétation de Fell et la copie de Stolp. si la distance parcourue a été de 6 000 miles, alors la flottille a dû voyager environ 1 000 miles vers le nord avant de se diriger vers le sud, en direction des côtes d'Amérique du sud pour trouver un passage vers l'est.

     

    source: FUSION, La science passionément ! - N° 75 - MARS-AVRIL 1999

     

    http://www.kamitewoman.com/article-des-savants-egyptiens-decouvrent-l-amerique-en-232-avant-j-c-par-marjorie-mazel-hecht-67592293.html

     

     

     

    Égyptiens ( découverte de tabac AMERICAIN ! )

    La découverte de tabac dans le baume des momies égyptiennes a surpris les scientifiques et a soulevé la question de son origine. Cette découverte remonte à l'arrivée à Paris en 1976 de la momie royale de Ramsès II à l'initiative de l'historienne Christiane Desroches-Noblecourt. L'étude botanique de la momie de Ramsès II est confiée à madame Michèle Lescot, taxinomiste et spécialiste en anatomie végétale du laboratoire de phanérogamie du Muséum d'histoire naturelle de Paris.

     

    La découverte de composants de Nicotiana, parmi les débris végétaux du baume viscéral, laisse la spécialiste perplexe... Le scepticisme de ses confrères accompagne sa première constatation, car la « Nicotiana L » est un élément constitutif du tabac américain. Elle confie quelques échantillons à monsieur Steffan, spécialiste du laboratoire d'entomologie du Muséum et non seulement celui-ci confirme les recherches de sa consœur mais en plus y découvre la présence d'un coléoptère parasite du tabac américain.

     

    Les éléments de Nicotiana L. observés au microscope, appartiennent aux solanacées, grande famille bien représentée sur le continent américain. Cette présence de tabac peut s'expliquer par l'usage de solanacées africaines ou par la contamination des momies à l'époque contemporaine, le tabac ayant été utilisé, au XIXe siècle, comme insecticide.

    En 1992, Svetla Balabanova, toxicologue et médecin légiste du laboratoire du musée des antiquités égyptiennes de Munich, met en évidence la présence, non seulement de nicotine, mais aussi de cocaïne dans des momies égyptiennes. Si la trace de nicotine s'explique comme une contamination au cours du XIXe siècle, en tant qu'agent insecticide, la présence de la cocaïne, qui est restée inconnue en Eurasie jusqu'à l'époque précolombienne, demeure encore un mystère.

     

     

    Découvertes et contacts

    Contacts trans-océaniques précolombiens

    Lien article

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Contacts_trans-oc%C3%A9aniques_pr%C3%A9colombiens

     

     

    Les contacts trans-océaniques précolombiens désignent les rencontres entre les peuples indigènes d'Amérique et les navigateurs d'autres continents antérieures aux explorations de Christophe Colomb.

    Le seul à être historiquement avéré est relaté dans deux sagas scandinaves, qui décrivent deux colonies au Groenland fondées vers l'An mille par Érik le Rouge. Les vestiges matériels de ce contact ont également été retrouvés lors des fouilles de quelques sites scandinaves et indigènes au Groenland, dans l'Arctique canadien et à Terre-Neuve[1]. D'autres présumés contacts se basent sur des découvertes archéologiques controversées et sur des récits légendaires. Ils sont donc sujets à caution, et certains relèvent tout simplement du mythe. Les contacts précolombiens font depuis des siècles l'objet d'une certaine fascination, cherchant notamment à disputer à Colomb et à l'Espagne la découverte et l'exploration de l'Amérique.

    Toutes les migrations humaines antérieures à l'Antiquité et correspondant à la période préhistorique sont regroupées dans l'article sur les théories du premier peuplement de l'Amérique.

     

     

     

     

     

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