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    Grimoires et anciens livres de magie.

    Un grimoire est un livre ou manuscrit, le plus souvent ancien dans lequel on trouve des formules magiques, des invocations, des moyens de fabriquer des potions, des sortilèges, ainsi que différents textes ou illustrations traitant des phénomènes liés à la magie. Son nom proviendrait du latin :

    gramare signifiant grammaire. On pouvait trouver dans les grimoires des textes traitant des domaines liés à la magie blanche, la médecine, l’astrologie, les phénomènes de la nature. Cependant, le plus souvent le contenu traitait de magie noire, de satanisme, de l’art d’invoquer les démons, de la fabrication d’amulettes, et autres.

     

    Les grimoires sont certainement aussi anciens que la pratique de la magie elle-même. L’existence de la magie est un des premiers faits qui nous apprennent les plus antiques traditions des peuples. Les papyrus égyptiens racontent des phénomènes pour le moins étranges liés le plus souvent à la mort des pharaons. La bible aussi, notamment dans le récit de l’exode nous retrace des faits miraculeux, des phénomènes démoniques, les uns magiques, les autres opposés à ceux des magiciens. Deux chapitres de l’exode nous décrivent les œuvres et la puissance des pharaons contre Moïse. On pensera aussi aux plaies de l’Égypte ou encore à la mane, cette nourriture providentielle tombée du ciel, servant à nourrir le peuple guidé dans le désert par Moïse. En fait, dès le commencement la magie était là, avec l’apparition d’Adam puis d’Eve.
     

    La magie constituait autrefois l’ensemble des connaissances possédées par les mages ou les philosophes de Perse, d’Inde, d’Egypte ou d’Assyrie. Ils étaient les prêtres de la nature et les pères de la science. La magie sans doute participé à sa façon à la préface de l’Histoire universelle.

      

    Grimoire Le Grand Albert

    Le Grand Albert est un célèbre grimoire rédigé en latin, on attribue communément son origine à Albert le Grand, théologien et philosophe ayant vécu aux alentours du 13ième siècle. Bien qu’il s’agisse d’un ouvrage destiné à la pratique de la magie et à la mise en œuvre de recettes, il ne contient ni sortilèges maléfiques, ni invocations aux démons. En revanche, on y trouve des recettes de cuisine, des moyens d’augmenter ses rendements agricoles, ou encore des théories alchimistes ou cabalistiques dont l’origine serait attribuée à Paracelse.

      

    Grimoire Le Petit Albert

    Le petit Albert est souvent apparenté au Grand Albert qui est un autre grimoire bien connu des ésotéristes. Toutefois il n’est pas un résumé ou une version tronquée de son homologue. Il s’agit d’un texte bien distinct. L’église condamnera fermement le Petit et le Grand Albert les assimilant à des ouvrages de magie noire. Plus tard et jusqu’à il n’y a pas si longtemps, ces deux livres se vendront en masse, faisant la fortune de quelques éditeurs. Ils étaient vendus à l’époque avec un almanach faisant office aussi de calendrier.

      

    Grimoire Le corbeau noir

    Ce grimoire est attribué à l’alchimiste et astrologue allemand Johann Georg Faust (1480-1540). Les magiciens l’ont utilisé principalement pour ses talismans. Il se dit que pour ceux qui savent lire entre les lignes, ce grimoire donne accès aux puissances gigantesques de la magie.

      

    Grimoire du pape Honorius (vers 1220)

    Contrairement au nom qui lui a été attribué, rien ne prouve que le pape Honorius soit effectivement l’auteur de cet ouvrage. Ce grimoire fut décrit comme étant peut être l’ouvrage le plus démoniaque jamais écrit, rassemblant tous les rituels de la magie noire. Le diable y est montré comme un instrument de puissance. Cette réputation de livre maléfique est largement entretenue par l’occultiste Français du 19ième siècle, Eliphas Levi. Honorius aurait compilé dans son grimoire des éléments d’autres ouvrages tels les Clavicules de Salomon ou le grimoire Verum.

      

    Grimoire Les Véritables clavicules de Salomon

    Il s’agit d’un grimoire de magie qui fût publié pour la première fois en 1859 à Paris. On y trouve des traités d’astrologie décrivant les périodes favorables pour se livrer aux opérations liées à la magie. Dans l’introduction, l’auteur affirme que son ouvrage est directement inspiré du testament du Roi Salomon. Ce sont des rabbins qui auraient conservé ce testament sous forme de manuscrit.

      

    Le Grand Grimoire ou Dragon Rouge

    Le sous-titre de cet ouvrage est l’Art de commander les esprits célestes, aériens, terrestres, infernaux, avec le vrai secret. Ceci suffit à en dire long sur son contenu. On peut y lire qu’il aurait été écrit en 1522 mais il est plus probable qu’il fût écrit vers la fin du du 19ième siècle. Cet ouvrage évoque de nombreux sortilèges, il décrit aussi la façon d’invoquer les démons et de pactiser avec eux.

      

    Grimoire De Umbrarum Regni Novem Portis

    Le Royaume des neuf portes des ombres. Cet ouvrage aurait été publié par Aristide Torchia en 1666. Son contenu serait basé sur celui du très ancien et mystérieux Delomelanicon, qui aurait été écrit de la main de Lucifer en personne. Sa particularité est d’exister en trois versions originales, comportant seulement quelques petites différences, dont d’ailleurs personne ne semble savoir quelle pourrait en être la raison. Aristide Torchia sera condamné par l’inquisition et périra sur le bûcher en 1667.

      

      

    SOURCES : http://www.etrange.org/index.php/grimoires-et-magie.html

      

      

     

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