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    La réincarnation



    Qu'est-ce que la réincarnation ?

      

    La réincarnation est le retour du principe spirituel dans une nouvelle enveloppe charnelle. Pour un être humain, cette enveloppe est toujours un corps humain. Mais on peut se réincarner soit sur la même planète où l'on a vécu sa dernière existence, soit sur une autre planète.

    On ne peut fixer un temps précédant le retour dans un corps matériel, pas plus qu'on ne peut fixer un temps pour la vie terrestre.

      

    Des êtres humains passent trois ans sur terre, et d'autres y vivent quatre-vingt-dix ans. Si l'on disait que l'homme vit sur terre trente ans, on parierait comme un amateur de statistique, mais pas comme un observateur des lois réelles.

    L'esprit doit entrer dans un nouveau corps, mais cela se fait petit à petit et n'est achevé qu'à la naissance. Mais certains esprits changent d'avis après coup et craignent tellement la renaissance que cela aboutit parfois à une fausse-couche ou à un enfant mort-né.

    En général, les jeunes enfants de deux à trois ans ont très souvent des réminiscences de leurs vies antérieures.

      

    Les souvenirs s'estompent vers sept ou huit ans, lorsque l'enfant est mieux intégré dans la vie terrestre.

    Certaines de nos aptitudes peuvent disparaître d'une vie à l'autre, être comme en sommeil, lorsque l'esprit désire en acquérir d'autres. Mais les premières ne disparaissent qu'en apparence et peuvent s'épanouir davantage dans une vie ultérieure.

      

    Un esprit attardé peut avoir choisi une famille évoluée dans le but de s'améliorer - ceci constitue une épreuve pour la famille choisie - alors qu'un esprit évolué peut s'incarner dans un cadre déplaisant, même dans un corps infirme, pour subir une épreuve nécessaire et développer des qualités qui lui manquent.

    Disons tout de suite qu'avant de venir se réincarner dans une planète, l'être spirituel se prête à la perte de la mémoire des existences antérieures.

      

    La réincarnation a, en effet, été enseignée comme un mystère ésotérique dans toutes les initiations de l'Antiquité.



    La réincarnation et les religions



    Depuis le début de toutes les religions, la réincarnation a été considérée comme une alternative à la mort.Les premiers à en avoir parlé, sont les égyptiens, quoique cela ne soit pas reconnu par l'Egyptologie officielle, mais dans plusieurs passages du Livre des Morts, il en est fait mention.

      

    Plus connus sont le Bouddhisme et l'Hindouisme, qui ont perpétué l'idée de réincarnation jusqu'à nos jours.

      

    Au Tibet, quand on parle de réincarnation, on ne peut s'empêcher penser au Dalaï-lama dont tout le monde a retenu qu'il est l'incarnation actuelle du premier Dalaï-lama.

    En Grèce au 7ème et 6ème siècle avant Jésus Christ, l'orphisme, doctrine théologique admettaient l'immortalité de l'âme. L'âme impure était soumise à des réincarnations successives. Dans les évangiles, le Christ a fait plusieurs fois référence à des vies antérieures :

    " Jésus dit alors: Je vous le dis, en vérité, parmi les enfants des hommes, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean, le Baptiste. Si vous voulez le comprendre, lui-même est Elie qui devait revenir, que celui-là entende, qui a des oreilles pour entendre " (Saint Mathieu, XI, 11-15).

    " En vérité, je te le dis : nul, s'il ne naît à nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu "(Saint Jean III,3)


    Au sujet d'un aveugle de naissance, Jésus, qu'on interrogeait sur les raisons cette cécité, :

    "Ce n'est pas lui ni ses parents qui ont pêché…." (Saint Jean, IX-3).

    Rappelons-nous que jusqu'en l'an 553 de notre ère, la réincarnation faisait partie de la religion chrétienne, mais a été mis à l'index après le concile de Constantinople, simplement parce que, dit-on, le concept de la réincarnation gênait l'impératrice Théodora (qui avait beaucoup à se reprocher !) et ne voulait pas accepter qu'elle puisse être d'un rang inférieur dans une vie future.

      

    Cette croyance fut donc éliminée, mais non totalement interdite, et elle ne fut jamais déclarée anathème.

    Dans le Zohar : " Toutes les âmes sont soumises aux épreuves de la transmigration ".

    La Kabbale affirme que les renaissances permettent aux hommes de se purifier. Plus près de nous, au 13e siècle, les cathares disaient :

      

    "Nous sommes venus trop tôt ; nous reviendrons dans 700 ans".



    Le concept de la réincarnation



    Il est intéressant de par son idée de justice immanente. Il permet aussi de comprendre et d'accepter les pires épreuves.

      

    Mais malgré les preuves qui s'accumulent, la Réincarnation a beaucoup d'adversaires, car, depuis des siècles, on nous a répété qu'on ne disposait que d'une seule vie pour gagner le Paradis, sinon l'Enfer vous ouvrait toutes grandes ses portes. Mais comment parvenir à la perfection en une seule existence ?

      

    A ce compte, bien des gens ne pourraient être sauvés. Pourquoi ne pas admettre d'autres vies, d'autres épreuves pour ceux qui ne sont pas encore parfaits, afin de les faire réfléchir davantage, de reconnaître leurs erreurs passées et de leur donner la chance de les corriger ?

      

    La nouvelle incarnation d'une âme sur terre dépend du degré d'évolution acquis dans les vies passées.

     

                    

     

     

    RÉINCARNATION ; Signification du mot

     

     

      

    La croyance en la réincarnation peut être assimilée à une doctrine selon laquelle un certain principe immatériel (« esprit », « âme », « conscience individuelle ») s'accomplit au travers de vies successives dans différents corps (humains, animaux ou végétaux selon les croyances). Dans cette doctrine, à la mort du corps physique, l'« esprit » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps, ce qui permettrait à l'individualité de poursuivre ses expériences de vie et son évolution spirituelle ou morale.

      

    La réincarnation est une forme de la transmigration des âmes, proche des concepts de métempsycose, palingénésie, et l'Éternel retour. On retrouve la croyance en la réincarnation à différentes époques et en divers lieux (bien que le terme soit récent, traduisant une conception occidentale de type sociale apparaissant vers la fin du XIXe siècle, de sorte que la question de savoir si le terme "réincarnation" est réellement approprié pour désigner les concepts hindou et bouddhiste fait actuellement débat comme en témoigne, par exemple, la page de discussion de cet article), notamment dans la pensée grecque et en Extrême-Orient, où elle est au cœur de l'hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme, et du sikhisme

      

     

    Même si certains veulent voir des allusions codées dans les textes sacrés, elle est généralement récusée par les trois religions monothéistes, qui lui préfèrent la doctrine du Jugement dernier et de la résurrection de la chair.

     

     

     

    Aujourd'hui, la réincarnation est une croyance religieuse partagée par plus d'un milliard d'hommes (les hindous, les bouddhistes, les jaïns, les sikhs, les adeptes des religions tribales africaines auxquels s'ajoutent différents groupes spiritualistes).

    Les indos-aryens ont emprunté la théorie des renaissances successives au contact des aborigènes non-aryens de l'Inde. Par la suite, le Jaïnisme et le bouddhisme ont adopté la doctrine également comme article de foi.<CHALOUX>

    L'idée de la réincarnation n'est donc pas issue de l'âge védique mais quand les brahmanes se la sont appropriée, ils en ont fait une doctrine secrète. Le Jaïnisme l'a développée très tôt et les premières Upanishads se sont inspirées de ces développements. Cette idée de la réincarnation dominait la vie spirituelle à l'époque Dravidienne, puis se dissipa quelques temps, pour réapparaître ensuite.

     

    Le premier théoricien de la réincarnation, en Inde, arrive assez tard, après le védisme, dans l'hindouisme du VIe siècle av. J.-C.. Il s'agit de Yâjñavalkya, auteur de la Brihad-âranyaka-Upanishad et du Shatapatha-Brâhmana.

    "Yajnavalkya, poursuivit Artabhaga, lorsque l'organe de la parole du mourant se fond dans le feu, son souffle dans l'air, sa vue dans la lumière solaire, son mental dans la lumière lunaire, son ouïe dans les directions de l'espace, son corps physique dans la terre, l'Akasha de son cœur dans l'Akasha de l'espace externe, les poils de son corps dans le tapis végétal de la terre et ses cheveux dans les arbres, son sang et sa semence dans l'eau, où donc se trouve alors cet homme ? »

    « Tends-moi la main, cher Artabhaga, répliqua Yajnavalkya, et nous irons décider de cela entre nous, ce qui est impossible au milieu d'une telle foule. » Ils se mirent à l'écart et débattirent longuement la question ; ce dont ils parlèrent fut essentiellement le karma, le domaine de l'action, et ce qu'ils déterminèrent comme louable fut aussi le karma. Car c'est par l'action juste que l'on devient bon, et par l'action erronée que l'on devient mauvais. Finalement, Artabhaga, de la lignée de Jaratkaru, demeura silencieux." (Brihad-âranyaka-Upanishad, III.2.13) .

    Cela laisse entendre plusieurs idées :

    1. Le karman joue dans la vie présente comme dans la vie future.
    2. La notion de karman comme "acte moral et résultat de l'acte" entre ici en jeu.
    3. Puis la notion de rétribution des âmes intervient. Selon le Shatapatha-Brâhmana, ceux qui n'accomplissent pas correctement les rites renaissent après la mort et deviennent "toujours à nouveau la nourriture de la mort" ; l'immortalité acquise par les rites est de durée limitée ; la crémation produit une nouvelle naissance.

     

     

    4. Puis arrive la notion de renaissance.

    Ainsi, l'homme se dissout à la mort, mais son karman est cause d'une naissance nouvelle qui héritera des actes bons ou mauvais de l'existence antérieure.(isslich lapoche)

    C'est vers la fin du XIXe siècle que la réincarnation fait un grand retour en Occident, sous la double influence d'un regain d'intérêt pour l'occultisme et de l'étude plus systématique des religions venues d'Inde (hindouisme et bouddhisme) par les anthropologues et philosophes occidentaux (notamment Schopenhauer).

    Plusieurs groupes "ésotériques" placent la réincarnation (ou en tout cas une version occidentale de la réincarnation) au cœur de leurs enseignements. Parmi ceux-ci, on peut citer la Théosophie, fondée par Helena Blavatsky en 1875.

    Par ailleurs, la doctrine spirite, codifiée Allan Kardec dans Le livre des Esprits en 1857, est en partie fondée sur la croyance en la réincarnation.

    Aujourd'hui, la continuation de cette tradition se retrouve dans le mouvement dit New Age.

     

      

      

      

     

     

     

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