• Le MEXIQUE pre colombien

    Le Mexique précolombien

      

    Le post-classique

    La destruction des grands centres urbains par des peuplades moins civilisées ne conduisit pas à la disparition totale des cultures, mais, comme dans le cas de la conquête romaine de la Grèce, à une acculturation des nouveaux venus. Beaucoup de centres secondaires survécurent à la destruction et les groupes “barbares” finirent par se mélanger aux populations locales pour donner naissance à de nouvelles formes culturelles qui dureront jusqu’à la conquête espagnole. Cette nouvelle période, appelée Post-classique, se caractérise, entre autres, par la survivance de nombreux témoignages oraux qui, recueillis par les Espagnols, sont parvenus jusqu’à nous, mais aussi par la production d’un certain nombre de documents manuscrits, appelés Codex, qui contiennent une grande quantité de renseignements historiques.

    A mesure que les villes du centre des terres mayas s'effondraient, les villages se rapprochaient de la côte. Les Mayas se mêlèrent aux Toltèques et à d'autres peuples du centre du Mexique qui migraient vers des cités telles que Chichén Itzá. Les marchands mayas atteignirent les colonies aztèques des côtes du Golfe et du Pacifique à bord de leurs pirogues chargées de peaux de jaguar, de plumes de quetzal, de cacao et d'or.

    CODEX : manuscrits faits à la main, le plus souvent en fibres végétales d’agaves ou de peaux d’animaux en formes de bandes allongées et pliées en accordéon; ils étaient exclusivement réalisés par le « tlacuilo », sorte de peintre – scribe qui reproduisait avec beaucoup de soins et de détails, mélant les symboles abstraits et les images naturalistes. Les têtes humaines et animales étaient souvent représentées et les divinités parfois mentionnées. La plupart ont été incendiés durant le XVIème siècle par les Espagnols qui tentaient de convertir les Mayas et les Aztèques au christianisme. Certains ont été épargnés ce qui a permis une reconstitution d’informations importantes. Ils sont les seuls survivants d’un système de lecture-écriture spécifique aux cultures méso-américaines.

    codex maya

     

     

    Photo de gauche : codex maya

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Les Toltèques

    vue sur Tula, antique capitale des ToltèquesConduits par leur chef Mixcoatl, les Chichimèques firent leur apparition sur les hauts plateaux. Ces groupes náhuatl occupèrent la vallée de Tula et se mélangèrent aux populations locales otomís. Quetzalcóatl, dont le nom véritable était Topiltzin ce-acatl, fut le fondateur de Tula, la capitale des Toltèques. Cette ville, encore mal explorée, dominait légèrement la vallée. Au centre, une grande place entourée de constructions formait l’ensemble administratif et religieux.

    Photo de droite : vue sur Tula, antique capitale des Toltèques

    Une de ces constructions, la pyramide dédiée au dieu Quetzalcóatl - Tlahuizcalpantecuhtli, était surmontée d’un temple dont le toit était soutenu par d’énormes colonnes cariatides qui représentent des guerriers toltèques. Plus tard, fut ajoutée, au pied de cette pyramide, une vaste salle hypostyle de 55 m sur 15 m. D’autres éléments typiques de cette période ont été découverts à Tula, en particulier des sculptures, connues sous le nom de Chac Mool, représentant un personnage allongé sur le dos, le torse dressé, les genoux pliés et tenant sur l’estomac un plat pour les offrandes.

    Voir le chapitre consacré à Tula

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    Un peu d’histoire

    Par les textes historiques qui nous sont parvenus, certains affirment que le roi Quetzalcóatl aurait disparu en 999 et que d’autres rois, dont les noms nous sont connus, lui auraient succédé jusqu’à Huémac, qui aurait vécu jusqu’au milieu du XIIème siècle. C’est au cours de son règne que serait survenue la chute définitive de Tula.
    Les historiens distinguent cependant deux phases dans le déclin de Tula. La première aurait eu lieu à la fin du règne de Quetzalcóatl, expulsé par les prêtres sacrificateurs de Tezcatlipoca et dont les survivants auraient laissé de fortes influences au Yucatán et au Guatemala; la seconde à la fin du règne de Huémac, au cours duquel un autre groupe náhuatl qui était venu s’installer à Tula, les Nonohualcas-Chichimèques, se soulevèrent contre les derniers Toltèques. Les survivants émigrèrent eux aussi vers le sud et s’en furent renforcer ceux qui, un siècle et demi avant, avaient fui avec Quetzalcóatl.

      

      

      

      

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