• Les mystères de l’art paléolithique de la vallée du Côa (Portugal)

      

      

      

     

     

    Vallée de Côa

     

    Cette région est reconnue pour la richesse de son patrimoine naturel, archéologique et paysager. Avec son ensemble d’art paléolithique en plein air, elle est considérée comme l'un des plus importants sites d'art rupestre dans le monde.

      

    Les sites d'art rupestre préhistorique de la vallée de Côa au Portugal (municipalités de Vila Nova de Foz Côa et Pinhel dans le district de Guarda) sont uniques de par le nombre de gravures qu'ils hébergent.

      

    Celles-ci datent du paléolithique supérieur (de 22 000 à 10 000 ans av. J.-C.).

    Ces gravures à l'air libre furent découvertes en 1989 à l'occasion d'un travail préparatoire à l'édification du barrage hydroélectrique dans la haute vallée de la Côa.

      

    Vu l'importance archéologique de ce site, il fut décidé d'ajourner le projet de construction de ce barrage.

     

    Les sites ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1998.

     

     

     

     

     Cette région a été classée patrimoine mondial car il existe des milliers de gravures paléolithiques dans cette vallée,à l'air libre et non dans des grottes.Elles remontent à 20 000 ans.

      

    Les gravures ont été faites sur des surfaces verticales de schiste ou de granit.Elles représentent surtout des animaux, dont des équidés, des bovidés,des cervidés,des caprinés.

     

     

     

     

    Les sites d'art rupestre préhistorique de la vallée de Côa (Portugal) et de Siega Verde (Espagne) se trouvent sur les berges escarpées des rivières Côa et Agueda, deux affluents du Douro, documentant une occupation humaine continue depuis la fin du Paléolithique.

      

    Des centaines de parois ont été gravées de milliers de figures animales par l'homme durant plusieurs millénaires (5 000 à Côa, environ 440 à Siega Verde) représentant l'ensemble d'art paléolithique en plein air le plus remarquable de la Péninsule Ibérique.

      

      

    Les Vallées de Côa et de Siega Verde offrent la meilleure illustration des thèmes iconographiques et de l'organisation de l'art rupestre Paléolithique, qui adopta les mêmes modes d'expression dans les grottes et en plein air.

      

    Elles contribuent ainsi à une meilleure compréhension de ce phénomène artistique, formant ensemble un lieu unique de l'ère préhistorique, riche en témoignages matériels d'occupation au paléolithique supérieur.

     

      

    Brève description dans d'autres langues : Anglais Français Arabe Chinois Russe Espagnol

     

     

    © OUR PLACE The World Heritage Collection

     

      

      

    Valeur universelle exceptionnelle

    Brève synthèse

    Le bien comprend les deux sites d’art rupestre préhistorique de la vallée de Côa (Portugal) et de Siega Verde (Espagne), consistant en des escarpements rocheux taillés par l’érosion fluviale et ancrés dans un paysage rural isolé où des centaines de panneaux présentant des milliers de figures animales (5 000 à Foz Côa, environ 440 à Siega Verde) ont été gravés au cours de plusieurs millénaires.

     

     

    Foz Coa 049

      

      

      

    Les sites d’art rupestre de Foz Côa et Siega Verde représentent l’ensemble d’art paléolithique en plein air le plus remarquable de la Péninsule Ibérique au sein de la même région géographique.

     

     

    Foz Côa et Siega Verde fournissent la meilleure illustration des thèmes iconographiques et de l’organisation de l’art rupestre, qui adopta les mêmes modes d’expression dans les grottes et en plein air, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de ce phénomène artistique.

     

     

      

    Ils forment ensemble un lieu unique de l’ère préhistorique, riche en témoignages matériels d’occupation au paléolithique supérieur.

      

      

    Critère (i) :

      

    Les gravures rupestres de Foz Côa et de Siega Verde, allant du paléolithique supérieur à la fin du Magdalénien/Épipaléolithique

      

    (de 22 000 à 8 000 ans av. J.-C., représentent un exemple unique des premières manifestations de la création humaine symbolique et des débuts du développement culturel, s’éclairent réciproquement et sont une source d’information sans égale pour comprendre l’art paléolithique.

     

     

     

      

    Critère (iii) :

      

    L’art rupestre de Foz Côa et celui de Siega Verde, considérés ensemble, offrent un éclairage exceptionnel

    sur la vie sociale, économique et spirituelle de nos premiers ancêtres.

      

      

    Intégrité et authenticité

     

     

    L’intégrité du bien est notamment exprimée par l’homogénéité et la continuité des représentations à l’intérieur des limites spatiales des surfaces rocheuses gravées ainsi que par l’adoption de modèles typiques des peintures préhistoriques ornant les grottes, confirmant ainsi l’argument de l’intégrité de cet ensemble en plein air.

     

      

      

    L’authenticité du bien est démontrée par des considérations stylistiques et comparatives, incluant également l’examen des thèmes artistiques et de l’organisation des gravures rupestres dans les grottes.

      

    Les seuls doutes émis concernent l’interprétation de certaines figures animales

      

    (par ex. rhinocéros laineux, bison, cerf mégacéros, caribou et félins).

     

      

      

      

    Mesures de protection et de gestion requises

    Siega Verde est protégé par diverses lois nationales pour la protection du patrimoine et la planification et il a été déclaré BIC (Bien d’intérêt culturel). Les mesures de protection ont été mises en œuvre depuis le classement BIC.

      

    La gestion est déléguée au groupe d’action local ADECOCIR (Association pour le développement de la région de Ciudad Rodrigo).

      

    Le directeur de l’ADECOCIR est responsable de l’ensemble de la gestion et de l’entretien de Siega Verde, tandis que la sécurité est assurée par la Junta de Castilla y León, qui est également responsable de l’entretien de l’équipement.

      

      

     

    La Junta de Castilla y León a mis au point des programmes communs avec l’institution portugaise IGESPAR (Instituto de Gestão do Património Arquitectónico e Arqueológico – Institut pour la gestion du patrimoine architectural et archéologique), qui est responsable du site de la vallée de Côa, dans le but d’étudier et de présenter ensemble les vallées de Côa et Siega Verde.

     

     

      

      

    Description longue

    [Uniquement en anglais]

    The Upper Palaeolithic rock art of the Côa valley is an outstanding example of the sudden flowering of creative genius at the dawn of human cultural throws light on the social, economic, and spiritual life on the life of the early ancestor of humankind in a wholly exceptional manner.

      

      

    The earliest evidence for recurrent human occupation by a small group, possibly on a seasonal basis, in the Alto Douro region is from the Lower Palaeolithic period.

      

    There is a concentration of rock-art and settlement sites along the main rivers, the Douro and its tributaries, the Côa and the Aguiar. In the Côa valley the known settlements are located in the short section between Quinta da Barca and Salto do Boi, but this does not reflect the situation in early prehistory, owing to the differences in lithology between this area and that further downstream.

      

    More intensive cultivation in recent years has also destroyed many settlement sites without record.

      

      

    The settlements are characterized by pavements of river pebbles and large schist slabs, on which were found thick deposits of the waste from making and trimming stone tools; the acid soil conditions militate against the survival of organic materials such as wood or bone.

      

    The activities carried out on these sites were the processing of animal carcasses and the working of hide, bone, wood, and stone.

      

      

    The sources of the stones used indicate that these groups would have moved over a large territory more than 200 km in extent.

      

    This form of hunter-gatherer economy ended in the Magdalenian phase of the Upper Palaeolithic period. The region appears to have been devoid of human occupation until the 6th millennium BC, when incoming groups brought a sedentary Neolithic farming culture to the north-west of the Iberian Peninsula. From then on there was continuous occupation through to the present day.

    Rock art began with the Upper Palaeolithic in the Iberian Peninsula, but the Côa material is not all Upper Palaeolithic; certain groups or panels are of later date, from the Neolithic to the early modern period, while many are palimpsests. The rock art of the Côa valley occurs in three clearly defined clusters, separated by empty stretches.

      

    Furthest south is the small group of granite rock-shelter sites at Faia. Some 8 km further downstream is the cluster on either side of the river at Quinta da Barca and Penascosa, where the rock is schist. Finally, there is a cluster consisting of a series of occurrences starting at Ribeira de Piscos and continuing down the Côa to its confluence with the Douro.

      

    It is postulated, however, that the gap between Faia and Quinta da Barca/Penascosa may be artificial, the Palaeolithic rock art on the soft stone in this stretch not having been capable of resisting natural weathering. In all 214 decorated panels have been found in 22 separate groups.

      

    The species represented are aurochs, horses, red deer, ibex and fish (with one apparent human caricature at Ribeira de Piscos). The proportions of each species represented vary from panel to panel and site to site. There is no example of any unequivocally domestic animals such as sheep or chickens, which were absent from the Pleistocene fauna of the Iberian Peninsula.

      

      

    The conventions used are also identical - size, invariable lateral views, twisted rendering of horns, distended bellies, absence of ground lines, etc. One convention unique to this group is the frequent use of single bodies with two or three heads, in an attempt to convey a sensation of movement. This is usually associated with horse figures.

     

     

      

    The Palaeolithic artists used several different engraving techniques: fine-line incision using a hard resistant tool, pecking, with direct or indirect percussion, abrasion of the surface, and scraping, a technique for producing colour differentiation by the selective removal of surface layers. In cases where only outlines of figures can be discerned, it is suggested that these may originally have been painted with mineral and vegetable pigments.

      

      

    The number of engravings outlined by pecking and incision is almost identical. The Côa engravings represent a fully outdoor art (with the exception of those in the Faia rock shelters). This is usually the case in later prehistory, but it is almost unknown in the Palaeolithic.

      

    The engraved panels are always on vertical rock faces, but the possibility of their having disappeared from horizontal or inclined surfaces cannot be ruled out. Following the Palaeolithic tradition, surface variations of the rock itself is used effectively in order to impart relief to the figures.

     

      

    Source : UNESCO/CLT/WHC

      

      Foz Coa 048

      

      

    Description historique

     

    Les premières traces d'occupation humaine de la région du Haut-Douro datent de la période du Paléolithique inférieur (voici 90 000 ans environ). Aucun site du Paléolithique moyen n'a encore été découvert, mais il est clair que les hommes privilégient cette région durant le Paléolithique supérieur.

      

    Une concentration d'art rupestre et de sites d'établissements humains borde les principaux fleuves : le Douro et ses affluents, le Côa et l'Aguiar.

     

     Image

      

      

    Dans la vallée du Côa, les établissements connus s'échelonnent sur la courte section séparant Quinta da Barca de Salto do Boi, ce qui ne reflète pourtant pas la situation du début de la Préhistoire, au vu des différences lithologiques entre cette zone et celle située plus loin en aval.

      

    Du fait de la culture plus intensive de ces dernières années, de nombreux sites d'établissements ont été détruits sans laisser de traces.

     

     

    L'analyse des témoignages archéologiques laisse à penser que la vallée fut occupée périodiquement, peut-être de façon saisonnière, par de petits groupes d'hommes, au cours du Paléolithique supérieur.

      

    Leurs établissements se caractérisent par des dallages composés de galets de rivière et de larges plaques schisteuses sur lesquelles on a découvert d'épais dépôts de résidus issus de la fabrication et de la taille d'outils en pierre.

      

      

    La teneur acide du sol interdit toute subsistance de matières organiques telles que le bois ou les os. Les activités pratiquées en ces lieux concernent le traitement de carcasses animales et le travail des peaux, des os, du bois et de la pierre. Les origines des pierres utilisées indiquent que ces groupes se déplaçaient sur un large territoire couvrant plus de 200 kilomètres.

     

     

    Cette forme d'économie de chasse-cueillette commence 22 000 ans environ avant J.-C. pour durer 10 000 à 12 000 années, à la fin du Magdalénien du Paléolithique supérieur.

     

    La région semble n'avoir fait l'objet d'aucune occupation humaine jusqu'au VIe millénaire avant J.- C., période où de nouveaux groupes implantent une agriculture Néolithique sédentaire au nord-ouest de la péninsule ibérique. A partir de ce moment-là, la région sera en permanence habitée jusqu'à ce jour.

      

      

    Source : évaluation des Organisations consultatives

     

     

     http://whc.unesco.org/fr/list/866/

     

     

    http://portugalprivateguide.com/index.php/fr/private-tours/primitive-pre-roman

     

     

     

     

    Les mystères de l’art paléolithique

    de la vallée du Côa     

               Par Marie-Line Darcy
     
     

    Le musée de Foz Côa qui vient d’ouvrir ses portes dans le nord-est du Portugal relance l’intérêt pour les magnifiques gravures de l’ère paléolithique découvertes dans cette région reculée. Reportage.

     

    De notre envoyée spéciale à Foz Côa,

     

     

    Le ruban de goudron brille sous le soleil intense au dessus du Douro et de son affluent, le Côa. Entre les murets de schiste poussent quelques oliviers et amandiers. Le minéral semble vouloir tout engloutir.

      

    La petite route flambant neuve débouche sur le Musée du Côa, entièrement consacré à l’art rupestre paléolithique et de l’âge de fer découvert dans la vallée du Côa, affluent du Douro.

      

      

    Le musée, inauguré le 6 août dernier, a cette particularité double d’être à la fois en avance- son inauguration était prévue pour septembre/octobre 2010- et d’être en retard d’une bonne douzaine d’années sur le projet initial.

      

      

    Ce retard est dû à des contingences « paléopolitiques » comme l’écrit avec ironie António Martinho Baptista, archéologue, ancien directeur du Centre national d’art rupestre, entre-temps dissout, et l’un des meilleurs spécialistes des gravures découvertes dans la vallée du Côa.

      

      

    Sans nul doute, le temps de la réflexion a permis d’éviter le pire : pas de construction mégalomane, de volumes post-modernismes, de « volonté de laisser sa marque à tout prix » des architectes, Tiago Pimentel et Camilo Rebelo.

      

    Les deux jeunes et talentueux concepteurs ont voulu littéralement ajouter une pierre à l’édifice : perché à 170 mètres d’altitude, leur musée se fond dans le paysage, bloc schisteux bien imité, de pur béton contemporain.

      

    L’édifice a beau avoir 4 étages, il est d’une incroyable discrétion.

      

    La subtilité de la structure, ses ouvertures sur le vide et les vallées des cours d’eau qu’elle domine confirme l’impression dominante :

      

    ici règne le mystère. « Les gravures ne savent pas nager »

      

    En 1994, à Canada do Inferno (le canyon de l’enfer),  lieu dit sur l’une des rives du Côa, un œil aguerri identifie la silhouette d’un animal gravé dans une roche. On procède alors à des sondages et des repérages pour construire le barrage sur la rivière Côa, non loin de son embouchure avec le Douro. Les spécialistes, sans le savoir, viennent de faire une extraordinaire découverte.

      

      

    « Nous ignorions ce qui nous attendait en découvrant Canada do Inferno ; que d’une pierre gravée, nous allions aboutir à des dizaines puis des centaines et aujourd’hui des milliers de gravures.

      

    C’était une révolution : jusque là, on pensait que l’art rupestre de l’époque paléolithique (20 000 ans avant notre ère) ne pouvait se trouver que dans des grottes, dont Lascaux et Chauvet en France et Altamira en Espagne, sont les plus beaux exemples », explique Alexandra Lima, archéologue, coordinatrice du musée du Côa.

     

     

     

     

     

    Il y a quinze ans, le barrage en projet menace d’engloutir à jamais les magnifiques représentations d’animaux de l’époque glaciaire, les aurochs (ancêtres des taureaux actuels, pesant le double de poids), les chevaux, les chèvres, les chamois et bouquetins. Naît alors le mouvement anti-barrage, première grande mobilisation civique du Portugal. Des jeunes installent leurs tentes sur les pelouses du monastère des Jeronimos à Lisbonne en signe de protestation, les intellectuels se mobilisent et les politiques entrent en jeu.

      

    Le président de la République de l’époque, le charismatique Mario Soares, reprend à son compte le thème d’un rap célèbre et lance un :

      

    « Les gravures ne savent pas nager », qui met un terme au projet du barrage.

      

    En 1998, les gravures de Foz Côa sont inscrites au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. En 1999, la découverte, au lieu-dit du Fariseu, d’une roche recouverte par des sédiments datés selon les méthodes de datation les plus modernes, a permis de mettre fin – ou presque- à la polémique sur l’âge des gravures.

      

    Un art énigmatique Outre son architecture réussie, le musée permet de rendre accessible un art rupestre difficile à voir et à comprendre.

      

    Certaines gravures peuvent atteindre 3 mètres, mais elles sont sous l’eau.

      

    D’autres sont minuscules, ou bien la superposition des traits ne permet pas à un néophyte de deviner leur présence sur une pierre. Sacrifiant au multimédia, les salles du musée, spacieuses et dépouillées, viennent compenser la difficulté, et se parcourent comme un livre d’histoire.

    Mais à chaque page, le mystère semble s’épaissir sur la vie de ces lointains ancêtres.

      

      

    « Les chercheurs ont pu reconstituer le modèle de vie de ces tribus. Sur les plateaux, les campements réservés à la chasse au printemps. La viande et la peau des animaux étaient traitées sur place selon les vestiges retrouvés. Ensuite, les chasseurs retrouvaient leurs campements habituels au fond de la vallée.

      

    L’ensemble de Foz Côa, qui s’étale sur 17 km au moins, montre l’importance de la région pour les tribus de l’âge de glace », précise Alexandra Lima.

      

    Pour le reste, c’est l’inconnu. « On ne peut que procéder par analogie. Eliminer les hypothèses. Mais on ne pourra probablement jamais comprendre qui étaient ces hommes, et comment ils vivaient », estime Mario Reis, archéologue au parc de Foz Côa. Concordance avec le site espagnol de Siega Verde Véritables fouilleurs de roches, arpenteurs de terrains escarpés, découvreurs de talents de graveurs, Mario Reis et ses collègues (sept scientifiques) ont identifié près de 900 roches et recensés une soixantaine de sites.

      

      

    « L’inscription, le 1er  août, du site espagnol de Siega Verde en Espagne (gravure paléolithique) au patrimoine mondial de l’UNESCO apporte de l’eau à notre moulin. Nous pensons que cette région fait corps avec Foz Côa, en est peut-être un prolongement.

      

      

    Cela donne encore un peu plus de valeur à nos découvertes ».

      

    Les pierres gravées étaient-elles des lieux de rendez-vous entre tribus ? Avaient-elles des fonctions spirituelles ? Y priait-on ?

      

      

    Servaient-elles à signaler les troupeaux ?

      

    Les théories se bousculent, les hypothèses s’annulent. Sous l’influence des archéologues français et italiens très impliqués dans les fouilles de Foz Côa, l’analyse structuraliste semble s’imposer pour aborder l’énigme des gravures.

      

    Une fondation pour valoriser un riche patrimoine Le musée de Foz Côa prétend faire le point des connaissances sur l’art rupestre. Le recours au multimédia, la présentation aérée, jouant beaucoup sur l’impact visuel provoqué par les reproductions d’animaux sur les murs, la présence attentive des archéologues pour expliquer aux visiteurs, tout contribue à rendre les gravures accessibles.

      

    Car dans la réalité, seuls trois sites sont ouvertes au public. Le parc archéologique, qui veille jalousement sur les pierres gravées, organise des visites pour environ 20 000 personnes par an. Le musée, qui représente un investissement de 18 millions d’euros dans une région pratiquement aussi déserte qu’à l’âge de glace, ne veut pas inciter à un tourisme de masse. Mais il espère contrebalancer les difficultés d’accès aux pierres gravées et à l’univers du peuple de la glace. La fondation qui va être créée et qui regroupera l’ensemble des activités du parc archéologique aura pour mission de  dynamiser la région et de soutenir l’activité scientifique.

     

     

     

    Lien FABULEUX - RECIT de Monsieur J.L. Marroncle

     

    Tel est pris qui croyait prendre...


    Une anecdote de J.L. Marroncle
    Portugal, janvier 1980

     

      

    En mission dans le Nord-Est du Portugal, je résidais cette année-là avec ma famille dans une petite localité répondant au nom de Vila Nova de Foz Côa, dans la région dite de Trás-os-Montes, ce qui signifie "derrière les montagnes".

      

    Cette ville connaît aujourd’hui une renommée mondiale du fait de la découverte en 1989 de remarquables gravures rupestres paléolithiques à l’air libre le long de la rivière du Côa, affluent du fleuve Douro, mais à l’époque ce n’était qu’une bourgade rurale d’un millier d’âmes environ.

      

    En qualité de Français pratiquant correctement la langue portugaise, mon épouse et moi-même étions parfaitement repérés, connus et intégrés dans la petite population locale.

      

      

     

    (cliquer sur ce lien ! )

     

     

    http://www.amicalebrgm.fr/v3/spip.php?article430

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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