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    WINDHOEK — Une boule métallique d'environ un mètre de circonférence est tombée du ciel en novembre dans une région reculée du nord de la Namibie, ont indiqué mercredi les autorités, qui estiment qu'il pourrait s'agir du fragment d'un engin spatial.
    La boule, vide à l'intérieur et "composée d'un alliage métallique connu de l'homme", selon le directeur de la police scientifique Paul Ludik, a été retrouvée près d'un village dans le nord du pays, à 750 km de la capitale Windhoek.

    "Les habitants du village et les policiers du poste local ont entendu plusieurs petites explosions à environ trois kilomètres, et cinq jours plus tard ils ont trouvé cet objet métallique sphérique", a ajouté M. Ludik.

    La boule est d'une hauteur de 35 cm et pèse six kilogrammes. Elle est constituée de deux hémisphères soudés l'un à l'autre. Elle a été retrouvée dans un cratère de 3,8 mètres de diamètre et de 33 cm de profondeur.

    La police scientifique, après avoir examiné la sphère, a conclu qu'elle ne présentait aucun danger.

    Les autorités namibiennes se sont adressées à la NASA et à l'ESA, les agences spatiales américaines et européennes, pour essayer de découvrir la provenance de l'engin inconnu.

     
      
      
      
    Source : AFP.
      
      
      
      
      
      
      
     
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    La mer est apparue il y a environ 4,5 milliards d’années.

    Elle a été le berceau de la vie et l’élément qui a permit l’apparition et le développement de toute vie sur Terre.

    Pourtant, l’océan est la dernière région inexplorée du globe.

    Nous ne commençons à percevoir les phénomènes physiques qui se produisent au fond des mers que depuis quelques décennies.

    Le mystère du triangle des Bermudes fait justement partie de ces phénomènes naturels. Depuis des siècles, ce triangle maudit est le théâtre d’accidents qui se produisent régulièrement et continuent encore aujourd’hui.

    C’est grâce au progrès technologique que nous pouvons avancer des hypothèses fiables sur ces mystérieuses disparitions d’avions et de navires.

     

      

      

    Disparitions au cours du 20ème siècle

    Au cours du 20ème siècle, on a enregistré près de 100 disparitions à l’intérieur du triangle des Bermudes qui est délimité par la péninsule de Floride, Puerto Rico et l’archipel des Bermudes. Il faut signaler que des accidents se produisent également dans les zones avoisinantes et dans une dizaine de zones maritimes à travers le monde.

     

      

    Deux disparitions permettent d’aboutir à une solution scientifique

    En 1961, l’Albatross, un voilier école, sombra subitement au large de la Floride emportant avec lui 6 des 19 membres d’équipage.
    D’après les survivants, le voilier a été pris dans une tempête d’une incroyable violence. En soi, ce phénomène n’a rien d’extraordinaire. Mais, ce qui l’est plus, c’est que le temps était beau ce jour là. Le voilier avançait sur une mer calme quand subitement un coup de vent violent le renversa. Cela dura quelques minutes puis la mer redevint calme et lisse. Les marins ont surnommé ce phénomène imprévisible « le grain blanc ».

     

      
      
    L'Albatross avant la tragédie



    Le 5 décembre 1945, une disparition inexpliquée se produisit. Cinq avions de l’aéronavale américaine partent de la Floride et disparaissent sans laisser de trace. La marine envoie alors un avion de sauvetage qui explose en plein vol. L’enquête ne permit pas de retrouver les débris de cet appareil. Si, d’après les témoins, cet avion a explosé, il ne peut pas s’agir d’une rafale violente.

     

     

      

    Le mystère du grain blanc

    Le mystère du grain blanc est sur le point d’être résolu suite au crash d’un avion en 1975. Ce jour là, une rafale descendante se produisit juste au moment où l’avion survolait l’aéroport. Elle entraîna une violente turbulence atmosphérique. Quelques secondes plus tard, l’avion s’écrasait.

    On appelle ce vent violent « rafale descendante ». C’est en fait une véritable avalanche d’air qui tombe d’un coup d’un nuage.
    Le vent qui peut être supérieur à 300 km/h souffle avec une violence destructrice. Le phénomène ne dure jamais plus de quelques minutes et ressemble beaucoup au grain blanc décrit par les marins. L’étude a abouti sur la preuve que ce phénomène se produit aussi en mer.

     

     

    Le triangle des Bermudes, un reportage sur la cinq

      

      POUR APPRECIER cette VIDEO - cliquer sur le logo central de DEEZER - colonne de gauche, en bas - le fond musical du blog sera supprimé



    Sous l’effet du soleil, l’énergie thermique des eaux s’élève dans l’atmosphère et entraîne la formation de cumulo nimbus au-dessus de l’archipel des Bermudes et jusque dans le golf du Mexique. Les plus gros de ces cumulo nimbus emmagasinent une vaste énergie thermique provenant de la mer. On sait aujourd’hui que ce sont ces cumulo nimbus qui provoquent les rafales descendantes.

     

      

    Un accident qui dévoile la vérité

    Si les rafales descendantes peuvent faire chavirer n’importe quel navire, même les plus gros, elles ne peuvent pas provoquer une explosion. Curieusement, c’est un accident sur une station de forage pétrolière qui permit d’établir une hypothèse assez fiable.

    Lors d’un forage, une explosion eut lieu et un incendie ravagea la station. On se rendit compte que d’importantes quantités de méthane échappées du sous-sol marin étaient remontées à la surface pour s’enflammer.
    Tout ce gaz qui remonte en bouillonnant peut sans problème renverser une plate forme pétrolière.

     

      

    Scénario d’une tragédie

    D’après les scientifiques, voilà le scénario qui a aboutit à la disparition des avions:

    1. Dans le plateau continental, à plus de 500 m de profondeur, à une température inférieure à 5°C, l’hydrate de méthane reste stable
    2. Quand le fond des mers se fragmente sous l’effet d’un séisme par exemple, d’importantes quantités de méthane s’échappent
    3. L’hydrate de méthane remonte à la surface de l’eau en bouillonnant

    Un bateau peut se retrouver prisonnier de cette mer en ébullition. Il perd sa flottabilité et coule.

    Quand ces importants volumes de méthane atteignent la surface de l’eau, le gaz, plus léger que l’air, monte dans l’atmosphère. Quand le moteur de l’avion entre en contact avec le méthane, le gaz s’enflamme et l’appareil explose.

     

      

    La vérité n’est pas ailleurs

    Si le mystère du triangle des Bermudes continue à fasciner, il faut admettre que toutes ces disparitions n’ont aucun rapport avec des phénomènes paranormaux ou mystérieux.

    Même si aujourd’hui, la science ne peut pas tout prouver, faute de preuves tangibles (le gaz ne laisse aucune trace), les phénomènes atmosphériques que l’on commence tout juste à comprendre en sont certainement la cause. Les perturbations magnétiques que l'on a constaté dans cette zone expliquent les perturbations et pannes des instruments.

    Les phénomènes naturels (Ouragans, tempêtes et trombes marines notamment) expliquent la plupart des naufrages et disparitions de navires. Cependant, certains faits relatifs à des apparitions et à des distorsions du temps continuent à intriguer.

     

      

    Source: dinosoria

    A lire également: Wikipédia
    excellent site triangle-bermudes

      

     

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  • Phénomènes inexpliqués - La Mary Celeste
     
    La Mary Celeste
     
     
    Dans les annales des disparitions en mer, le nom de la Mary Celeste est resté célèbre. Cette énigme qui n’a toujours pas été résolue contribue largement à entretenir le mythe des vaisseaux fantômes. L’histoire de la marine fourmille de mystères semblables à celui de la Mary Celeste. Des dizaines de navires ont été ainsi abandonnés, soudainement et sans raison apparente, par des équipages que l’on n’a jamais revus.
     
     
    La découverte de la Mary Celeste
     
    Le 5 décembre 1872, le cargo anglais Dei Gratia repère un brick qui dérive dans l’Atlantique Nord à mi-chemin entre les Açores et le Portugal.
     
    Le voilier zigzague curieusement et presque toutes ses voiles sont carguées. Le capitaine du cargo, David Moorehouse, s’aperçoit avec stupeur qu’il s’agit de la Mary Celeste.
    Fait du hasard, il a dîné à bord du voilier avec son capitaine, Benjamin Spooner Briggs, un mois plus tôt. Quelques jours après, la Mary Celeste appareillait pour Gênes avec une cargaison de 1 700 tonneaux d’alcool pur.
     
     
    A bord, en plus des sept hommes d’équipage, se trouvaient la femme du capitaine et sa petite-fille de deux ans.
     
     
    Le bâtiment ne répondant à aucun signal, Morehouse se décide à monter à bord avec trois hommes. Le vaisseau se révèle désert et sans canot de sauvetage. Dans les cales, ils découvrent la cargaison d’alcool et des vivres pour au moins six mois.
     
     
    Des indices insuffisants
     
    Morehouse s’étonne du désordre indescriptible qui règne dans la cabine du capitaine. Dans le carré des matelots, par contre, tout est en ordre. Le compas et les autres instruments de navigation sont cassés ou ont disparu.
     
    La dernière mention portée au journal de bord date du 25 novembre. Apparemment, le navire dérive depuis près de deux semaines et a parcouru environ 500 milles.
     
     
     
    La Mary Celeste
     
     
    Les avaries ne sont pourtant pas très importantes. Deux des écoutilles se sont rompues et un mètre d’eau environ a envahi la cale.
     
    Un tonneau d’alcool a été éventré et une entaille, faite à la hache, apparaît dans l’une des rambardes.
     
    Fait étrange, les six fenêtres des logements de l’arrière sont condamnées par de la toile et des planches.
     
    Un seul indice plaide en faveur d’un acte criminel : une épée rouillée est découverte sous une couchette.
     
     
    Autopsie d’une disparition
     
    Moorehouse ramène la Mary Celeste à Gibraltar pour être examinée par les autorités judiciaires. Les résultats sont décevants. Il n’y a que cette entaille longue de deux mètres juste au dessus de la ligne de flottaison qui peut faire penser à un acte criminel.
     
    Des traces rougeâtres relevées sur le bastingage sont analysées mais ce n’est que de la rouille.
    Malgré tout, faute d’explication suffisante, c’est l’hypothèse du crime qui est retenue. Les autorités décident que l’équipage s’est livré à une beuverie puis a assassiné le capitaine et sa famille avant de s’enfuir dans des canots.
     
     
     
     
    Le commandant Benjamin Briggs
     
     
    Cependant, les armateurs soulignent que le capitaine était très apprécié de ses hommes et que nul autoritarisme exagéré ne régnait sur son vaisseau. En outre, l’alcool contenu dans les tonneaux n’était pas buvable. Elle aurait provoqué des brûlures d’estomac et risquait même de rendre aveugle. Enfin, quand des hommes se mutinent, ils ne partent pas en laissant leur cantine et tous leurs effets personnels.
     
    Le mystère de la Mary Celeste fait le tour du monde. On finit par renoncer à éclaircir cette énigme et le vaisseau est vendu.
     
    La légende n’a fait que s’embellir de détails ajoutés après coup. Par exemple, c’est le cas de la prétendue découverte dans la cuisine du vaisseau d’un poulet encore chaud et de tasses de thé fumantes. De nombreuses solutions ont été proposées, de l’attaque d’un poulpe géant à l’intervention de nos amis extraterrestres.
     
     
     
    Une pieuvre géante attaquant un navire (illustration de 1809, Paris). Certains ont prétendu que la même chose était arrivée à la Mary Celeste
     
     
    La Mary Celeste s’est échoué une dernière fois en 1885 en emportant avec elle son secret.
     
     
    D’autres vaisseaux fantômes
     

     

    En 1840, un navire français, la Rosalie, est retrouvé errant sur les flots, voiles hissées et cargaison intacte mais déserté par ses marins.
     
    En 1850, le Seabird est découvert près du port de Newport avec seulement un chien à bord. Le café est encore chaud sur les fourneaux et les instruments de bord fonctionnent. Une odeur de tabac flotte même dans les cabines.
     
    En 1883, la goélette J.C Cousins s’échoue sur la côte américaine. Il n’y a personne sur le navire. Dans la cuisine, le poêle est encore tiède et la table mise. Le journal de bord qui date du matin même ne mentionne rien de particulier.
     
    En 1940, dans le golfe du Mexique, le yacht Gloria Colite est retrouvé en pleine mer alors que le temps est beau. L’équipage n’est plus là et les soutes sont pleines de vivre.
     
    En 1953, le Holchu est découvert dérivant entre les îles Nicobar et Andaman. Un repas semblait être sur le point d’être servi ; la radio fonctionnait et pourtant l’équipage s’est envolé sans envoyer le moindre SOS.
     
    Il est impossible de relater toutes les disparitions tant ces énigmes sont nombreuses y compris à notre époque.
     
    Des navires modernes connaissent encore ce type d’aventure.
    Nous n’avons aucune explication sérieuse pour expliquer ces abandons. L’absence totale de trace de lutte ou de violence exclut l’hypothèse d’actes de piraterie ou de mutinerie. La mer n’a toujours pas fini de nous fasciner.
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    INTRODUCTION

    Les dessins ou géoplyphes de Nasca sont situés dans la plaine côtière et aride du Pérou a quelques 400 Km au sud de Lima. Ces lignes couvrent une surface d'environ 450 Km² et représentent une des grandes énigmes de l'archéologie en raison de leur quantité, de leur nature, de leur taille et de leur continuité. Certains de ces géoglyphes représentent des créatures vivantes, d'autres des figures géométriques de plusieurs kilomètre de long. Ces dessins, connu depuis 1926, ne furent réellement Re-découvert qu'en 1939 par Paul Kosak alors qu'il survolait la région dans un petit avion. Le hasard voulu qu'il effectua ce vol au solstice d'été et qu'il remarqua que la direction d'un des tracés d'oiseaux était aligné avec les rayons du soleil couchant ce qui fit qu'il baptisa la plaine, "le plus grand livre d'astronomie du monde".

     

    Comment réaliser ces immenses dessins, qui ne sont observables que du ciel, et surtout dans quel but ? Que signifient les "pistes d'atterrissage" parfois longues de plusieurs kilomètres ? Les hypothèses les plus diverses ont été avancées (pistes pour extra-terrestres, etc.). Les plus plausibles restent celles qui lient les fameux dessins à la position des étoiles, ce qui ferait des lignes et autres représentations une sorte de calendrier des activités agricoles. Mais rien n'est prouvé.

     

     

    Voici une photo, tirée d'un livre consacré à Maria Reiche, célèbre archéologue allemande qui a passé sa vie à Nasca (et qui y vivait encore en 1994).

    (Le mystère des lignes de Nasca, par Tony Morrison)

     

     

     

     

     

    Comment sont réalisés les dessins de Nasca ?

     

    La réalisation et surtout la longue conservation de ces tracés furent rendus possible grace à deux particularitées de la région. La première est une particularitée géologique dans le sens ou le sol de la plaine de Nasca est constitué d'une fine couche de pierres sombre sous laquelle se trouve un sol désertique plus clair. Il suffit donc, pour faire apparaitre un dessin, d'écarter cette fine couche sombre.

     

     

     

      

    Néanmoins, ce genre de réalisation n'aurait eu qu'un temps de vie des plus limités dans le temps si la région ne possédait pas des caractéristiques météorologiques extraordinaire. En effet, cette région ne reçoit pas plus d'une demi heure de pluie par an !

    ceci allié au fait qu'il y a une quasi absence de vent sur cette plaine et nous avons là réunis, les éléments suffisant pour conserver de simple tracés sur le sol durant des millénaires.

     

     

    Que représente les dessins de Nasca ?

    On distingue différent type de représentations sur la plaine de Nasca:

    Des représentations d'animaux allant de 5 mètres a près de 230 mètres pour les plus grandes.
    Des lignes droites ou en spirale pouvant atteindre 5 Km de long.
    Des figures géométriques en formes de trapèze ou de bandes de très longue taille.

    on trouve également sur les flancs de certaines collines bordant le désert, des représentations approximativement humaine.

     

     

    Ce qui fascine le plus concernant les dessins de Nasca et qui enflamme l'imagination depuis des décennies tiens dans le simple fait que ces dessins ne sont pas visible du sol, ils ne peuvent être observés et appréciés dans toute leur splendeur qu'a partir d'une certaine altitude C'est d'ailleurs en survolant la zone en avion qu'ils furent réellement découvert. Alors la question que l'on est en droit de se poser est évidemment pourquoi, ou pour qui, les indiens Nasca ont réalisés ces tracés puisqu'on ne peux les apprécier que de très haut. De nombreuses personnes, scientifiques ou non, ont émis de nombreuses hypothèses sur la signification de ces tracés et nous allon, si vous le voulez bien, essayer de les passer en revue pour y voir un peu plus clair.

     

     

     

     

     
    Un mirador est accessible au bord de la route panaméricaine, quelques dessins y sont visibles. La différence de taille entre la route et le grand rectangle donne une idée de la démesure des tracés.
     
    Le must reste quand même le survol en avion.
     

     

     

     

    Voici un petit échantillon des dessins visibles dans la pampa de San-Jose...

     

    Le grand rectangle
    au coeur de la zone archéologique
    ? ? ?
    Mais cékoidon ... ce dessin ?
    Oiseau et pétales ...
    Un oiseau
    Arbre et oiseau
    La baleine
    La roue à aubes
    L'araignée
    Le singe à queue en spirale
    Le condor
    (plus de 100m de long)

      

    Les Différentes Hypothèses:

    Paul KOSOK:
    Il fut le premier à remarquer que certains tracés s'alignaient avec le soleil couchant, notamment aux périodes de solstice (le 22 juin correspond au solstice d'hiver dans l'émisphère sud, c'est le jour le plus court de l'année) ce qui l'incita a penser que les lignes de Nasca servaient éssentiellement a repérer les saisons. A partir de là, les autres lignes auraient été tracées afin de pouvoir fixer d'autres dates, créant ainsi un gigantesque calendrier. La représentation d'animaux serait alors un zodiaque géant et les figures géométriques (bandes et trapèzes) des éléments de visées astronomique.

    Maria REICHE:
    On ne peut évidemment pas aborder le mystère des lignes de Nasca sans parler de Maria Reiche qui y consacra sa vie. Née le 15 mai 1903 à Dresde, Maria Reiche arrive au pérou à 29 ans, passionnée d'astronomie, ayant étudier les mathématiques à l'universitée de Hambourg, elle s'intéresse aux travaux de Rolf Müller portant sur la construction des batiments Incas face au soleil. Elle fini par rencontrer le Dr Paul Kosok qui l'entraine dans le désert péruvien et lui fait découvrir les étranges tracés.
    A partir de ce moment, Maria Reiche s'établit à Nasca pour ne plus en partir.

     

     

    Lors de ses recherches, elle va révèler de nouveaux dessins et tenter d'établir un modèle de mesure. La symétrie des tracés et les proportions entre les divers éléments démontrent que les auteurs devaient posséder une forme de pensée abstraite et une méthode géométrique. Pour la confection des courbes, Maria suggère que les auteurs recouraient à de longues cordes fixées à un piquet afin de dessiner au moyen d'une succession d'arcs circulaires de différents rayons.

    À la recherche de l'unité de mesure, Maria remarque la répétition de la longueur de 26 mètres. Sa suggestion est alors de suggérer 1,30 mètre comme unité de base. Cela correspond à la largeur de diverses lignes et rayons et à la mesure d'écartement des bras d'un homme, de la pointe du majeur à l'autre. Pour les plus petits tracés, l’hypothèse qu'elle a retenu est de prendre le quart de l'unité, soit 32,5 centimètres. Recensant ses découvertes et prospections, Maria publie un premier livre en 1949, Le Mystère des plaines. Ascension du soleil, solstice ou localisation d'étoiles, les lignes pouvaient être utilisées comme une sorte de calendrier qui ne se limiterait pas à reproduire les circonstances célestes, mais posséderaient un usage pratique et quotidien (festivités, récoltes). "Ces dessins géométriques donnent l'impression d'être une écriture symbolique, dans laquelle les mêmes paroles seraient écrites des fois avec des lettres géantes, et d'autres avec des lettres minuscules", affirmait Maria. Selon elle, le contenu de cette écriture symbolique doit être associée au mouvement des astres.

     

     

    La nécessaire préservation

    María Reiche passa sa vie à l'étude, la conservation et la préservation de ces lignes, émerveillée par la perfection et l'exactitude de ce document historique. Souvent seule pour préserver ce grandiose document culturel, elle piqua des colères lorsque les touristes commencèrent à envahir le site et à le détériorer. Son travail ne fut pas facilité par le fait que, dans les années 60, de nombreux hurluberlus envahirent le site de Nasca. Sur les traces de l'écrivain suisse Erich von Däniken, ils croyaient que les lignes désignaient des pistes d'atterrissage pour les extraterrestres. Certains artistes allant même jusqu'à dessiner leurs propres messages pour les astres !

    En 1970, l'Institut national de culture décréta les plaines de Nasca zone protégée. En récompense de son travail et de sa lutte pour préserver ce site, María Reiche a été gratifié de nombreuses décorations, telle l'Ordre du mérite et Citoyenne Péruvienne (en 1993). Son livre Contribution à la géométrie et à l'astronomie du Pérou Antique publié en 1993 (alors qu'elle a 90 ans) recense 40 ans d'articles et manuscrits de ses recherches . Et c'est seulement en 1994 que l'Unesco allait classer le site comme patrimoine de l'humanité. "Les êtres qui y ont vécu, il y a bien longtemps, ont laissé un document unique qui, je crois, représente un chapitre essentiel de l'évolution de l'esprit humain. Et il n'existe rien de semblable ailleurs dans le monde", comme Maria Reiche le soulignait si bien.

    Bien que son travail ne fut pas achevé et qu'elle n'émit aucune affirmation mais de simple suggestions, l'hypothèse de Maria Reiche reprend le principe du calenfrier astronomique. Le principe est simple, l'intrument de visée est orienté entre un point et la position du lever ou du coucher d'un astre à une date donnée. L'enchevêtrement des lignes s'expliquerait donc du fait que chacune d'entre elle correspond à un point de l'horizon pour lequel on voulait déterminer la signification astronomique ainsi que sa date. Des dates précises ont ainsi été mise en évidence sur la plaine de Nasca comme le lever et le coucher du soleil lors des solstices (22 mars et 22 decembre) ainsi que lors des équinoxes (22 mars et 22 septembre). Ces dates semblent donc fixer un calendrier sur lequel apparraissent des périodes intermédiaires comme la date du 6 mai marquant le début de la récolte dans cette région des andes. La théorie de Maria Reiche explique également l'importante quantité de lignes du fait que les mesures et visées ont du être corrigées au fur et a mesure du fait de la précession des équinoxes. Il s'agit du mouvement des pôles, se déplaçant de manière circulaire suivant un cycle de 26.000 ans. Cette variation de la direction de l'axe terrestre entraine alors le déplacement des pôles. Il en résulte une certaine "dérive" des étoiles fixes dans le ciel. Ceci est très important puisqu'il y a alors nécéssité d'effectuer des corrections sur les visées astronomiques ce qui se traduit par une mise a jour de la carte.

    Malheureusement, Maria Reiche mourru le 8 juin 1998 laissant derrière elle un travail inachevé auquel elle avait consacrée toute sa vie sans pouvoir arriver à résoudre complètement ce mystère archéologique.

    "Jusqu'à la dernière minute de mon existence, ma vie sera pour Nasca. Ce temps sera peu pour étudier cette merveille nichée au sein des plaines Péruviennes. C'est ici que je mourrai", affirmait Maria Reiche.

    "Ce serait avoir une faible opinion des civilisations antérieures que de supposer que tout ce travail immense et minutieusement détaillé, réalisé avec une consciencieuse perfection, avait comme unique finalité le service d'une superstition primitive ou un culte stérile. Au contraire, nous avons ici le témoignage à grande échelle et unique dans le monde du premier éveil des sciences exactes au sein de l'évolution de l'humanité, un effort gigantesque de l'esprit primitif qui se reflète dans la grandeur de l'exécution sous le ciel vaste des plaines immenses et solitaires, balayées par le vent et grillées par le soleil."

    Maria Reiche

     

    Une mongolfière antique ?

    En 1975, l'Américain Jim Woodman et l'aérostier anglais Julian Nott décident de tenter de fabriquer un ballon à air chaud avec les moyens de l'époque. Suite aux découvertes des momies Nazcas, les scientifiques connaissent parfaitement la constitution des bandes de toiles et des cordes ayant servies à la momification des corps.Les deux aventuriers décidèrent donc de réaliser leur ballon avec les mêmes méthodes de fabrications, pour les cordes et les toiles, que les Indiens Nazcas utilisaient.Une partie du résultat fut concluent puisque leur ballon s'éleva à une hauteur de 90 mètres, mais chuta brutalement au risque de tuer les deux aérostiers.  

     

     

    Il était démontré que les Indiens Nazca auraient pu se servir de cette méthode et créer des ballons pour superviser le traçage des lignes des différentes figures. Hélas, ce n'est qu'une hypothèse, certes sérieuse, mais dont aucun autre fait archéologique ne permet d'étayer avec certitude.Cette hypothèse reste alléchante car, sur les flans de certaines collines bordant le plateau de Nazca, on peut voir d'autres dessins de très grandes dimensions mais de factures plus primitives qui, eux, sont attribués aux indiens Paracas, prédécesseurs des Nazcas dans cette région.

     

    Ces emplacements à flanc de colline nous démontrent, avec certitude, que les Indiens Paracas avaient besoin de prendre du recul pour réaliser leurs œuvres, d'où la nécessité de placer leurs travaux sur des flancs de collines. Cette réflexion accrédite d'office l'hypothèse que les Nazcas savaient " prendre de la hauteur " pour contempler et finaliser leurs œuvres ! La question du " Comment ? " demeure encore entière !

     

     

     

    Quoi qu'il en soit les Indiens Nazcas durent trouver une astuce ou des outils leur permettrant de réaliser, à grande échelle, ces figures qui nous surprennent depuis plus d'un siècle.

      

    Maria Reich affirmait que les Nazcas procédaient, au préalable, à la construction de maquettes leur permettant, ainsi, de reproduire les figures à des échelles incroyablement plus grandes que les maquettes d'origines. Seules des traces de ces maquettes semblent avoir été découvertes par l'archéologue allemande. Toutefois, rien ne permet d'être sur que cette hypothèse puisse nous conduire à une certitude.

     

     

     

     

    La théorie de l'eau ?
    Des chercheurs de l'Université du Massachusetts ont une toute autre explication : ces lignes, croient-ils, servaient de repère pour localiser les sources d'eau potables, rares dans le désert. Elles suivent, croit-il, des failles sismiques dans lesquelles circule les eaux souterraines. Le long d'une des lignes, le chercheur David Johnson a trouvé plus d'une douzaine de puits. Dans une région où il tombe moins d'un pouce de pluie par année, c'est énorme! En creusant davantage, les chercheurs ont constaté dans au moins cinq régions une forte corrélation entre la présence de sources souterraines et les fameuses lignes. « La question, dit l'hydrologue Stephen Mabee, est de savoir si le lien est significatif ou si c'est du pur hasard. Nous ne disons pas que toutes les lignes de Nazca ont un lien avec l'eau. Nous croyons simplement qu'elles étaient utilisées pour différents usages. »

      

    Erik Von Daniken:
    L'autre grande hypothèse concernant la fonction des lignes de Nasca fut apporté par l'écrivain et explorateur
    Erik Von Daniken qui tend à penser que l'ensemble des figures géométriques (bandes et trapèzes) serait des pistes d'attérissagespour vaisseaux spatiaux ou qu'elles serviraient de sources de communications avec les extraterrestres.

    Il faut avouer que de toutesles hypothèses sur les fonctions de ces tracés, celle ci remporte le plus de succès de par son coté extraordinaire et ses implicationsau niveau de l'imaginaire. Cette hypothèse à tendance à éveiller notre imagination, à nous faire rêver à une époque ou des extraterrestres, dans leur superbes vaisseaux, venaient visiter les pauvres indigènes afin de leur donner un coup de pouce civilisateur.

    Malheureusement, cette hypothèse ne repose que sur une intuition et ne résiste pas à une étude succinte, car s'ils s'agit de pistes d'attérrisages, on ne trouve aucune des traces d'attérrissage qu'aurait immanquablement laisser les vaisseaux, car du fait des caractéristiques géologiques et météorologiques que nous avons vu plus haut, les éventuels vaisseaux auraient laissé une trace qui auraient été conserver jusqu'à notre époque. De plus cette théorie explique les bandes mais ne donnent aucune explication cohérente pour les lignes et les figures d'animaux.

    Il existe bien d'autre théories sur ces tracés mystérieux comme l'hypothèse de G.A. von Breunig déclarant qu'il s'agissait d'un centre d'entrainement pour les messagers de l'époque qui transmettaient les informations d'un bout à l'autre de l'empire Incas en courant. Ou de la théorie d'Henri Stierlin ayant un rapport avec les installations de tissage de la région.
    La liste de ces théories ne faisant que s'allonger au fil des années je me suis contenter ici de passer en revue les principales et les plus populaires d'entre elles sans pour autant confirmer ou critiquer leur véracitée ce qui aurait été bien prétentieux de ma part car concernant ce mystère, je ne peux pas prétendre avoir passer ma vie sur le site comme l'a fait Maria Reiche ou avoir parcouru le monde à la recherce des plus grands mystères comme le fait Erik von Daniken.

     

     

    Conclusion:
    Ce que l'on peut retenir des lignes du plateau de Nasca c'est que des hommes de l'ancien temps ont réalisés des travaux qui impressionne encore de nos jours par leurs gigantismes et leurs précisions et ceci, en employant des moyens extrêmmement limités (de simples tracés sur le sol). Ce qui nous échappe encore, et cela malgré la foule de théories qui furent émisent, est et restera encore longtemps le pourquoi de cette réalisation gargantuesque.
    en effet, quelque soit les théories concernant les tracés de Nasca, chacune d'entre elles tend a expliquer un des aspects de ces tracés mais aucune d'entre elles n'apportent d'explication cohérente sur l'ensemble de ceux-ci. De plus aucune de ces théories n'explique le pourquoi du gigantisme de cette réalisation. Il semble donc que le mystère des tracés de la plaine de Nasca ne soit pas résolu de si tôt.

     

     

      

    Sources :  

     

    http://perso.wanadoo.fr/passe.present.futur/accueil.htm
      http://www.zlm-concept.org/voyages/perou/nasca.html
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  • L’univers et ses mystères est une série documentaire sur l’univers d’une très grande qualité et dotée d’une très grande richesse. Ce vingt-quatrième et dernier épisode clos la série en s’intéressant aux énigmes qui nous sont depuis toujours inexpliquées, avec des questions du type «Le voyage dans le temps est-il possible ? » et bien d’autres souvent plus réalistes, et qui font que la science a encore un long chemin à faire pour explorer l’univers et en comprendre les mécanismes.

     

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    Partie:1
    Partie:2
    Partie:3
    Partie:4
    Partie:5

     

     

     

    sources : http://www.partagedusavoir.fr/documentaires/univers-mysteres-enigmes-inexpliquees/

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  • La malédiction du diamant "HOPE"

    Si l’on en croit la légende, le fabuleux diamant connu sous le nom de diamant de l’Espoir, qui ornait jadis une idole indienne, aurait été dérobé par un prêtre hindou. On raconte que le pauvre prêtre aurait été torturé et mis à mort pour son crime.



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    La pierre précieuse, censée porter malheur, réapparut en Europe en 1642 entre les mains d’un contrebandier français du nom de Jean-Baptiste Tefernier. Il la vendit avec d’énormes bénéfices mais laissa son fils prodigue dépenser le plus gros de sa fortune. Il devait finir déchiqueté par des chiens enragés aux Indes, où il était parti reconstituer sa fortune.

    La pierre entra ensuite en possession de Louis XIV qui la fit tailler à nouveau, la ramenant ainsi de 112,5 carats à 67,5 carats. Cette réduction ne lui ôta pas son sort maléfique. Nicolas Fouquet, qui l’avait emprunté pour un dîner officiel, fut reconnu coupable de détournement de fonds et emprisonné à vie. Il mourut dans sa prison. La princesse de Lamballe, qui portait souvent le diamant, tomba plus tard sous les coups d’une foule parisienne enragée. Le roi lui-même mourut ruiné et politiquement affaibli, son royaume épuisé. Louis XVI et Marie-Antoinette qui héritèrent ensuite du diamant finirent leurs jours sous le couperet de la guillotine.

    En 1830, le bijou, désormais historique, fut acheté par un banquier londonien du nom de Henry Thomas Hope, qui le paya 150 000 dollars. Il connut rapidement des revers de fortune et l’un de ses petits-fils devait mourir ruiné. Un de ses derniers héritiers se débarrassa enfin du bijou en le vendant. Dès lors, pendant seize ans, la pierre passa de main en main.
    Dans celles, entre autres, du Français Jacques Colet qui se suicida et du prince russe Ivan Kanitovitch qui mourut assassiné. En 1908, le sultan turc Abdul Hamid paya 400 000 dollars pour l’Espoir qu’il s’empressa d’offrir à sa concubine préférée, Subaya et fut lui-même renversé. Ce fut Simon Montharides qui en devint ensuite propriétaire. Sa voiture se renversa, le tuant sur le coup en même temps que sa femme et sa petite fille.

    Le diamant traversa ensuite l’Atlantique et tomba entre les mains du magnat de la finance Ned Mc Lean qui l’acheta pour la somme dérisoire de 154 000 dollars. Son fils Vincent se tua peu de temps après dans un accident de voiture et sa fille mourut d’une overdose. La femme de Mc Lean s’adonna à l’héroïne et lui-même finit ses jours dans un asile. Il mourut en 1947, laissant le douteux héritage à ses petits-enfants, dont la petite Evalyn, âgée de cinq ans.

    Deux ans plus tard, la famille Mc Lean vendit le diamant à Harry Winston, un marchand de pierres précieuses. Winston en fit don au Smithsonian Institute où il se trouve encore. Sa malédiction n’agit peut-être pas sur les institutions comme sur les individus ou est peut-être venue d’éteindre avec Evalyn Mc Lean, l’un des six petits-enfants de Mac Lean, que l’on trouva morte dans son appartement de Dallas le 13 décembre 1967. Elle avait 25 ans et l’on n’a jamais su la cause réelle de son décès.

    Etrange petite pierre !

    Source : http://mysterologie.over-blog.com

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