• Mésopotamie ancienne

      

      

      

    Mésopotamie ancienne

    Vers la fin du IVe millénaire des évènements capitaux se produisent en Mésopotamie : le développement d’une agriculture irriguée, l’organisation de cités et, surtout, la naissance de l’écriture.
    La Mésopotamie n’est qu’une large vallée, drainée par le Tigre et l’Euphrate, que le géographe grec Polybe a justement baptisé « le pays d’entre les fleuves. »

    Les premières civilisations sont nées en Mésopotamie et en parallèle, au bord du Nil, en Egypte.
    C’est dans les grandes vallées alluviales de ce croissant fertile que vont se structurer des empires et va s’élaborer un système de signes destiné aux échanges commerciaux.
    Apparue d’abord en Mésopotamie et en Egypte, l’écriture permet pour la première fois de nommer les hommes et dater les évènements.

    Les premiers Mésopotamiens

    Située au cœur du Moyen-Orient, dans une plaine en bordure du désert arabique, la Mésopotamie n’était pas l’endroit idéal pour fonder l’une des premières civilisations.
    Pourtant, c’est sur cette terre brûlée par le vent du désert que vont se développer l’agriculture puis le commerce, la médecine ou l’astronomie

    Grâce à l’ingéniosité humaine, les eaux du Tigre et de l’Euphrate vont transformer cette vallée morte en une vallée extraordinairement fertile.
    La crue des fleuves est très irrégulière. Les Mésopotamiens canalisèrent les eaux des fleuves afin d’irriguer les cultures de céréales.

    euphrate

    Euphrate aujourd'hui.  

    Ils construisent un système complexe de canaux pour amener l’eau des fleuves tout au long de l’année et évacuer vers des réservoirs le trop plein des crues du printemps.
    Grâce à ce laborieux travail, ils peuvent espérer deux récoltes par an.

    C’est vers 3 500 ans avant notre ère que l’arrivée des Sémites et des Sumériens amorce les grands changements.

    Les Sémites arrivent du nord-ouest et s’installent depuis le nord de la vallée jusqu’à environ l’actuelle Bagdad.
    On les appelle les Akkadiens.

    Tigre

    Tigre. Stèle des Vautours. By Charles Fred . Licence

    On ne sait pas exactement d’où viennent les Sumériens ; peut-être d’Asie Centrale ou peut-être ont-ils traversé la mer d’Egypte.
    Le mythe des Sept Sages décrit l’arrivée de sept monstres, venant des flots du golfe Persique et qui auraient appris aux habitants « la culture, l’écriture, les sciences, les techniques, la fondation des villes, l’agriculture … »

    Les fouilles ont révélé un peuple de gens de petite taille, trapus avec des cheveux noirs, un nez droit, le front légèrement fuyant et les yeux un peu bridés.

    mesopotamie

    Statut du IIIe millénaire avant notre ère.  

    Ils sont vêtus de tissus de laine fine. Les hommes portent une jupe de laine et laissent le torse nu.
    Beaucoup d’entre eux semblent avoir le crâne rasé.

    Les premiers scribes mésopotamiens inscrivent sur des tablettes en argile des pictogrammes à l’aide de roseaux pointus.
    Ce système graphique est l’ancêtre de l’écriture cunéiforme.

    écriture cunéiforme

    Ecriture cunéiforme. (Assyrie. 865-860 avant notre ère). 

    Ces premiers signes d’écriture répondent à des besoins pratiques : comptabiliser les têtes de bétail ou les sacs de grains.

     Les cités-Etats (vers 3000-2350 avant J.-C.)-->

    Cette période est dite « Dynastique archaïque. »

    Ce sont les premières tablettes écrites, vers 3 200 avant notre ère, qui nous permettent de mieux connaître cette civilisation.
    Grâce à ces écrits, on sait que la Mésopotamie était un pays morcelé en une trentaine de cités-Etats.
    Les plus importantes cités-Etats sont : Kish, Our, Ourouk et Lagash.

    Our

    Ruines du temple d'Our.  

    Ces cités sont dirigées par un roi héréditaire qui est vicaire (ensi) du dieu de la cité. C’est également le chef des guerriers.
    Le pouvoir sacerdotal est très puissant car ce sont les prêtres qui gèrent les possessions de la divinité.
    Parfois, comme à Lagash, un prince est évincé du trône par un prêtre.

    statut de Lagash

    Statue représentant un prince de la cité de Lagash. 

    Déjà à cette époque, le peuple paye un impôt. A la même époque, le souverain cesse d’habiter le temple et on construit les premiers palais.
    C’est une manière concrète de différencier les biens dépendants des dieux de ceux qui appartiennent au roi.

    La seule ambition de ces souverains est d’imposer aux autres cités leur souveraineté. C’est pourquoi la guerre est un thème artistique si omniprésent.

    stèle des vautours

    Stèle des Vautours. (vers 2450 avant notre ère. Musée du Louvre, Paris)  

    Les techniques d’attaque sont décrites sur certaines stèles comme la célèbre stèle des Vautours.
    Cette stèle illustre la défaite de 36 000 guerriers de la cité d’Oumma. On y voit le roi Eannatoum marché à la tête de la phalange de Lagash.
    Les guerriers piétinent les soldats vaincus.

    Une face plus mythologique représente le dieu de la cité victorieuse, Ningirsu, s'emparant des ennemis de Lagash.

    stèle des vautours

    Stèle des Vautours. (vers 2450 avant notre ère. Musée du Louvre, Paris)

    Précédant la lourde phalange armée de piques, le vicaire et les grands, montés sur des chars à quatre roues tirés par des ânes sauvages, se précipitent sur l’armée adverse.
    Si l’ennemi recule, il est poursuivi et la ville est pillée.

    La Liste royale, qui est une des plus anciennes inscriptions, consigne les noms des différents rois :

    • Sire Enme Baragisi, souverain de Kish
    • Meskalamdug, roi d’Our vers 2 550
    • Our-Nanshé, roi de Lagash vers 2 500
    • Gilgamesh, roi mythique d’Ourouk vers 2 650

    Les rois doivent également assurer la prospérité de leur cité. Agriculture et artisanat apportent la richesse en Mésopotamie et les échanges commerciaux sont intenses.

    statuettes mésopotamiennes

    Statuettes datant de 4500-4000 avant notre ère provenant d'Our.  

    La Mésopotamie est une terre argileuse et marécageuse. Les pierres dures, le bois et les minerais en sont absentes.
    Les cités stockent les surplus de grain, de dattes et d’huile pour les échanger contre les biens dont elles ont besoin.

    Ebih-il

    Ebih-il, intendant du temple de la déesse Innana-Ishtar à Mari (vers 2400 avant notre ère.

     Musée du Louvre, Paris).  

    Les marchands descendent les fleuves sur des radeaux ou conduisent des caravanes d’ânes à travers la Syrie jusqu’à la côte méditerranéenne.
    D’autres, sur de petits voiliers, naviguent dans le golfe Persique et longent la mer Arabique.

    Les négociants rapportent les matières premières indispensables aux constructions mais également des objets précieux dont certains ont été retrouvés dans les tombes royales d’Our.

    <!-- #BeginLibraryItem "/Library/puce1.lbi" --> Un clergé tout puissant<!-- #EndLibraryItem -->

    Les tablettes nous révèlent l’importance de la religion. Chaque cité reconnaît comme souverain une grande divinité que le sort lui a assignée le jour de la naissance du monde.

    Porteurs d’offrandes

    Porteurs d'offrandes (début du IIIe millénaire. Musée de Bagdad).  

    Ces dieux sont très semblables aux hommes mais s’en distinguent par leur intelligence et l’immortalité.
    Chaque dieu est chargé d’une fonction liée à la marche du monde. Le panthéon mésopotamien est très riche mais assez mal connu. Parmi les principaux dieux:

    • Anu/An, le Ciel
    • Enlil, le dieu de l'Air, souverain des dieux
    • Enki/Ea, dieu de l'Abîme
    • Nanna/Sîn, le dieu-lune
    • Utu/Shamash, le dieu-soleil
    • Ninhursag, déesse-mère
    • Inanna/Ishtar, la déesse de l'Amour et de la Guerre
    • Ishkur/Adad/Addu, le dieu de l'Orage
    • Ninurta, divinité guerrière
    • Ereshkigal et Nergal, le couple régnant sur les Enfers
    • Nabû, dieu de la sagesse et de l'écriture

    C’est par l’intermédiaire des prêtres que les dieux communiquent leurs désirs : riches repas quotidiens, vêtements, bijoux, temples ou chants.

    poterie

    Urne peinte polychrome (vers 2700 avant notre ère. Musée de Bagdad) .  

    Les dieux n’imposent aucune contrainte mais si les hommes n’exécutent pas les rites et ne font pas don d’offrandes, de terribles catastrophes se produisent comme des inondations, la sécheresse ou le pillage par d’autres cités.
    Comme ces catastrophes naturelles sont fréquentes et que les cités-Etats sont en conflits permanents, le peuple veille à honorer leurs dieux.
    Les prêtres profitent bien sûr largement de cette peur.

    Au début, les temples sont de dimensions modestes puis au fil du temps, ils deviendront les fameuses ziggourats.

      

    Our

    La cité. Les tombes royales. Rites funéraires

    En 1927-1928, dans les ruines de l’ancienne capitale d’Our, des archéologues anglais retrouvent seize tombes royales des dignitaires de la Ier dynastie d’Our (entre 2600 et 2400 avant notre ère).
    Au IIIe millénaire, la Mésopotamie est morcelée en une trentaine de cités-Etats. Our est l’une d’entre elles.
    La fondation de la cité est évoquée dans la Bible. Our serait la patrie d’origine d’Abraham.
    Le site d’Our (Tell el-Mukayyar actuel) s’élevait sur une pleine sablonneuse près de l’Euphrate.
    Sur ce site, la plus extraordinaire découverte est celle des tombes royales qui sont remplies d’un véritable trésor. Ces sépultures nous donnent également de nombreuses précisions sur les rites funéraires de la Mésopotamie ancienne.

    La cité d’Our :

    La fondation de la cité remonte à la période d’El-Obeid (4500-4000 avant notre ère). Elle se présente à l’époque comme un village bien organisé, presque exclusivement dédié à l’agriculture et à l’élevage.
    Au début du IIIe millénaire (époque protodynastique), la Mésopotamie méridionale, où prédomine la culture sumérienne, est constellée de cités-Etats.
    Chaque cité est gouvernée par un souverain et protégée par une divinité. Les dynasties royales se disputent l’hégémonie de la région.

    Cité d’Our

    Ziggourat d'Our.  

    Vers 2300 avant notre ère, le roi sémitique Sargon fonde le royaume d’Akkad, ville plus au nord, et conquiert le territoire du golfe Persique.
    150 ans plus tard, cet empire s’effondre et c’est Our, sous l’égide des grands rois de la troisième dynastie qui domine à son tour « le Pays entre les deux fleuves » c’est-à-dire la Mésopotamie.

    Our va demeurer pendant deux siècles un lieu de culte important du dieu lunaire Nanna. La ziggurat (ou ziggourat) d’Our faisait partie du temple du dieu de la Lune. Elle comprenait probablement trois étages. Aujourd’hui, seul subsiste le premier niveau.

    Our

    Ruines de la ville.

    Our parvient à son apogée grâce au commerce florissant. Des navires partent de la cité vers les côtes arabes, l’Iran et dans la vallée de l’Indus.

    Les marchands qui arrivaient à Our devaient franchir les immenses murailles de briques crues. L’Euphrate baignait les murs de la ville, sans doute amené jusque là par des canaux. On a retrouvé les traces de deux ports avec des docks, des entrepôts et des quais.

    our


    Sous le règne d’Our-Nammou, la ville couvrait une superficie de plus de 60 ha et protégeait une population d’environ 24 000 personnes.

    Vie quotidienne à Our

    Les habitants les plus pauvres occupaient des maisons modestes alors que les plus riches possédaient des maisons avec de nombreuses pièces et même une chapelle privée.

    L’ameublement semblait plutôt sommaire : tabouret, table, coffre en bois. La plupart des gens dormaient sur des nattes bien qu’on ait retrouvé des lits.
    L’éclairage se faisait uniquement par les portes.

    jeux

    Table de jeu retrouvée dans une tombe royale d'Our (Vers 2450 avant notre ère.

    Musée de Birmingham). 

    Les tablettes d’argile gravées nous permettent de bien connaître la vie quotidienne à Our. L’organisation sociale est très hiérarchisée et non égalitaire, ni entre les sexes, ni entre les couches sociales.

    Le père jouit d’une position très privilégiée au sein de la famille, selon le code détaillé instauré par Our-Nammou et ses successeurs.

    Le système social étant patriarcal, tous les avantages sont accordés à l’homme :

    • Une femme adultérine est mise à mort
    • Un mari peut prendre une seconde femme et lui faire des enfants
    • Si un homme marié ne veut plus de sa femme, il lui suffit de verser de l’argent
    • Si une femme mariée veut changer de mari, elle est mise à mort

    Seuls les enfants des familles aisées vont à l’école appelée « maison des tablettes ». Il leur fallait apprendre les 600 signes qui composent l’écriture cunéiforme sumérienne.
    Ils apprenaient également les mathématiques et la grammaire. Un « chargé du fouet » faisait régner la discipline.
    Apparemment, le fouet était largement employé si on en juge par un récit sur tablette écrit par un écolier sumérien.
    De ces écoles austères sortaient les futurs scribes, sur lesquels reposait tout le système administratif et religieux.

    tablette cunéiforme

    Ecriture cunéiforme. (Musée de Bagdad).  

    Les enfants des familles plus pauvres travaillent aux champs ou des dans les ateliers dès leur plus jeune âge. Parfois, les pères les vendaient comme esclaves.
    Les filles ne bénéficiaient d’aucune scolarité.

    Les femmes travaillaient essentiellement dans la filature. La laine était l’une des plus importantes industries.

    Les artisans étaient regroupés par corporation et par quartier. Ils étaient, pour la plupart, payés mensuellement en ration de nourriture, l’orge par exemple.

    Au plus bas de l’échelle sociale se trouvaient les esclaves, prisonniers de guerre, enfants vendus ou hommes endettés.
    Mais, assez paradoxalement, l’esclave dispose d’un statut : il a le droit de monter une affaire, de posséder des biens, de racheter sa liberté ou de se marier avec une femme libre.

    <!-- #BeginLibraryItem "/Library/puce1.lbi" --><!-- #EndLibraryItem -->La ziggourat d’Our

    Cette ziggourat, commencée par le roi Ur-Nammu (ou Our-Nammou) et achevée par son fils Sulgi, constituait le lien entre la Terre et le ciel, entre l’Homme et son dieu.
    La grande cour du dieu Nanna (ou Nanna-Sin) était destinée à accueillir les offrandes.

    L’enceinte sacrée abritait des ateliers, des réserves de nourriture, du bétail. Ces offrandes étaient destinées à Nanna.

    ziggourat

    Ziggourat d'Our.  

    Il y a avait également des quartiers royaux utilisés pour les cérémonies.

    La ziggourat repose sur un socle de 60 m sur 45. De larges escaliers conduisent du rez-de-chaussée jusqu’au temple du dieu Lune Nanna.

    <!-- #BeginLibraryItem "/Library/puce1.lbi" --><!-- #EndLibraryItem -->Les tombes royales et les rites funéraires

    Les seize tombes royales comprennent un ensemble de six fosses sans caveau et dix tombes contenant un caveau à une ou plusieurs chambres.
    Le contenu de ces chambres funéraires est incroyable.

    casque

    Casque-perruque en alliage naturel d'or et d'argent. Ce casque était porté par les rois lors des batailles. (Vers 2450 avant notre ère. Musée de Bagdad).  

    Celle de la reine Puabi, qui vécut aux environs de 2500 avant notre ère, abritait un char de bois décoré d’une mosaïque de pierres de couleur et de nacre blanche.
    On y a également retrouvé une harpe ouvragée avec une tête de taureau. La tête est faite de feuilles d’or et la toison est ciselée dans du lapis-lazuli.
    Le taureau symbolisait la force et la fécondité.

    harpe ouvragée

    Harpe ouvragée. (British Museum).

    On a exhumé des coiffes en lapis-lazuli, ornées de feuilles en or, des poignards en or, des tables de jeu faites de carré de coquillages, des couronnes de feuilles d’or qui étaient le symbole de la puissance.

    La plus grande des sépultures était vide car elle avait été pillée mais il y restait ce que l’on a appelé « l’étendard d’Our ».

    Etendard d’Our

    "Etendard 'Our" (vers 2600 avant notre ère. British Museum).  

    Il s’agit d’une mosaïque composée de coquille marine, de lapis-lazuli et de cornaline, incrustée sur une boite de 45 cm de long.
    Ce diptyque composé de deux panneaux représente sur une face la guerre et sur l’autre la paix.

    étendard d’Our

    "Etendard 'Our" (vers 2600 avant notre ère. British Museum).  

    Les chercheurs découvrirent également les traces de rites funéraires assez macabres. Les monarques étaient enterrés avec leur entourage.
    Les rois sont entourés de chars avec les ânes, les bœufs et les cochers. La « grande fosse de la mort » renferme 74 victimes : 6 soldats en armes, et 68 femmes dont 4 musiciennes.

    A côté de chaque victime, on a retrouvé une petite coupe ce qui laisse supposer une mort par empoisonnement, peut-être volontaire.

    Our, patrie d’Abraham ?

    « Térakh engendra Abram, Bahkor et Aran, Aran engendra Loth. Et Aran mourut en présence de Térakh, son père, dans le pays de sa naissance, à Our des Chaldéens […] Térakh prit Abram, son fils, et Loth, le fils d’Aran, son petit-fils, et Sarah, sa belle-fille, la femme de son fils Abram, et ils quittèrent ensemble Our des Chaldéens, pour se rendre dans la terre de Canaan, et ils arrivèrent à Harran, où ils s’établirent » (Genèse, XI, 28, 31).

    Ainsi commença, à partir d’Our, la migration de la tribu de Térakh, dont descend le peuple d’Israël.
    Une partie de cette tribu, sous la conduite d’Abram, descendit vers Canaan, où le patriarche, après son alliance avec Yahvé, prit le nom d’Abraham, le « père des nations. »

    Vers le milieu du IXIe siècle, des chercheurs découvrirent que certains passages des Ecritures se rapportaient à des évènements et des lieux ayant existé.

    statuette de chat

    Ornementation félin retrouvée dans une tombe royale.  

    Si la famille d’Abraham a vécu à Our, elle n’y est pas restée longtemps. En effet, Abraham est décrit comme un Sémite nomade vivant sous une tente.
    En 1500 avant notre, période présumée du passage d’Abraham à Our, les habitants n’étaient plus des nomades depuis longtemps.

    La tribu d’Abraham était peut-être l’une de celles qui migraient des déserts d’Arabie vers des terres plus fertiles.

    Our, victime du Déluge ?

    Dans la mythologie sumérienne, le Déluge est décrit exactement comme dans la Bible. Seul le nom de l’élu change et Noé devient Outa-napishtim.

    Lors de l’excavation du cimetière royal, l’archéologue Wooley mis au jour une couche d’argile épaisse de 3 m. Elle contenait des débris d’embarcation datant de 4000 ans avant notre ère.
    Il y a bien effectivement la preuve d’inondations. Mais s’agit-il du Déluge ? Difficile de se prononcer mais ce qui est certain c’est que la légende sumérienne a suffisamment marqué l’inconscient collectif pour inspirer le récit biblique.

     
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