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    Les réactions sensibles des plantes et de tout ce qui vit,   à leur environnement mesuré…

     

    Une découverte que fit Cleve Backster en 1966 révèle que les cellules vivantes, même végétales, se révèlent bel et bien sensibles et se mettent en phase avec les événements, les émotions et les intentions humaines se produisant dans leur environnement.

     

     

    On assiste à une réaction plus qu’embarrassée de la communauté scientifique occidentale et beaucoup plus intéressée en orient face aux implications de cette découverte sur les conceptions intellectuelles de la conscience, de la mémoire et de la communication.

     

    Il arrive qu'on se souvienne du moment précis où quelque chose a provoqué un changement radical dans notre vie. Pour Cleve Backster, ce fut le 2 février 1966 lorsque le compteur de son détecteur de mensonges marqua 13 minutes 55 secondes…

     

    Expert mondial en la matière et inventeur du Backster Zone Comparison Test (un système universellement répandu chez les enquêteurs qui utilisent les détecteurs de mensonges), Backster avait menacé le bien-être du sujet dans le but de provoquer une réaction. L'électronique avait enregistré la réponse,

    le sujet était… une plante.

     

    Depuis lors, Cleve Backster a réalisé des centaines d'expériences montrant que non seulement les plantes vivantes, mais aussi les feuilles coupées ou écrasées, les œufs (fertilisés ou non), le yoghourt, les frottis du palais de la bouche, le sperme, etc. réagissent à nos émotions et intentions.

     

    Il découvrit que des leucocytes buccaux (globules blancs provenant de la bouche d'une personne) placés dans une éprouvette répondent électro-chimiquement aux états émotionnels du donneur, même lorsque celui-ci se trouve dans une autre pièce, un autre bâtiment, voire, un autre pays.

     

     

     

     

    Tout jeune déjà, je souhaitais rencontrer Cleve Backster après avoir pris connaissance de ses travaux. Il m'avait interpellé et point n'est exagéré de dire que ses observations du 2 février 1966 changèrent ma vie autant que la sienne. Il confirmait ce que l'enfant en moi avait pressenti et que même une licence en physique n’avait pas réussi à effacer de ma conscience :

    le monde vivant est bel et bien sensible.

     

    Je me gardai cependant bien, lorsque je lui rendis visite, de laisser mon enthousiasme altérer mon scepticisme. Lorsqu'il plaça du yoghourt dans une éprouvette, mon esprit fut partagé entre le doute et l'excitation. Il fixa le tube, y introduisit deux électrodes stérilisées en or, mit en marche l'enregistreur graphique et nous commençâmes une conversation.

     

    Au moment où, prenant mon souffle, j'allais contredire mon interlocuteur, le marqueur s'agita de bas en haut et sembla faire un écart ; bien que je ne fusse pas sûr de ce que je voyais. Comment savoir, en pareilles circonstances, si ce que nous voyons est réel ou si le souhait d'y croire nous pousseà induire cette réalité ?

     

     

     

     

     

    Cleve sortit pour vaquer à d'autres tâches dans l'immeuble. Je m'efforçai de réveiller mon indignation en fixant ma pensée sur des abus, tels que les coupes à blanc forestières et les politiciens qui les ont rendues légales, ou les rapts d'enfants et ceux qui les commettent. Aucune réaction électrochimique dans le yoghourt : la ligne du graphique demeura plate.

     

     

     

     

     

    Soit les émotions provoquées volontairement ne fonctionnaient pas, soit tout cela était du bidon ; ou alors quelque chose n'allait vraiment pas. Peut-être n'étais-je d'aucun intérêt pour le yoghourt.

     

    Perdant moi-même tout intérêt j'errais distraitement dans le laboratoire lorsque mes yeux tombèrent sur un calendrier. À y voir de plus près il s'avéra être une réclame pour une société d’assurance. En réalisant l'ubiquité de la publicité, une bouffée d'agacement me monta au front et aussitôt je pensai : "Tiens, que vient-il de se passer ? Une émotion spontanée !"

     

     

     

     

    Me précipitant vers l'enregistreur je vis que la ligne marquait un brusque écart correspondant exactement à l'instant où j'avais vu le calendrier ; ensuite elle redevenait plate et le restait. Je repris ma balade dans le labo lorsqu'une nouvelle découverte suscita une émotion. C'était un poster illustrant le génome humain. Je pensai au Projet de Diversification de Génome Humain, une vaste étude honnie par de nombreuses ethnies traditionnelles et leurs défenseurs à cause de ses implications génocides.

     

    Nouvelle montée de colère, nouveau mouvement précipité vers le graphique et nouveau constat que le marqueur venait de tracer une pointe avant que j'eusse le temps de le surveiller. Ainsi se manifestent les instants fugitifs de clairvoyance révolutionnaire.

     

    Je pus m'entretenir avec Cleve Backster 31 ans et 22 jours après sa première observation ; c'était à San Diego, à l'autre bout du continent, loin du bureau de Times Square, à New York, où il avait travaillé et vécu.

     

     

     

     

     

     

    Voici l’interview :

     

    Derrick Jensen (DJ) :

    Voulez-vous me raconter, encore que ce soit sans doute la pénultième fois, comment avez-vous fait la première observation de la réaction d'une plante ?

     

    Cleve Backster (CB) :

    Je ne m'intéressais pas particulièrement aux plantes, mais dans mon labo de Manhattan, j'avais une cane de dragonnier [ plante de la famille des liliacées] qui provenait de la liquidation d'une jardinerie au rez-de-chaussée de mon immeuble où une secrétaire attentionnée avait acheté à bas prix deux plantes pour les bureaux : un caoutchouc [ficus], et la cane de dragonnier sur laquelle je fis la première observation du 2 février 1966.

     

    Ayant installé les plantes dans les toilettes, je leur fis subir une saturation d'arrosage afin de voir combien de temps il faudrait pour que l'eau les imbibe entièrement et en ressorte par les feuilles. C'est surtout le dragonnier qui m'intéressait à cause de la hauteur de sa tige et de la longueur de ses feuilles.

     

     

     

    J'imaginai un dispositif capable de mesurer la résistance électrique en bout de feuille : une adaptation du détecteur de mensonges, à la réaction galvanique de l'épiderme, et je disposais à profusion de ce matériel car nous l'utilisions pour l'enseignement. Une baisse de résistance devait s'inscrire sur le graphique lorsque l'humidité parviendrait entre les électrodes.

     

    C'est ainsi qu’est relatée l'histoire, mais je me demande s'il n'y avait pas une motivation plus profonde. N'étais-je pas poussé à faire cela par "quelqu'un" à un autre niveau de conscience ?

     

    En tout état de cause, la curiosité concernant l'arrosage s'avéra une motivation suffisante. Alors je vis sur le graphique quelque chose qui ressemblait à une réaction humaine. Le profil tracé par le marqueur n'était pas ce que l'on aurait pu attendre d'une feuille saturée d'eau, mais plutôt d'une personne soumise à un détecteur de mensonge.

     

     

     

    Cet appareil fonctionne sur le principe de détection d’une réaction physiologique prévisible lorsque le sujet se sent menacé. Dans le cas d'une enquête sur un meurtre, vous pourriez demander au suspect : "est-ce vous qui avez tiré le coup de feu qui fut fatal à la victime ?" Si la vraie réponse est "oui", la crainte d'être surpris à mentir par dénégation sera captée par les électrodes posées sur la peau.

     

    Je me demandai donc comment je pourrais menacer le bien-être d'une plante. Je commençai par tremper une des feuilles voisines dans une tasse de café chaud. La réponse de la plante, si tant est qu'on puisse la définir ainsi, fut ce que j’identifiai plus tard comme de l'ennui : un graphique descendant.

     

     

     

      

    Mais 13 minutes et 55 secondes après le début de l'enregistrement l'idée me vint de brûler cette feuille, acte que je visualisai. Pas un mot, pas un geste, pas un contact avec l'appareillage, la seule chose qui eut pu stimuler la plante était mon image mentale. Et cependant elle devint comme folle ; le marqueur franchit carrément le bord supérieur du papier.

     

    J'allai chercher des allumettes chez ma secrétaire dans le bureau voisin et, en allumant une, j'esquissai quelques gestes vers une des feuilles. Mais je compris qu'ayant déjà obtenu un Tél paroxysme de réaction il ne fallait rien attendre de plus. Essayant donc autre chose, j'éloignai la menace en replaçant les allumettes sur le bureau de ma secrétaire. La plante se calma aussitôt.

     

    Je compris à l'instant qu'il se passait quelque chose d'important ; il n'y avait pas d'autre explication. Il n'y avait plus personne dans l'immeuble, ni dans le laboratoire, et je n’avais rien produit qui soit assimilable à une action mécanique.

     

      

    En une fraction de seconde, la conscience que j’avais du monde fut modifiée. L’ensemble de mon processus de pensée ainsi que mon système de valeurs, furent désormais orientés vers cette recherche.

     

     

     

    Suite à cette première observation, je demandai à des scientifiques de diverses disciplines s'ils pouvaient me proposer une explication sur ce qui s'était produit. Cela leur était totalement étranger. J'imaginai alors une expérience plus approfondie pour sonder ce que je sentais devoir appeler la "perception basique".

     

     

     

    DJ :

    Perception basique ?

     

    CB :

    Je ne pouvais qualifier ce que je découvrais de perception extrasensorielle, puisque de toute façon les plantes ne possèdent pas la plupart des cinq premiers sens. Dans le cas d'une plante, cette perception semble donc se situer à un niveau beaucoup plus primaire, ou basique ; d'où le nom.

     

    L'expérience que je mis au point consistait à faire tomber, automatiquement et à intervalles aléatoires, des crevettes dans de l'eau bouillante, tout en enregistrant la réaction de plantes posées à l'autre bout du laboratoire.

     

    DJ :

    Comment pouviez-vous savoir si les plantes réagissaient à la mort des crevettes plutôt qu'à votre propre émotion ?

     

    CB :

    Il est en effet très difficile de supprimer toute interconnexion entre l'expérimentateur et les sujets de l'expérience. La plus brève relation avec les plantes, quelques heures auparavant, suffit à établir un accord. Alors même si vous automatisez l'expérience et quittez le labo, et même si vous installez un rupteur sur minuterie aléatoire garantissant que vous ne pouvez savoir à quel moment débute l'expérience, les plantes n'en resteront pas moins en harmonie avec vous, où que vous soyez.

     

     

     

     

    Au début, mon partenaire et moi allions dans un bar un pâté de maison plus loin. Après quelque temps nous commençâmes à soupçonner que les plantes ne réagissaient pas du tout à la mort des crevettes, mais plutôt aux fluctuations émotionnelles de notre conversation.

     

    Nous trouvâmes un moyen de contourner cette difficulté. Nous chargeâmes une tierce personne d'acheter les plantes et de les entreposer dans une partie du bâtiment que nous ne fréquentions pas. Le jour de l'expérience nous allâmes chercher les plantes, les préparâmes pour l'expérience et quittâmes aussitôt les lieux.

     

    Les plantes se trouvaient donc dans un environnement inconnu, subissaient la pression des électrodes ainsi qu'un léger flux d'électricité traversant les feuilles et étaient ensuite abandonnées. N'étant accordées à aucun d'entre nous, elles se mirent à "sonder les alentours" à la recherche de ce qui pouvait les familiariser avec leur environnement. Et ce ne fut qu'à ce moment qu'un événement aussi subtil que la mort d'une crevette put atteindre leur perception.

     

     

     

     

    DJ :

    N'est-ce qu'avec les humains que les plantes, au fil du temps, se mettent en phase ou bien s'accordent-elles aussi avec d'autres éléments de leur environnement ?

     

    CB :

    Je vous donne un exemple. Il m'arrive de raccorder une plante au détecteur, et puis de vaquer à mes occupations et de surveiller ce qui la fait réagir.

     

    Un jour, à New York, je faisais du café. L'appareil dont nous disposions au labo était un percolateur dans lequel il fallait verser manuellement l'eau chaude et la laisser passer goutte à goutte. Habituellement, nous ne vidions pas le restant d'eau de la bouilloire, nous en rajoutions simplement pour la prochaine fois.

     

     

     

     

    Mais ce jour-là, j'eus besoin de la bouilloire pour autre chose et je vidai le reste d'eau bouillante dans l'évier. La plante sous surveillance réagit violemment. Or, si vous ne versez aucun produit chimique, ni de l'eau bouillante, dans un évier pendant un certain temps, toute une petite jungle se met à proliférer dans le siphon. Vu au microscope, c'est presque aussi effrayant que la scène du bar dans Star Wars. Et bien, la plante était simplement en train de réagir à la mort de ces microbes.

     

    Je fus sidéré de constater que des capacités de perception existent jusqu'à l'échelle des bactéries. Par exemple, un échantillon de yoghourt sera sensible à ce qu'un autre soit alimenté ; comme s'il se disait : "En voilà un qui reçoit à manger… et moi ?" Cela se produit de façon assez répétitive.

     

     

     

     

    Parc et jardin du Château de la Bourdaisière
    37270 MONTLOUIS-SUR-LOIRE

     

    Ou encore si, de deux échantillons de yoghourt, vous en placez un sous détecteur et que vous déposez un antibiotique dans l'autre, le premier manifestera une énorme réaction à la perception de la mort de l'autre ; et cela même s'il s'agit de bactéries de types différents.

     

    Le premier chat siamois que je possédais n’acceptait de manger que du poulet. La femme de mon partenaire en cuisait un et l'envoyait au labo. Je le conservais au réfrigérateur et en prélevais chaque jour des morceaux pour le chat. Avant que tout ne soit consommé, la carcasse prenait un certain âge et des bactéries commençaient à s'y développer. Un jour que j'avais du yoghourt sous surveillance, je commençai à prélever un morceau de poulet et le yoghourt réagit. Je plaçai alors la viande sous une lampe chauffante pour l'amener à température ambiante…

     

    DJ :

    De toute évidence vous chouchoutez votre chat…

     

    CB :

    Je ne donne pas de la nourriture glacée à mon chat ! Quoi qu'il en soit, la chaleur sur les bactéries provoqua une grande réaction dans le yoghourt.

     

    DJ :

    Qu'est-ce qui vous dit que ce n'était pas l'effet de votre influence ?

     

    CB :

    À l’époque, j'avais installé des boutons poussoirs un peu partout dans le laboratoire, de sorte que chaque fois que j'exécutais une action, j'envoyais à distance un signal sur le graphique de l'enregistreur. Cela me permettait, après-coup, de confronter la réaction du yoghourt, qui était loin de moi, à tout ce qui se passait dans le labo. Là encore, lorsque je retournai le morceau de poulet, le yoghourt réagit violemment.

     

    DJ :

    Et encore, lorsque le chat commença à ingérer le poulet ?

     

    CB :

    Curieusement, les bactéries semblent posséder un mécanisme de défense qui fait qu'en présence d'un danger imminent elles entrent dans une sorte d'état de choc, comme si elles s'évanouissaient.

     

    De nombreuses plantes font cela aussi ; si vous les chahutez suffisamment elles deviennent insensibles, cela donne un graphique plat. On dirait que c'est ce qu'ont fait les bactéries, car à peine étaient-elles en contact avec le système digestif du chat que le signal s'est arrêté : graphique plat dès cet instant.

     

     

     

    DJ :

    Le Dr Livingston, célèbre pour : "Dr Livingston, I presume ?",: Manifestation d'humour flegmatique de la part de l'explorateur Stanley lorsque, envoyé par Léopold II, roi des Belges, il retrouva en pleine Afrique équatoriale, le Dr Livingston que l'on croyait disparu et le salua par cette phrase : "le Dr Livingston, je présume ?", avait été lacéré par un lion. Il raconta plus tard qu'au moment de l'attaque il n'avait perçu aucune douleur mais avait sombré dans un état second et se serait sans peine offert à l'animal.

     

    CB :

    Un jour, dans un avion, j'avais un petit capteur de signaux galvaniques sur batterie et des électrodes que je pouvais brancher n'importe où. J'étais assis au centre et, comme les garçons commençaient à servir le déjeuner, je m'adressai au type coincé près de la fenêtre : "Voulez-vous voir quelque chose d'intéressant ?"

     

     

     

    Je plaçai un morceau de salade entre les électrodes et lorsque les gens commencèrent à manger il y eut des réactions ; celles-ci cessaient au moment où les feuilles entraient en état de choc. Je lui dis : "Voyez ce qui va se passer quand ils viendront ramasser les plateaux" ; le moment venu, en effet la salade redevint active. Ce qui est remarquable, c'est que la salade entrait en état d'auto-protection pour ne pas souffrir, mais que sa réactivité reprenait lorsque le danger s'éloignait.

     

    Je pense que cette interruption d'énergie électrique au niveau cellulaire a un rapport avec l'état de choc qui saisit les personnes subissant un traumatisme violent.

     

     

     

     

     

     

    DJ :

    Des plantes, des bactéries, des feuilles de salade…

     

    CB :

    Et des œufs. À New York, j'ai eu un moment un doberman nain à qui je donnais un œuf tous les jours. Un jour j'avais placé une plante sous un détecteur destiné à mesurer les réponses galvaniques de la peau. Au lieu de débobiner des mètres de papier à graphique, assez coûteux, je pouvais suivre les réactions sur un compteur.

     

     

     

    À cette occasion, je donnais à manger au chien et, au moment de casser l'œuf, l'aiguille du compteur s'affola. Je pensai : "Quel est le rapport entre un œuf qu'on casse et l'affolement d'une plante qui se trouve dans le local voisin ?"

     

    Ce fut le début de centaines d'heures d'observation sur les œufs. Fertilisés ou non, peu importe, ce sont des cellules vivantes et les plantes perçoivent une rupture de continuité. Les œufs possèdent le même mécanisme de défense : si vous les menacez, la réponse sera plate ; ensuite si vous attendez une vingtaine de minutes, ils recommencent à réagir.

     

     

     

    Résultats avec des cellules humaines…

     

    CB :

    Après avoir travaillé avec les plantes, les bactéries et les œufs, je me demandai comment réagiraient les animaux. Évidemment ce n'est pas commode de maintenir tranquille un chat ou un chien assez longtemps pour faire des mesures valables. Alors j'utilisai les sécrétions du palais de la bouche d'une personne, mais cela ne m'offrait que des lectures à bref délai, insuffisantes pour en tirer des conclusions. Me vint alors l'idée d'utiliser du sperme, cellule humaine idéale, capable de rester longtemps en vie hors du corps et facile à obtenir.

     

     

     

    En l'occurrence, le sperme du donneur fut placé dans une éprouvette équipée d'électrodes et le donneur se retira dans un local éloigné. Ensuite le donneur inhala du nitrite amylique - ce que les jeunes appellent du popper - dont l'usage conventionnel est censé dilater les vaisseaux et empêcher une attaque d'apoplexie. Rien que d'écraser le nitrite amylique produisit une réaction dans le sperme, mais lorsque le donneur inhala ce fut l'affolement.

     

     

     

    Voilà donc que j'observais les réponses d'un organisme humain monocellulaire aux sensations de son donneur ne se trouvant même plus dans la pièce. Je ne pouvais toutefois poursuivre cette recherche ; c'eut été scientifiquement correct mais politiquement stupide. Les sceptiques acharnés se seraient moqués de moi en me demandant où se situait la chambre de masturbation, et ainsi de suite.

     

    Je rencontrai ensuite à Houston un chercheur de la Texas University School of Dentistry qui avait trouvé un moyen de prélever des globules blancs de la bouche d'un donneur. Belle trouvaille, cette méthode était politiquement acceptable, facile à appliquer et ne nécessitant pas de prescription médicale, comme l'eut été un prélèvement sanguin.

     

    Cet obstacle franchi, je mis au point un enregistrement vidéo à écran partagé où le graphique apparaissait au bas d'un moniteur montrant les activités du donneur. Nous pouvions ainsi observer les réactions d'une personne se situant dix pâtés de maisons plus loin ou même à plus de 30 km.

     

     

     

     

    DJ :

    Comment s'effectuait l'observation à distance ?

     

    CB : Après avoir prélevé les globules blancs, nous renvoyions les gens chez eux pour qu'ils regardent la télévision. En accord avec eux, nous choisissions un programme susceptible de provoquer des réactions émotionnelles, par exemple un documentaire sur Pearl Harbour ou des attaques d'avions ennemis dans l'ouest du Pacifique, et j'enregistrais simultanément le film et les réactions des cellules du donneur. Nous pûmes constater que les cellules isolées du corps réagissaient aux émotions de leur propriétaire situé à des kilomètres.

     

     

     

    La plus grande distance à laquelle nous pûmes faire un test était d'environ 480 km. Brian O'Leary, auteur de Exploring Inner and Outer Space nous avait donné des globules blancs à San Diego, puis avait pris l'avion pour Pheonix. En cours de route, il avait noté l'heure exacte de chaque incident qui l'avait agacé. La corrélation s'avéra exacte malgré la distance.

     

     

     

    DJ :

    Mais alors cela implique…

     

    CB :

    Oui, c'est stupéfiant. Nous observons la quasi-synchronisation de deux types différents de bactéries : des plantes qui réagissent à nos intentions ou à la mort d'autres créatures.

     

    L'ensemble de mon travail, remplissant des classeurs entiers de données anecdotiques de haute qualité, montre de manière constante que ces créatures, les plantes, les bactéries, etc., sont toutes remarquablement synchronisées les unes aux autres.

     

     

     

     

    Pourtant, au niveau de la conscience humaine cette propriété disparaît. Après une conférence que je donnai à l'Université de Yale, des étudiants en licence firent une expérience dans laquelle ils placèrent des électrodes sur une plante tandis qu'ils taquinaient une araignée qu'ils coiffèrent de la main alors qu'elle tentait de s'enfuir. Retirant ensuite la main, ils observèrent une réaction chez la plante un bref instant avant que l'araignée ne prenne la fuite, apparemment au moment où l'animal prenait sa décision. Voilà le genre d'observation particulièrement intéressante que j'eus souvent l'occasion de faire.

     

    Les cellules humaines aussi possèdent cette faculté de perception basique ; mais il semble qu'elle se perde, que cela n'émerge pas au niveau conscient. À se demander si nous l'avons perdue ou si nous l'avons jamais eue.

     

     

     

    J'en viens à conclure que lorsqu'une personne a suffisamment évolué spirituellement pour maîtriser ses autres perceptions elle peut aussi accéder à la perception basique. À défaut de cela, mieux vaut rester à l'abri des dommages que causerait le mauvais usage des informations subtiles reçues.

     

    Nos prouesses intellectuelles nous portent à croire que nous sommes la forme de vie la plus évoluée sur Terre. Mais jugeons-nous les choses avec les bonnes références ?

     

    D'autres sont peut-être spirituellement plus avancées que nous. Il est aussi possible que nous approchions d'un temps où nous pourrons sans dommages développer nos perceptions ; un nombre croissant de personnes œuvre ouvertement dans ces domaines de recherche jusqu'ici marginalisés.

     

     

     

    Avez-vous, par exemple, entendu parler des travaux de Rupert Sheldrake avec des chiens ?

    Il place des caméras avec minuterie à la fois sur le chien et sur le maître à son lieu de travail. Il a découvert qu'à l'instant où le maître quitte son travail, même si ce n'est pas tous les jours à heure fixe, au domicile le chien se dirige vers la porte.

     

     

    Réactions du monde scientifique dominant…

     

    DJ :

    Quel accueil la communauté scientifique fait-elle à vos travaux ?

    Réactions du monde scientifique dominant…

    DJ :

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    Nostradamus

      

     

    Prophète ou charlatan ?   

     

    Cinq siècles après la naissance de Nostradamus, ses prédictions demeurent le sujet de nombreuses recherches, analyses et controverses. Michel de Nostre-Dame, dit Nostradamus était un astrologue et un médecin, apparemment respecté. Mais, celui que l’on a appelé le « prophète du Jugement dernier » possédait-il de réels pouvoirs de divination ?

     

     

    C’est en 1555 que la première édition des Centuries astrologiques paraît à Lyon. Il s’agit de quatrains énigmatiques écrits dans une langue obscure ce qui permet de multiples interprétations.

     

    Les hommes ont toujours souhaité connaître l’avenir. Cependant, on peut se demander si les interprétations ne révèlent pas plus les peurs de chaque époque que la pensée profonde de Nostradamus.

     

     

     

    Qui était Nostradamus ?
     

     

    Né à Saint-Rémy-de-Provence le 14 décembre 1503, Michel de Nostre-Dame est élevé par ses grands-parents, des juifs contraints de se convertir au christianisme, qui lui enseignent l’hébreu et le latin.
    Il pratique très tôt le métier d’apothicaire.

     

     

    Ses deux grands-pères sont médecins et c’est donc la médecine qu’il part étudier à l’université de Montpellier.
    Cet excellent étudiant se fait notamment remarquer pour sa mémoire phénoménale. Alors qu’une épidémie de peste éclate dans le Languedoc, il soigne de nombreux malades avec des techniques médicales novatrices pour l’époque.

     

     

    Il refuse par exemple de saigner ses patients.

     

     
    Après avoir quitté Montpellier, il s’établit à Agen, se marie et a deux enfants. Quelques années plus tard, il perd sa famille, victime d’une nouvelle épidémie de peste.

     

     

     

     

     

     

    Nostradamus peint par son fils César

     

     

     

    Il se met alors à voyager entre 1540 et 1545. C’est peut-être au cours de cette errance solitaire que son esprit s’exalte, au point qu’il croit se découvrir le don de prédire l’avenir.

     

    Il se fixe à Salon de Provence en 1546 et se remarie avec Anne Ponsard avec qui il aura 6 enfants. L’aîné, César, deviendra le biographe de son père.

     

     

     

    Il ouvre alors un cabinet médical et se tourne de plus en plus vers l’astrologie.

     

     

    C’est à ce moment là qu’il rédige, d’abord un almanach « avec (des) présages » (1550) suivit d’autres almanachs mêlant des remèdes médicinaux, des onguents à base de plantes ou l’astrologie puis il écrit ses Centuries (1555).
    Cet ouvrage rencontre un immense succès, et le prophète publiera au total dix livres de prédictions, les Centuries astrologiques, de cent quatrains chacune.

     

    Son succès littéraire lui vaut d’être remarqué à la Cour.

     

     

    Catherine de Médicis, passionnée d’occultisme, lui demande d’établir l’horoscope de ses fils. Il semblerait qu’il ait annoncé que trois des fils règneraient, ce qui se vérifia (François II, Charles IX et Henri III).

     

     
     

     

     

     

     

    Maison de Nostradamus à Saint Rémy de Provence. By Orange Brompton

     

     
    En 1564, Charles IX lui confie l’importante charge de médecin du roi. Il est alors au faîte de sa renommée, encensé par des poètes comme Ronsard.

     

    Il meurt en 1566, au retour d’une mission à Arles.

     

     

    Un quatrain semble avoir prédit cette fin, du moins c'est le sens qu'on lui attribue :

     

     
    De retour d’ambassade, don de roy mis au lieu,
    Plus n’en fera, sera allé à Dieu
    Parens plus proche, amis, frères de sang
    Trouvé tout mort près du lict du banc.

     

     
     

     

    Les prédictions de Nostradamus

     

     

    Augmentées constamment de la première édition à la mort de Nostradamus, les Centuries sont des ensembles de quatre vers regroupés par groupes de cent, d’où le nom du recueil.
    L’édition définitive des oeuvres de Nostradamus comprend :

     

     
    • La Lettre à César
    • L’Epître au très Invincible, très Puissant et très Chrétien Henry Second, roi de France
    • Les Centuries elles-mêmes (finalement au nombre de 12)
    • Les Présages (141 quatrains)
    • Les Sixains (58 strophes de six vers)

     

     

    Beaucoup de termes latins francisés sont mêlés à la langue du XVIe siècle, ce qui n’en facilite pas l’interprétation.

     

     
    Nostradamus a d’ailleurs écrit volontairement ses prédictions de façon obscure afin d’éviter des représailles de la part de l’Eglise.

     

    Dans la préface de 1555, il manifeste sa crainte d’être poursuivi comme hérétique. Il précise aussi ne posséder aucun livre de magie, probablement pour ne pas être accusé de sorcellerie.

     

     

     

    Les prophéties couvrent bien sûr l’histoire de France mais également celle de l’Europe et du monde, particulièrement l’Afrique et une partie de l’Asie.

     

     
     

     

     

     

     

    Frontispice de l'édition originale, Lyon 1555

     

     

    Quelques quatrains sont devenus célèbres car, pour les inconditionnels, les évènements se sont effectivement produits.
    Citons notamment, la mort d’Henri II lors d’un tournoi. La visière mal fermée de son heaume a laissé pénétrer la lance de son adversaire, le comte de Montgomery. Le roi est mort après une agonie de 10 jours, l’œil crevé et le cerveau atteint.

     

     

    Nostradamus avait écrit (35e quatrain):

     

     

    Le Lyon jeune, le vieux surmontera
    En champ bellique par singulier duelle
    Dans cage d’or les yeux lui crèvera
    Deux classes une, puis mourir, mort cruelle.

     

     
    En ce qui concerne notre époque, les auteurs croient voir des évènements peu rassurants. Cependant, avant de parler de l’avenir, il est intéressant de se référer à l’un des auteurs les plus réputés, Jean-Charles de Fontbrune.
    Cet auteur a passé de longues années à interpréter les Centuries et a écrit plusieurs ouvrages dont Nostradamus I et II, parus en 1980 et Nostradamus, de 1999 à l’âge d’or, paru aux Editions du Rocher en 1999.

     

     

     

    Dans le dernier ouvrage cité, l’auteur écrit :

     

     

    « Nostradamus, outre les deux Premières Guerres mondiales, a annoncé un troisième grand conflit qui débuterait avant la fin du XXe siècle, puisqu’il indique la date de 1999 dans le quatrain suivant :

     

    L’an mil neuf cens nonante neuf sept mois,
    Du ciel viendra un grand Roi d’effrayeur :
    Resusciter le grand Roy d’Angolmois,
    Avant après mars régner par bon heur.

     

     

    L’auteur en fait la traduction suivante :

     

     

    En juillet 1999, un grand chef effrayant viendra d’Asie et ressuscitera le grand roi de l’Angoumois ou des Mongols.
    L’expression « viendra du ciel » fait référence à une invasion aérienne.
      
    Le grand Roy d’Angolmois désigne l’Antéchrist venu d’Asie.
    En résumé, il s’agirait d’une guerre menée par la Chine contre l’Occident.
    Ce dernier grand conflit déboucherait sur la paix universelle.
     
     

     

     
    Heureusement, pour nous, si la Chine a déclaré une guerre, elle est purement économique. En 1999, comme tout le monde a pu le constater, il n’y a eu aucune invasion.

      

    Interpréter le passé semble plus facile et moins sujet à polémique. Et c’est bien là, tout le problème.
    La langue de Nostradamus est si complexe qu’elle permet toutes les interprétations.
    Notre histoire est jalonnée de tragédies.

     

     
    Chaque année, des drames se produisent un peu partout dans le monde et avec un peu d’imagination, il n’est pas difficile d’appliquer les quatrains à ces drames.

     

     
    Il est à souligner que Nostradamus a donné fort peu de dates en clair. Il mentionne par contre des données d’astronomie et d’astrologie.

     

     

    Il utilise également de nombreux symboles astrologiques : Mars pour la guerre, Vénus pour la République, Saturne pour l’âge d’or.

     

     

    C’est donc à l’aide des configurations célestes mentionnées dans les quatrains que la plupart des auteurs datent les évènements.

     

     

    En se basant donc sur ces configurations, Jean-Charles de Fontbrune écrit concernant le quatrain suivant :

     

    II, 52

     

     

    Dans plusieurs nuits la terre tremblera,
    Sur le printemps deux efforts suite,
    Corinthe, Ephèse aux deux mers nagera,
    Guerre s’esmeut par deux vaillants de luite.

      

     

    En ancien français, vaillant = de grande valeur et Luite = lutte.
    La terre tremblera pendant plusieurs nuits (Japon comme dans le quatrain précédent ?). Au printemps (2003, 2005 ou 2007), il y aura deux tentatives de poursuite (débarquement ?) ; (une flotte) naviguera vers la Grèce et la Turquie entre deux mers (mer Noire et mer Egée ?) ; deux personnages de grande valeur au combat entreront dans la guerre.

     

     

    Ce qui frappe dans l’interprétation, ce sont les nombreux points d’interrogation

     

     

    Il n'est pas remis en cause le sérieux de l'auteur mais simplement les interprétations. D'autres auteurs ont fait bien pire en prédisant par exemple la fin du monde en 1999.

     

     
    Pour ceux qui s’inquiètent de toutes ces prédictions catastrophiques, Nostradamus a prévu un âge d’or et la fin du monde vers 3797.

     

     
    L’avenir ne dépend que du présent dont nous sommes seuls maîtres. Malraux a écrit »Le XXI siècle sera spirituel ou ne sera pas. » Ce début de siècle peut être qualifié de tout sauf de spirituel.

     

     

    Qu’est ce qui retient l’homme de créer, et cela dès maintenant, son âge d’or ?
      
      
     

    Le plus célèbre des quatrains réputés prophétiques

     

    Le plus célèbre des quatrains réputés prophétiques de Nostradamus (avec, peut-être le

     

    « quatrain de Varennes » IX, 20)

     

    est le trente-cinquième de la première centurie (Centurie I, quatrain 35)

     

    Le lyon ieune le vieux surmontera,
    En champ bellique par singulier duelle,
    Dans cage d'or les yeux luy creuera,
    Deux classes vne, puis mourir, mort cruelle.

     

    Selon les adeptes d'une lecture prophétique, ce quatrain ferait référence à la mort d'Henri II.

     

    En juin 1559, le roi Henri II affronte le comte de Montgomery, lors d'un tournoi de chevalerie. Ils auraient porté tous deux un lion comme insigne. Henri II reçut la lance de son adversaire dans son casque (selon certains, en or) et eut l'Å“il transpercé. Il mourut dix jours plus tard.

     

    On dit parfois (sans références probantes) que, lors de la publication de la première édition des Centuries en 1555, Henri II, dont la femme, Catherine de Médicis, était une fervente admiratrice de Nostradamus, aurait été averti de la présence de ce quatrain mais aurait surtout tenu compte de la présence du mot « duel », qui à son époque désignait surtout un règlement par les armes d'un différend entre deux personnes et ne se serait donc pas méfié lors du tournoi de chevalerie qui lui fut fatal.

     

    Voici ce qu'en dit P. Brind'Amour (qui, pour sa part, pense que Nostradamus interprète un prodige céleste tel que celui qu'on aperçut en Suisse en 1547, montrant un combat entre deux lions) : « Ce quatrain, le plus célèbre des Centuries, fait les délices des amateurs d'occultisme, qui veulent y voir l'annonce du tournoi qui opposa Henri II et le sieur Gabriel de Lorge, comte de Montgomery, le 1er juillet 1559. On sait qu'Henri II, blessé à l'Å“il par son adversaire, mourut de sa blessure le 10 juillet suivant. Les sceptiques, dont je suis, s'émerveillent de la coïncidence ; les adeptes y voient la preuve de ce qu'ils ont toujours su, à savoir que Nostradamus avait un don de clairvoyance. Pourtant personne à l'époque ne fit le rapprochement. » (Nostradamus astrophile, p. 267; Les premières Centuries ou Propheties, pp. 99-101).

     

    B. Chevignard note lui aussi, que « ni Blaise de Monluc, ni François de Vieilleville, ni Claude de l'Aubespine, ni Brantôme ne mentionnent une quelconque prophétie de l'oracle de Salon à ce propos, mais font état de leurs propres rêves prémonitoires ou d'une prédiction de l'astrologue napolitain Luca Gaurico ».

     

    B. Chevignard relève de plus que, dans ses Présages en prose, à la fin de ce qui concerne le mois de juin 1559 (Henri II fut blessé en juin et mourut en juillet), Nostradamus, après avoir écrit « Quelque grand Prince, Seigneur & dominateur souverain mourir, autres defaillir, & autres grandement pericliter », ce qui fait s'écrier à son dévoué exégète Chavigny : « Icy infailliblement est presagée la mort du Roy Henry II », avait ajouté immédiatement après : « La France grandement augmenter, triompher, magnifier, & beaucoup plus le sien Monarque », d'où ce second commentaire de Chavigny : « Ceci est dit pour deguiser le fait. »

     

    Chavigny, d'ailleurs, n'a pas, lui non plus, interprété le quatrain I, 35 comme annonçant la mort d'Henri II. Cette interprétation n'est pas attestée avant l' Histoire et chronique de Provence, de César de Nostredame, 1614, p. 782.

     
      
      
     

    La réplique historique de 1917 :

    la révolution d'octobre

      

    L'histoire se répète, et les événements de l'année 1917 et des suivantes sont bien connus. La révolution d'octobre marque la fin du tsarisme. Le dernier tsar Nicolas II est assassiné avec sa famille et sa suite dans les caves de la villa Ipatiev à Yekaterinburg (ou Sverdlovsk de 1924 à 1991), dans la nuit du 17 au 18 juillet 1918.

    Le terme "salle" au second vers pourrait se rapporter à l'homophone latin cella (cellier, cave, réduit).

    L'Église orthodoxe est persécutée par les bolcheviks qui multiplient les exécutions sommaires, la confiscation des propriétés et la destruction des églises.

    Le 30 septembre 1917, Léon Trotsky est élu président du soviet de Petrograd, et devient le chef militaire de l'Armée rouge.

    C'est lui qui est désigné sous l'expression "nouveau roi joint"

    -- c'est-à-dire associé à son camarade Lénine avec qui il partage le pouvoir.

    Ainsi, comme souvent chez Nostradamus, un quatrain "janiforme" (à deux faces) ou bipolaire, ne s'applique pas strictement à la configuration événementielle de la source ni à celle destinée, mais opère à leur jonction.

     Le terme "joint" précisément, à la rime du troisième vers, qui semblait se référer aux deux entités européennes en 1241, mais avec une faute d'accord, s'applique aussi au "nouveau roi" de la révolution russe.

     

     
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