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    Mystères - Enigmes - civilisation de Fontainebleau -
     

     

     

    Sans le savoir, tous les dimanches, des milliers de promeneurs de la forêt de Fontainebleau passent peut-être devant les vestiges d’une civilisation inconnue.

     


    La forêt de Fontainebleau est l'une des plus grandes et plus belles forêts de France, elle s'étend sur 17 702 ha, auxquels il faut ajouter les 3 300 ha de la forêt domaniale des Trois Pignons.

     


    Entre les arbres et les rochers aux formes fantastiques, on peut sentir cette atmosphère magique. Le mystère de la forêt de Fontainebleau a fait l’objet d’une vive controverse. La question se pose toujours : Fontainebleau a-t-il été le centre d’une ancienne civilisation inconnue ?

     

     

     


     

    Le passé géologique de Fontainebleau

     

     

     

    Le passé géologique de la forêt reste assez mal connu. Son passé historique encore plus. Jusqu’à vers 1830, l’ensemble du massif n’était qu’une énorme tache blanche sur la carte de l’Ile-de-France.

     


    On ne fréquentait alors que les abords de l’antique « forêt de Bière », ancien nom du lieu. Même les brigands, qui échappaient là aux gendarmes royaux, hésitaient à s’enfoncer dans cette immense forêt.

     

     

     

     

     

    Les gorges d'Apremont, en forêt de Fontainebleau

     

     

     

     

     

    Des légendes circulaient sur des habitants mystérieux qui hantaient la forêt. On disait que le Grand Veneur ou le Chasseur Noir veillaient. Gare à qui les rencontrait sur son passage ! Ils étaient toujours accompagnés d’une meute de chiens diaboliques.

     

    Bien évidement, ces légendes écartaient curieux et promeneurs, à une époque, où la nature et la faune qui l’habitait étaient méconnues et considérées comme dangereuses.

     

     

     

     

     

    Etude des grottes de Fontainebleau

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce que l’on sait c’est que pendant plusieurs dizaines de milliers d’années, des hommes ont habité certaines grottes de la forêt. Ils y ont tracé de nombreuses figures et des signes qui continuent à poser des problèmes aux préhistoriens.

     

     

     

     

     

     

    par hassan bensliman

     

     

     

    Ces signes s’échelonneraient, selon J.-L. Baudet, le chercheur qui les a le mieux étudiés, sur une période qui couvre près de 30 000 ans, de l’interglaciaire riss-würm jusqu’à l’âge de fer.

     

    Les plus anciens signes sont très frustres : de simples lignes abstraites marquées dans le grès des rochers.

     


    Les plus récents représentent des figures humaines ou animales, ainsi que des symboles plus élaborés, dont la signification exacte nous échappe.

     


     

    Les spécialistes ont noté une ressemblance entre plusieurs de ces figures et celles trouvées dans d’autres sites préhistoriques énigmatiques.

     

     

     

     

     

    Une écriture mystérieuse

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On a également trouvé quelques tombes néolithiques au coeur de Fontainebleau. L’une d’elles est surmontée de blocs en forme de gisants. S’agit-il de blocs naturels ou aménagés par l’homme ?
    Cette tombe a livré plusieurs petites sculptures de pierre. Elle a été fouillée au début des années 60 par le poète et archéologue amateur Robert Ganzo.

     


    Les sculptures ont été contestées par les chercheurs officiels qui les considèrent comme de simples fantaisies de la nature.

     

     

     

     

     

     

    par hassan bensliman

     

     

     

     

     

    Pourtant, il est à souligner que d’autres vestiges néolithiques ont été mis au jour autour de Fontainebleau.

     

    De plus, certaines tablettes, retrouvées par R. Ganzo, dans une des tombes posent un problème archéologique considérable.
    En effet, ces tablettes étaient recouvertes d’idéogrammes qui évoquent irrésistiblement une écriture.

     

     

     

     

     

     

    Quelques pétroglyphes du massif de Fontainebleau dessinés par Georges Nelh

     

    (Initiation à l’Art rupestre du Massif de Fontainebleau, 1988)

     

     

     

     

     

     

    Quelques pétroglyphes du massif de Fontainebleau dessinés par Georges Nelh

     

    (Initiation à l’Art rupestre du Massif de Fontainebleau, 1988)

     

     

     

     

     

    L'écriture Hittite pictographique a été créée aux environs de 1500 avant notre ère.

     

     

     

     

     

     

    Ecriture hiéroglyphique hittite provenant de Karkemish (Ankara, Musée Hittite)

     

     

     

     

     

    Pourtant, il existe plusieurs autres exemples d’écritures préhistoriques, antérieures aux civilisations du Proche-Orient.
    L’énigme de Glozel, dans la haute Loire française, est une des plus controversée.

     

     

     

    Les tablettes de Tartarie, datées de 4 000 ans avant notre ère, sont un autre sujet de controverse. En effet, ces tablettes ont été retrouvées en Transylvanie. Cela laisserait donc supposer que l’écriture n’est pas née en Mésopotamie, berceau de la civilisation de Sumer, mais au cœur des steppes de l’Europe orientale.

     

     

     

     

     

     

    Tablette de Tartarie (Museum of History of Transylvania, Cluj-Napoca, Roumanie)

     

     

     

     

     

    La communauté scientifique argue que la datation au carbone est tout simplement erronée.

     

     

     

    Il y a une certaine ressemblance entre les idéogrammes de Fontainebleau et les caractères laissés par la civilisation hittite.

     

     

     

     

     

     

    Quelques pétroglyphes du massif de Fontainebleau dessinés par Georges Nelh
    (Initiation à l’Art rupestre du Massif de Fontainebleau, 1988)

     

     

     

     

     

    Faut-il pour autant faire des anciens habitants du massif de Fontainebleau les ancêtres des tribus qui sont parties coloniser l’Orient ?

     

     

     

     

     

    Les rochers de Fontainebleau

     

     

     

     

     

     

     

     
    Ce sont sans doute les plus visibles et étranges vestiges du passé de Fontainebleau. Il est difficile de ne pas s’interroger sur leurs formes.
     
    Là encore, la question se pose : ces rochers ont-il été taillés par l’homme ou par la nature ?
     
     
    Par Edith Guerin
     
     
    On peut observer une exactitude figurative vraiment surprenante pour certains rochers. Certains reproduisent une otarie, un éléphant, des tortues géantes, un oiseau de proie …
     
     
    Photo prise en 2006 - Pierre-Alain Laprée
     
     
    Est-ce l’érosion naturelle qui s’est exercée au long des millénaires sur les formations rocheuses en grès ?
     
     
    Par Edith Guerin
     
     
    A notre connaissance, aucun de ces animaux, n’a évolué dans cette partie du monde, même à une époque lointaine. Mais que sait-on vraiment du passé de notre planète ?
     
     
    E. Guerin
     
     
    Nos ancêtres, dans les grottes, peignaient leur quotidien et les animaux qui les entouraient. Cette mystérieuse civilisation n’a-t-elle pas tout simplement voulu, elle aussi, retranscrire les animaux de la vie quotidienne ?
     
     
    E Guerin
     
     
    Il y a un peu trop de coïncidences et de fantaisies de la nature dans toute cette affaire.
    Fontainebleau attend toujours que l’on veuille bien se pencher sur son passé. Peut-être qu’un jour, Fontainebleau deviendra le Stonehenge français.
     
     
    SOURCES
     
     
     
     
     
     
    ruines de la Chapelle Saint Louis
     
     
     
     
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    Ufologie
    Qui sont les hommes en noir ?

     

     

     

    Parmi les témoignages liés à l’ufologie, on ne recense pas que des observations d’ovnis. Il y a également de sinistres hommes en noir, les fameux "Men in Black" qui se manifestent un peu partout dans le monde. Ces apparitions sont plutôt déroutantes car les témoins décrivent des Cadillac démodées, des pantalons noirs bien repassés, le tout dans une ambiance digne des meilleurs films noirs américains.

     

     

     

    Le témoignage d’Albert Bender

     

    Cet homme était le directeur de l’international Flying Saucer Bureau

    (Bureau international des ovnis).
    Il s’agissait d’un groupe amateur américain de recherches sur les ovnis, association fondée en 1952.

     

     

     

    Selon lui, il aurait fait une découverte capitale sur la vraie nature des ovnis. Il s’apprêtait à publier sa découverte dans son magazine Space Review.
    Il était allongé dans sa chambre quand il vit trois hommes dans la pièce. Ils étaient habillés en noir et portaient des chapeaux démodés.

     

     

     

    « Les yeux des trois hommes se mirent soudain à s’illuminer, comme des ampoules électriques, et les trois visages firent de même.
    Alors, ils convergèrent tous vers moi. La douleur au-dessus de mes yeux devint presque insupportable. Ils semblaient brûler de l’intérieur. Ce fut à ce moment là que je sentis qu’ils m’adressaient un message par voie télépathique. »

     

     

     

    C’est ainsi que Bender décrivit sa rencontre avec ces mystérieux hommes en noir.

     

     

     

     

    Albert Bender

     

     

     

    Ces visiteurs ont alors confirmé à Bender que ses spéculations sur la vraie nature des ovnis étaient absolument justes.

      

    Il devait faire cesser la publication de son journal et dissoudre son association.
    Il ne devait en tout pas révéler quoi que ce soit.

      

    De fait, juste après la publication du numéro d'Octobre 1953, les publications s’arrêtèrent, et l'ISBF ferma ses portes sans aucune autre explication.

     

     

     

    Cette histoire qui peut sembler rocambolesque n’a été connue que bien des années plus tard. En 1963, Bender raconta son histoire dans un livre intitulé "les soucoupes volantes et les trois hommes en noir." Le livre ne fournit que peu d’informations et dans l’ensemble est très décevant. Bender y raconte une histoire de bases extra-terrestre dans l'Antarctique. C'était apparemment la vérité que Bender n'avait pas osé communiquer plus tôt. Bender a également fourni des schémas des soucoupes qu'il aurait vues.

     

     

     

    Certains pourront penser que Bender a trop rêvé d’ovnis et a fini par en voir. D’autres pourraient penser qu’il s’agit d’une opération publicitaire. On a aussi émit l'hypothèse que son histoire de visiteurs mystérieux et cette mise en garde n’étaient que des alibis pour fermer une association qui perdait de l'argent.

     

     

     

    Cependant, ce qui étrange, c’est que cette histoire n’est pas la seule du genre.

     

     

     

    Apparitions des Men in Black dans le monde

     

    Il y a, apparemment, de nombreuses personnes qui ont été contactées par des hommes en noirs, dans des pays aussi différents que les Etats-Unis, l’Italie, la Suède, la Grande-Bretagne ou le Mexique.

     

     

     

    De nombreux détails de ces récits correspondent à la description donnée par Bender. D’autres, ne correspondent pas du tout. De nombreux témoignages ont bien sûr étaient éliminés car provenant de personnes peu sérieuses ou un peu "dérangées".

     

     

     

    En fait, ces visites mystérieuses sont plutôt inquiétantes dans la mesure où on ne sait pas s’il s’agit de la vérité, d’une hallucination ou de canulars.

     

     

     

    Les témoignages classiques font état d’un scénario immuable. Peu de temps après avoir vu un ovni, le témoin reçoit la visite d’un enquêteur.
    Cette visite intervient très peu de temps après l’observation d’ovni, si rapidement que ni les autorités, ni la presse ne sont encore au courant.

     

     

     

    En général, l’enquêteur n’est pas seul. Trois est le chiffre le plus souvent avancé. Ces enquêteurs agissent comme de vrais policiers et sont déjà au courant d’une incroyable quantité de détails : nom de la personne, circonstances de l’observation de l’ovni, témoins présents …

     

     

     

    Les hommes arrivent toujours dans une Cadillac noire d’un modèle périmé bien que la voiture paraisse neuve.
    Quand le témoin a noté le numéro d’immatriculation, il s’avère faux.

     

     

     

    Les visiteurs sont presque toujours des hommes et sont habillés de noir des pieds à la tête sauf pour la chemise d’un blanc immaculé.

     

     

     

    Description des hommes en noir

     

    Le visage est décrit comme « étranger » avec un vague air oriental. Leur peau est plutôt mat. Certaines ombres sur le visage sont étranges et ressemblent à du maquillage.
    Ils ne sourient jamais et sont plutôt inexpressifs. Même leurs mouvements sont raides. Leur attitude est froide sans être hostile.

     

     

     

    Certains se présentent en uniforme de l’US Air Force ou d’autres corps d’Etat et ils exhibent des cartes officielles. Les noms, après vérification, sont faux.

     

     

     

    Le contact s’avère être une mise en garde.

     

     

     

     

     

     

    Selon les témoins, les dialogues sont dans le pur style des films policiers américains des années 60. Le style est onctueux mais plein de menaces.

     

     

     

    La visite se termine toujours par une mise en garde, celle de ne rien révéler.

    Puis, ils disparaissent comme ils sont arrivés.

     

     

     

    Réalité ou Canular ?

     

    Quel serait le but de ces visites d’intimidation ? Existe-t-il un réel mystère autour de ces hommes en noir ou ne s’agit-il que d’affabulations ?

     

     

     

    Certains ont avancé l’hypothèse que ces hommes n’étaient pas « humains ». D’autres qu’il s’agirait d’une mise en scène des autorités pour intimider les témoins.

     

     

     

    Si des extraterrestres sont parmi nous, on ne peut pas dire qu’ils se montrent très discrets. Sans faire de mauvaise ironie, le mieux quand on ne veut pas se faire connaître, est de ne pas se montrer.

     

     

     

    S’il s’agit d’une mise en scène d’intimidation, on n’en voit pas très bien le but. Les observations d’ovnis sont devenus monnaie courante. En fait, je pense que même si on nous mettait une soucoupe volante sous le nez, on est devenu tellement sceptiques, qu’on spéculerait sûrement sur la réalité de l’apparition.

     

     

     

    Et puis, pourquoi des Cadillac démodées et des tenues tout droit sorties d’une série B qui restent immuables malgré le temps qui passe ? Des témoignages récents pourraient s’inspirer des déclarations plus anciennes. Par contre, les premiers témoignages, provenant de pays différents, étaient identiques.

    Ces gens là se sont-ils également inspirés des déclarations de Bunder ?

     

     

     

    Cette histoire est troublante du fait même qu’elle ne semble avoir aucun sens.

      

    Où peut-être ne faut-il y voir qu'une vaste mise en scène, dont l'instigateur est Bunder, dans un but purement financier.

     

     

     

    http://acoeuretacris.centerblog.net/rub-o-v-n-i-s-et-vie-extra-terrestre-.html

     

     

     

     

     

     

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  • Yonaguni, comme beaucoup d'autres cités, a disparu sous les eaux.

     

      

      

    La fin est proche. Le calendrier Maya prévoit en effet la fin du monde le 21 décembre 2012, soit ce vendredi. Alors que le sujet est sur toutes les bouches, que certains s’inquiètent tandis que d’autres ironisent, il faut rappeler que des villes ont déjà connu une "fin du monde", immergées sous les eaux. D’Alexandrie à Pavlovpetri en passant par Port Royal, passage en revue des ruines de dix civilisations détruites au cours des temps.

    Alexandrie et son célèbre port : Septième merveille du monde, le port d’Alexandrie se trouve pourtant à cinq mètres sous l’eau dans le port de l’ancienne capitale d'Égypte. Les temples, les théâtres, les palais construits tout au long des siècles qui avaient été détruits mais aussi enfouis sous la vase des ports obsèdent les archéologues qui ne cessent de les rechercher, les étudier. Les archéologues ont ainsi répertorié plus de 1000 colonnes, des dizaines d’obélisques, plus de vingt sphinx et encore beaucoup d’autres choses.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source http://www.smithsonianmag.com)

      

      

    Mahâballipuram : La cité de l’Atlantide est généralement évoquée lorsqu’on parle de villes engloutie par les eaux. Moins connue mais pourtant plus réelle, la cité sur la côté de Mahâballipuram est tout aussi incroyable et nourrie les légendes depuis des milliers d’années. Des ruines sous-marines ont ainsi été découvertes au sud-est de l’Inde dans le Golfe de Cambray : il s’agirait de six temples construits il y a plus de 10 000 ans comme rétribution divine. Un septième temple, qui lui n’a pas été englouti par les eaux, avait été construit au même moment et confirmerait la légende que les pêcheurs se transmettent de génération en génération. Rien ne confirme encore que les ruines retrouvées sont bien celles des six temples, mais les chercheurs n’en continuent pas moins leurs études pour confirmer un jour peut-être, la légende des temples du Mahâballipuram .

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Flickr/Senthil-kumar)

      

      

    Pavlopetri : Située en Grèce sur la côte ionienne au sud du Péloponnèse, cette cité portuaire de l’âge de bronze rassemble les vestiges archéologiques les plus anciens d’une ville submergée connus. En effet, les premières traces d’occupations datent de près de 5 000 ans. Des poteries retrouvées indiqueraient en effet selon certains archéologues que la cité daterait de 5 ou 6 millénaires, c’est-à-dire du Néolithique. C’est le Dr Nicholas Flemming qui a découvert dès 1967 les vestiges de cette ville engloutie par les eaux. Il aura néanmoins fallu attendre 2009 pour que Pavlopetri soit enfin explorée.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Chris Doyal)

      

    Port Royal : Ancien siège du gouvernement britannique en Jamaïque, mais également principal port de pêche et de commerce de l’île tout au long du XVIIe siècle, la ville connaît une fin funeste le 7 juin 1962. Son port, qui constituait tout de même l’un des treize paradis des frères de la côte, est en effet détruit par un grand tremblement de terre. L’eau recouvre alors les deux tiers de la ville qui ne retrouvera jamais sa prestance d’antan, l’activité commerciale de Port Royal se déplaçant dans la ville voisine de Kingston. A condition d’aimer la plongée sous-marine, les curieux pourront encore aujourd’hui observer quelques fortifications qui leur rappelleront la beauté passée de la ville.

     

     

    (Source www.waterwideweb.com)

      


    En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/ces-10-villes-qui-ont-deja-connu-fin-monde-et-5-qui-pourraient-connaitre-bientot-583759.html#VAd3VHkbDwP4crHw.99

     

    Les villages perdus : Bien que récente, l’histoire des dix villages perdus canadiens n’est pas très connue en France. Le 1er juillet 1958, dix communautés de la province d’Ontario sont en effet englouties sous les eaux. Rien à voir cette fois avec un tremblement de terre, un tsunami ou une autre catastrophe naturelle. Non, les habitants de ces dix petites villes savaient ce qui les attendait. L’inondation étant tout simplement le résultat de la construction du barrage de Moses-Saunders commencée dès l’année 1954. Toujours est-il que six villages et trois hameaux de l’est ontarien ont été engloutis par les eaux, et leurs milliers d’habitants de perdre leurs foyers, leurs repères.

    La structure sous-marine de Yonaguni : Dans l’archipel japonais Ryukyu, à l’extrémité sud de l’île Yonaguni, les pêcheurs locaux parlent souvent d’un palais englouti. Légendes ? Réalité ? Kihachiro Aratake, un organisateur de plongées touristiques, décide de découvrir la vérité. En 1985, il trouve alors des plateformes de grès dont la forme se rapproche beaucoup des pyramides amérindiennes ou des ziggourats de Babylone. Des années plus tard, en 1996, le professeur de géologie Masaaki Kimura mène des études plus poussées et assure ainsi en 1999 que les vestiges trouvés dans l’eau sont en effet des constructions réalisées par l’homme puisqu’on peut observer des rues, des escaliers à angles droits… Et l’universitaire d’assurer qu’il s’agissait d’un château ou d’un temple.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source http://www.yonaguni.ws/)

      

      

    Ys : Cette ville légendaire de Bretagne, véritable Atlantide française, aurait été selon la légende engloutie pour punir Dahud de ses péchés. Dahud appartient aux légendes bretonnes. Fille du roi de Cornouaille et de la reine du Nord, c’est elle qui aurait fait bâtir la ville d’Ys où le plaisir, alors intolérable aux yeux du catholicisme, régnait.

    Rungholt : Ville du nord de l’Allemagne, Rungholt, située sur l’île de Strand, a été submergée le 16 janvier 1362 par les vagues d’une onde de tempête dans la mer du Nord. Il aura fallu attendre la fin du XXe siècle pour découvrir les ruines de cette cité dans la mer des Wadden qui démentirent alors les légendes sur la richesse et la taille de Rungholt.

    Pompéi : Cette ville italienne de Campanie est l’une des cités disparues les plus célèbres. Fondée au Vie siècle av. J.-C., elle reste en effet très célèbre pour avoir été détruite à la suite d’une éruption du Vésuve le 24 août 79. Pompéi échappa néanmoins au pire puisque l’éruption créa une gaine protectrice qui explique son incroyable état de conservation et qu’elle soit classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Reuters)

      

    Hiroshima : Point de catastrophe naturelle ici. Cette ville située sur la côte Nord de la mer intérieure de Seto sur l’île de Honshu au Japon ne doit sa destruction qu’à l’action de l’homme. Hiroshima connaît en effet la fin du monde le 6 août 1945 quand elle devient la première ville à être la cible d’un bombardement atomique.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source http://www.chinfo.navy.mil/navpalib/images/historical/hiroshima.jpg)

      

    Si certaines villes ont déjà connu la fin du monde, d’autres l’attendent. Et rien à voir ici avec le calendrier maya. Plusieurs cités pourraient en effet être détruites plus vite qu’on ne le pense.

    San Francisco : La ville californienne se trouve en effet à proximité des failles de San Andreas et de Hayward, ce qui explique la fréquence des séismes dans la région. Les deux plus importants ayant touché San Francisco en 1906 et 1989. Si les dégâts et le nombre des victimes ont été limités, tout le monde attend le « Big one », le nom donné au tremblement de terre dévastateur qui devrait survenir sur la côte ouest des Etats-Unis.

    Venise : La ville italienne sombre depuis maintenant des années dans les eaux méditerranéennes. Et le réchauffement climatique qui entraîne notamment une montée du niveau des eaux ne devrait pas arranger les choses.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Reuters)


    En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/ces-10-villes-qui-ont-deja-connu-fin-monde-et-5-qui-pourraient-connaitre-bientot-583759.html#8ydKuVK8DRVwgHVJ.99

    Seattle : La côte ouest américaine est décidément loin d’être le meilleur endroit si l’on veut échapper aux risques sismiques. La ville où il pleut plus de 360 jours par an se situe en effet au point de rencontre entre la plaque nord-américaine, la plaque Pacifique et la plaque Juan de Fuca.

    Goma : Située en République démocratique du Congo, la ville est bâtie sur les anciennes coulées de lave issues de la chaîne volcanique des Virunga, et plus particulièrement sur celles du volcan Nyiragongo. La ville pourrait donc se retrouver ensevelie sous la lave de Nyiragongo qui a déjà ravagé le quartier commerçant lors de sa dernière éruption en 2002.

     

     

    Cliquer pour agrandir (Source Reuters)

    Dacca : La capitale du Bangladesh est régulièrement touchées par des inondations provoquées par les moussons.Les cyclones n'épargnent pas non plus la ville.

    Cliquer pour agrandir (Source Reuters)


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    sources

    http://www.atlantico.fr/pepites/ces-10-villes-qui-ont-deja-connu-fin-monde-et-5-qui-pourraient-connaitre-bientot-583759.html?page=0,0

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    cyberpunk not dead



    École des Cadres de "Synergies-France"


    INTRODUCTION


    Des premières traces de civilisation jusqu'à aujourd’hui, toute entité politique (état, tribu, groupe) a cherché à obtenir ou à maintenir le pouvoir. Puisqu’il y a plusieurs entités avec des valeurs différentes, inévitablement, certains vont entrer en conflit entre eux cherchant à étendre la grandeur de leur territoire ou à imposer leur politique. De plus, les dirigeants de l’État doivent garder leur emprise sur la population qu’ils contrôlent et éviter de se faire ravir le pouvoir par d’autres groupes qui pourraient chercher à le prendre.

    Une façon de gérer son pouvoir et de chercher à en acquérir plus consiste à utiliser la force militaire. Une autre approche consiste en l’emploi intentionnel d'action psychologique (McLaurin, 1982). L’action psychologique (psychological operations ou PSYOPS) comprends toute forme d’action planifiée prise pour affecter la perception ou le comportement d’une cible politique choisie sans l’usage de force militaire (Bloom, 1991 ; McLaurin, 1982). L’action psychologique s’inscrit dans le cadre des relations internationales dans la mesure où un état tente d’imposer sa volonté sur un autre état (McLaurin, 1982).

    Sun Tzu était un général chinois qui vécut 3 siècles avant J-C. Il écrivit un texte nommé l’art de la guerre. Son texte traitait à la fois de tactique de combat et de technique d’influence. Pour lui, « Ceux qui sont experts dans l’art de la guerre soumettent l’armée ennemie sans combat. Ils prennent les villes sans donner l’assaut et renversent un état sans opération prolongées » (p.27 ; voir Volkoff, 1986).

      

    Les préceptes de son texte touchant les techniques d’influence sont nombreux, en voici quelques une : discréditer les chefs, désorganiser l’autorité, ridiculiser les traditions, semer la discorde entre les citoyens, perturber l’économie, répandre l’immoralité et la débauche, utiliser les hommes vils et dresser les jeunes contre les vieux.

    Le but de ce texte est de décrire les différentes techniques d’influence ainsi que les méthodes utilisées pour les planifier. La première partie consistera en la description des 3 grandes catégories d’actions psychologiques (propagande, désinformation et mesure active) ainsi que certaines de leurs applications. Ensuite, la deuxième partie consistera en une description des moyens utilisés pour planifier une propagande ou une désinformation ainsi que pour mesurer les effets de diverses actions psychologiques.


     

    ACTION PSYCHOLOGIQUE

    Comme mentionné précédemment, l'action psychologique (psychological operations) est définie comme l'utilisation planifiée ou programmée de toutes formes d'actions humaines non coercitives désignées pour influencer les attitudes ou les actions des groupes ennemis, neutres ou alliés de manière à servir les intérêts nationaux (McLaurin, 1982). Il s'agit donc d'affecter les comportements d'une cible par l'intermédiaire des cognitions ou des émotions.

      

    Les actions psychologiques ont pour but soit de changer les perceptions des dirigeants ennemis sur nos intentions, soit de modifier les attitudes de la population et des soldats ou soit de supporter des mouvements qui suivent les intérêts de l'acteur. La cible des actions détermine si celles-ci ont un caractère offensif ou défensif (McLaurin, 1982).

    Lorsque les destinataires sont étrangers, l'action est dite offensive alors que lorsque l'action est dirigée vers sa propre population elle est dite défensive (Durandin, 1993). Son utilisation n'est pas seulement en temps de guerre, ce qui tend à nuancer les définitions classiques de guerres et de paix (McLaurin, 1982).

    Bloom (1991) donne 7 raisons rendant les actions psychologiques plus avantageuse que l'usage de la force pour atteindre des objectifs :

    • elles sont moins dispendieuses,
    • elles permettent d'atteindre un plus grand nombre d'objectifs,
    • toutes actions ou situations ont des significations psychologiques qui peuvent être utilisées par les actions psychologiques,
    • la population est peu favorable à l'usage de la force et les actions psychologiques deviennent un moyen populaire d'imposer ses politiques,
    • les dilemmes de sécurité sont des phénomènes psychologiques qui peuvent avoir plus d'effet sur les actions de l'antagoniste qu'une démonstration de force,
    • les actions psychologiques permettent d'atteindre des objectifs sans perte de vie,
    • les actions psychologiques peuvent être implantées sans que la cible s'en aperçoive.

    Bloom (1991) distingue 2 types d'actions psychologiques : la propagande et les mesures actives. Pour ce travail la désinformation a été considérée comme un troisième type d'action psychologique car elle peut servir à la fois à appuyer la propagande et les mesures actives, mais aussi être une opération en elle même. En temps de guerre, ces 3 actions peuvent venir à se confondre et la délimitation entre les 3 devient nébuleuse.


    LA PROPAGANDE

    La propagande est définie par Linebarger (1972) comme n'importe quelle sorte de communication sans moyen violent utilisé pour modifier l'opinion, l'attitude, les émotions ou les comportements de n'importe quel groupe dans le but de favoriser l'utilisateur (militaire ou non) directement ou indirectement. Pour Bloom (1991), il s'agit de stimuli (signe et symbole) qui transportent un message via un média de communication. La plupart des techniques de propagandes actuelle se sont développé aux cours des 2 guerres mondiales (Jowett, 1987)

    Bien que les méthodes de propagandes et de publicité tendent de plus en plus à se ressembler (études de marché, population cible, etc..), Durandin (1993) la distingue de la publicité par le seul fait qu'elle porte un message politique, idéologique ou d'intérêts publics plutôt que commercial et qu'elle laisse moins de place aux "free will" pour se manifester.

    Selon Durandin (1993), la propagande utilise des informations pour exercer une influence sur les attitudes. Ces informations visent à amener une modification du traitement de l'information chez l'individu afin de lui faire percevoir la réalité autrement (Durandin, 1993). Le propagandiste espère modifier la conduite à partir de ce changement de perceptions ou d'opinion. (Durandin, 1993) La propagande a pour but d'exercer une influence sur l'individu ou sur un groupe soit pour le faire agir dans un sens donné ou soit pour le rendre passif et le dissuader de s'opposer à certaines actions (Durandin, 1993). Par sa dépendance envers des informations, la différence entre la désinformation et la propagande est mince.

    Bien que pour Bloom (1991) le message véhiculé doit être véridique en majeure partie, le propagandiste peut ajouter de la désinformation à sa propagande soit en ajoutant/inventant des informations confirmant sa thèse ou soit en cachant des informations qui infirme sa thèse. Par contre la propagande se distingue de la désinformation par le fait qu'elle n'est pas toujours mensongère. En effet, dire la vérité est souvent plus simple que de mentir. De plus, selon McLaurin (1982), cela permet de garder la confiance de sa population et de réduire la méfiance de l'antagoniste. D'autre part, la désinformation a l'inconvénient de faire perdre toute crédibilité à l'émetteur si le mensonge est exposé au grand jour.

    Suite à l'usage qu'en ont fait Hitler et Staline, la propagande possède maintenant une connotation négative. Certains auteurs (par ex. Fuller, 1920 ; voir McLaurin 1982) la décrivent comme étant une corruption de la raison humaine, un minage de l'intellect, une désintégration du moral et de la vie spirituelle d'une nation par la volonté d'une autre. Il n'empêche néanmoins que l'utilisation de propagande est encore très contemporaine (message d'intérêts publics sur les paquets de cigarettes, message de Patrimoine Canada, etc.).

    MODÈLES

    Modèle de Tchakhotine

    Tchakhotine (1952, voir Volkoff, 1986) en s'appuyant sur la théorie des réflexes conditionnés de Pavlov, ainsi que sur une classification des pulsions humaines a analysé les mécanismes de la manipulation propagandiste. Selon lui, d'une manière générale, le succès de la propagande dépend de l'habileté du propagandiste à associer un des thèmes qu'elle développe à une des 4 pulsions majeures de l'être humain (agressivité, satisfaction matérielle, désir sexuel, amour parental). L'individu soumis à ces pulsions agirait de façon inconsciente conformément à ce qui lui a été dicté. En étudiant les différentes entreprises de propagande, Tchakhotine fut amené à remarquer l'importance de l'utilisation judicieuse des symboles psychologiques (hymnes, logo, etc.) qu'il considère comme la clef de la propagande.

      

    Les symboles fonctionnent non seulement comme un signe de reconnaissance entre individus se réclamant d'une même communauté de pensée, mais aussi comme stimulus conditionnel. Les exemples de propagande ayant recours à un symbole sont extrêmement nombreux. Le symbole frappe et suggère sans informer, il fait appel à l'émotivité. De plus, selon cet auteur, environ 10 % de la population (les "actifs") ne serait pas susceptible a être influencé par la propagande. Pour convaincre ces "actifs" le propagandiste devrait développer des arguments très forts. Par contre, il note que 90 % de la population sont susceptibles à la propagande (les passifs) et que cela est amplement suffisant pour atteindre une majorité.

    Propagande fasciste

    Clyde Miller (voir Vorkoff, 1986) a établit des lois concernant le bon déroulement de la propagande fasciste :

    • 1 - suggérer la peur et faire ensuite entrevoir la possibilité d'atteindre la sécurité par les actions suggérées,
    • 2 - mettre les nouvelles idées en relation avec des idées qui leur sont coutumière pour les faire accepter par les masses,
    • 3 - avoir un nombre relativement restreint de formules tranchantes et concises afin qu'ils deviennent des symboles,
    • 4 - sans cesse exposer la population à la propagande,
    • 5 - appuyer la force à la propagande pour empêcher les autres idées de s'exprimer,
    • 6 - employer l'exagération et
    • 7 - adapter la propagande en fonction de l'auditoire auquel ont s'adresse.

     

    Bien que ce type de propagande soit de moins en moins influent à cause des nouveaux moyens de télécommunication, il est intéressant de noter qu'en Italie, présentement, Silvio Berlusconi du parti Forza Italia (voir Almeida, 1995) emploie une bonne majorité de ces techniques pour faire valoir sont parti politique.

    Les propagandes varient en fonction de leurs cible. Les propagandes stratégiques sont celles qui visent les populations civiles (McLaurin, 1982). C'est la vision traditionnelle de la propagande. Les propagandes tactiques sont celles qui s'adressent à un auditoire militaire (McLaurin, 1982).


    PROPAGANDE STRATÉGIQUE

    La propagande stratégique (ou guerre politique) concerne les stratégies de communication et de politique nationale ayant pour but de faire la promotion à la population adverse ou alliée que leurs intérêts sont mieux servis avec le pays (McLaurin, 1982).

      

    Les objectifs de cette forme de propagande visent à influencer les individus des populations qui ont des attitudes moins extrémistes (les passifs de Tchakhotine) et dont leurs actions peuvent faire une différence (McLaurin, 1982). Les objectifs de la propagande stratégique sont généralement à long terme (changer les attitudes des individus). Elle peut s'allier à la désinformation quand elle tente d'exposer au maximum ses forces, de cacher ses faiblesses et de faire croire que les intérêts du pays vont en fonction du bien-être de l'humanité (Lerner, 1972).

    Pour modifier les attitudes à un niveau défensif, le propagandiste expose les avantages de sa politique étrangère tout en cachant ses inconvénients (Lerner, 1972). Les messages transmis visent à influencer l'opinion publique de son pays soit pour justifier les actions du gouvernement, soit pour augmenter le moral de la population ou soit pour favoriser l'appui de la population envers le gouvernement (Lerner, 1972).

      

    Afin d'acquérir la vertu et donc le support de sa population, il est important de faire percevoir à celle-ci que les ennemis sont soit des sous-humains, soit le mal incarné ou soit normal, mais mal dirigé (Linebarger, 1972). Le gouvernement peut désinformer la population avec l'aide de la propagande pour :

    • 1- éviter de renseigner l'ennemi ou de désinformer l'ennemi par le biais des renseignements
    •     donnés à notre population,
    • 2 - ne pas démoraliser la population en leur donnant de mauvaises nouvelles,
    • 3 - ne pas réduire la production en leur donnant de trop bonnes nouvelles
    •     (" ça ne sert plus à rien de se forcer, on gagne"),
    • 4 - pour cacher les crimes de guerres ou les actions moins honorables (Durandin, 1993).


    Dans sa version offensive, ce type de propagande permet d'améliorer le succès d'une campagne militaire en brisant la volonté de résister d'une population sans tout détruire dans le pays (Lerner, 1972). Les messages visent à délégitimer les actions de leur gouvernement, baisser le morale et réduire les appuies de la population envers le gouvernement antagoniste (Lerner, 1972). La population ennemie est une cible intéressante car :

    • 1- elle influence l'élite aux pouvoirs,
    • 2- elle est le moteur principal de production,
    • 3- elle peut supporter des groupes subversifs au pouvoir établi,
    • 4- elle soutient le moral des soldats en permission (Lerner, 1972).


    En aucun cas une propagande ne sera efficace si on attaque l'idéologie d'un système car c'est ce qui donne un sens à la réalité de la masse (Linebarger,1972). Plus un régime est dictatorial, plus il contrôle les communications et moins il tolère que d'autre idéologie soit discutée (Volkoff,1986). Il est important que la propagande ne soit pas trop loin de la construction que la population s'est faite de la réalité (McLaurin, 1982).

      

    De plus, pour éviter que les actions coercitives fassent mauvaise publicité, le propagandiste peut affirmer que le conflit n'est pas contre la population mais contre ses dirigeants (Lerner, 1972). Ce processus amène une dissociation population/élite qui divise la société en plus de provoquer des doutes sur leur dirigeant.

    Les propagandes stratégique se classifient aussi selon le degré auquel leur source est cachée (Volkoff,1986 ; Durandin, 1993). La propagande blanche est celle qui ne cache pas son origine, tandis que la propagande noire cache son origine et ment quant à la provenance des informations. La propagande blanche est généralement plus efficace en temps de paix, mais en temps de guerre les populations adverses sont plus méfiantes des "propagandes" provenant de d'autres pays.

      

    En temps de guerre la propagande noire est beaucoup plus vraisemblable car la population croit que les messages proviennent de source sure et amie (Durandin, 1993). Par contre, Volkoff (1986) affirme que la propagande noire n'est pas sans désavantage :

    • 1- elle prend du temps à devenir efficace car le propagandiste doit établir sa crédibilité,
    • 2- elle risque de désinformer son propre coté et
    • 3- si découvert, ce type de propagande perds toute crédibilité.


    Il est important pour se rendre crédible, dans ce type de propagande, d'affirmer plus de vrai que de faux (Durandin, 1993). La propagande noire sert souvent à propager de fausses informations et se rapproche donc énormément de la désinformation.


    PROPAGANDE TACTIQUE

    Bien que toute action militaire provoque des réponses psychologiques (affect de peur, baisse de morale, stress, etc.) intentionnellement ou non, il ne s'agit pas de propagande tactique (McLaurin, 1982). La propagande tactique ou guerre psychologique implique toute forme de communication utilisée pour faire support aux combats et pour modifier le rapport de force par son influence sur les esprits (McLaurin, 1982). Elle supporte soit en :

    • 1 - informant l'adversaire sur les procédures à suivre pour se rendre ,
    • 2 - augmentant l'impact des armes puissantes,
    • 3 - baissant le morale des troupes en faisant croire la défaite inévitable,
    • 4 - supportant les partisans alliés,
    • 5 - instiguant du stress,
    • 6 - contrôlant les civils (n'allez pas sur la plage, il y a des combats)
    • 7- en contre-attaquant la propagande ennemie en affirmant que s'ils se rendent; les soldats seront bien traités (McLaurin, 1982).
    •   


    Les objectifs ciblés par une telle pratique sont à court terme, ils ne visent pas un changement d'attitude et, de plus, ils peuvent dans certains cas être en contradiction avec les objectifs politiques (McLaurin, 1982).

    Ce type de propagande s'adresse obligatoirement à un auditoire hostile, donc Katz (voir McLaurin, 1982) affirme que la propagande doit être véridique afin d'éviter de perdre toute crédibilité suite a de fausses affirmations. De plus, elle doit être employée conjointement avec l'usage de la force car seul, elle est inutile (Katz, voir McLaurin, 1982).

      

      

    Son usage est limité aux moments victorieux car le message n'a aucune crédibilité si les soldats croient qu'ils ont l'avantage au combat. Katz (voir MacLaurin, 1982) suggère d'éviter le ridicule car il n'y a pas de place à l'humour au front. Il propose aussi de ne pas teinter le message de saveur idéologique car l'idéologie a peu d'impact dans une situation de survie. Il affirme aussi que les messages essayant d'instiguer la peur sont inefficaces envers des militaires car ceux-ci sont entraînés à contrôler leur peur. Par contre, ils seraient très utiles face à des civils.

    LA DÉSINFORMATION

    La désinformation est la technique la plus complexe, mais aussi la plus difficile à classifier. Elle peut être utilisée comme action en soi ou comme support à une autre action que ce soit de manière offensive ou défensive. Ce concept provient du mot russe dezinformatzia qui signifiait dans l'encyclopédie russe de 1947 (voir Durandin, 1993) "l'utilisation de la liberté de presse pour manipuler les masses" (p.17).

      

      

    Montifroi (1994) la définit comme l'usage délibéré de l'information dans le but de fausser la perception de la réalité pour la cible. Elle vise soit à tromper l'antagoniste ou à influencer l'opinion publique soit en amenant la cible à comprendre certaines croyances qu'ils auraient autrement en aversion ou soit pour revendiquer un mensonge comme véridique (Montifroy, 1994). Pour Durandin (1993) il s'agit d'un mensonge organisé dans l'intention de tromper la cible en faveur de la politique étrangère de l'émetteur à une époque ou les moyens de diffusion de l'information sont omni-puissant.

    Vorkoff (1986) pousse plus loin en affirmant que toute information a une teneur en désinformation par ce que l'individu est incapable d'atteindre l'exactitude dans ses perceptions et que chaque individu possède une appréciation relative de l'importance des choses. Une information possède 2 éléments : le contenu de l'information et sa source.

      

    Il y a mensonge, et donc désinformation, quand un de ces 2 éléments manque d'intégrité (Durandin, 1993).

    La désinformation comme action vise principalement l'opinion mondiale et/ou l'opinion d'une population par l'utilisation de média de masse, mais pas les dirigeants (Volkoff, 1986). La manipulation des dirigeants se fait par l'entremise de l'opinion publique (Durandin, 1993). La désinformation comme support vise à renforcer l'effet des autres actions psychologiques soit en augmentant leur impact ou soit en favorisant leur caractère clandestin. Il est important à noter que la désinformation peut aussi être utilisée pour un bien commun.



    LES SIGNES

    Les désinformations peuvent se classer (Durandin, 1993) par des procédés différents constitués des 3 catégories suivantes : le signe, l'opération et les canaux : Les signes

    Il peut y avoir plusieurs signes que l'on montre à la cible pour faire une désinformation : les paroles orales ou écrites, les images (photographies et films), les faux phénomènes, les fausses actions (manifestations prétendues spontanées) et les faux documents (contrefaçon). Si plusieurs signes différents qui s'accordent pour décrire le même mensonge l'effet de la désinformation augmente. Durandin (1993) note 2 sortes de mensonges : tactique (mensonge visant modifier directement la conduite d'une cible) et médiatique (mensonge visant à modifier la conduite par l'intermédiaire de son image publique).

    En plus de pouvoir présenter les mensonges en information factuelle, l'existence de mots fait croire à l'existence de choses, donc par le langage on peut instiguer un jugement d'existence et de valeur (Durandin,1993). Trouver des mots qui portent est plus important que de transmettre des données objectives.

    Le double langage est une sorte de désinformation qui utilise le langage comme signe. Il consiste à dire 2 choses différentes à 2 groupes différents à propos d'un même problème soit en isolant les 2 destinataires ou soit en gardant la vérité qu'aux cadres de haut niveau (Durandin, 1993).

    Le trucage des photos a été pendant longtemps très complexe et la photo devint un moyen très fidèle pour représenter la réalité. Par conséquent, elles sont devenues des instruments très vraisemblables pour faire croire une fausse réalité (Durandin, 1993). Aujourd'hui, avec les moyens d'infographie actuelle, toutes photos ou tous films peuvent être manipulés de n'importe quelle façon.

    L'utilisation de faux document se fait soit en cachant/détruisant/substituant des documents ou en créant des faux documents ou en falsifiant les documents existants (Durandin, 1993). Les "faux faux" consistent à créer un faux document, le "découvrir" et ensuite en attribuer la provenance chez l'adversaire (Durandin, 1993). Un autre "faux faux" consiste à déformer sa signature de façon à se laisser une porte de sortie ("Ceci n'est pas ma signature") si la situation devient désavantageuse (Durandin, 1993). L'utilisateur peut en faire soit un usage tactique (influencer le comportement de l'antagoniste) ou médiatique (nuire à la réputation de la cible) (Durandin, 1993).


    LES OPÉRATIONS

    Les opérations constituent les diverses façons d'altérer la représentation de la réalité. Elle sont fonction du choix que le désinformateur fait des éléments à montrer ou non et fonction de sa thèse (Durandin, 1993). Ce dernier peut soit réduire des éléments (omission de faits, négation, minimisation ou suppression de trace), soit mettre en valeur des éléments (exagération, exhibition) ou soit faire une combinaison des deux (exagérer l'importance de certains faits et en omettre d'autres). S'il manque des éléments pour soutenir une thèse, le désinformateur peut en inventer. L'omission est l'opération la plus facile car il ne soulève pas de contradiction (Durandin, 1993).

    La surprésentation est une technique donnant l'illusion de participer à l'activité et pouvoir faire quelque chose à la situation. Il suffit de présenter un maximum d'informations (souvent en direct) superflues afin de masquer les informations importantes (Durandin, 1993). Cette technique est abondamment utilisée sur CNN, et fut l'une des désinformations principales de la guerre du Golfe (Durandin, 1993) avec le contrôle des journalistes (McCormack, 1995) et des informations diffusées (Rakos, 1993).


    LES CANAUX

    Les canaux sont les moyens utilisés pour transmettre la désinformation. Certains canaux visent la population dans son ensemble, tandis que d'autres ciblent des groupes spécifiques (Durandin, 1993). Les canaux qui touchent la population dans son ensemble sont : les médias de masses (presse, radio, films, télévisions, etc.), les communications informelles (rumeur, conversation), les organisations de masses (ONG, groupes communautaires), manifestation culturelle (fête, sports) ou des mouvements de masse (mouvement écologique, pacifique, etc.). Les canaux qui ciblent des groupes spécifiques sont des périodiques spécialisés, des organisations professionnelles (congrès, etc.), des signes prétendus confidentiels, personnes influentes ou des agents d'influence (membre des services de renseignement). Les destinataires peuvent être atteint par plusieurs canaux ce qui augmente la crédibilité de la désinformation (Durandin, 1993).

    En plaçant les actions psychologiques sur un continuum partant d'un extrême communication (propagande) et de l'autre un extrême opération directe (mesure active). L'usage des médias de masses à des fins de désinformation transpose celle-ci aux limites de la propagande tandis que l'usage d'agent d'influences aux limites des mesures actives. Les médias sont considérés par tous les auteurs comme une cible de premier choix pour la désinformation à des fins offensives ou défensives (Durandin, 1993 ; Volkoff, 1986 ; Montifroy, 1994). L'utilisation de journalistes est utile car :

    • ils n'ont pas toujours le temps de vérifier leurs sources à cause du milieu extrêmement compétitif de leur emploi,
    • ils sont facilement influençables (chantage, corruption),
    • ils sont crédibles,
    • ils ont accès à de vastes moyens de diffusion (Durandin, 1993).


    Cette situation est le propre des sociétés permettant la liberté d'expression. Les sociétés ne laissant pas cette liberté sont à toute fin pratique immunisées contre la désinformation offensive (Volkoff, 1986). Les journaux peuvent être un moyen de désinformation en temps de paix soit :

    • en imitant un journal existant contenant de fausses nouvelles,
    • en créant ou achetant un journal afin de présenter sa vision des choses,
    • en subventionnant secrètement un journal,
    • en utilisant des agents d'influence sur un journaliste,
    • par l'entremise de publi-propagande payée dans un journal à grand tirage (Durandin, 1993).

     

    Les ondes radios ne sont pas soumises aux frontières entre les états. La désinformation peut se faire :

    • en émettant à partir d'un poste radio d'un autre pays,
    • en utilisant une onde très proche d'une station existante,
    • en achetant une radio existante en temps de paix (Durandin, 1993).

     

    En temps de guerre la radio peut servir à démoraliser l'adversaire :

    • en lui donnant de fausses mauvaise nouvelle,
    • en excitant les ennemis de nos ennemis,
    • en donnant de vraies informations militairement tactiques pour ensuite donner de fausses informations afin de tendre une embuscade (Durandin, 1993).

     

    Ce type de diffusion est associé à la propagande noire. Aucun poste de télévision n'a été jusqu'à ce jour considérer noir, par contre le contenu de certaines émissions aurait put être influencé par certains agents occultes (Durandin, 1993).

    L'acteur désinforme dans un journal ou une radio soit :

    • en ne présentant que des nouvelles fausses pour lesquelles l'auditeur ne peut vérifier,
    • en sélectionnant que des nouvelles allant dans le sens de ses intentions,
    • en mélangeant des informations véritables et des informations fausses,
    • en " commentant " des informations vraies,
    • en exposant des nouvelles vraies avec des preuves concrètes dans un contexte qui en changent le sens,
    • en grossissant et défigurant les informations vraies afin de susciter des sentiments forts chez les auditeurs,
    • en donnant une répartition inégale de la longueur et de la qualité des informations,
    • en habillant une information fausse avec un fait réel et
    • en donnant l'information sans conclusion de façon à ce que l'auditeur fasse lui-même la conclusion qui s'impose (Durandin, 1993). Remarquez que certains journalistes utilisent ces techniques pour présenter leurs points de vue sans que cela paraisse.

     

    OBJETS DE LA DÉSINFORMATION

    La désinformation peut porter sur les faits, les intentions, les opinions, les valeurs ou sur les croyances/idéologies : Les faits touchent ce qui peut être observé par plusieurs personnes, que ce soit des comportements ou des situations. Plus les faits sont difficiles à connaître, plus il est facile de les déformer et moins il y a de témoins, plus le fait est propice à la désinformation (Durandin, 1993). Les événements passés et historiques sont donc facilement manipulés. Voici quelques moyens simples de tromper une cible avec des faits (Durandin, 1993) :

    • Imaginer le futur à la place de la cible : le désinformateur peut présenter une possibilité du futur comme un fait afin d'aviver l'espoir ou pour créer de l'angoisse.
    • Présenter des faits dans un format scientifique sans avoir de contenu scientifique est un moyen d'augmenter sa crédibilité en désinformant.
    • Utiliser des estimations pour démoraliser l'ennemi à propos de ses performances
    • Affirmer des bases idéologiques comme des faits pour donner raison à nos actes


    Volkoff (1986) note que la vérité n'est pas toujours vraisemblable et que le mensonge a souvent une apparence plus véridique que la vérité. Une intention est un objet qui peut être facilement dissimulé particulièrement si elle est un projet d'agression (Durandin, 1993). Les moyens de cacher ses intentions sont simples :

    • 1 - ne pas en parler,
    • 2 - utiliser des termes vagues de façon à provoquer plusieurs analyses possibles,
    • 3 - faire semblant de respecter les valeurs d'autrui et
    • 4- faire de faux plans pour ensuite les laisser " découvrir " par son antagoniste (Durandin, 1993).


    Le désinformateur peut mentir sur une croyance, une valeur ou une idéologie en faisant semblant d'y adhérer ou de la respecter afin de s'en servir comme couverture pour parvenir à ses fins. De plus, les croyances ésotériques peuvent servir à faire des prédictions qui seront perçues comme des faits et qui renforceront le discours.


    LES MESURES ACTIVES

    Les mesures actives comprennent toutes opérations directes visant à influencer les récepteurs (Bloom, 1991). Elles sont habituellement clandestines et exécutées par des services de renseignements (Bloom, 1991). Ces mesures peuvent être des assassinats, de la diplomatie coercitive, du chantage sexuel sur l'élite étrangère, du terrorisme, du soutien financier de partis politiques en dehors du pays, d'infiltration d'organisation de masses , de formation de spécialistes (guérilla/antiguérrilla), de sabotage ou d'aide international (Bloom, 1991).

    Plusieurs de ces actions sont très coercitives par nature (par ex. un assassinat) et se trouvent à la limite de l'usage de la force militaire et de l'action psychologique. Ces mesures sont incluses comme actions psychologiques car elles visent une modification de comportements de la part de la cible (individu ou groupe) et non pas sa destruction pure et dure. L'assassinat d'un journaliste dans un pays se fait pour empêcher que les journalistes parlent d'un événement sous peine de mort et non pas dans le but qu'il arrête d'écrire. L'assassinat ne s'adresse pas à la victime mais à tous ceux qui sont similaires à elle. Il est bon de noter que ces mesures plus coercitives sont le fruits d'états n'étant pas démocratiques.

    Plusieurs de ces actions sont supportées par la désinformation (cacher la source des actions ou les traces), par contre, les mesures actives n'utilisent pas obligatoirement le mensonge. L'assassinat d'un journaliste pour ne pas que les autres parlent ne contient pas de désinformation dans la mesure où l'état ne cache pas la source de ses actions. Un assassinat sur un journaliste dans un autre pays, que les instigateurs déclarent provenant d'un autre groupe contient de la désinformation.


    Assassinat et intoxication

    Assassinat

    Un assassinat comme mesure active peut servir à :

    • renforcer la perception des capacités militaires et de la volonté politique d'un groupe paramilitaire ou rebelle,
    • tuer clandestinement certains de ses alliés pour ensuite condamner publiquement les " massacres " de son adversaire et ainsi prendre du capital politique,
    • induire la peur à une élite scientifique ou corporative pour les empêcher de collaborer avec l'adversaire,
    • assassiner un média afin de forcer les autres journalistes à ne pas aborder une question du problème,
    • dans une dictature, utiliser l'assassinat pour instiguer la peur et maintenir le pouvoir (Bloom, 1991).

     

    Intoxication

    L'intoxication (ou désinformation tactique) est une autre forme de mesure active qui consiste à implanter de fausses informations dans les services de renseignements ennemis par l'entremise d'un intoxicateur (généralement un agent double) (Volkoff, 1986). Cette mesure consiste à faire croire aux dirigeants ennemis ce qu'il faudrait qu'il croit pour courir à sa perte soit sur le plan politique ou sur le plan militaire (Durandin, 1993). L'intoxication la plus efficace fut faite par les nazis envers Staline (Durandin, 1993) avant la deuxième grande guerre, en lui laissant croire que la majorité de l'état-major russe conspirait contre lui. Plus de 80 % des hauts gradés russes furent fusillés avant la guerre.

    La subversion

    La subversion est une action qui regroupe l'ensemble des moyens psychologiques ayant pour but le discrédit et la chute du pouvoir établi sur des territoires politiquement ou militairement convoités (Volkoff, 1986 ; Durandin, 1993). Elle vise à susciter un processus de dégénération de l'autorité pendant qu'un groupe désireux de prendre le pouvoir s'engagera dans une guerre " révolutionnaire " (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Un état peut utiliser la subversion afin de créer le chaos dans un pays étranger soit pour des raisons politiques ou militaires. Elle est la base du terrorisme et de la guérilla.

    Les objectifs de la subversion sont :

    • 1 - démoraliser la population et désintégrer les groupes qui la composent,
    • 2 - discrédité l'autorité et
    • 3 - neutraliser les masses pour empêcher toute intervention générale en faveur de l'ordre établi (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).

    La subversion utilise les médias de masses pour manipuler l'opinion publique par l'entremise de la " publicité " que les nouvelles lui accordent après des actions spectaculaires (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Cette publicité survient car elle provoque chez l'auditeur un changement perceptuel envers les antagonistes comme une forme d'identification à l'agresseur (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). Les autorités sont perçues de plus en plus faibles et irresponsables, tandis que les agents de subversion paraissent plus puissants et plus convaincus de leur cause (Mucchieli, voir Volkoff, 1986). L'opinion publique vacillera un jour du côté des agents subversifs. Sans oublier que les groupes subversifs peuvent utiliser la désinformation et la propagande dans les journaux et les radios leur appartenant pour renforcer la manipulation de l'opinion publique.

    De plus, pour atteindre des groupes clefs, les agents subversifs peuvent utiliser plusieurs techniques en plus de la manipulation des médias de masse :

    • 1- intensifier les revendications légitimes, les besoins ou l'idéologie des groupes désignés,
    • 2- forcer un sous groupes se présentant comme le champion des intérêts du groupe (modèle) à faire des actions directes,
    • 3 - mobilisation du groupe s'il y a attaque perpétrée contre un membre du groupe et finalement,
    • 4 - la technique provoquation-répression-appel à l'unité contre la répression (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).


    Cette dernière technique se fait en 4 temps :

    • 1 - acte de brigandage pour forcer l'autorité à être répressive,
    • 2 - répression de l'autorité que l'acteur doit faire percevoir comme une menace collective pour le groupe,
    • 3 - augmenté le niveau de violence des actions afin d'augmenter la répression de façon circulaire et
    • 4- appel au front commun contre la répression en culpabilisant l'autorité et en justifiant les actes de brigandages du départ (Mucchieli, voir Volkoff, 1986).


    LA PLANIFICATION D'ACTION PSYCHOLOGIQUE

    La planification est un aspect essentiel de toute action psychologique. Les actions doivent avoir des objectifs précis. La prochaine section aborde les méthodes de planification de propagande et de désinformation, les mesures d'efficacités des propagandes et les facteurs à considérer lors de l'élaboration de propagande et de désinformation. Aucune des sources consulté ne parlait de planification de mesures actives.

    La première étape à toute action psychologique est la recherche de renseignement (McLaurin, 1982). Celle-ci peut se faire grâce à des techniques de recherche de marché (sondage d'opinion, etc.), entrevue, interrogatoire ou de l'analyse de contenus de documents. Ces techniques peuvent provenir de sources d'information variées : des renseignements humains (prisonnier de guerre, civil ennemi ou allié, réfugié), de renseignements électroniques (écoute électronique, interception de données informatiques), des documents capturés, des experts ou par une revue de littérature (rapport de renseignement, périodique/livres, propagande ennemie, média de masse, études spéciales) (McLaurin, 1982). La recherche de renseignement vise à : 1) définir les audiences clefs dans une population, 2) évaluer les attitudes et les motivations des gens, 3) analyser les vulnérabilités d'audience spécifiques et 4) déterminer le meilleur moyen d'atteindre ses objectifs (McLaurin, 1982).

    La deuxième étape d'une propagande consiste à choisir le contenu du message, les moyens de communications et les techniques utilisées en fonction des objectifs, de la situation et de l'audience ciblée (McLaurin, 1982). Il est important que le contenu du message soit cohérent avec ce que les gens croient (Lerner, 1972). La troisième étape consiste à planifier la logistique nécessaire et à transmettre la propagande (McLaurin, 1982).

    Le propagandiste doit tenir compte de plusieurs facteurs pour élaborer son message. Ce dernier doit :

    • 1- attirer l'attention,
    • 2- être compréhensible par la cible,
    • 3- ne pas l'offenser,
    • 4- activer des besoins individuels et fondamentaux et
    • 5- proposer une réponse pour une collectivité car les comportements sont fortement influencés par son rôle et son groupe de pairs (McLaurin, 1982).

     

    Les facteurs de persuasion sont les mêmes qu'en publicité :

    • 1- la source doit être crédible, prestigieuse et/ou similaire à la cible ,
    • 2 - le contenu dépend des objectifs, mais il doit être semblable aux attitudes de la cible ,
    • 3 - de façon générale, les masses médias sont plus efficaces
    • 4- l'audience cible doit être celui ayant les attitudes les moins prononcées (Bloom, 1991 ; McLaurin, 1982).


    Pour pouvoir faire une désinformation, il faut tout d'abord que les renseignements obtenus démontrent que les cibles sont susceptibles a être affectée par une désinformation. Cette susceptibilité provient de :

    • 1- une cible apte à être déformée,
    • 2 - un état d'esprit dans la population ou chez les dirigeants tel qu'il acceptera la désinformation comme légitime,
    • 3 - une désinformation qui doit correspondre avec leur préconception de la réalité ou leur mode,
    • 4 - avoir des canaux de désinformation crédible et bien établis et
    • 5 - la cible doit être convaincue que le désinformateur ne peut pas l'atteindre (Montifroy, 1994).


    Pour les services de désinformations Tchécoslovaques (Bittman ; voir Volkoff, 1986), après le recueil de renseignement, les agents faisaient des propositions de désinformations. Les meilleures propositions étaient choisies en fonction des objectifs à long terme et étaient transmises par : des agents de renseignement, des agents doubles, des collaborateurs idéologiques ayant des postes influents ou par du matériel délivré de façon anonyme.

    La dernière étape consiste à mesurer les effets d'une action (McLaurin, 1982). Les mêmes sources d'informations sont nécessaires que pendant la première étape. En temps de paix, les études de marchés sont simples à effectuer car elles sont faites sans crainte de contrôle gouvernemental (Durandin, 1993). En temps de guerre, la situation devient plus complexe à évaluer et plusieurs questions se posent. Quel critère utiliser pour mesurer l'effet d'une action psychologique, comment le mesurer et comment accéder à l'audience ciblée (McLaurin, 1982) ? Le problème devient encore plus obscur lorsqu'on touche à la propagande militaire. La nature même de la guerre empêche de dire si les effets observés sont dut à la propagande ou bien tout simplement à l'action militaire (McLaurin, 1982). Les prisonniers de guerre sont souvent hostiles et refusent de répondre à des enquêtes sur l'efficacité d'une propagande. McLaurin (1982) propose que le propagandiste intègre un "agent double" à l'intérieur des prisonniers pour avoir des informations plus valides. Deux autres méthodes sont aussi proposées : interviewer à fond un très petit groupe d'individus ressemblant le plus à la population cible ou encore, questionner un "juge" qualifié qui connaît bien la population et la culture cible. Il est à noter que ces 2 dernières méthodes comportent des biais.

    Les effets de propagandes en temps de guerre peuvent être évalués de façon quantitative ou qualitative (McLaurin, 1982). Des exemples de critère quantitatif sont : le nombre de prisonniers de guerre, le nombre de déserteurs, le temps pour effectuer un rappel de la propagande, un sondage distribué aux prisonniers et le nombre de pamphlets ou d'heures de diffusion effectuées. L'analyse de contenu des communications ennemies, des interviews, des interrogatoires ou l'analyse des lettres des prisonniers sont des exemples de critères qualitatifs.


    CONCLUSION

    Les façons d'influencer les adversaires sans utiliser de forces militaires n'ont pas si changé depuis Sun Tzu. L'action psychologique reste une alternative pour les états tentants de s'imposer en relation internationale que ce soit par l'utilisation de propagande, par la désinformation ou par des mesures actives. L'annexe 1 synthétise les principales techniques de chacune des 3 catégories en fonction de leur nature soit offensive ou défensive et selon qu'elle s'adresse à une élite, à la population, aux militaires ou à des groupes/individus influents.

    Bloom (1991) remarque que l'actions psychologiques est un sujet difficile à analyser parce qu'elle est difficile à identifier clairement à cause de sa nature clandestine. Selon lui, les auteur qui l'aborde présente plutôt leur jugement moral qu'un bagage de connaissance. De plus, les analyse rigoureuse de ce phénomène sont rarement publié dans des périodique civil. Si il y a des recherche systématique sur une forme d'action psychologique, les résultats sont gardés top-secret.

    L'arrivée de l'informatique offre énormément de nouvelle possibilité aux actions psychologiques. En partant avec la prémisse que l'information est devenue une source de puissance et que nous sommes devenus tout à fait dépendant des systèmes informatiques, Schwartau (1993) décrit une nouvelle façon de faire la guerre, l'infoguerre. Il s'agit de toutes formes d'actions prises pour avoir une supériorité informationnelle soit en affectant les informations adverses, les processus basés sur l'information ou les systèmes informatiques (Schwartau, 1993). Toute son oeuvre présente de nouvelles techniques de désinformation et de mesures actives propre à la crise qu'engendre l'explosion des technologies de l'information. La mesure active primaire de son oeuvre est le piratage informatique qui peut être utilisé à des fins de sabotage, de criminalité ou de recherche d'informations confidentielles. De plus, parce que les gens croient qu'un ordinateur est un outil ne pouvant pas se tromper, l'autoroute de l'information devient un excellent lieu pour faire une désinformation afin de briser la réputation d'un individu en modifiant certains dossiers confidentiels peu protégés (crédit, dossier judiciaire, etc.).

    "L'usage efficace des moyens de communication constitue d'une façon générale un élément central pour la propagande et la désinformation. Le développement de réseaux informatiques mondiaux amplifie par son échelle, par sa puissance ainsi que par l'absence actuelle de toute législation internationale, le pouvoir de diffusion de toute forme de propagande/désinformation mais il est aussi une ligne de défense contre ceux-ci en laissant à tous une possibilité de s'exprimer." (propagande, article d'Encarta ; Microsoft, 1997) Ce travail a mis l'emphase sur les actions gouvernementales, mais une compagnie privée peut tout à fait utiliser certaines de ces techniques. Certaines formes de publicité se rapprochent de la propagande car elles ne visent pas à inciter un individu à acheter un produit mais à faire percevoir à la population que leurs actions sont pour le bien-être de tous. D'autre part, la désinformation scientifique peut empêcher un concurrent de faire des recherches sur certains terrains. Un spéculateur peut partir de fausses rumeurs ou faire sauter des bombes pour essayer faire baisser un titre à la bourse. De plus, les nouvelles armes de l'infoguerre offrent de bons moyens d'actions directe pour une compagnie (espionnage industriel, sabotage informatique, etc.).

    Comme l'affirme Bloom (1991) "Influence techniques will be perceived as more important by all who seek power. With worldwide increases in interdependance, communications technology, and the lethality and sophistication of weapons, propaganda and active measure will become more cost-effective and even more morally appealing" (p.708).

     

    ◘ Bibliographie :

    ALMEIDA, F., D., Images et Propagande : XXe Siècle, Firenze, Casterman-Giunti Gruppo Editorale, 192 p.
    BLOOM, W., R., Propaganda and Active Measure ; chapitre du livre de GAL, R. & MANGELSDORFF, A., D., Handbook of Military Psychology, New york,
    Jonh Wiley & Sons Ltd, p 694-709.
    DELAUNAY, J., La foudre et le cancer : face à l'atome et à la subversion la guerre se gagne en temps de paix, Pygmalion/Gérard Watelet, 1985, 247 p.
    DURANDIN, G., L'information, la désinformation et la réalité, PUF, 1993, 296p.
    JOWETT, G., S., « Propaganda and communication : The Re-emergence of a research tradition », in Journal of communication, hiver 1987, p. 97-114
    LERNER, Daniel, Propaganda in war and crisis, New York, Arno Press, 1972, 500 p.
    LINEBARGER, Paul, Psychological warfare, NY, Arno Press,1972, 318 p.
    McCORMACK, Thelma, Studies in communication : The discourses of war and peace, London, Jai Press inc., 1995, 214 p.
    McLAURIN, Ron, Military propaganda : Psychological warfare and operation, NY, Praeger Publishers, 1982, 379 p.
    MICROSOFT, Propagande, article dans l'Encyclopédie Encarta, 1997.
    MONTIFROY, G. A., Géopolitiques internationales, Montréal, éd. Science et culture, 1994, 292 p.
    RAKOS, R., F., « Propaganda as stimulus control : The case of the Iraqi invasion of Koweit », in Behavior and social issues, vol. 3, 1993, p. 35-61.
    SCHWARTAU, W., Chaos on the Electronic Superhighway : Information Warfare, Thunder's Mouth Press, NY, 1994, 432 p.
    TOFFLER, A. ; TOFFLER, H., Guerre et contre guerre : survivre à l'aube du XXIe siècle, Fayard, 1994.
    VOLKOFF, V., La désinformation arme de guerre, Julliard/L'Âge d'homme, 1986, 275 p.
    WATSON, Peter, War on the mind : The military uses and abuses of psychology, NY, Basics Books, 1978, 533 p.

     

    ***

    ◙ Film documentaire Voyage en cybernétique de Lutz Dammbeck (2003, 113 mn)

    [cliquer ci-dessous pour lancer la vidéo en plein écran]

     

     

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    pièce-jointe :

    LE PRINCE SAIT TOUT CE QUI SE PASSE AU MOMENT MÊME OÙ CELA SE PASSE… »



    arton110.jpg◘ Entretien avec Éric Werner, essayiste politique, paru dans la revue Éléments n°118 (2005).

    Sous couvert de lutte contre le terrorisme et sous prétexte de sécurité, un système de surveillance généralisée se met en place dans le monde. Que restera-t-il des libertés ? Le mot démocratie aura-t-il encore un sens ? Autant de questions angoissantes, auxquelles l’auteur de L’avant-guerre civile et de L’après-démocratie apporte des réponses historiques, philosophiques et techniques.

    Quelles sont, selon vous, les origines historiques de cette entreprise de contrôle et de surveillance des personnes, à laquelle les moyens techniques modernes ont donné une accélération foudroyante ?

    EW : L’entreprise elle-même est ancienne, il en est question par ex. chez Aristote à propos de la tyrannie. S’interrogeant sur les moyens de préservation de la tyrannie, Aristote relève qu’« on oblige ceux qui résident dans la cité à vivre constamment sous le regard du maître et à passer leur temps aux portes de son palais ». Il poursuit en disant que le tyran doit « s’efforcer de ne rien ignorer de ce que chacun de ses sujets peut dire ou faire, mais d’avoir des espions, comme à Syracuse les femmes qu’on appelait délatrices, et les oreilles du prince que Hiéron envoyait partout où se tenait quelque réunion ou association ». Hiéron espionne donc ses propres concitoyens, ce qui revient à les considérer comme des ennemis en puissance. Il veut tout savoir à leur propos, ne rien laisser dans l’ombre.

    On pourrait en dire autant du prince moderne. Lui aussi veut tout voir et tout écouter. On en a un exemple avec le réseau d’écoute planétaire Échelon, qui intercepte 80 % des communications a travers le monde. Ce sont les oreilles du prince. Quant à l’œil du prince, on en aura bientôt un équivalent performant avec la carte d’identité biométrique obligatoire et lisible à distance, qui assurera la « traçabilité » du citoyen tout au long de sa vie.

    La société de surveillance est-elle assimilable purement et simplement au totalitarisme ?

    C’est, dirions-nous, une forme particulière de totalitarisme, mais il convient de bien en préciser la nature. On est très loin par ex. des descriptions d’Alexandre Zinoviev dans Le communisme comme réalité. Zinoviev décrit une société où tous s’espionnent en permanence les uns les autres, s’espionnent et se dénoncent. Chacun est sous le regard de l’autre et tient l’autre sous son propre regard. Le travail de collecte de l’information est l’œuvre des citoyens eux-mêmes agissant en délateurs. C’est une surveillance à l’horizontale.

    Ici en revanche elle s’opère à la verticale. Le prince dispose désormais de moyens lui permettant de recueillir lui-même l’information nécessaire ; cela se fait même automatiquement. L’information est donnée immédiatement et en temps réel. Le prince sait tout ce qui se passe au moment même où cela se passe. De nombreux recoupements sont ensuite possibles par croisement des informations ainsi recueillies avec celles des fichiers informatiques déjà existants. On retrouve ici une métaphore traditionnelle du pouvoir, celle du maître tout-puissant embrassant du regard l’ensemble de l’espace social. Mais il ne s’agit plus ici d’une métaphore, c’est la réalité.

    Bref, la police travaille ici toute seule, sans l’aide de personne. L’ancienne société communiste (mais aussi nazie) était très largement une société de délateurs. Or, la délation ne joue en l’espèce qu’un rôle marginal. On est en présence d’une forme de totalitarisme où le totalitarisme ne passe pas par les individus. Elle ne leur est pas immanente, mais transcendante. C’est une superstructure au sens strict, autrement dit elle ne se situe pas au même plan que le reste de la société, mais la domine.

    Il est vrai que cette superstructure est impressionnante. On estime aujourd’hui à près de 60.000 le nombre de fonctionnaires travaillant pour la NSA, l’agence américaine en charge du réseau Échelon. C’est considérable. On pense ici aux gardiens de la cité platonicienne, cette classe intermédiaire entre les rois-philosophes et la classe inférieure, en charge des problèmes de sécurité. Dans le célèbre chapitre de la Démocratie en Amérique intitulé « Quelle espèce de despotisme les nations démocratiques ont à craindre », Tocqueville dit que le souverain réduit « chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouverneur est le berger ». Le berger est le berger, mais il y a aussi les chiens de garde.

    En un sens, tout cela est le produit de la technique. Prenez l’informatique, ajoutez-y l’Internet, les satellites de communication, 2 ou 3 autres gadgets encore, et vous obtenez la société de surveillance. Or, la technique tend toujours à aller jusqu’au bout d’elle-même. Ce que l’homme est techniquement capable de faire, il le fait.

    La loi s’efforce dans une certaine mesure d’encadrer cette évolution, mais les textes en la matière sont aisément tournés ou réinterprétés, quand ils ne sont pas purement et simplement ignorés. Très souvent, d’ailleurs, on change les textes pour les adapter à la pratique. Mais les nouveaux textes ne sont pas plus respectés que les anciens. C’est une course-poursuite incessante entre la loi et la pratique existante, course dans laquelle la pratique conserve toujours une longueur d’avance. On le vérifie aussi dans d’autres domaines, les biotechnologies par ex. Là aussi, il existe des commissions d’éthique s’employant à fixer des limites au développement technique. Mais ces limites sont constamment transgressées. On va toujours au-delà de ce qu’il est théoriquement permis de faire. L’éthique s’efforce de suivre, mais n’y parvient le plus souvent qu’avec peine.

    Cela étant, il ne faut pas négliger non plus l’évolution propre du régime occidental, évolution marquée, ces dernières décennies, par le lent déclin de la démocratie tocquevillienne et son remplacement progressif par un système oligarchique, avec à sa tête une caste fonctionnant le plus souvent en vase clos (nomenklatura, « suprasociété », etc.). En simplifiant, on pourrait dire que la technique contribue à accélérer encore cette évolution. Mais l’inverse est vrai aussi. On l’a vu en particulier depuis les attentats du 11 septembre. La carte d’identité biométrique lisible à distance aurait probablement été de toute manière fabriquée un jour, mais le 11 septembre en a très certainement accéléré l’apparition.

    Chacun a d’ailleurs été frappé à l’époque par la rapidité avec laquelle certains projets qui dormaient jusque-là dans les tiroirs en sont inopinément sortis pour acquérir aussitôt presque force de loi. Tout s’est plus ou moins joué en 3-4 semaines. Il y a en fait convergence entre 2 lignes de développement historiques, l’évolution sociale d’une part, le progrès technique de l’autre, convergence mais aussi interaction. Les effets de l’évolution sociale se cumulent en l’espèce avec ceux de certaines avancées technologiques.

    Comment la société de surveillance coexiste-t-elle avec les institutions héritées de la démocratie tocquevillienne, en particulier le Parlement, traditionnellement en charge de la défense des libertés civiles ?

    Toutes sortes de groupes et d’associations combattent à l’heure actuelle la société de surveillance. Mais leurs critiques ne sont guère relayées au plan institutionnel. Les députés votent ce qu’on leur demande de voter, sans trop s’intéresser au contenu même des textes qu’on leur soumet.

    Je me souviens d’une émission il y a quelques années à la télévision Suisse sur l’espionnage électronique, émission au cours de laquelle il était notamment question du système Satos 3, le système d’écoute de satellites de télécommunications helvétique, étroitement lié au réseau Échelon, dont il serait, selon certains experts, un partenaire « junior ». Ce système avait été mis sur pied en secret au cours des années 90, puis, à un moment donné, le Parlement en avait légalisé l’existence, non pas directement d’ailleurs, mais indirectement, à l’occasion d’un débat budgétaire. Des députés étaient donc interrogés à ce sujet, quatre si je me souviens bien. J’ignore s’ils jouaient ou non la comédie, mais s’ils la jouaient, ils la jouaient alors très bien. À les en croire (je caricature à peine), ils ne savaient rien, n’étaient au courant de rien, etc. Ils disaient peut-être la vérité ! Peut-être, effectivement, n’étaient-ils au courant de rien.

    En 2000, autre exemple, la Commission européenne avait chargé un expert écossais, Duncan Campbell, de rédiger un rapport sur le réseau Échelon, rapport qui a été publié sous forme de livre au début 2001. C’est une enquête très complète et documentée, où l’on apprend une foule de choses intéressantes. Campbell lui-même avait été auditionné par une commission du Parlement européen. Entre-temps il y a eu les attentats du 11 septembre et, bien évidemment, le rapport Campbell est passé à la trappe. En tout cas, on n’en a plus entendu parler.

    Mais si le rapport Campbell est passé à la trappe, c’est peut-être pour une autre raison encore. Comment, en effet, les institutions européennes pourraient-elles endosser un tel rapport, alors qu’elles-mêmes, depuis belle lurette, sont engagées dans de vastes programmes d’espionnage électronique, comme en témoignent les activités semi-clandestines d’Europol, la super-police européenne créée en 1997 pour lutter, disait-on déjà à l’époque, « contre le terrorisme et d’autres formes graves de criminalité internationale » ? Dès sa création, en effet, Europol avait mis sur pied un réseau très efficace de stations d’écoutes permettant d’espionner n’importe qui en Europe (les téléphones mobiles, l’Internet, etc.). Les Européens sont donc bien mal placés pour venir faire la leçon aux Américains.

    Cela étant, chacun comprend bien que les institutions européennes n’ont plus rien à voir avec la démocratie tocquevillienne. On a basculé ici dans autre chose.

    Les systèmes de surveillance, de contrôle, de fichage, etc., étaient jusqu’ici l’apanage des États. La globalisation risque-t-elle de les déposséder de ce privilège, et si oui au profit de qui ?

    Les en déposséder, je ne dirais pas cela, au moins si l’on parle des grands États. Seuls, par ex., les États-Unis ont aujourd’hui les moyens de faire fonctionner un réseau d’espionnage de l’ampleur et de la complexité d’Échelon. Eux seuls et personne d’autre. Les États restent par ailleurs, il ne faut pas l’oublier, détenteurs du monopole de la violence physique légitime. Même à l’âge de la globalisation, cela n’est pas sans importance. On dit volontiers que l’information est source de pouvoir.

    Mais l’inverse est vrai aussi : le pouvoir rend plus facile la collecte de l’information. L'État n’est évidemment pas le seul acteur social à vouloir se renseigner sur la vie privée des gens, leurs habitudes, leurs fréquentations, leurs pensées et arrière-pensées, etc. Mais la loi lui octroie des droits que les autres n’ont pas, comme celui d’organiser des descentes de police chez les gens pour saisir des disques durs d’ordinateur et en recopier ensuite le contenu (quel qu’il soit, d’ailleurs). C’est un privilège non négligeable. L'État a moins besoin également de se cacher pour se livrer à des activités d’espionnage. L’aura particulière dont il bénéficie (ce qu’on appelle sa légitimité) l’en dispense. Occasionnellement au moins, il peut agir au grand jour. Il gagne ainsi un temps précieux dans ses enquêtes, et donc peut aussi les boucler plus vite.

    Quelles sont les finalités de tels systèmes : s’agit-il seulement de lutter contre l’insécurité, ou l’insécurité ne serait-elle au contraire qu’un prétexte ?

    Beaucoup reprochent à la police sa relative mollesse, pour ne pas dire son inaction, en matière de lutte contre l’insécurité, inaction que reflètent les courbes de la criminalité. Mais c’est mal comprendre la fonction actuelle de la police. La fonction actuelle de la police n’est pas de combattre l’insécurité; elle est, ce qui est différent, de contrôler et de surveiller les personnes. Pas seulement certaines personnes, comme le prétendent les dirigeants (délinquants, criminels, terroristes, etc.), mais toutes. C’est ce qu’on veut dire lorsqu’on parle de société de surveillance.

    La société de surveillance est à elle-même sa propre fin. Ou si l’on préfère, sa finalité propre c’est le pouvoir. Or, sur ce plan-là, elle est très efficace. En tant que société de surveillance, elle fonctionne, on peut le dire, plutôt bien. L’accroissement des chiffres de la criminalité n’y change rien, pas plus que la multiplication, elle aussi bien documentée, des zones de non-droit. Même si le territoire tout entier se transformait en zone de non-droit, la société de surveillance n’en continuerait pas moins à fonctionner. La police sait d’ailleurs fort bien ce qui se passe dans les zones de non-droit (qui fait quoi, quand, comment, etc.). Mais elle n’intervient pas.

    En ce sens, effectivement, l’insécurité n’est qu’un prétexte. On ne développe pas la société de surveillance pour lutter contre l’insécurité, on utilise au contraire l’insécurité comme prétexte pour justifier la société de surveillance. Car c’est un bon prétexte. Au nom de la lutte contre l’insécurité, les gens sont prêts à avaler pas mal de choses. Non pas toutes peut-être, mais beaucoup quand même, en proportion même des peurs que leur inspire l’insécurité. Souriez, vous êtes filmés. Rien qu’en Grande-Bretagne, le nombre de caméras de vidéosurveillance dans les rues, les gares, les grands magasins, etc., avoisine aujourd’hui les 3 millions.

    Et que dire de l’Internet ? Puisqu’il arrive aux terroristes d’échanger entre eux des courriels, il est bien normal que l'État cherche à les intercepter. Or, il ne peut le faire qu’en identifiant tous les internautes et en en dressant le profil. Quoi de mal à cela? C’est l’application stricte du principe de précaution. Et les gens en redemandent. D’où ce paradoxe : la justification de la société de surveillance est la lutte contre l’insécurité, mais c’est son échec même en tant qu’instrument de lutte contre l’insécurité qui fait qu’elle prospère en tant que société de surveillance.

    On rejoint ici une idée que vous avez développée dans vos travaux, celle de l’insécurité comme condition du « tout sécuritaire ».

    La société de surveillance n’est pas folle. Si le ressort même de la société de surveillance est l’insécurité, pourquoi la société de surveillance la combattrait-elle ? Ce que craignent les dirigeants, leur véritable hantise en fait, ce n’est pas l’insécurité, ce sont les réactions éventuelles des personnes face à l’insécurité. Car là, ils ne plaisantent pas. Les lois en la matière sont appliquées dans toute leur rigueur. C’est le seul domaine où elles le sont, mais là elles le sont. Le moindre écart dans ce domaine se paye au prix fort.

    La législation sur le port d’armes et l’acquisition d’armes à feu est également devenue très restrictive. La conséquence en est que les actes de légitime défense, à plus forte raison encore d’autodéfense, se font aujourd’hui de plus en plus rares, il y a 3 ans, une lycéenne de 15 ans, bonne élève et sans histoire, tua son agresseur, un individu « bien connu des services de police », en lui plantant un coup de couteau. Le procureur la fit aussitôt incarcérer. « Face à un acte aussi grave, il était difficile de ne pas marquer le coup », déclara-t-il. Effectivement, c’est exceptionnel. En règle générale, les victimes préfèrent ne pas se défendre. C’est ce que voulait dire le procureur.

    Il est exceptionnel également que d’éventuels témoins se portent au secours des victimes. Quand, sur certaines lignes de transports en commun, des voyageurs se font frapper, racketter, etc., les gens se plongent aussitôt dans leur journal ou regardent ailleurs. On explique ordinairement cette attitude par la peur, peur d’être soi-même frappé ou blessé si l’on intervenait. Mais l’explication est insuffisante. Il faut aussi prendre en compte la perception même que les gens ont de l’attitude du pouvoir en la matière. Les gens sentent en effet très bien que le pouvoir n’est que modérément contre l’insécurité mais plutôt pour. Ce n’est pas toujours clair dans leur tête, mais ils le sentent. Ils sentent aussi très bien que s’ils affichent des attitudes par trop négatives à l’endroit des délinquants et des criminels (de certaines catégories d’entre eux en tout cas), les autorités risquent d’en prendre ombrage. Et donc, comme ils ne veulent pas d’histoires, ils s’adaptent. C’est très intériorisé. Si l’on peut parler aujourd’hui de « totalitarisation » des individus, c’est à ce niveau-là surtout qu’elle se situe. Cela n’épuise évidemment pas le thème de l’insécurité comme instrument de pouvoir, mais c’en est un aspect important.

    Et le terrorisme ? Les dirigeants n’auraient-ils pas un tout petit peu peur du terrorisme quand même ?

    Schématiquement, on pourrait distinguer entre 3 espèces de terrorisme. 

    La première est le terrorisme des dirigeants. Les spécialistes n’en traitent que rarement, mais elle n’en a pas moins son importance. Zinoviev dit dans un de ses livres : « Le terrorisme est le signe d’une société démocratique. En régime totalitaire, le terrorisme est une prérogative du pouvoir ». Ce trait me plaît assez. 

    Ensuite, il y a le terrorisme des opposants. Il est très spectaculaire, mais relativement inoffensif. On a beaucoup écrit à son sujet. Les terroristes agissent ici par colère, esprit de vengeance, idéalisme aussi. Ils en veulent aux dirigeants pour différentes choses (injustices, cruautés, actions criminelles en tout genre), et en font donc leur cible privilégiée. En règle générale, ils la manquent. 

    Enfin il y a une troisième espèce de terrorisme, celle qui nous intéresse ici, terrorisme de personnes originellement recrutées, entraînées et payées par les dirigeants, mais qui entretemps, pour telle raison ou telle autre se sont retournées contre eux (Ben Laden). C’est l’histoire de l’apprenti sorcier. L’un des arguments de Machiavel contre le système des mercenaires est que ces derniers sont souvent tentés de se révolter contre le prince qui les utilise, Or, souligne-t-il, de telles révoltes sont redoutables. Le prince en sort rarement indemne. 

    En même temps il peut y trouver son compte. On ne parlera pas ici de connivence, le terme est très excessif. Mais la réalité n’en est pas moins celle qu’on observe. À chaque nouveau raid terroriste, les dirigeants en profitent pour renforcer un peu plus encore Leur pouvoir, grâce à de nouvelles lois empiétant toujours davantage sur la sphère privée ou sur les libertés publiques. L’enchaînement est presque mécanique, il n’y a jamais de temps d’attente. Les projets sont toujours prêts au moment voulu. Le plus souvent, d’ailleurs, il s’agit d’une simple légalisation de la pratique existante. Il y a mise en adéquation de la loi avec ladite pratique. Tout ce que les dirigeants faisaient jusque-là clandestinement, ils le feront désormais au grand jour. Entendons-nous bien. 

    La question du terrorisme ne se confond naturellement pas avec celle de son instrumentalisation. Les poseurs de bombes ont leurs objectifs propres, qui n’ont rien à voir avec ceux des dirigeants. La haine qu’ils affichent à l’encontre de ces derniers n’a rien de feint, elle est très réelle. S’ils pouvaient les faire disparaître en même temps que les centaines de gens modestes qu’ils tuent dans le métro, les avions ou les trains de banlieue, ils seraient au comble du bonheur. Ils prient tous les jours pour ça. Mais ils n’en sont pas moins, objectivement parlant, leurs complices. L’inverse est aussi vrai aussi d’ailleurs. 

    Certains ont relevé qu’Échelon, malgré ses 40.000 employés et ses 120 satellites de communication, n’avait pas pu empêcher le 11 septembre. C’est une bonne remarque. Plus récemment encore, l’espionnage électronique n’a rien pu faire pour déjouer les attentats du 7 juillet 2005 à Londres. Dieu sait pourtant si l’Internet est aujourd’hui surveillé. Mais on n’avait rien vu venir. On dira que s’il n’y avait pas Échelon, Europol, etc., le bilan en matière terroriste serait plus lourd encore qu’il ne l’est aujourd’hui. Mais on peut retourner l’argument : trop de surveillance ne tue-t-elle pas la surveillance? 

    Les États-Unis ont considéré après le 11 septembre que les moyens dont ils disposaient pour combattre le terrorisme étaient insuffisants, et donc qu’il fallait les accroître encore, ce qu’ils ont fait. Or, peut-être en avaient-ils justement trop, de moyens. En cela, ils ressemblaient à ces chevaliers lourdement armés du Moyen Âge, qu’une simple secousse suffisait à déstabiliser. Ils ployaient sous le poids de leurs propres armes. Face à un adversaire plus mobile et entreprenant, cela ne pardonne pas. Ce thème est développé par Montaigne dans un chapitre important des Essais. Que dirait-il aujourd’hui d’Échelon ? 

    Bref, les populations sont perdantes sur 2 tableaux : de moins de moins de liberté, d’une part, de sécurité de l’autre. C’est l’inverse exactement du contrat hobbésien. L’homme aliène sa liberté, mais au lieu, comme chez Hobbes, d’obtenir en échange la sécurité, il obtient l’insécurité. On est nécessairement conduit, dès lors, à se demander si le même schéma d’analyse que celui applicable à la petite et moyenne criminalité (schéma, je le rappelle, rendant compte du lien fonctionnel entre l’insécurité, d’une part, le pouvoir de l’autre) ne le serait pas aussi au terrorisme. Je ne dis pas que les dirigeants n’ont pas peur du terrorisme, bien sûr qu’ils en ont peur. Mais peut-être en ont-ils moins peur encore qu’ils n’aiment le pouvoir. C’est là le point. 

    Relevons en passant que les dirigeants continuent à travailler avec zèle à l’établissement d’une société multiculturelle, alors même que cette société est volontiers reconnue comme le terreau même en lequel s’enracinent certains des affects nourrissant le terrorisme. Mais ils n’en sont pas à un paradoxe près. En résumé, le terrorisme n’est qu’un élément parmi d’autres d’une situation qu’il importe, autant que possible, d’analyser dans sa globalité. On ne saurait en particulier se désintéresser des particularités propres de la société de surveillance, dans l’ensemble de ses manifestations.

    La dépossession de l’individu de tout droit à l’« opacité », à l’autonomie, ne correspond-elle pas à un besoin d’irresponsabilité latent, tel que Zinoviev l’a décrit pour expliquer le succès du communisme ?

    Beaucoup disent que l’homme n’aime pas la liberté : elle l’accable, le fatigue, etc. Et donc il cherche à s’en débarrasser. Dostoïevski développe longuement ce thème dans la Légende du Grand Inquisiteur. C’est certainement une clé d’interprétation intéressante pour l’histoire récente. Vous citez Zinoviev, on pourrait aussi rappeler l’ouvrage d’Erich Fromm, La peur de la liberté, consacré au nazisme.

    Pour autant, je ne dirais pas personnellement que l’homme n’aime pas la liberté, c’est trop radical comme formule. On ne saurait dire non plus que les hommes aiment la société de surveillance d’un amour fou, on se tromperait fort en le pensant. Les gens n’ont pas peur de la liberté, ils ont peur de l’insécurité, plus exactement encore, ils craignent l’insécurité davantage encore que la perte de la liberté. Voilà la réalité. D’où leur adhésion à la société de surveillance, adhésion non pas enthousiaste mais résignée. Entre 2 maux, il faut choisir le moindre. La société de surveillance confisque la liberté des citoyens, mais leur promet en échange la sécurité. En fait, on l’a vu, la société de surveillance n’est pas plus une société de sécurité que de liberté. Le « tout sécuritaire » n’est qu’un mythe. Mais les gens ne s’en rendent pas compte.

    Voyez-vous une possibilité de briser l’étau qui se referme ainsi sur les possibilités de liberté ?

    Le prince est aujourd’hui en position de presque tout voir et tout entendre. Mais presque. Il y a un certain nombre de choses qu’il ne peut ni voir ni entendre : les pensées, par ex. Une pensée est par principe invisible. On ne peut pas non plus l’entendre, sauf évidemment lorsque la personne qui pense communique cette pensée à autrui. Mais nul n’est obligé de communiquer sa pensée à autrui, chacun peut très bien la garder pour lui-même. Et donc elle reste hors de prise, personne n’y a accès. C’est très certainement une limite importante à l’entreprise de contrôle et de surveillance des personnes. 

    Les techniques d’imagerie cérébrale elles-mêmes n’ont pas accès au contenu de la pensée. Elles rendent visible le fait qu’une personne est en train de penser, oui, mais elles ne rendent pas visible la nature même de ces pensées ou leur contenu. Si par ex. quelqu’un se propose de porter atteinte à la vie du tyran, cette pensée elle-même restera toujours hors d’atteinte du tyran, et le tyran le sait bien. C’est pourquoi il ne se sent jamais complètement en sécurité. Platon disait de lui qu’il est le plus malheureux des hommes. Pour l’essentiel, cela s’explique par le fait qu’il ne parvient pas à lire dans les pensées de ses sujets.

    En 2002, le gouvernement travailliste anglais lança une idée qui fit momentanément parler d’elle, celle consistant à implanter sous la peau des pédophiles déjà condamnés une puce électronique enregistrant les battements de cœur et la tension artérielle de l’individu surveillé. Cette puce, reliée à un satellite de communication, renseignerait ainsi la police sur les signes avant-coureurs d’une éventuelle récidive. Ce n’était évidemment qu’un ballon d’essai. On voulait voir comment réagirait l’opinion.

    Or de tels projets, les mêmes ou d’autres analogues, fleurissent aujourd’hui un peu partout, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Ils ont même tendance à se banaliser, on y fait de moins en moins attention. Ils finiront donc bien un jour ou l’autre par se concrétiser. On commencera par les pédophiles, puis on passera à d’autres catégories de délinquants, les voleurs ou les escrocs par ex. À terme, tout le monde aura sa puce électronique. Pour autant, les dirigeants devront encore patienter avant d’avoir accès à la pensée. Les émotions sont peut-être contrôlables (au travers des battements de cœur, de la tension artérielle, etc.), mais non la pensée. C’est sur cette limite même que bute aujourd’hui le pouvoir.

    Théoriquement il y aurait bien une issue, ce serait de supprimer la pensée elle-même. Certains y ont bien sûr songé. Car en supprimant la pensée, on supprime simultanément aussi la nécessité d’avoir à la surveiller. Dès lors que la pensée se transforme en non-pensée, elle devient par là même inoffensive. À défaut donc de pouvoir lire dans la pensée des gens, le tyran fera en sorte qu’ils ne pensent pas, ou le moins possible. Il les décérébrera.

    Toute la question est de savoir s’il est possible de décérébrer complètement une personne, de lui désapprendre à penser. Une seule et unique personne peut-être, mais une majorité de personnes ? Tout un peuple ? Jusqu’ici au moins cela ne s’est jamais produit. Cela ne signifie évidemment pas que cela ne se produira jamais. En y mettant les moyens (à l’école, dans les médias, etc.), peut-être y arrivera-t-on un jour. Mais jusqu’ici non. La non-pensée ne s’est jamais jusqu’ici complètement substituée à la pensée. Le pouvoir bute donc ici sur une deuxième limite, celle liée à l’existence même de la pensée. Non seulement il ne saura jamais ce que pensent les gens, mais il devra se faire à l’idée que les gens ne désapprendreront peut-être jamais à penser.

     

     

     

    SOURCES

    http://vouloir.hautetfort.com/archive/2009/11/07/manip.html

     

     

     

     

     

     

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    Un robot explorateur révèle des hiéroglyphes cachés dans la Grande pyramide

     

     

     

     

     

    Un robot explorateur révèle des hiéroglyphes cachés dans la Grande pyramide

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un robot explorateur envoyé dans la Grande Pyramide de Gizeh a commencé à dévoiler quelques-uns des secrets, enfouis dans le mausolée pharaonique vieux de 4500 ans, comme l'ont montré les premières images prises derrière l'une de ses portes mystérieuses.

    Aperçu d'un composé des images sur le sol de la Grande Pyramide: des hiéroglyphes en rouges sont visibles.

     
    Les images ont révélé des hiéroglyphes écrits à la peinture rouge qui n'ont pas été vus depuis la construction de la pyramide. Les photos ont également dévoilé de nouveaux détails sur deux broches en cuivre énigmatiques embarquées dans l'une de ces "portes secrètes."

    Publié dans les Annales du Service des antiquités de l'Egypte (ASAE), les images de ces marques et graffitis pourraient permettre de découvrir certains secrets de l'étrange architecture du monument.

    Rob Richardson, l'ingénieur qui a conçu le robot à l'Université de Leeds, explique: "Nous pensons que si ces hiéroglyphes peuvent être déchiffrés, ils pourraient aider les égyptologues à comprendre pourquoi ces mystérieux puits ont été construits,". L'étude a été parrainée par Mehdi Tayoubi et Richard Breitnerdes partenaires du projet de Dassault Systèmes en France.

    Construite pour le pharaon Khéops, et également connu sous le nom de Khéops, la Grande Pyramide est la dernière merveille restante du monde antique. Le monument est le plus important d'une famille de trois pyramides du plateau de Gizeh, dans la banlieue du Caire, et depuis longtemps, des rumeurs se répandent sur des passages secrets menant à des chambres cachées.


    Les archéologues ont longtemps étaient intrigués par quatre puits de faibles profondeur à l'intérieur de la pyramide depuis leur découverte en 1872. Deux puits s'étendent depuis la partie supérieure, ou "Chambre du Roi" et ressortent à l'air libre. Mais les deux autres, l'un sur le côté sud et l'autre sur le côté nord de la "Chambre de la Reine" disparaissent au sein de la structure, approfondissant le mystère de la pyramide.

    Traditionnellement, considérés comme des passages rituels pour l'âme du pharaon défunt afin d'atteindre l'au-delà, ces puits de 20cm² sont restés inexplorés jusqu'en 1993, lorsque l'ingénieur allemand Rudolf Gantenbrink a envoyé un robot à travers le puits Sud. Après une montée constante de 65 mètres depuis le coeur de la pyramide, le robot s'est trouvé stoppé par une étrange dalle calcaire mystérieuse ornée de deux épingles de cuivre. Elle a été nommée depuis Porte de Gantenbrink.

    Gantenbrink_pyramide.jpg

    Neuf ans plus tard, Hawass a exploré le puis Sud, en direct à la télévision. Alors que le monde retenait son souffle, un robot a fait passer une caméra à travers un trou percé dans la dalle en question, révélant ce qui semblait être une autre dalle...

    Le lendemain, Hawass a envoyé le robot à travers le puits Nord. Après une exploration de 65 mètres et la négociation de plusieurs plusieurs virages serrés, le robot s'est encore retrouvé arrêté par une nouvelle dalle de calcaire: ici aussi, la pierre était ornée de deux broches en cuivre.

    "J'ai consacré ma vie entière à étudier les secrets de la Grande Pyramide. Mon but est de trouver enfin ce qui se cache derrière ces portes secrètes", a déclaré Zahi Hawass, secrétaire d'Etat aux Antiquités, dans une récente interview.

    Pour tenter de résoudre le mystère, Hawass a lancé le projet Djedi, une mission conjointe inter-égyptienne, portant le nom du magicien que Kheops consultait lors de la planification et l'aménagement de la pyramide.

    "J'ai choisi l'équipe Djedi lors d'une compétition que j'ai coordonné afin de sélectionner le meilleur robot possible pour explorer les puits dans la Grande Pyramide", a dit Hawass.

    Le robot gagnant, conçu par l'Université de Leeds, a en effet été plus loin que quiconque l'a jamais été dans la pyramide.

    Le projet a commencé avec l'exploration du puits sud, qui se termine à la Porte de Gantenbrink. Le robot a été capable de grimper à l'intérieur des murs du puits tout en portant une caméra "serpent micro" qui peut voir dans les virages.

    Contrairement aux précédentes expéditions, dans lequel les images des caméras ont été prises seulement en regardant droit devant, la caméra a été conçue de manière à pouvoir passer à travers un petit trou dans une pierre, donnant aux chercheurs une vision claire ce qu'il y avait au-delà: c'est à ce moment-là que l'appareil a envoyé des images d'écritures vieilles de 4500 ans.

    kheops-pyramide.jpg

      

    "Ces images soulèvent beaucoup de questions sans réponse, " admet Richardson, " pourquoi écrire dans cet espace ? Qu'est-ce que l'écriture dit ? Il semble y avoir des marques de coupe pour la maçonnerie à côté des chiffres: Pourquoi n'a t-on pas coupé le long de cette ligne ?".

    Les chercheurs ont également pu examiner les deux épingles de cuivre incorporé dans la célèbre porte de manière beaucoup plus précise.

    "L'arrière des broches se recourbent sur elles-mêmes. Pourquoi? Quel était le but de ces épingles? Les boucles semblent trop petites pour servir à un objectif mécanique," a déclaré Richardson.

    Les nouvelles informations rejette l'hypothèse que les broches en cuivre puissent avoir été des poignées, et pourraient mettre en évidence un but ornemental.

    "En outre, l'arrière de la porte est poli, il doit donc avoir joué un rôle important. Il n'a pas l'air comme si c'était une pièce brute de pierre utilisée pour empêcher des débris d'entrer dans le puits," ajoute le chef de projet Shaun Whitehead, de la société d'exploration Scoutek.

    Le robot Djedi devrait en révéler beaucoup plus dans les prochains mois.

    Le dispositif est équipé d'une gamme unique d'outils qui comprend un robot "scarabée" miniature qui peut passer par un trou de 19 mm de diamètre, une perceuse pour le carottage, et un dispositif miniaturisé à ultrasons qui peut "frapper" sur les murs et écouter la réponse afin de déterminer l'épaisseur de la pierre.

    La prochaine étape sera une étude de la paroi du fond de la chambre afin de vérifier si il y a une autre porte, comme l'a suggéré l'exploration de 2002 en direct, ou d'un bloc de pierre.

    "Ensuite, nous allons explorer le puits Nord," a précisé Richardson.

    L'équipe s'est engagée à achever les travaux d'ici la fin de 2011. Un rapport détaillé sur les résultats devrait être publié au début de 2012.

    Source:

    • Discovery News

    Le mystère de la Grande Pyramide, un pas de plus

    En 2002 le secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, estimait que l’exploration des deux “conduits de ventilation” d’une soixantaine de mètres partant de la Chambre de la Reine, et bloqués par des portes de pierre travaillées dotées de “poignées” en cuivre photographiées par un petit robot (Upuaut-2 pour le conduit Sud) en 1993 puis en 2002 (robot Pyramid Rover pour le conduit Nord), constituait le dernier mystère de la Grande Pyramide.

    Pour de nombreux chercheurs c’est en fait loin d’être le dernier mystère entourant la seule des sept merveilles du monde antique encore visible aujourd’hui, mais l’examen de ce mystère-ci a fait un pas en avant ce 24 mai 2011 avec les premières photographies de l’arrière de la porte Sud.

    Lors de la visite de 2002, Pyramid Rover a foré un trou au travers de la porte Sud et introduit une petit caméra. Celle-ci permit de voir que l’espace derrière la porte semble vide et est fermé par une autre pierre à 18cm de distance, de manufacture ordinaire :

    Il y a t’il quelque chose derrière cette seconde pierre ? Nul ne le sait. de même que la raison d’être de la première porte et des ses ornements en cuivre n’a aucune explication définitive. Les hypothèse vont de la pure symbolique à des connecteurs électriques vieux de 4 500 ans.

    Ce mois-ci, un robot nommé Djedi conçu par Rob Richardson de l’Université de Leeds (UK) approcha la première porte Sud avec une caméra montée sur un bras flexible, capable de voir sur les côté et derrière – donc de voir l’arrière de la porte. Voici les images :

     

    Des hiéroglyphes rouges et des lignes dans la pierre sur les murs de la petite chambre derrière la porte. Ce type d’hiéroglyphe est assez commun sur le site, leur déchiffrement pourrait peut être expliquer la raison d’être de ces conduits.

     

    Le robot a aussi pu prendre des images de l’arrière de la porte :

    On voit ici l’arrière des “poignées” de cuivre, en forme de boucles. La pierre est polie, comme la face avant.

     

     

    Voici enfin une image composite de ce qu’a perçu Djedi.

     

     

     

    Position des chambres et des conduits à l’intérieur de la pyramide :

     

     

     

    Il y a t’il une autre salle derrière la pierre de fond dans le conduit Sud ? Nul ne sait. D’après l’égyptologue Kate Spence de l’Université de Cambridge, ces conduits ne peuvent qu’être symboliques et il n’y a rien derrière la pierre. Pour Zahi Hawass par contre, le fait qu’aucune autre pyramide ne dispose d’éléments semblables associé à la recherche de l’inviolabilité de la chambre funéraire l’incite à penser qu’il existe encore une chambre inconnue dans la pyramide, la “vraie” chambre funéraire.

    L’affaire est donc loin d’être résolue d’autant que qu’en dehors de la question des conduits de la chambre de la Reine, il reste de nombreuses questions fondamentales sur le “pourquoi” et le “comment” de cette immense oeuvre. de nombreux chercheurs en dehors du circuit de l’égyptologie officielle et académique n’admettent pas les hypothèses classiques : pour eux les moyens supposés de l’époque ne permettaient tout simplement pas une telle construction, une telle précision dans la mise en forme et le polissage des pierres.

    Ce documentaire passionnant fait le tour de ces questions :

     

     

    Vincent Verschoore

     

     

    Sources

    http://www.wikistrike.com/article-un-robot-explorateur-revele-des-hieroglyphes-cache-dans-la-grande-pyramide-75248486.html

     

     

     

     

     

     

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     Pour apprécier ces vidéos - cliquer sur le logo de RADIONOMY ( colonne gauche, en bas )

    le fond musical sera supprimé

     

    Le secret caché des pyramides d' Egypte révelé

    / Film complet en francais

     

     

     

     

    La révélation des pyramides - dossier secret et incroyable revelations, le nombre d'or apparait meme dans la construction des pyramides message à tous les athée de la planete, ceci est une nouvelle preuve irréfutable à ajouter aux centaines de milliards d'autres actuelles qu'il existe un merveilleux, misericordieux, tout puissant créateur de toutes choses derriere tous ca.

    Il faut se poser des questions des fois et là en tout cas dans ce contenu il y aura beaucoup de reponses aux questions que l'on peut se poser concernant la création et les auteurs de la creation des pyramides d'egypte.

      

    Chers VISITEURS,  ceci est une creation de dieu,plus de details dans le reportage à voir absolument

     

     

    Le secret caché des pyramides révélé

     

      

    Et si les merveilles du monde, si uniques d’ apparence, ne l’était finalement pas tant que ça dans leur conception ?!

     

     

    Je viens de regarder ce film que vous trouverez ci-dessus en vidéo

     

    Comment ces peuples ont-ils pu construire de tels vestiges avec si peu de technologies ?

     

    Comment des peuples ont-ils pu déplacer les statues de pâques sur 900 km ou encore comment les Égyptiens ont-ils pu trainer des bloques d’un poids de 40 voitures pour construire Gizeh en seulement 20 ans; un temps largement inférieur à ce que nous pourrions faire aujourd’hui avec notre technologie avancée ?  

    Lorsqu’on compare ces sites, on en arrive donc aux conclusions suivantes :  

    Plus c’est ancien, plus c’est massif :  

    tous les sites sont construits sur des pierres d’un volume important !  

    Plus c’est ancien, plus c’est précis :  

    comment les concepteurs ont-ils pu emboiter des pierres si imposantes avec une précision millimétrique et avec aussi peu de technologie ?  

    Plus c’est ancien, plus c’est semblable : tous les sites sont construits sur un même mode de pensée malgré que la connaissance n’est visiblement pas pu être partagée  

    (cf minute 44 de la vidéo) Ce super documentaire laisse planer un doute sur la conception de ces vestiges et surtout sur l’identité de leur créateur.  

    Pourquoi tous ces sites se retrouvent parfaitement alignés sur le globe ?  

    Pourquoi Gizeh se retrouve finalement au centre de ces derniers ?  

    Tous ces peuples ont une écriture hiéroglyphique, utilisent la momification, ont un concepteur de calendrier, ont la même précision dans leur conception et sont, comme dit plus haut, tous alignés sur un axe pour mettre Gizeh en son centre.  

    Peut-on encore parler de hasard ?  

    Un super documentaire à voir ! Un complément au texte écrit sur Abu Simbel 

     

    Sources

    Superbe blog d'Antony.. LE GLOBE TROTTEUR REPORTER

    http://globytrote.wordpress.com/2012/11/28/le-secret-cache-des-pyramides-revele/

     

      

      

     

     


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    La combustion spontanée

      

    Dans le phénomène fréquemment attesté de la combustion humaine spontanée, le corps d’un individu s’enflamme et brûle, sans contact décelable avec une source de feu extérieur.
     

    Des cas de combustion humaine spontanée sont signalés dans des rapports médicaux dès le 17è siècle.
     

    La médecine moderne, dans sa grande majorité, nie la notion de combustion spontanée. Entre les sceptiques qui usent d’arguments très rationnels mais peu satisfaisants et les partisans de la combustion spontanée qui y voient une manifestation surnaturelle, le débat est vif mais souvent peu constructif.
     

    Comme toujours, j’ai abordé ce dossier sans a priori en essayant d’effectuer une synthèse des faits connus.

     

     

    La combustion spontanée : vrai et faux

    Les cas de combustion spontanée d’êtres humains sont nombreux dans tous les pays. En l’espace de 400 ans, plus de 200 cas ont été consignés.
    Il est bon de rétablir certaines vérités afin de pouvoir travailler sur des bases solides en se servant des statistiques récentes :

    Seuls les individus alcooliques sont victimes de la combustion spontanée : Faux.

    Beaucoup de victimes ne buvaient pas.
    Autrefois, on croyait que ce sort était réservé aux femmes alcooliques, corpulentes et d’un âge avancé.

    On y voyait là l’effet d’un châtiment divin.

     

    Portrait du médecin Le Cat.

    Son témoignage en 1673 permit l'acquittement d'un homme inculpé du meurtre de sa femme, brûlée vive. Il persuada le tribunal que le feu du ciel était descendu sur la mègère, en châtiment de son ivrognerie

    Les personnes souffrant d’un excès de poids sont les principales victimes : Faux. Beaucoup de victimes étaient maigres.
    La graisse humaine est exothermique c’est-à-dire qu’en brûlant elle dégage assez de chaleur pour entretenir sa propre combustion (rapport de D.J Gee spécialiste de médecine légale). Nous reviendrons sur cet argument avancé par les sceptiques.

    Les victimes sont toutes d’un certain âge : Faux. Parmi elles, on compte des enfants. En fait, les âges s’échelonnent de l’enfance à 114 ans. La plus jeune victime avait 4 mois.

    Les victimes sont mortes à proximité d’un feu : Vrai et Faux. Certaines victimes sont mortes à proximité d’un feu, d’autres au volant de leur voiture ou au cours d’une simple promenade, dans un environnement dépourvu de toute source d’ignition (source de chaleur).

    "Oh, juste ciel ! Voici les bottes de papa. Mais où est papa ?"

    (Illustration humoristique anglaise du 19e siècle)

    Seuls les corps se sont consumés laissant intact l’environnement proche :

    Vrai et faux.

    Dans de nombreux cas, à part le corps, rien ne semblait brûler dans la pièce du drame.
    Par exemple, dans le cas de ce bébé de 11 mois, mort en 1939, un véritable embrasement se déclancha dans la nursery et pourtant c’est à peine si quelques meubles furent touchés par le feu.
    Dans le cas devenu célèbre de Mrs Reeser en 1951, il y a avait une zone carbonisée d’environ 1,20 m de diamètre. Le fauteuil était calciné ainsi qu’une table voisine. Une poutre du plafond était également touchée par le feu.

    En 1964, une ancienne actrice, Olga Worth Stephens, était assise dans sa voiture garée quand elle se changea subitement en torche humaine. Dans la voiture, intacte, dirent les pompiers, rien n’avait pu provoquer le feu.

    Des témoins ont vu Mrs Olga Worth Stephens se transformer en torche vivante

     

    Les cas célèbres de combustion spontanée

    Il est impossible de relater tous les cas mais certains sont particulièrement intéressants. J’ai choisi des cas consignés au 20è siècle car ils me semblent moins sujet à controverse et ont fait l’objet de rapports officiels.

     

    1938 : Mrs.Mary Carpenter périt lors d’une croisière au large de Norfolk sous les yeux de son mari et de ses enfants.
    Engloutie dans les flammes, elle fut en un instant réduite à l’état de cadavre carbonisé. Personne d’autre ne fut brûlé et le bateau ne subit aucun dégât.

    1952 : Une voisine appela les pompiers en voyant de la fumée sortir de l’appartement de Glen B.Dennery (Louisiane). Les pompiers trouvèrent le corps en feu.
     

     

    Le lieutenant des pompiers déclara :

    « L’homme gisait sur le sol, derrière la porte, dans un buisson de flammes. Dans la pièce, absolument rien d’autre ne brûlait. L’homme était mort. J’ignore ce qui permettait au feu d’être si intense. »

    Cet homme ne fumait pas et aucune trace de liquide inflammable n’a été retrouvée.

    Mais, le plus surprenant dans ce cas c’est que la victime s’était ouverte les poignets ; on retrouva le couteau ensanglanté dans la cuisine.

     

    Denney était déprimé. On supposa donc qu’il s’était suicidé en se coupant les deux artères puis brûlé pour plus de sûreté.


    Malheureusement, les faits réfutaient cette conclusion.

    En effet, aucun bidon d’essence ne fut retrouvé et même pas une boite d’allumettes.

    1953 : Le corps de Waymond Wood fut découvert « noir et grillé » sur le siège avant de sa voiture fermée en Caroline du Sud.


    Il ne restait presque plus rien de l’homme.

    La voiture était intacte à part le pare-brise boursouflé et affaissé par l’intensité de la chaleur.

     

    Combustion inexpliquée en 1966. Le Dr John Irving Bentley a été retrouvé au milieu des restes calcinés de sa poussette d'infirme

    1973: Un bébé de 7 mois et la poussette dans laquelle il était assis prirent feu dans le salon de ses parents.
    Par chance, il survécut à ses blessures. Les autorités anglaises furent dans l’incapacité de déterminer l’origine du feu.

    Le cas le mieux connu est celui de Madame Reeser, morte en 1951. Cette femme avait 67 ans et vivait en Floride.

    Mary Reeser, morte le 1er juillet 1951


    Voici les faits :

     

    « Vers 9 heures du soir, la propriétaire de Mrs. Reeser vint lui dire bonsoir.

     

    Elle trouva sa locataire en robe de chambre, assise dans un fauteuil en train de fumer une cigarette.
    A 8 h, le lendemain matin, la propriétaire découvre que le bouton de la porte du studio est presque brûlant. Elle appelle à l’aide deux ouvriers qui ouvrent avec un chiffon la porte du studio.


    Au milieu d’un cercle noirci d’environ 1,20 m de diamètre, gisent quelques ressorts de fauteuil, les cendres d’un guéridon et les parties métalliques d’un lampadaire ainsi que ce qui reste de la locataire : un foie carbonisé attaché à un fragment de colonne vertébrale, un crâne qui avait rétréci, un pied chaussé d’une pantoufle mais brûlé jusqu’à la cheville ainsi qu’un petit tas de cendres noircies.

     

    Analyse du cas de Mrs Reeser

    Plusieurs constatations ont été faites et consignées :

    • La chaleur s’est montrée très sélective : installation électrique déformée, bougies fondues mais sans attaquer les mèches ; un gobelet en plastique mais pas les brosses à dent posées à côté.
    • Toutes les surfaces de glace étaient couvertes d’une suie grasse au-dessus d’une ligne située à environ 1,20 m du sol.
    • Au dessous de 1,20 m de haut, l’appartement était intact à part la victime, son fauteuil, le guéridon et un lampadaire.
    • La chaleur intense semble s’être produite dans un cercle de 1,20 m de diamètre ; le pied resté intact dans sa pantoufle dépassait de ce cercle.
    • La raison en est simple.
    • Cette femme avait une jambe raide et donc étendait cette jambe pour s’asseoir.
    • Le crâne de la victime était étrangement réduit à la taille d’une balle de base-ball. Dans le cas de combustion normale, le crâne ne reste pas entier, et surtout il ne rapetisse pas.

    Etudes et analyses du F.B.I et du Dr Krogman

    Confrontés à ces mystères, les autorités locales ont fait appel au F.B.I. Voici une synthèse des études de laboratoire :

    La victime pesait environ 85 kg avant le drame mais le corps calciné pesait moins de 5 kg. La conclusion du rapport fut qu’aucun agent chimique connu n’était intervenu pour allumer ou accélérer le feu.

    On demanda donc au Dr Krogman, spécialiste en grands brûlés, d’élucider ce mystère. Il procéda par élimination.

    1/ La foudre ne pouvait être la responsable. Il n’y avait d’ailleurs aucun éclair ce soir-là.
    2/ Les somnifères absorbés par la victime auraient pu la rendre si somnolente qu’elle ne s’aperçut pas que la cigarette qu’elle fumait mettait le feu à sa robe de chambre. Cette solution n’a pas été retenue pour une raison essentielle :

    La chaleur émise par un vêtement ou un fauteuil en flamme est largement insuffisante pour incinérer un corps. La plupart des experts sont d’accord pour dire qu’il faut une température d’au moins 1 650 ° pour réduire des os en cendres.
    A titre de comparaison, la chaleur d’une voiture en flammes n’atteint que 700° environ.

    Donc, une chaleur de 1 650° entraînerait obligatoirement la combustion de l’environnement et même de la maison toute entière.
    Il est à souligner que d’autres experts réfutent ces chiffres mais je n’ai trouvé aucune source sérieuse confirmant la contestation des chiffres généralement admis.

    L’affaire est toujours ouverte faute d’une explication faisant l’unanimité.

    Les théories scientifiques

    Antoine Bagady, chercheur au CNRS, a donné une conférence sur ce sujet en 2001.

    L'auteur présente une théorie en s’appuyant sur plusieurs rapports dont voici des extraits :

    « Sous certaines conditions, un corps humain se consumera, par combustion lente, dans sa propre graisse, en provoquant peu ou aucun dégât aux objets environnants. Cette combustion n’est pas spontanée mais induite par une source de chaleur externe au corps » (Thurston 1961)

    « En 1965, Gee a démontré qu’une température de 250°C est nécessaire pour enflammer la graisse humaine. Cette graisse fournit elle-même de la chaleur. La graisse continue à brûler tant que la température reste supérieure à 24°C »

    « L’autocombustion humaine représente une des différentes possibilités de combustion humaine. Celle-ci requiert pour démarrer l’association de deux facteurs :

    • L’incapacité de réaction de la victime
    • La présence d’une source calorifique à proximité »

    Donc, pour résumer, la graisse humaine peut prendre feu et se consumer lentement à la manière d’une chandelle, entraînant la destruction partielle ou totale du corps.
    Ce phénomène exige qu’une partie du corps soit portée à une température minimale, fournie par une flamme ou tout autre moyen. A partir de là, la combustion peut s’auto-entretenir.

     

    Conclusion

    Théorie graisse/source externe de chaleur

    Cette théorie scientifique peut certainement s’appliquer à certains cas dont celui de Mrs Reeser qui fumait le soir où elle a été vue. Quoique cela n’explique pas pourquoi son crâne se soit ainsi réduit.
    Ce fait, contesté par les sceptiques, est pourtant bien réel. En principe, en présence d’une chaleur suffisante pour détruire les tissus mous, le crâne devrait exploser en plusieurs morceaux mais pas rapetisser.

    Dans de nombreuses affaires, le doute effectivement subsiste car les éléments sont insuffisants pour affirmer qu’il s’agit bien de combustion humaine spontanée.

    Par contre, la théorie n’explique nullement de nombreux cas où l’on ne peut parler de combustion lente.


    Par exemple, l’enfant qui prend feu dans sa poussette, l’actrice qui s’enflamme dans sa voiture devant plusieurs témoins ou cette mère qui prend feu devant son mari et ses enfants en pleine croisière.


    Concernant, les bébés et enfants, on ne peut prétendre qu’ils fumaient ou avaient en leur possession un liquide inflammable et à 4 mois, la graisse corporelle est bien faible.

     

    L’alcoolisme

    L’alcoolisme comme cause de ce phénomène est hautement fantaisiste car à ma connaissance les gros buveurs ne s’enflamment pas au proche contact d’une source de chaleur. Comme les statistiques le montrent, certaines victimes ne buvaient pas.

    Electricité statique

    Il est vrai que les graisses et huiles présentent dans le corps humain sont d’excellents combustibles. Les gaz intestinaux sont également inflammables.
    De même, l’électricité statique produit des étincelles. Certaines personnes accumulent des charges d’électricité statiques qui peuvent atteindre 30 000 volts (selon un manuel de prévention des incendies).
    En principe, cette électricité se décharge sans dommage par les cheveux. Dans les cas extrêmes et dans des environnements spécifiques comme certaines usines, cela peut déclancher une explosion.
    Mais, aucun cas d’incendie ayant entraîné l’incinération d’un corps n’a jamais été signalé.

    Boules de feu et esprits frappeurs

    Parmi les hypothèses avancées, on a bien sur les mystérieuses boules de feu que personne n’a jamais observé d’ailleurs dans les cas qui nous occupent. On trouve pèle mêle l’augmentation de la courbe géomagnétique de la Terre ou les attaques d’esprits frappeurs.

    Ces hypothèses ne se basent sur aucune argumentation sérieuse. Le paranormal n’a rien à voir dans cette affaire ce qui n’empêchera nullement les plus crédules de croire à une intervention surnaturelle.

    Un dossier qui reste ouvert

    Je pense qu’il y a certainement réunion de plusieurs facteurs qui aboutissent à ce phénomène. A ce jour, nul n’a pu vraiment fournir une explication qui pourrait s’appliquer aux nombreux cas recensés.

    Il est recensé annuellement, en moyenne, une cinquantaine de victimes dans le monde, dont deux en France.
    (Source : le petit bouquet 29/01/1999)

    Les combustions spontanées présentent quelques constantes :

    • La victime semble ne pas avoir conscience de ce qui lui arrive
    • La chaleur dégagée est très intense
    • Le feu ne s’étend pas
    • Aucun lieu ne semble offrir de protection, y compris les espaces découverts

    La réunion de l’électricité statique et de la graisse ou des gaz intestinaux servant de combustibles pourrait être une hypothèse. Mais cela reste à prouver.

    Je finirais en disant que les sceptiques ont une fâcheuse tendance à ne mettre en avant que les éléments qui les confortent dans leur rejet du phénomène et qu’à l’inverse les adeptes de la combustion spontanée font de même.

    Il serait peut-être temps d’analyser tous les éléments sans rien rejeter et surtout sans a priori.

    V.B (12.05.2005)

     

     http://www.dinosoria.com/combustion_spontanee.htm

     

     

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    Star et fantôme

     

    L’acteur américain Telly Savalas vécut une étrange expérience, à la fin des années 1950, bien avant qu’il devienne le célèbre inspecteur Kojak.

     

    Il roulait non loin de Long Island lorsque son véhicule tomba en panne d’essence.

     

    Alors qu’il se dirigeait à pieds vers la station-service, une Cadillac noire stoppa à sa hauteur, et le conducteur lui proposa de l’emmener.

     

    Arrivés à la station-service, l’inconnu serviable lui prêta de l’argent pour qu’il puisse acheter un bidon d’essence.

    A la demande de Telly Savalas afin de pouvoir le rembourser, l’inconnu écrivit son nom, Harry Agannis, sur un morceau de papier, avec son numéro de téléphone et son adresse.

     

    Peu de temps après, l’acteur téléphona au numéro que Agannis lui avait donné.

     

    Ce fut Madame Agannis qui lui répondit, mais ce fut pour lui apprendre que son mari était mort trois ans auparavant.

    Telly Savalas voulut en avoir le cœur net et décida de rendre visite à la veuve.

    Il découvrit ainsi que l’écriture du mystérieux conducteur était identique à celle de Harry Agannis et il reconnut sur une photo le serviable automobiliste qui portait exactement le même costume que le jour de son enterrement.

     

    V.B (26.03.2006)

     

    Source :

    L’Inexpliqué, p. 229-232

     

     

     

     

     

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     Documentaire - Fascinant Chiffre 7 (FR) 

     

     

    Le chiffre 7 est un des chiffres les plus marquants.

      

    Il est en relation étroite avec l'histoire humaine

    (les sept merveilles du monde...),

    la symbolique des religions (les 7 jours de la semaine,

    les 7 péchés capitaux...)

    et la science (les 7 systèmes cristallins,

    les 7 unités de base du système international,...).

     

      

     

    Il représente la perfection et est considéré comme un nombre magique.
     

    Le mot sept vient du latin septem « sept », dont la racine se retrouve dans toutes les langues indo-européennes :

    germanique *sebun (gotique sibun, allemand sieben, anglais seven),

    vieux slave sedmĭ, lithuanien septyni,

    celtique *sextan (vieil irlandais secht, gallois saith,

    breton seiz et sanskrit saptá,

    tous de l'indo-européen *septm.

      

    Les mots arabe "sebt" et hébreu "shabat" signifient tous deux

    « septième jour »

    (le samedi chrétien qui est le sixième).

    (Diffusé sur Arte 2006)

     

     

     

    7 (sept) est l'entier naturel suivant 6 et précédant 8.

     

     

    Le mot sept vient du latin septem « sept », dont la racine se retrouve dans toutes les langues indo-européennes :

      

    germanique *sebun (gotique sibun, allemand sieben, anglais seven),

    vieux slave sedmĭ, lithuanien septyni, celtique *sextan

    (vieil irlandais secht, gallois saith,

      

    breton seiz et sanskrit saptá, tous de l'indo-européen *septm.

      

    Les mots arabe sebt et hébreu shabat signifient tous deux « septième jour ».

     

    Le préfixe du système international pour 10007 est zetta (Z), et

    pour son inverse zepto (z).

    En raison d'un nombre de coïncidences historiques, physiques, ésotériques et mathématiques, le chiffre 7 est parfois considéré comme un « chiffre magique » :

      

    on peut lire à ce sujet l'article septénaire (symbolisme).

     

    Évolution du glyphe

    Evo7glyph.png

      

      

    Au départ, divers hindous écrivaient 7 plus ou moins en une boucle comme une courbe qui ressemble à la majuscule J la tête en bas.

      

    La contribution principale des Arabes occidentaux Ghubar fut de créer la ligne plus longue diagonale plutôt que droite, bien qu'ils montrèrent certaines tendances à rendre la caractère plus rectiligne.

     

     

      

    Les Arabes orientaux développèrent le caractère à partir d'une forme de 6 vers un caractère ressemblant au V majuscule.

      

    Les deux formes arabes modernes influencèrent la forme européenne, un glyphe en double boucle constitué d'une ligne horizontale supérieure jointe à sa droite à une ligne descendant vers le coin inférieur gauche, une ligne qui est légèrement incurvée dans certaines variantes du caractère.

      

    Comme dans le cas du glyphe européen, les glyphes Khmer pour 7 se développèrent aussi pour ressembler à leur glyphe 1, bien que ce soit d'une manière différente.

     

     

    Hand written 7.png

    Les Khmers ajoutaient souvent une ligne horizontale en dessous du glyphe.

      

    Ceci est analogue au petit trait mis à travers le grand trait quelquefois lorsqu'on l'écrit à la main en Europe, Amérique latine et Nouvelle-Angleterre, parfois encore avec la ligne du sommet courbée (« 7 »).

     

      

    Le trait au travers est utile pour clairement différencier le caractère du nombre 1, puisqu'ils peuvent sembler similaires lorsqu'écrits avec certains styles d'écriture manuelle.

     

     

     

    Sur l'affichage des calculatrices et des montres digitales, 7 est le seul nombre à montrer une variation dans son glyphe.

      

    La plupart des calculatrices utilisent trois segments, mais sur certaines, 7 est affiché avec quatre segments.

     

     

    Graphies actuelles

    La graphie « 7 » n'est pas la seule utilisée dans le monde ;

      

    un certain nombre d'alphabets —particulièrement ceux des langues du sous-continent indien et du Sud-Est asiatique— utilisent des graphies différentes.

     

     

    AlphabetChiffreAlphabetChiffreAlphabetChiffreAlphabetChiffreAlphabetChiffre
    Amharique
    Arabe
    ٧
    Bengalî
    Birman
    Devanāgarī
    Gujarati
    Gurmukhî
    Kannara
     
    Khmer
    Latin
    7
    Malayalam
    Oriya
     
    Tamoul
    Télougou
    Thaï
    Tibétain
     

    Le sept latin vient des chiffres arabes, qui sont en fait originaires de l'Inde

      

    (le chiffre 7 en Gurmukhî a exactement la même graphie). Les Arabes utilisent des chiffres hindous réinterprétés.

     

    Mathématiques

    Sept est le quatrième plus petit nombre premier ; le suivant est 11.

      

    Sept est un nombre premier de Mersenne, puisque 2^3 - 1 = 7\,.

      

    Sept est aussi le quatrième exposant premier de Mersenne, un nombre premier de Newman-Shanks-Williams, et un nombre premier de Woodall.

      

    7 est aussi le deuxième nombre premier chanceux.

      

    7 est un nombre de Carol, un nombre premier long, et un nombre premier sûr. 7 est un nombre premier jumeau avec 5. 7 est un nombre premier cousin avec 11 et 3.

    Sept est un nombre premier super-singulier.

     

     

    999 999 divisé par 7 est exactement 142 857, donc les fractions comportant un 7 au dénominateur ont une suite de six chiffres qui se répètent dans leur développement décimal périodique. 1/7 = 0,142857142…

     

     

    Un polygone à sept côtés est un heptagone. Les n-gones réguliers pour n \le 6\, peuvent être construits par la règle et le compas seuls, à la différence de l'heptagone.

      

    Les nombres figurés représentant les heptagones (incluant sept) sont appelés nombres heptagonaux.

      

    Sept est aussi un nombre hexagonal centré et nombre pyramidal hexagonal.

     

    Il existe sept groupes de frises, les groupes des symétries du plan dont le groupe de translations est isomorphe au groupe des entiers.

     

     

    Les puissances entières successives de 7 sont : 1, 7, 49, 343, 2401…

     

     

    Mois et années

    • Septembre était à l'origine le 7e mois de l'année romaine et apparaît parfois abrégé en 7bre ou VII (par exemple 15 VII 2004 pour 15 septembre 2004).
    • Un septennat est un mandat de sept ans.

     

    • Pour les universitaires, une année sabbatique est une année de repos qui revient tous les sept ans.

     

    • Sept ans, c'est aussi l'« âge de raison ».

     

    Mythes, symboles et superstitions

    •  
    •  
    •  
    • La rose aux sept pétales.

     

     

     

    • Le nombre d'années de malheur qui devrait s'abattre sur celui qui aurait cassé un miroir.

     

     

     

    Dans la Bible

     

    • La Menorah ou chandelier à sept branches.

     

     

    • Le nombre de jours dans une semaine est un nombre hautement symbolique chez les juifs et les chrétiens,
    •  
    •  
    • car c'est le nombre de jours avec lesquels Dieu a créé le monde.

     

     

     

    • Le nom collectif :
    •  
    • « les Sept », des sept premiers diacres ordonnés par les apôtres
    • (cf. Ac 6,1-6).

     

    • Le nombre d'Archanges de l'Apocalypse, d'« étoiles » et de
    •  
    • « bougies » (symboliques représentants respectivement les sept Archanges de Dieu et les "Sept Églises") et de lettres adressées à ces sept Églises.
    •  
    •  
    • Le nombre de têtes de la bête de l'Apocalypse.
    •  
    •  

    • Le nombre de fois dont doit être puni celui qui tuera Caïn (cf. Caïn et Abel, les enfants d'Adam et Ève).

     

    • Le nombre de demandes dans la prière du Notre Père
    • (selon l'Evangile de Matthieu)

     

    Dans l'Islam

     

    Un āya (arabe : ʾāya آية, pl. ʾāyāt آيات, signe, miracle, commandement) est un verset dans une sourate du Coran.

     

    C'est aussi ce terme qui est utilisé par les chrétiens arabophones pour désigner les versets de la Bible.

     

     

    • Le nombre de circumambulations (Tawaf) autour de la Kaaba

     

     

    • Le nombre d'aller-retours effectués entre les collines d'As-Saffa et Al-Marwah
    •  
    • par les pèlerins durant le Hajj et la 'Omra

     

      

     

    Dans les autres traditions

     

    • Tradition gréco-romaine
    •  
    •  
      • Le nombre traditionnel des astres et des métaux
      • qui leur sont liés :
      •  
      • fer = Mars,
      • cuivre = Vénus,
      • plomb = Saturne,
      • étain = Jupiter,
      • mercure = Mercure,
      • argent = Lune,
      • or = Soleil).
    •  
    •  
    • En Orient :En numérologie, le 7 représente la Vie intérieure.
    •  
      • Le nombre de chakras, de villes saintes dans l'Hindouisme
      •  
      • (c'est le chiffre sacré par excellence).
      •  
    •  
      • Le nombre de principes de base du Bushidō.

     

      

     

    Sciences

     

     
     

     

     

     

     

    • L'hydrogène 7 est l'isotope le plus riche en neutrons jamais observé.

     

     

     

     

     

     

      

     

    En médecine

     

    • Sept bébés nés en même temps s'appellent des septuplés. Les septuplés les plus célèbres sont les McCaughey, qui sont nés en 1997.

     

    • En psychologie cognitive,
    •  
    • l'article scientifique The Magical Number Seven, Plus or Minus Two
    •   
    •  
    • ( Le nombre magique sept, plus ou moins deux )
    •  
    •  
    • de George Armitage Miller établit que le nombre sept correspond approximativement au nombre maximal d'éléments qu'est capable de traiter l'esprit humain.
    • Les sept (gros) orifices du visage : yeux, bouche, narines, oreilles.

     

      

     

    Histoire

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

      

     

    Géographie

     

    • Septentrion = Nord. Ce terme vient de la Petite Ourse, appelée par les Romains Septem Triones (les sept bœufs). Cette constellation, qui contient l'Étoile Polaire, indique le Nord et contient sept étoiles.

     

     

     

     

    • Les sept bouches principales du Nil que comptaient les géographes anciens (Strabon, Pline, Méla, entre autres auteurs) : d'ouest en est, la Canopique, la Bolbitine, la Sébennytique, la Phatnitique, la Mendésienne, la Tanitique et la Pélusiaque.
    •  
    •  
    • (Ce compte, récurrent mais sans doute forcé, ne fait pas l'unanimité, et est par ailleurs soumis aux caprices de la rhéologie deltaïque. Hérodote par exemple, qui visite l'Égypte avant les grands travaux irrigatoires de la Basse époque, ne compte que cinq bouches.

     

     

     

     

     

     

     

    Sports et jeux

     

     

     

     

     

    • Le meilleur score d'une fléchette de sarbacane sportive.

     

    • Sept est vu comme un nombre chanceux dans beaucoup de cultures occidentales, et dans la culture japonaise.
    •  
    •  
    • Dans les cultures occidentales, il est considéré chanceux car
    •  
    • les nombres 3 et 4 ajoutés ensemble donnent 7.

     

    • Ces deux nombres sont chanceux, donc 7 est super chanceux.
    •  
    • Le numéro sept est la somme des deux faces opposées d'un ; c'est aussi la somme la plus probable quand on joue avec deux dés :
    •  
    • 1+6, 2+5, 3+4 soit six possibilités alors que six donne :
    •  
    • 1+5, 2+4, 3+3 soit cinq possibilités
    •  
    • (3+3 ne faisant qu'une possibilité)…

     

     

      

     

      

     

    Culture et littérature

     

    Moyen Âge

     

     

     

    Littérature moderne

     

    • Dans Harry Potter, l'auteur donne une grande importance au nombre 7.
    •  
    •  
    • Dans la saga, le chiffre sept est dit comme "le chiffre qui à la plus grande puissance magique", il y a sept Horcruxes car Voldemort a partagé son âme en sept parties, plus celle qui demeure dans son corps.

     

     

     

    • Dans le manga Dragon Ball, Sangoku et ses amis doivent retrouver les sept boules de cristal.

     

     

     

    • Dans la saga de romans Le trône de fer, la religion majoritaire du continent de Westeros est la religion des sept, culte qui vénère sept dieux, et dans lequel le chiffre 7 est omniprésent, comme avec la forme heptagonale des bâtiments religieux appelés "septuaires", ou encore le symbole même de cette religion, qui est une étoile à sept branches.

     

      

     

    Littérature classique

     

     

     

     

    Contes et légendes

     

     

     

     

     

     

    • Le nombre de lieues que l'on peut parcourir en une seule enjambée dans les contes grâce aux bottes de sept lieues (sept lieues,
    •  
    • soit environ 30 km, une lieue faisant approximativement 4 km (7 × 4 km = 28 km),
    •  
    • 30 km étant la distance qui séparait, en moyenne, deux relais de poste, étapes où l'on devait changer de chevaux).

     

    • L'âge du Petit Poucet, le nombre de sa fratrie et le nombre de filles de l'Ogre.

     

     

     

     

    • Dans Les sept corbeaux, le nombre de frères de la petite fille qui vont se transformer en corbeaux.
    •  
    • Dans L'oiseau bleu, le nombre d'années où va
    • rester oiseau le prince charmant (7 ans).

     

    Arts et esthétique

     

    Étienne Souriau (un philosophe français, spécialisé en esthétique)

      

    a classé les Sept arts – dans son livre :

      

    La Correspondance des arts, Éléments d’esthétique comparée, Paris, Flammarion, 1969. – en distinguant entre leurs caractéristiques sensorielles.

      

      

    Chaque classe peut produire un art sur deux niveaux :

      

    représentative/abstraite, c’est-à-dire ;

     

    1. dessin/arabesque.
    2.  
    3.  
    4. peinture représentative/peinture pure.

     

    1. sculpture/architecture.
    2.  
    3.  
    4. pantomime/danse.

     

    1. littérature et poésie/prosodie pure.
    2.  
    3.  
    4. musique dramatique ou descriptive/musique.
    5.  
    6.  
    7. cinéma et lavis photo/éclairage projections lumineuses.

     

     

     

    Cinéma

     

    En français, le cinéma est aussi appelé le « septième art ».

     

    Liste de films comprenant le mot ou le chiffre « sept » :

     

     

     

     

     

     

     

    Musique

     

    • La lyre compte sept cordes.
    • Un ensemble de sept musiciens s'appelle un septuor.
    •  
    • Il existe sept notes dans la gamme diatonique, et par conséquent sept tonalités et sept modes principaux.
    •  
    • le chiffre romain VII représente le degré de la gamme nommé Sensible, lorsqu'il est distingué VII = majeur, vii = mineur.
    • Le septième mode est appelé Locrien.
    •  
    • Lorsque la septième note d'une gamme est ajoutée à un accord parfait, celui-ci est appelé accord de septième majeure.

     

     

      

     

      

     

    Peinture

     

    Le Groupe des Sept (peinture),

    artistes canadiens réunis en 1911.

     

    Routes et autoroutes

     

     

     

     

      

     

      

     

    Divers

     

    • Les pièces anglaises de cinquante et de vingt pence sont des heptagones, dont les côtés sont incurvés pour leur donner une largeur constante.

     

     

     

    • L'A7 ou l'ENSIACET, école d'ingénieur, créée le 1er janvier 2001 de la fusion de deux anciennes écoles d'ingénieurs à la réputation établie l'ENSIGC et l'ENSCT
    • l'N7 ou l'ENSEEIHT, école d'ingénieur, créée en 1907
    • Les taxis parisiens G7.

     

    • Sept, revue hebdomadaire catholique.
    • Le 7 est utilisée en phonétique officieuse (sur les chats, forums et sites internet notamment) pour désigner la lettre arabe
    • dont la graphie est proche du chiffre 7.

     

    • Le 7 est aussi le nombre de membres de la famille dans la série Sept à la maison.
    •  
    • Les 7 familles, ou jeu des 7 familles, est un jeu de cartes aux règles simples.
    •  
    • D'après le site TheFavoriteNumber.com,
    • le nombre 7 est le chiffre préféré dans le monde.

     

      

      

      

     

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     Docteur CHARBONNIER, MEDECIN ANESTHESISTE REANIMATEUR TEMOIGNE des NDE

     

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    Les 7 bonnes raisons de croire à l'au-delà

     

    Jacques Ruiz

     

     

     

    Sortie du livre :

     

    « Les 7 bonnes raisons de croire en l’au-delà »

     

    Le plaidoyer sur l’après-vie à offrir aux sceptiques et aux détracteurs.

     

    Les 7 bonnes raisons de croire à l'au-delàClassé 3ème meilleure vente de livres toutes catégories confondues douze jours après sa parution sur Amazon.

     

    Coup de cœur des libraires de la FNAC de Toulouse :

     

    " Un exposé très clair des principaux arguments en faveur de la croyance en la survie après la mort. Convaincant."

     

    Coup de cœur des libraires de la FNAC de Lorient :

     

    " Étonnant! De quoi déstabiliser plus d'un sceptique "

     

    Coup de cœur des libraires de la FNAC de Pau :

     

    " Surprenant ! Exposé des 7 phénomènes qui permettent de croire en l'au-delà "

     

    Sélectionné meilleur livre du mois sur la spiritualité par PSYCHOLOGIE MAGAZINE :

     

    " Une parfaite connaissance des études scientifiques sur les NDE et un bon sens du pédagogique. Cet essai ne s'embarrasse pas du superflu pour aller à l'essentiel. C'est à dire le devenir de notre âme. Une approche efficace pour initier ceux qui doutent encore des expériences liées à la vie après la mort...si ce n'est de l'au-delà lui-même."

     

    Érik Pigani Psychologie Magazine, avril 2012.

     

     

     

     

     

     

     

    Sortie le 13 janvier 2012 aux Editions Guy Trédaniel

     

     

     

    Je travaille désormais en étroite collaboration avec le professeur Marc Alain Descamps, directeur du Centre d’Etude de Mort Imminente à Paris (C.E.E.M.I.) qui m’a fait membre d’honneur de son association. L’intégration à un groupe d’étude scientifique de réputation internationale ayant différentes antennes de recherche dans le monde entier et suffisamment ouvert sur la spiritualité tout en étant libre de toute emprise dogmatique, religieuse ou sectaire était pour moi devenu indispensable.

     

    En effet, je reçois toutes les semaines des témoignages d’expérienceurs et, pour des raisons bien compréhensibles de disponibilité, il m’est impossible de recueillir à moi seul toutes ces informations avec la rigueur qui s’impose.

     

    De plus, de nombreux scientifiques, médecins et soignants me contactent pour me demander de quelle façon ils pourraient se joindre à mon travail ou à mon action.

     

    Enfin, d’autres personnes, tout aussi enthousiastes, me sollicitent car elles souhaitent soutenir financièrement mon action originale qui vise à changer les paradigmes eschatologiques de nos sociétés occidentales fortement intoxiquées par la pensée matérialiste.

     

    J’invite toutes les personnes qui souhaitent m’aider d’une façon ou d’une autre dans les différents objectifs de recherche et d’information que je me suis fixé à prendre contact avec le

     

    C.E.E.M.I., 18 rue Berthollet 75005 Paris.

     

    ceemi@europsy.org

     

    Site : www.europsy.org/ceemi

     

     

     

      

     

     

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    La Révélation des Pyramides (partie 1) par Karmavoyance   

    La Révélation des Pyramides (II) video  1 h 48

     

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    La Révélation des Pyramides (partie 2) par Karmavoyance

     

    LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES

    Que sait-on réellement sur la grande pyramide de Gizeh ?
    Imaginez un film qui modifie à jamais votre vision du passé.
    Imaginez que l'on découvre un pan oublié de notre Histoire.
    Imaginez que cela puisse concerner notre avenir.
    Imaginez que ce ne soit pas une fiction...


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par Daily2SaleGueule 

     

    Voici tout ce qu'est LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, l'enquête qui change le monde.

    La révélation des pyramides, film réalisé par Patrice Pooyard et produit dans les Studio « Ekwanim Productions » nous emmène aux quatre coins de la planète à la découverte des sites archéologiques les plus incroyables du monde.

      


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par


    Les pyramides sont de véritables chefs d'œuvres architecturaux réalisées il y a plusieurs milliers d'années.

    Si il n'y en avait qu'une a cité, ce serait incontestablement la grande pyramide de Gizeh, dernière des 7 merveilles du monde encore présente aujourd'hui.

      



    Construite il y a environ 47 siècles sur une colline de calcaire entièrement rasée, sa construction nous laisse sans voix :


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par

    • Cette pyramide s'appuie sur un dallage de 60 000 m2, soit la surface de 6 terrains de football,
    • Elle est composée de plus de 2 millions de blocs empilés pour un poids total de 6 200 000 tonnes,

      

    • Sa hauteur correspond à celle d'un immeuble de 42 étages,

    • Elle est traversée par un couloir étroit et totalement rectiligne de près de 100 mètres,
    • 130 dalles de granit hissées jusqu'à 70 mètres du sol et ajustées au 10ieme de millimètre,
    • 8 face au lieu de 4,


    • Elle présente une résistance hors pair aux séismes.


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par

    Mais que sait-on réellement sur sa construction ? Ce film n'est pas qu'un simple documentaire nous faisant rêver sur les exploits des bâtisseurs du passé. Au cours des minutes qui défilent, des éléments concrets et tangibles sont présentés de manière scientifique, des éléments troublant qui tendent à remettre en question notre conception de l'histoire :

    • Plusieurs sites archéologiques à travers le monde ont une concordance à couper le souffle et sont alignés sur un cercle autour du globe,

      
    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par


    • Là où certains verraient une sculpture, un ingénieur ou un scientifique pourrait distinguer une pièce de machine,

      


    • La pyramide de Gizeh était-elle réellement le tombeau de Khéops même si personne ne peut expliquer comment elle a pu être bâtie en 20 ans,

      


    • La grande pyramide indiquerait-elle les équinoxes, ou contient-elle vraiment Pi et le nombre d'or qui sont directement liés à la longueur de la coudée et son expression en mètres ou encore la vitesse de la lumière ...

    Imaginons ne serait-ce qu'un instant que tout un pan de notre histoire ai été oublié, une partie remettant en question et modifiant à jamais notre conception du passé et notre vision de l'avenir ... Et si la grande pyramide de Gizeh était en fait un message codé envoyé à l'univers et conçu pour traverser l'immensité du temps ?


    La Révélation Des Pyramides sur Radio ici et... par



    Que nous adhérions ou non aux conclusions proposées par ce film, il n'en reste pas moins que notre vision des bâtisseurs et du passé en sera à jamais changée après l'avoir regardé !

      

      

    Catégorie :

    Science et technologie

    Licence :

    Licence YouTube standard

     

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    LES DISPARITIONS et le 35è PARALLELE

      

    Des personnes qui disparaissent brutalement, sans explications, surtout sans raisons

    personnelles, de fuite ou de crainte…

    Ces disparitions, qui se font parfois en présence de témoins, défient notre entendement et toutes

    les logiques de nos connaissances modernes et scientifiques.
    Des dossiers refermés sur des familles entières dont on n’a plus jamais eu de nouvelles…

    Crimes crapuleux, intérêt majeur, accident, amnésie, crainte de la justice ou autres ?
    Ils, elles, sont ainsi des centaines à rejoindre les grandes énigmes inexpliquées. Pour la France,

    seule, les services judiciaires estiment à plusieurs dizaines le nombre des disparitions sur lesquelles

    la justice et les services de recherche français ne peuvent apporter le plus petit éclairage ou

    le moindre début de piste ou d’hypothèse…

      
    L’homme qui disparaissait

    James B. Warson est buveur, certes, mais il est aussi un excellent sportif.

    Ce 3 septembre 1873,

    il court, suite à un pari stupide, afin de couvrir 60 km sans s’arrêter.

    Ils sont trois, dont un photographe,

    à le suivre dans une carriole attelée. James avance à une bonne allure,

    sans fatigue apparente…

    Derrière lui, ses amis l’encouragent. Tout à coup, il semble tituber,

    trébucher et tomber en avant,

    dans un grand cri. Il n’arrivera jamais à terre…

    Il disparaîtra d’un seul coup, comme on supprime

    une image dans un film. On ne le retrouvera pas et ses amis ne s’en remettront jamais vraiment.

     

    A trop chercher…on disparaît aussi

     

    Ambrose Bierce est écrivain et journaliste. Il relate ce fait, ainsi que d’autres,

    car il s’est spécialisé dans les disparitions étranges et s’acharne contre l

    es autorités incapables d’avancer une hypothèse. Il enquêtera sans relâche…

    et disparaîtra, à son tour, sans laisser de traces, ni d’écrits, en 1913 !

    fait surprenant, un autre Ambrose Small, subira le même sort, et un Ambrose Fonton,

    puis un Ambrose Marton… Ce qui fera dire au français Charles Fart que, pour lui,

    c’est le nom d’Ambrose qui est visé, plus que l’individu.

     

    Le sort de l’Archiduc d’Autriche

    Jean Orth des Absbourg disparu en mer
    à bord de la Santa Margharita

     

    Il s’agit d’un superbe trois-mâts : La ‘Santa Margharita’.

    Le navire est parfaitement entretenu et

    dispose d’un équipage

    sévèrement sélectionné. Les officiers qui en assurent le

    commandement, sont tous chevronnés

    et de toute confiance.

    Les conditions météorologiques sont excellentes.

    Le trajet est une croisière d’agrément qui doit se

    dérouler de Buenos Aires à Valparaiso. Le principal passager n’est autre

    que l’ex Archiduc d’Autriche,

    Jean Orth…

    On imagine les soins et les assurances qui entouraient ce voyage.
    Le navire disparaîtra, avec J. Orth et les neufs membres d’équipage, sans que cette énigme

    ne puisse jamais être éclaircie !
    Ajoutons, pour le lecteur intéressé, qu’il est très possible que l’Archiduc eut été à propos des

    dessous de l’affaire de Rennes-le Château

    Il ne reste que la voix

    Ambrose Bierce relatait encore un fait incroyable, celui de la disparition de C.Ashmore.
    Nous sommes en hiver. Il neige et Ashmore doit sortir chercher de l’eau. Il part et ne revient jamais.

    Ne le voyant pas revenir, deux personnes partent à sa rencontre et suivent ses pas dans la neige.

    Visiblement, Ashmore est allé jusqu’au puits, puis il a fait demi-tour. Mais sur le trajet de retour,

    les traces de pas s’arrêtent nets…. Et plus rien ! Il n’y a pas d’arbre auquel il aurait pu grimper,

    ni traces d’animaux ou autres aux alentours. Personne ne reverra Asmore. Il avait 16 ans.

     

    Ambrose Bierce

     

    Un seul détail fera froid au dos des enquêteurs : ils entendront la voix

    du disparu jusqu’au printemps…

    puis ce sera le silence !

     

    L’horreur du 35° parallèle

     

    Et nous pourrions aller ainsi au fil des centaines d’exemples

    de disparitions toujours énigmatiques

    et insolubles.
     

      

      

    Sur ce sujet, l’affaire du 35° parallèle est toujours d’actualité, hélas. Une brève chronologie :

    déjà en 1872, la « Dei Gratia », navire anglais, croise le brigantin la « Marie Céleste ».

    Ce dernier vogue toutes voiles déployées… mais il est entièrement vide de tout occupant,

    et ce depuis peu, car des fourneaux de la cuisine de bord sont encore chauds et des t

    asses de thé sont encore fumantes. Rien, plus rien des douze passagers et membres

    d’équipages…sauf le chat du cuisinier !
    Ainsi, sera inauguré l’interminable liste des disparitions dans les alentours du 35° parallèle…

    Une horreur !

     

    L’hécatombe de juillet 1969

     

    Ce mois de juillet 1969 s’illustrera par une succession de découvertes maritimes toutes plus énigmatiques l

    es unes que les autres.
    4 juillet… le « Cotopaxi » est découvert vide navigant en gouvernail automatique. Même jour,

    Le « Red Sun »,

    le « Calliana » et le « San Pedro » seront trouvés sans occupants. Ils ne présentent aucune avarie

    et la météo est idéale…

    On ne retrouvera aucun débris, aucun message, pas de corps. Les embarcations de secours et les

    gilets de sauvetage sont en place.6 juillet…le « Vagabond » de William Wallin est vide.

    La « Rosa » vide… le « Nelson » vide de

    14 membres d’équipage…

    trois navires de pêche avec leurs filets dérivants, vides tous les trois…
    8, 12 et 15 juillet, 16 embarcations découvertes dérivantes
    Ainsi le mois de juillet 1969 se terminera avec

    plus de 140 découvertes de navires vides et dérivants…

    Pas un seul rescapé !
    Tout cela se passe au large des Açores,

    à 35° de latitude Nord !

     

    Le capitaine MORHOUSE de la DEI GRATIA

     

    Le long de la planisphère

     

    Ce bilan est catastrophique et énigmatique pour une petite

    partie maritime du 35° parallèle. Mais ce dernier se poursuit

    aussi sur les terres. Impossible de tout relater ici, nous nous

    contenterons d’une brève et inquiétante énumération :

    séismes, cataclysmes atmosphériques et autres catastrophes

    dites « naturelles ». On serait tenté de sourire à ce mot, incongru ici,

    s ‘il n’y avait à la clé des milliers de morts.
    Les Açores, le Japon, la Martinique, les Calabres,

    San Francisco, Lisbonne, Naples, Smyrne, les îles Ioniennes,

    Skopje, Agadir, Orléans ville, pour ne citer que ces seuls grands lieux où se déroulèrent des raz de

    marées d’apocalypse

    (le Pakistan Oriental en fera les frais). De plus chaque année on enregistre des centaines de

    disparitions inexpliquées

    sur cette ligne du 35° parallèle.

     

    Les étranges meurtres du 35°

     

    Tuer est encore faire disparaître ou supprimer, ce qui dans l’absolu de l’épouvante revient au même,

    sauf que l’on connaît la tragique destinée des victimes et le lieu des crimes.
    - Los Angeles, 35° parallèle… les massacres innombrables, plus celui de Sharon Tate et de ses amis.
    - La Californie, San Francisco, encore Los Angeles…les points de concertation d’un nombre incalculable

    de sectes meurtrières… sur le 35°.
    - Les grands mouvements guerriers secouant la planète naissent souvent sur les limites de ce parallèle :

    les frontières sino-indiennes et soviétiques…le Tibet, Viêt-Nam, Afrique du Nord, plus près dans le temps,

    Iran, Irak, Corée…
    Des milliers de morts et de disparus ! ! !

     

    La Dame au sang bleu

     

    En France, les cas de disparitions inexpliquées sont nombreux.

    Là encore, nous ne disposons pas de

    la place nécessaire pour les parcourir.

    Retenons seulement celui-ci qui nous semble le plus énigmatique.
    Dreuil-les-Amiens, 1932. Un accident de voiture important.

    De l’amas de ferrailles deux témoins sortent

    une jeune femme inconsciente et la conduisent eux-mêmes

    dans une clinique d’Amiens où elle sera

    admise en urgence. Le médecin de garde prélève du sang d

    e la victime pour en déterminer le groupe

    afin de pouvoir la perfuser. Il sera surpris de la teinte bleuâtre

    de ce sang et , plus encore,

    lorsqu’à l’analyse ce sang apparaîtra de composition …

    inconnu !
     

    La jeune femme, toujours inconsciente, reçoit les soins

    d’urgence puis est conduite dans une chambre au service de réanimation.

    Malgré la présence d’une infirmière, au matin il n’y avait plus

    personne dans le lit, où seuls se devinaient les plis froissés des draps. Pendant la nuit, cette

    clinique était fermée et les portes verrouillées de l’intérieur. Les fenêtres du rez de chaussé,

    où se trouvait la chambre de la patiente, était en plus défendues par un barreaudage.
      Les services de gendarmerie furent alertés mais jamais la « dame au sang bleu » ne fut retrouvée.

    Sur les lieux de l’accident, on retrouvera les traces du choc mais rien non plus de la voiture.
    Ce fut un des cas les plus énigmatiques de disparition en France.

     

    Vue depuis le pont de La Dei Gratia de La Marie Céleste vide de son équipage

    Un force surpuissante

     

    Il faut pourtant conclure ce sujet insoluble…
    Daniel Réju aurait dit à ce propos, et

    il est tout à fait plausible

    qu’il ait raison : « Finalement,

    existe-t-il dans

    l’Univers

    une force surpuissante, inconnue de

    notre conscient, celle qui est à

    l’origine de toute

    existence et de toute vie ? Par le biais des manifestations «paranormales »

    ne chercherait-elle pas à prouver son existence,

    choquant notre compréhension, démolissant notre entendement,

    brisant notre cartésianisme et nos étroites structures mentales… ».
    Mais alors, quelles sont les critères de choix géographiques

    occasionnant tous ces évènements dramatiques ? ? ?

     

     

     

     

     

     

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    Le radar embarqué à bord de la sonde spatiale européenne Mars Express vient d'apporter de nouveaux éléments laissant à penser que la planète Mars a connu un passé bien plus humide qu'aujourd'hui, avec un immense océan recouvrant une grande partie de son hémisphère Nord.

      

    Les dernières missions spatiales, de la Nasa comme de l'Agence spatiale européenne (ESA), ont toutes montré que de l'eau a coulé en abondance à la surface de Mars, avec notamment de nombreuses traces de ravinement et la présence de sédiments. Mais l'existence passée d'un ou plusieurs océans pendant des périodes de temps assez longues fait encore l'objet de débats.

      

    «La question de l'océan est assez primordiale, car s'il y a eu de l'eau en grande quantité et pendant longtemps, cela rend possible l'apparition de la vie», résume Olivier Witasse, responsable scientifique de la mission Mars Express à l'ESA.

      

    «Avant la couverture radar de la surface martienne, toutes les observations précédentes ne regardaient en fait que la surface visible de la planète, explique Wlodek Kofman, de l'institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble.»

      

    Ce chercheur travaille avec le radar Marsis, qui a participé aux dernières observations de la sonde Mars Express. «Le radar est unique, car il nous permet de sonder ce qu'il y a sous la surface, en profondeur», précise-t-il. Les grandes antennes de la sonde, d'une envergure totale de 40 mètres, envoient des ondes radio vers Mars et récupèrent celles qui sont réfléchies par la planète, certaines longueurs d'onde pénétrant jusqu'à des centaines de mètres de profondeur.

    Pour la présente étude, publiée en janvier 2012 dans la revue Geophysical Research Letters, l'engin a notamment caractérisé les propriétés des roches jusqu'à une profondeur d'une centaine de mètres.

      

    Les chercheurs en ont déduit que presque tout l'hémisphère Nord de la planète est aujourd'hui recouvert par ce qui semble être des sédiments contenant de grandes quantités de glace. Autrement dit des roches qui correspondent parfaitement à la signature d'anciennes grandes étendues d'eau.

      

    La différence est en tout cas très marquée avec l'hémisphère Sud, où le même signal n'est visible qu'autour du pôle Sud, là où il trahit la présence de glace comprise dans les roches de la calotte polaire.

      

    Vus de manière isolée, ces seuls signaux radar ne prouvent pas l'existence d'un ancien océan, mais ils se superposent presque parfaitement avec les contours des lignes de rivages repérés depuis des décennies sur des vues de Mars. «Le radar est un élément de plus qui vient renforcer l'hypothèse d'un océan ancien sur Mars, résume Wlodek Kofman. Mais pour en être absolument sûr, il faudra aller faire un forage sur Mars pour vérifier la nature des roches…»

    "Cette nouvelle étude est vraiment intéressante et apporte de nouveaux éléments au dossier des océans martiens", estime Nicolas Mangold, spécialiste de la géologie martienne au laboratoire de planétologie et géodynamique de Nantes.

      

    En revanche, et les auteurs le reconnaissent, ces mesures indiquent la présence d'un océan assez tardif, il y a plus de 3 milliards d'années, dont on sait parfaitement qu'il n'a pas pu durer très longtemps, en tout cas pas assez longtemps pour que la vie puisse apparaître.

      

    Les traces d'un océan plus ancien et plus durable, signe d'une planète Mars chaude et humide à l'époque géologique du noachien, il y a 4 milliards d'années, sont encore introuvables. Les roches qui pourraient en porter les traces ont depuis été recouvertes par une forte activité volcanique.

      

      

    Le Figaro

      

     

     

     sources

    http://www.rtflash.fr/ancien-ocean-martien-detecte-par-radar/article

     

     

     

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    Le symbolisme de la Lune

     

      
    L’influence de la Lune. Son Symbolisme

     

    Le Soleil et la Lune sont les deux grands luminaires, astres du jour et de la nuit. Ils représentent les deux grandes forces à l’œuvre dans l’univers, le Yin et le Yang de la philosophie chinoise, le Tao.
    Ces deux forces se complètent mutuellement.
    En pratique l’influence de la Lune intervient dans divers domaines.

     

     

    Calendrier lunaire

      

    A la base du calendrier lunaire, on retrouve tous les symboles liés à la Lune qui sont présents dans la philosophie chinoise, le Tao.

    La Lune est l’astre de la nuit. C’est un astre en mouvement qui exprime une transformation incessante.
    Ce n’est pas un hasard si le calendrier lunaire est largement utilisé pour jardiner, augmenter les récoltes, pêcher ou se sentir mieux dans son corps.
    En effet, la Lune est le symbole des rythmes biologiques : pluie, végétation, fertilité et fécondation.

     

      

      

    La Lune est l’astre de la nuit.

    C’est un astre en mouvement.

    Elle croît, atteint son apogée et disparaît.
     

    La Lune exprime une transformation incessante.
     

    Très tôt, l’homme associa le principe féminin à la Lune.

    L’homme a projeté sa propre réalité dans celle de la Lune : comme elle, il naît, croît, meurt.

     

      

    La Lune. Tarot de Charles VI, fin du XVè siècle

    Mais, elle symbolise également pour l’homme l’espoir de la renaissance.

    En effet, elle renaît après trois jours de disparition durant lesquels le ciel n’est que ténèbres.
    Comme la Lune noire suivie de la jeune Lune, la mort sera suivie de la résurrection.

    Symbole des rythmes biologiques et du temps qui passe, la Lune régit les pluies, la végétation, la fertilité et la fécondité.

     

      

    La déesse Nout avalant le Soleil, nageant sur la barque d'Osiris, va franchir les douze portes qui le libéreront des ténèbres. (Détail de la stèle de Tapéret, musée du Louvre à Paris)

    En astrologie, la Lune symbolise l’humidité, le principe passif mais fécond. Elle est liée à l’inconscient, au rêve et à tout ce qui est fluctuant.

     

     

    L’influence de la Lune

    Sans la Lune, nos journées ne seraient que de 15 heures environ. En effet, l’attraction de la Lune ralentit la rotation de la Terre.

    On connaît bien l’influence de la Lune sur les marées. La Lune est l’astre le plus proche de la Terre. Sa taille (3 476 Km de diamètre) en fait l’astre qui influence le plus la vie sur Terre, après le Soleil.
    Du fait de l’attraction de la Lune, la Terre se déforme périodiquement. C’est sur les océans que l’effet est le plus visible.
    Ainsi, lorsque la Lune est au-dessus de l’océan, toutes les 12 heures environ, elle l’attire et il se gonfle, en se retirant des plages : c’est la marée basse.
    Le reste du temps, l’eau s’étale et remonte sur le littoral : c’est la marée haute.

     

      

    Nos anciens connaissaient bien l’influence de la Lune sur la pousse des plantes. Depuis plusieurs dizaines d’années, des agriculteurs effectuent des recherches sur l’influence de la Lune dans l’optimisation des cultures.
     

    De nombreuses associations françaises mettent en pratique l’agriculture biodynamique créée par Rudolf Steiner.
     

    Les résultats obtenus sont indiscutables : les choux-raves sont deux fois plus gros, les récoltes des arbres fruitiers vont du simple au triple.

     

     

      

    La Lune a également une influence sur les animaux qu’ils soient domestiques ou sauvages. Par exemple, le saumon se fait très discret à la Pleine Lune.
     

    Par contre, les poissons plus gros comme le Thon remontent à la Pleine Lune. D'une manière générale, les prises sont plus importantes par mauvais temps ou temps couvert.

    On a constaté que les insectes se montrent beaucoup moins les soirs de Pleine Lune.

    La Pleine Lune augmente les naissances chez les mammifères. Ce phénomène est également vrai pour les humains.

     

     

    Enfin, la Lune influence notre psychisme et donc notre santé. La Lune régit tout ce qui est liquide. Or, notre corps est en majorité composé d’eau.
     

    Certaines traditions faisaient le rapprochement entre la Lune et le sexe des nouveau-nés.

    En effet, certaines traditions recommandent de vérifier dans quelle constellation passe la Lune.

    Si la constellation est féminine, ce sera une fille et inversement pour un garçon.

    Constellations féminines = jours feuilles et racines; constellations masculines = jours fruits et fleurs.

    Si ce "truc" de sage-femme fonctionne, n'hésitez pas à m'en informer.

      

    Véronique Battaglia (03.2005)

     

     

    sources : http://www.dinosoria.com/calendrier_lunaire.htm

      

      

      

     

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    Croyances, superstitions...  - Le cheval blanc  -
     

     

    Le mythe du cheval blanc est universel. Il est présent dans toutes les religions, à commencer par l’hindouisme.
    Lié au soleil et à la fécondité, le cheval blanc est vénéré par les Romains et les Grecs.
      
    Le blanc est associé à la fertilité ; le cheval et surtout la jument y sont pleinement associés.

     


    Parmi les purs-sangs, certains chevaux sont d’un blanc immaculé. On a baptisé le Camargue "
      
    « Le cheval blanc de la mer ». L’Albinos se caractérise également par sa robe blanche.

     

     

     


     

    Note importante sur l'albinisme chez le cheval: Un cheval à la robe blanche ou crème n'est pas albinos. Les races de chevaux à la robe crème ne sont pas plus fragiles que les autres, ni sujets à des maladies particulières.

     


     

    Il existe apparemment une controverse concernant l'albinisme chez le cheval. Selon les auteurs, on peut lire deux versions:

     


     

    • Le cheval albinos n'existe pas
    • Il existe une forme léthale d'albinisme chez le cheval, transmise génétiquement sur le mode dominant

     

     

     

    De plus, pour compliquer encore un peu plus, il faut savoir que chez les chevaux, il existe une forme mortelle d’albinisme, transmise par un gène dominant (un seul exemplaire du gène suffit à la manifestation de l’albinisme.

     

     

    Cheval : wallpaper, fond d'écran, photo, image, fond 


     

    Le cheval blanc en Inde

     

     

     


     

    Autrefois, en Inde, on sacrifiait un cheval blanc afin d’assurer la prospérité du royaume. On lâchait le plus beau coursier blanc du royaume en direction du nord-est.
    Le Prince héritier et quelques jeunes guerriers devaient alors le suivre dans tous ses déplacements pendant un an.

     


    Ils devaient préserver sa liberté et surtout l’empêcher de s’accoupler.

     

    Cheval blanc : wallpaper, fond d'écran, photo

     

    Incarnation du soleil, sa course était sacrée, et les territoires traversés appartenaient d’office au souverain.

     

     

     


     

     

    Le Camargue est un cheval aux origines très anciennes. Image Wolfang Staudt

     

     

     


     

    Lorsque le cheval revenait à son point de départ, poussé par les cavaliers, l’heure de sa fin approchait.

     


    Ce rite solaire était souvent pratiqué à la fin d’un règne, avec comme objectif pour le souverain de transmettre sa gloire à son fils aîné.

     


     

    Aujourd’hui encore, le cheval blanc est considéré comme l’ancêtre de nombreuses familles princières indiennes : il est également une idole que les villageois implorent pour fertiliser leurs terres.

     

    Cheval : wallpaper, fond d'écran, photo, image, fond 

     


     

    Le cheval blanc chez les Perses

     

     

     


     

    Au Vie siècle avant notre ère, les Perses attribuaient un important rôle religieux aux chevaux blancs.

     


    Les habitants de Cilicie devaient en donner un par jour de l’année au roi de Perse. Il était l’incarnation de Mithra, dieu de la Lumière et maître des vastes pâturages. Ce dernier conduisait un char tiré par quatre chevaux blancs immortels.

     


    Des chevaux blancs étaient sacrifiés à son culte.

     

    Chez les Grecs et les Romains, Ares, dieu de la guerre, précédait le soleil levant dans un char tiré par quatre chevaux blancs, symbole de pureté.

     

     

     


     

     

    Mars, Dieu romain de la guerre (peinture Le Pérugin entre 1496 et 1500)

     

     

     

     

    Le cheval blanc en Chine

     

     

     


     

    En Chine, on vénérait les juments blanches de Kubilay Khan, petit-fils de Gengis Khan et premier empereur chinois, fondateur de la dynastie des Yuan.

    Lors de la fête blanche du printemps, les proches du Khan rassemblaient mille juments et étalons d’une blancheur immaculée.
     

    Kubilay Khan, son faucon et son guépard, à la chasse (Extrait du livre des merveilles du monde de Marco Polo)
     

    Quand ces juments passaient à travers le pays, personne n’osait traverser la route. S’en approcher était considéré comme profanateur.
    Seul le « fils du ciel » et ses proches parents pouvaient boire le lait des juments sacrées.
     

    Le cheval blanc en Europe
     

    Environ 500 ans avant notre ère, les Celtes honoraient également les chevaux. A leur mort, ces derniers n’étaient jamais mangés, ni laissés en pâture aux charognards, mais soigneusement ensevelis.
    Les chevaux blancs étaient sacrés, en particulier les juments, symboles de fertilité.

    Les chefs participaient à des rites de fécondité avec des juments blanches afin d’apporter la prospérité à leur peuple.
     

    Le Shagya. En 1789, ce cheval a la couleur unie généralement blanche, a d'abord été élevé comme cheval d'armes pour la cavalerie hongroise. Image Sightsensr
     

    Vers cette époque, la silhouette d’un immense cheval blanc fut gravée dans la craie des falaises d’Uffington, au sud de l’Angleterre.

    Elle demeure une énigme archéologique, car son motif ne se révèle distinctement que vu du ciel.

    Le culte du cheval blanc continua à s’exercer tardivement en Europe. Au Moyen Age, les légendes abondent qui donnent au cheval blanc un rôle prééminent.
    Le cheval blanc est bien un mythe fédérateur qui unit toutes les cultures.
     
    Cheval : wallpaper, fond d'écran, photo, image, fond
    Les purs-sangs à robe blanche
     

     
    Le Camargue

    Le Camargue porte le même nom que sa région d'origine dans le delta du Rhône, au sud de la France. On dit que le Camargue est une race primitive. Ce cheval a un lien très étroit avec les chevaux représentés sur les peintures des grottes de Lascaux datant de 15.000 ans avant J.-C.
     

    Le camargue. Image Wolfang Staudt
     

    Au 19ème siècle, on a découvert des fossiles à Solutré, dont le Camargue pourrait être issu. Ce cheval vit dans les régions marécageuses de la Camargue depuis des centaines d'années. Les gardians l'utilisent pour rassembler les troupeaux de taureaux sauvages.
      
     
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    L’Albinos

    Ce terme porte à confusion. Il s'agit bien d'une race: "american albino horse". Mais, cette race n'a aucun rapport avec l'albinisme.

    L'Albinos appartient au groupe des Western Horses. L'Albinos peut être issu d'un Quarter Horse, d'un Arabe ou d'un Standardbred. Ce cheval se caractérise par sa robe blanche, par sa peau rosée et par ses yeux bleu ardoise ou bleu brun.
     

    L'Albinos. Image Kayak The Rockies
     

    L'Albinos fait partie des races les plus dociles, les plus intelligentes et les plus équilibrées.
     

    Le Lippizan

    Le Lippizan doit son nom au haras slovène de Lipizza, fondé en 1580. Ce cheval est également élevé dans d'autres régions d'Europe de l'Est. La plupart des gens associent le Lippizan à l'Ecole d'Equitation Espagnole de Vienne.
     

    Le lippizan. Image Big Logie's Missus
     

    Seuls les meilleurs étalons blancs, âgés de cinq ans, sont admis au programme d'entraînement.
      
    Les meilleurs chevaux font finalement fonction d'étalons reproducteurs, dans le haras de Piber où on élève le Lippizan moderne.
      
    Les chevaux qui ne sont pas admis à l'école d'équitation, sont utilisés comme monture de chasse.
      
    Le Lippizan a démontré ses qualités dans le sport équestre ou dans le dressage international.
      
    L'Arabe, le Barbe et l'Andalou étaient des ancêtres du Lippizan.

     

     

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    Tragique fin du plus grand dirigeable du monde

     

     

     

    Le 4 octobre 1930, le R 101 qui est le plus grand dirigeable du monde, est prêt à décoller de Cardington en direction des Indes. A 2 h 10 du matin, l’effroyable catastrophe aérienne se produit au dessus de la Picardie.

    Cette tragédie aurait pu alourdir la longue liste des catastrophes. Cependant, une troublante manifestation paranormale ne va pas tarder à apparaître. Ces messages d’agonisants qui accusent les responsables du drame doivent-ils être versés au dossier de la

    « vie après la mort » ?

     

     

     Phénomènes inexpliqués - Catastrophe du R 101 -

    La construction du R 101

     

     

     

    Depuis la guerre de 1914-1918, on croit à l’avenir de la navigation aérienne. L’Atlantique a déjà été plusieurs fois traversé. Il y a notamment eu l’exploit, en 1927, de Charles Lindbergh qui a réussi cet exploit en solitaire sur Spirit of Saint Louis.

     

    Malgré tout, on ne croit pas encore à l’avion. Sur terre comme sur mer, la mode est aux trains de luxe et aux grands paquebots.

     

    On rêve donc d’un ballon dirigeable géant et somptueux. Le zeppelin a déjà fait ses preuves et sur de longues distances.

     

    En 1924, les Britanniques décident de mettre en chantier une véritable flotte de dirigeables. Normalement, les prototypes seront les plus grands dirigeables jamais construits, pouvant transporter une centaine de passagers, à la vitesse de 100 km/h.

     

    Le gouvernement travailliste, soumis à des pressions, commande deux dirigeables. L’un à une société privée (Vickers), l’autre à une entreprise d’Etat.

     

    L’équipe de Vickers s’installe dans le Yorkshire, tandis que l’équipe gouvernementale remet en état la base aérienne de Cardington.

     

    Les deux équipes ne tardent pas à entrer en compétition. Au lieu de travailler en commun, chacune garde ses petits « secrets » de fabrication.

     

    Au lieu de résoudre les problèmes ensemble, chaque équipe commet des erreurs et refuse de partager les solutions.

     

    Alors que le dirigeable de Vickers s’est montré opérationnel lors des essais, celui de l’équipe gouvernementale a vu son enveloppe s’ouvrir sur plus de 30 m.
    C’est humiliant et même menaçant pour le gouvernement. En effet, on a déjà annoncé que seul le plus performant serait retenu.

     

     

     

     

     

     

    Le R 101 lors d'un essai de vol

    (Mary Evans Picture Library)

     

     

     

    La première destination sera les Indes et l’on imagine déjà un voyage triomphal. D’autant plus que le ministre de l’Air, Lord Thomson, intrigue pour devenir vice-roi des Indes.
    Il doit impérativement être à Londres à la mi-octobre. Il est donc obligatoire que le dirigeable prenne l’air tout début octobre.

     

    L’engin est pourtant loin d’être opérationnel. Peu importe, le 4 octobre 1930, à 18 h 30, il est prêt à partir.
    Il s’arrache à grand-peine du mât d’amarrage et une heure et demi plus tard, il survole Londres.

     

    A 21 h 30, il pénètre dans l’espace aérien français. Personne, à bord, ne semble avoir remarqué la basse altitude de l’appareil. Quand il arrive près de Beauvais, il n’est qu’à 90 m du sol et le drame ne va pas tarder à arriver.

     

    Il n’y aura que 6 survivants. Lord Thomson est mort dans l’accident ainsi que tous les passagers.
    Les 6 survivants sont des membres de l’équipage dont le témoignage ne sera pas d’une grande utilité. Aucun ne saura expliquer les causes du drame.

      

      

       

     

    Le dernier voyage du plus grand dirigeable du monde

     

     

     

    Dans cette nuit du 5 octobre 1930, il pleut sur la région de Beauvais, dans le nord de la France. Un braconnier, qui est en train de poser des collets, entend soudain de curieux bruits dans le ciel.
    En levant la tête, il aperçoit un grand objet, brillamment éclairé, qui tombe lentement. L’objet se rapproche de lui, tandis qu’un vacarme de moteurs lui déchire les oreilles.

     

    Eugène Rabouille voit enfin le géant du ciel piquer du nez, tenter de se redresser et finir par percuter une colline.

     

    En un instant, la colline s’embrase et il est projeté au sol par l’explosion. Quand il se relève, il entend de sinistres hurlements à travers les flammes.
    Il voit des silhouettes se débattre pour tenter d’échapper au brasier.

     

     

     

     

     

     

    Des curieux devant les poutrelles calcinées du R 101 qui était long de 240 m ( Popperfoto)

     

     

     

    Le dirigeable britannique R 101 avec ses 48 passagers et hommes d’équipage, vient de disparaître.

     

    Cet accident fera perdre aux Anglais la foi dans l’avenir de ce mode de transport. Il sera également l’occasion de très curieuses manifestations paranormales.

     

    La commission d’enquête rendra les conclusions suivantes : »La cause exacte de l’accident serait une soudaine perte de gaz dans un des sacs avant. Le R 101 n’aurait pas dû entreprendre ce voyage vers les Indes et il ne l’a fait que pour des raisons politiques. »

     

    Mais, la commission a délibérément choisi d’ignorer un témoignage peu ordinaire. C’est le témoignage du capitaine du R 101, H. Carmichael Irwin, lui-même décédé dans l’accident.

     

     

     

    Les morts parlent

     

     

     

    Le lendemain de l’accident, quatre personnes se retrouvent pour une séance de spiritisme. L’organisateur et financeur est Harry Price, un riche chercheur passionné de phénomènes inexpliqués.
    Il a invité le célèbre médium Eileen Garret et un journaliste australien, Ian Coster ainsi qu’un ami.
    Une dactylographe assiste à la séance au cas où des esprits se manifesteraient.

     

    Harry Price a décidé d’entrer en relation avec Sir Arthur Conan Doyle, mort depuis quelques mois, et qu’il connaissait très bien.

     

    Seulement, la médium est en proie à une vive agitation et épelle un nom »Irving » ou « Irwin ».
    Le capitaine du R 101 commence alors à parler par l’intermédiaire du médium :

     

    « La masse totale du dirigeable était bien trop importante pour la capacité des moteurs. Les moteurs étaient trop lourds. »

     

    Un flot de vocabulaire technique sort de la bouche du médium :

     

    « La force ascensionnelle totale a été mal calculée. Il faut en informer le jury……Et cette idée de gouvernails nouveaux est complètement folle………Gouvernail enrayé. Conduites d’huile bouchées. Ce système extravagant de carbone et d’hydrogène est totalement stupide….. »

     

    « N’a jamais atteint l’altitude de croisière……Essais bien trop courts. Mauvaise injection du carburant. La pompe à air n’a pas tenu. Mauvais temps pour un long vol. L’eau stagne au-dessus. On penche vers l’avant. Impossible de redresser. Impossible de s’élever. On a failli toucher les toits à Achy. Plus tard, quand on fera une enquête, on s’apercevra que la structure supérieure de l’enveloppe n’avait pas d’élasticité.
    J’ai dû m’y reprendre à cinq fois pour partir. »

     

    Trois semaines après l’accident, à la veille du début des travaux de la commission d’enquête, cette étrange séance connaîtra une suite.

     

     

     

    Dialogue avec les morts

     

     

    Le major Villiers connaissait plusieurs des victimes. Un soir, dans sa chambre, il a l’impression qu’Irwin, est présent et cherche à lui parler.

     

    Le lendemain, il parle de son histoire à un ami, adepte du spiritisme, qui le met en relation avec Eileen Garett et Harry Price.

     

    De nombreuses séances vont avoir lieu et un dialogue, selon les témoins, va s’établir avec plusieurs victimes de la catastrophe.

     

    Villiers pose des questions au capitaine Irwin par l’intermédiaire du médium. En voici quelques extraits, pris en note par la dactylographe.

     

    _ Racontez-moi ce qui s’est passé samedi et dimanche.
    _ Le dirigeable était trop lourd. Plusieurs tonnes de trop. L’enveloppe et les poutrelles n’étaient pas assez solides.
    _ Commençons au début

    _ Avant le départ, je me suis aperçu qu’il y avait une fuite de gaz….Impossible de l’arrêter avant le départ. Les sacs à hydrogène étaient trop poreux. Le mouvement constant de ces sacs provoque une augmentation de la pression intérieure des gaz, ce qui entraîne des fuites… Je suis allé trouver l’ingénieur en chef et j’ai compris alors que nous étions condamnés. A cause des ennuis de gaz, nous savions que notre seule chance était de partir à l’heure prévue. Les prévisions météorologiques n’étaient pas bonnes.
    Nous avons décidé de traverser la Manche et de nous amarrer au Bourget avant l’arrivée du mauvais temps.

     

    Harry Price et le major Villiers décidèrent de soumettre leurs « preuves » à la commission d’enquête.
    Bien sûr, ni elle, ni le ministère de l’Air n’accepteront de les retenir au dossier.

     

      

    Quand les morts racontent.

      

    Deux jours après la catastrophe du R 101, soit le 7 octobre, dans le Laboratoire National de Recherche Psychique fondé quatre années auparavant, se tint une expérience de spiritisme.

     

    Harry Price, enquêteur psychique et adversaire du spiritisme, son secrétaire et le journaliste Ian Coster avaient arrangé une séance avec la jeune médium Eileen Garrett dans le but d’entrer en contact avec Sir Arthur Conan Doyle (créateur de Sherlock Holmes).
    Ce dernier, spirite convaincu, avait jurer d’entrer en contact avec Price après sa mort pour lui prouver le bien fondé de ses idées.

     

     Peu de temps après s’être installée dans la pièce (qui était parfaitement isolée de toute influence extérieure puisqu’il s’agissait d’une expérience scientifique), madame Garrett entra en transe.
    Cependant en lieu et place de l’écrivain célèbre que tout le monde attendait, la voix qui s’exprima par l’intermédiaire
     du médium se présenta comme étant le lieutenant de l’Air 
    H. Carmichael. Irwin.
    D’une voix angoissée, il déclara alors : « Je dois faire quelque chose pour tout ce qui s’est passé … Tout le volume du dirigeable était complètement et absolument trop lourd pour la capacité des moteurs. Les moteurs aussi étaient trop lourds. C’est ce qui m’a obligé en 5 occasions à atterrir d’urgence (le capitaine avait du écourter à 5 reprises les essais car le dirigeable était trop lourd. Ceci n’avait jamais été divulguer à la presse du fait de la concurrence avec le R 100. De plus, c’était une question d’honneur pour le gouvernement : tout allait bien)
    . La poussée ascensionnelle utile était trop faible. La poussée ascensionnelle totale était mal calculée par les contrôles de la cabine. Et cette idée de nouveaux gouvernails, totalement absurde. Gouvernail bloqué. Conduites d’huile bouchées. Volons à trop basse altitude et n’avons jamais pu nous élever. Poussée ascensionnelle disponible impossible à utiliser. Poids trop important pour un long voyage. Mauvaise vitesse de croisière et le dirigeable oscille dangereusement. Tension élevée sur l’enveloppe qui frottait (sur la structure). Mauvais moteurs - trop lourds - ne parvenons pas à nous élever. Jamais atteint la vitesse de croisière - même pendant les essais. Essais trop courts. Personne ne connaissait le dirigeable correctement. Mauvais temps pour un long vol. Enveloppe imbibée d’eau et le dirigeable pique du nez. Impossible de redresser. Avons frôlé les toits à Achy. On suit le chemin de fer ».


    Carmichael rajoute encore : « la section centrale était une erreur … trop lourde, trop de surcharge pour la capacité des moteurs … Equipage insuffisant. Mauvaise injection de carburant et pompe à air en panne. Mauvais système de refroidissement. En plusieurs occasions, j’ai constaté que la capacité de poussée ascensionnelle était inadéquate pour une structure d’un tel volume. Je l’ai dit et répété à l’ingénieur sans qu’il soit capable d’augmenter la capacité des moteurs diesel. Mauvaise alimentation en carburant – risque de retour de flamme. Ce système extravaguant de carbone et hydrogène est totalement stupide ».

     


     

     

    Quand le paranormal se heurte à la politique

     

     

    Les « preuves » issues du paranormal étaient suffisamment détaillées pour aider la commission à mieux comprendre cette catastrophe et à établir avec certitude les responsabilités.

     

    Mais, peut-être ne tenait-on pas justement à ce que toute la lumière soit faite.

     

    D’une certaine manière, peut importe comment Price et Villiers ont obtenu les détails de la tragédie. Ce qui est important c’est que l’on aurait pu juger les responsables. Or, la commission n’a rendu aucune conclusion incriminant qui que ce soit.
    « Le dirigeable n’aurait pas dû entreprendre ce vol ». C’est plutôt vague. Les conclusions de cette commission sont pleines de réserves et d’incertitudes.
    On sait à l’époque qu’il y a trop d’intérêts en jeu et trop de réputations à préserver.

     

    Les messages reçus de « l’esprit » du capitaine Irwin donnent des informations étonnantes. Mais, peut-on vraiment les considérer comme des messages venus de l’au-delà ?

     

    Il y a-t-il eu fraude de la part d’Eileen Garret, le médium ? Bien sûr, on peut s’étonner qu’une femme, surtout à l’époque, ait de telles connaissances en aéronautique.
    Il y a-t-il alors complicité avec Harry Price ? Lui non plus n’était pas spécialiste en mécanique aéronautique ou en pilotage de dirigeable.

     

    Et comment auraient-il pu connaître certains détails que seul Irwin connaissait ? Par exemple, le médium a donné une information sur l’incapacité de l’engin à atteindre sa vitesse et son altitude de croisière. « La structure était entièrement imbibée d’eau et le nez de l’appareil pointait vers le bas ».

     

     

     

    Enquête sur l’affaire du R 101

     

     

     

    Il y a eut une littérature abondante sur cette tragédie et surtout les phénomènes paranormaux s’y rattachant.

    Certains ont prétendu que ces messages pouvaient être le fruit de perceptions télépathiques.

     

    Il faut également souligner que la transcription des « messages » d’Irwin a été déclarée conforme aux rapports écrits par le capitaine.
    Seulement l’ingénieur qui a fait cette déclaration était un spirite convaincu et non un véritable expert ce qui rend ses conclusions plus douteuses.

     

     

     

     

     

     

    Les restes calcinés du R 101 (Syndication International)

     

     

     

    Au cours des années 60, deux experts, des vrais cette fois, accepteront de se pencher sur cette histoire. Il s’agit du commandant Booth, un des pilotes du R 100 (le rival heureux du R 101), et le commandant Cave-Brown-Cave, associé de près à la construction du R 101.

     

    Les conclusions des deux hommes sont formelles : ces messages ne peuvent en aucune manière provenir d’Irwin.

     

      

    Pourquoi ?

     

     

     

    Booth fait remarquer plusieurs incohérences :

     

     

    * L’ »esprit » d’Irwin remet en cause le dispositif de régulation des gaz, qui lui aurait indiqué qu’il y avait des fuites. Or, il n’existait rien de tel à bord du R 101

     

    * Les dispositions d’esprit des officiers du R 101 avant le départ. Comment des navigateurs de cette valeur auraient accepté de prendre le départ en sachant que l’appareil n’était qu’une mauvaise ferraille, mettant ainsi en péril la vie de leurs passagers ?

     

    * « Irwin » parle de s’amarrer au Bourget. A l’époque, il n’existait que quatre aéroports pouvant accueillir un dirigeable de cette importance. Le Bourget n’en faisait pas partie.

     

    Il existe de nombreuses autres incohérences.

     

    On pourrait également faire remarquer que ce médium s’intéressait beaucoup aux accidents d’avion. 10 jours avant le drame, elle avait eu la vision d’une catastrophe imminente.
    Au cours des mois qui ont précédé le drame, la presse a abondamment commenté tous les détails de l’opération, en donnant de nombreuses informations techniques.
    Tout cela a très bien pu s’imprimer dans l’inconscient du médium.

     

    On peut donc se demander si ces « messages » ne proviennent pas en réalité du subconscient d’Eileen Garret.

     

    Le mystère de la tragédie du R 101 n’a jamais été vraiment résolu et les manifestations paranormales n’ont fait que brouiller les pistes.

     

    Même si la participation d’un « esprit » peut laisser sceptique, une chose est certaine : il s’est bien passé quelque chose et des responsabilités n’ont pas été établies.

      

     

    Comment les survivants s’en sont ils sortis ?

     

     

     

     J.H. Leech : assis dans le salon fumeur au moment de l’impact, il fut sauvé lorsque le plafond s’effondra et fut retenu par un des canapé. Il s’échappa en se frayant un chemin à travers les cloisons en bois endommagées du salon jusqu’à la structure et ensuite à travers l’enveloppe extérieure.

     

     

     

     A.V. Bell, J.H. Blinks, A.J. Cook et V. Savory: se trouvaient respectivement dans leur cabine moteur qui étaient situées à l’extérieur de la coque. Lorsque le R 101 atterrit, ils purent ainsi sortir par la fenêtre de la cabine et s’éloigner de la carcasse.

     

     

     

     M.G. Radcliffe : a survécu au crash et a pu sortir de l’épave. Il décéda malheureusement peu de temps après à l’hôpital de ses blessures.

     

     

     

     A. Disley : dormait dans ses quartiers lorsqu’il fut réveillé par l’inclinaison de sa couchette lors du premier plongeon. Au même moment Hunt, qui passait par là, mit les membres d’équipage au courant de la situation puis continua son chemin.
    A ce moment-là, Disley entendit le télégraphe sonner. Le tableau à fusibles se trouvait à portée de main et il se leva pour couper le courant dans le dirigeable.
    Il y avait deux séries de fusibles et Disley se rappelle en avoir basculé une.
     Il savait que lors d’une catastrophe aérienne il y avait toujours des risques d’incendie dû à des court-circuits.
    Pendant qu’il coupait cette première série de fusibles, le
    R 101 effectua son deuxième plongeon, moins accentué que le premier ce qui permit à Disley de rester debout.
    Lorsque le dirigeable toucha le sol, il était juste occupé à couper la seconde série de fusibles et les lumières s’éteignirent.
    Disley se rappelle que l’impact ne fut pas suffisamment fort pour le faire tomber. Dans les secondes qui suivirent, tout comme Leech, il se fraya un chemin à travers la structure et l’enveloppe.

     

     

     

     S. Church : pu lui aussi s’échapper de la carcasse mais décéda 3 jours plus tard de ses blessures à l’hôpital.
    Il donna néanmoins une interview durant ce temps : « Je trouvais que le vol était plutôt cahoteux mais pas de manière exagérée. Le second quart de veille venait de s’achever et je m’en allais lorsque l’appareil a effectué un plongeon assez raide. A ce moment j’ai reçu l’ordre de vider le ballast d’urgence situé à l’avant (soit ½ tonne d’eau) mais avant que je puisse y parvenir le crash est survenu ».

     

    Alors qu’ils s’éloignaient du R 101,

     

    Disley et Cook remarquèrent quelques détails intéressants.
    Disley constata que même si l’enveloppe extérieure brûlait, il n’y avait presque plus d’enveloppe du côté gauche, à l’arrière des charpentes 10 et 11, sur le sommet du dirigeable. Le dirigeable ressemblait à un squelette.
    Cook, quant à lui, observa que le côté inférieur du gouvernail était toujours recouvert de son enveloppe et se trouvait toujours en position de remontée.
    Ceci démontre que le pilote essaya jusqu’à l’ultime seconde de garder le nez de l’appareil vers le haut.

     

    L’enquête montrera que le nombre de tours du tambour du treuil auxiliaire (chargé de manœuvrer le gouvernail) confirme cette hypothèse.

     

     

     


      

     

     

     

     

     

      

      

     

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    En voici quelques exemples :

    Une description remontant au règne du pharaon Thoutmôsis III vers 1450 av. J.-C., fait état de multiples « cercles de feu plus brillants que le Soleil » d'environ 5 mètres d'envergure qui seraient apparus durant de nombreux jours.

     

    Ils ont finalement disparu après « être montés haut dans le ciel ».
    L'auteur romain Julius Obsequens écrit, en 99 av. J.-C., « dans Tarquinia pendant le coucher du soleil, un objet rond, comme un globe, a pris son chemin dans le ciel d'ouest en est ».

     

     

     

    Préhistoire et Antiquité

    Des récits de phénomènes aériens non identifiés existent depuis très longtemps.

      

    D'après certains ufologues, des représentations étranges visibles dans quelques

      

      

    grottes ornées, telles celle d'Altamira en Espagne ou celle de Cougnac en France,

    pourraient être des représentations d'ovnis .

      

      

      

      

    De plus, des statuettes ou des peintures (comme les fresques du t étrangement à certaines ssili, en Algérie) d'extraterrestres du XXe siècle, preuve, selon une partie de la communauté ufologique, de l'ancienneté du phénomène.

    Certaines de ces apparitions étranges peuvent avoir été des phénomènes astronomiques comme des comètes ou des météores brillants, ou des phénomènes optiques atmosphériques. L'analyse de ces faits passés est dénommée couramment rétro-ufologie. 

     

     

     

    On a retrouvé des dessins à des époques très reculées dans toutes les parties du monde, représentant de manière non ambiguë des êtres et des engins troublants. Il ne faut pas oublier que les artistes préhistoriques dessinaient ce qu'ils avaient l'habitude d'observer.

     

     

                                                                                     figure casquée - Mexique

     

                                                               

     

                                                                        Wondjinas d'Australie

     

    Peintures rupestres d'Aborigène trouvées dans des grottes à Kimberley en Australie. Probablement réalisées il y a plus 5000 ans.

     

    Les aborigènes adoraient, et adorent toujours un dieu, du nom de Wandijna, et qui serait à l'origine de la création de la Terre.Les traditions aborigènes racontent également que la Cité de la Lune, dans la terre d'Arnhem, a été le lieu d'une bataille entre le dieu du ciel venu sur son vaisseau et celui de la Terre, ce dernier ayant été vaincu par l'assaut d'une chaleur dévastatrice..étrange.

     

     

    Peintures rupestres d'Aborigène " les frères brillants ". Vous remarquerez les auréoles autour de leur tête, qui couronnent en général nos anges et nos saints...

     

     

     

    Wondjina Serpents Australia

     

     

     

    Les frères brillants Tjabuinji et Jagtjadbulla-Victoria, Australie

     

     

     

     

     

     

     

    Il y a plus de 15 000 ans avant J.C., dans les grottes du sud-ouest de la France, des hommes préhistoriques ont dessiné tellement d'objets curieux, que les paléontologues ont dû dresser un catalogue des représentations au moment de leur découverte. Mais depuis que l'hypothèse d'une liaison avec la vision d'OVNI a été faite, plus personne n'en parle, sujet tabou !

     

    Ces représentations peuvent être vues dans les grottes de Cougnac et de Pech Merle dans le Lot, des Combarelles en Dordogne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici des peintures rupestres datant de 10000 avant JC. décrivant de bien curieux personnages en combinaison et scaphandre et d'étranges objets dans le ciel dans une grotte italienne non loin de Val Camonica en Italie du sud.

     

     

     

     

     

    Grotte Altamira, Espagne

     

     

     

    Grotte de Los Casares, Espagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

    Ouzbékistan                                                                                                                                                       

     

     

     

     

     

    Fresque de Tassili, Algérie

     

    Les peintures rupestres du Sahara sont des œuvres néolithiques, peintes et gravées à même la pierre dans le désert du Sahara. Il s'agit de peintures représentant la vie des hommes néolithiques et principalement la faune qui les entoure. Leur datation est difficile, mais les préhistoriens estiment que leur création date d'une période comprise entre 5 000 et 1 000 ans avant J.-C. Le contraste entre la luxuriance de la faune figurée sur ces peintures et l'aridité actuelle du désert du Sahara renforce encore leur attrait historique et artistique.

     

     

     

     

     

    Fresque de Jabbaren, dans le massif de Tassili en Algérie, au sud du Hoggar. Haut de 6m, ce personnage massif est remarquable par sa tête ronde, décorée de motifs divers. La silhouette est épaisse et tout fait penser à un scaphandrier surgi du fond des temps. Cette impression est encore accentuée par la présence de plis horizontaux à la hauteur du cou et d'autres, verticaux, sur la poitrine. Des détails qui évoquent un vêtement enveloppant. Notons au passage qu'un personnage très ressemblant peut être vu dans la grotte de Cabro (Var).

     

    S'il n'est pas le seul dans son genre, le «Grand Dieu des martiens» comme on l'appelle un peu par plaisanterie, est le plus impressionnant de ce que Jacques Gossart, de la revue belge Kadath, appelle les Têtes Rondes. Des Têtes Rondes que l'on retrouve sur un autre site du Tassili, à Séfar. Mais cette fois, elles sont beaucoup plus petites et lèvent les bras vers un être gigantesque, à l'aspect nettement non humain. En plusieurs endroits, on peut voir d'autres Têtes Rondes dessinées comme pour suggérer qu'elles sont en train de planer en l'air.

     

    La roche est un grès d'âge cambro-ordovicien possédant tout un réseau de cassures, fissures verticales à subverticales.

     

    L'élargissement de ces zones de moindre résistance explique la présence actuelle d'un réseau de couloirs où se sont développés des abris-sous-roche.

     

    Parmi les peintures rupestres du Sahara, on peut citer le style dit de Tazina, bien connu dans le sud marocain, foyer possible d'une paléoculture néolithique, que l'on retrouve aussi dans l'Atlas algérien. Les gravures et peintures rupestres qui abondent dans le Sahara correspondent à différentes phases chronoculturelles de ce désert. Elles sont d'une grande fragilité.

     

     

     

     

     

     

     

    Saucers Rock Art, Arkansas, usa

     

     

    Dans l'Exode Elohim parle à Moïse :

    Citation:
    " L'Ange de Iahvé lui apparut dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson (...) le buisson était embrasé par le feu, mais il n'était pas dévoré !". (Exode, III-2)

     

    Tableau de Bert de Gelder réalisé en 1710 qui représente

    le baptême de Jésus dans le Jourdan.

    En-dessous, un dessin d'Ovni identique selon un témoignage...257 ans après!



    L'Exode :

    Citation:
    dans le tourbillon". (Il Rois, II-11)



    C'est le décollage d'un engin volant et le feu des tuyères fait que le narrateur parle de chevaux de feu. Si aujourd'hui vous prenez des primitifs d'Amérique du Sud ou d'Afrique noire et que vous les faites assister au décollage d'une fusée, ils parlent de char de feu et de chevaux de feu en revenant dans leurs tribus, incapables de comprendre, même en gros, les phénomènes scientifiques d'une façon rationnelle et voyant en cela du surnaturel, du mystique et du Divin.

    Citation:

     

     

    " Il m'emmena (...) et me déposa sur une très haute montagne sur laquelle il y avait comme les constructions d'une ville, au midi (...) (il y avait) un homme dont l'aspect était comme l'aspect de l'airain". (Ezéchiel, XL, 2-3)

    " Et voici que la gloire du Dieu d'Israël vint de la direction de l'Orient avec un bruit comme le bruit des grandes eaux et la terre resplendit de sa gloire". (Ezéchiel, xLfii-2)

      

     

     

     

    Moyen Âge et Renaissance


    À cette époque, il est surtout question de phénomènes occultes, chez des théoriciens comme Agrippa ou Paracelse. L'influence de la religion est réelle puisque les phénomènes célestes sont considérés comme des avertissements divins ou comme des expressions maléfiques dont sont responsables sorciers et sorcières.

     

     

    Tapisserie de BAYEUX  France NORMANDIE



    Au Japon, dans la nuit du 24 septembre 1235, le général Yoritsume et son armée observent près de Kyoto des sphères de lumière non identifiées, aux mouvements erratiques. Ses conseillers lui disent « de ne pas s'inquiéter car c'était simplement le vent qui faisait osciller les étoiles .

    Gravure sur bois de Hans Glaser.Gravure sur bois par Hans Glaser (1566), Nuremberg.

      

      

    Le 14 avril 1561, l'Allemagne est parcourue par une multitude d'objets apparemment engagés dans une bataille aérienne. On rapporte que de petits globes et disques sortaient de grands cylindres.
     

      

      

      

    Ces observations sont alors interprétées comme des prodiges surnaturels, des anges et autres présages religieux.

    Certains enquêteurs contemporains considèrent ces témoignages comme étant l'équivalent ancien de rapports d'ovnis modernes.

      

      

      

    Il est en effet possible que des apparitions d'ovnis aient été transposées dans des œuvres d'art mais, pour les cas les plus souvent cités, une explication simple est fournie par les historiens de l'art.

     

      

      

    Ainsi :

    les cosmonautes de la fresque du monastère de Detjani au Kosovo (1350) sont des représentations symboliques du Soleil et de la Lune comme on en trouve dans l'art byzantin religieux de cette époque ;

     

     

     

    Projet d'engin volant par Léonard de Vinci

     


    l'ovni du tableau de Mainardi (Madonna col Bambino e San Giovannino), qui traverse les cieux en pleine nativité, est en réalité la représentation symbolique de l'archange Gabriel ;

     

     


    l'objet en forme de soucoupe volante sur le tableau de Paolo Uccello, la Tébaïde, est un chapeau du cardinal ;
     

     

      

    Pièce de 1608 MARSEILLE

      

      

    la fameuse pièce de 1608 censée commémorer un passage d'ovni au-dessus du ciel de France, est en fait un jeton de jeu sur lequel est dessinée une roue de la fortune.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Peintures et représentations du moyen-âge et plus.

     

    La plupart des grandes peintures du moyen âge ont eu pour thème la religion.

    C'était là l'occasion de représenter aussi des objets exceptionnels qu'ils ne pouvaient interpréter que comme étant des envoyés de "Dieu" et qui trouvaient donc leur place parmi ces toiles. Tout ce qu'on ne comprend pas et que l'on observe n'est-il attribuable qu'à Dieu? (à vous de trouver la réponse).

     

     

     

     

     

    Les textes bibliques parlent d'elles-mêmes...

    Quelques citations parmi pleins d'autres :

    Dans la Genèse, XXVIII

    Citation:

      

    " Une échelle était dressée par terre, sa tête touchant aux cieux, et voici que des Anges d'Elohim montaient et descendaient sur elle".

    (Genèse, XXVIII-12)

     

     



    Dans l'Exode Elohim parle à Moïse :

    Citation:

     

    " L'Ange de Iahvé lui apparut n'était pas dévoré !". (Exode, III-2)

     

     

    Comment expliqueriez-vous ce sarcophage Maya ?

     

      

     

     

     Tableau du XIV eme siècle :

     

     

    Extrait d'une toile de Dechani qui est actuellement conservée

    sur une fresque de la crucifixion du Christ, dans l'ancienne Yougoslavie.

     
     

     

    On a retrouvé des dessins à des époques très reculées dans toutes les parties du
    monde, et représentant de manière non ambiguë des êtres et des engins que nous
    pourrons sans problème qualifier d'extra-terrestres. Il ne faut pas oublier que
    les artistes préhistoriques dessinaient ce qu'ils avaient l'habitude d'observer:
    peut-on en conclure qu'à une époque où la Terre était complètement
    sous-développée, l'activité extra-terrestre se faisait au grand jour?
    Possible!

    En tout cas, supposer que des extra-terrestres nous ont
    découvert subitement, il y a seulement 50 ans, c'est tout bonnement manquer de
    bon sens, étant donné que les civilisations extra-terrestres n'ont aucune raison
    de s'être développées en même temps que nous ni toutes à la même vitesse.

      

    Statistiquement, ils devraient nous avoir découverts il y a des dizaines de
    milliers d'années, voire des millions d'années, et d'autres devaient continuer
    de nous découvrir au cours des milliers d'années qui s'écoulèrent et
    continueront à nous découvrir.

    Il existe aussi des récits du moyen âge
    décrivant des boules lumineuses, des soucoupes et autres Ovnis, bien sûr en
    termes du moyen âge (mais à nouveau sans ambiguïté), ainsi que quelques gravures
    accompagnant ces récits. Certaines peintures sont aussi très éloquentes! Je
    crois que tout ceci est cohérent: les extra-terrestres nous visitent depuis des
    centaines de milliers d'années et continuent à le faire; et manifestement, ils
    ne sont pas belliqueux, sans quoi nous ne serions plus là depuis longtemps pour
    nous poser cette question.

    A l'époque où l'ancien testament a été écrit,
    on observait des "colonnes de nuées et de feu", et récemment, un témoin d'Ovni a
    vu le phénomène sous forme de colonne de feu. Il y a quelques années, un témoin
    a observé un Ovni de forme très bizarre qui n'avait pas été répertoriée et dont
    la forme particulière figurait très exactement parmi des gravures rupestres
    anciennes.

      

    Ceux qui pensent que les "soucoupes volantes" sont sorties droit de
    l'imagination de nos contemporains devraient s'intéresser un peu plus à ce type
    d'information.

    Quant à ceux qui mettent en avant la très grande
    diversité des formes d'Ovnis pour en discréditer la réalité, ils feraient bien
    d'y repenser à deux fois. A mon avis, la technologie de déplacement des
    civilisations extra-terrestres est au point depuis des temps immémorables, et
    ils n'en changent plus les formes, mais par contre il existe tant de
    civilisations nous visitant, et tant de "modèles" d'engins volant par
    civilisation, que nous ne sommes pas près d'arriver au bout de nos peines (par
    analogie, il suffit de considérer tous les modèles de voiture existant sur Terre
    pour essayer de se donner une idée, et de multiplier par le nombre de
    civilisations extra-terrestres pouvant nous visiter).

    Un autre élément à
    ajouter est que certains Ovnis semblent pouvoir prendre la forme extérieure
    qu'ils veulent (peut-être des projections holographiques?) si ils le désirent,
    comme ces Ovnis qui essaient d'imiter les Sky-Tracers (la revue "Lumières dans
    la Nuit" en a beaucoup parlé).

      

    Jacques Vallée a lui aussi beaucoup étudié la
    question dans ses livres, et il a pu trouver trace d'"Ovnis" prenant la forme de
    dirigeables au 19ème siècle. Il semble que les technologies extra-terrestres
    soient diverses, et que leurs intentions sont de révéler doucement leur présence
    sans choquer. Pour quelle raison? Là aussi, il est possible d'obtenir quelques
    réponses.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     



    Peinture rupestre d'une grotte néolithique du sud-ouest de la France représentant une foule d'animaux sauvages de toutes tailles...survolées par des objets ronds et plats évoquant des ovnis. Trois de ces engins évoluent autour d'un petit personnage humanoïde doté d'une queue bizarre .

    Les experts sont incapables de donner un sens à cette peinture.

     

      

    Des témoignages de gens prétendant avoir fait une rencontre de troisième type (oui je sais je pars dans le HS mais c'est plus fort que moi comme Sega...) se comptent par dixaine de milliers  !

    Et y en a pour toutes les sauces allant du petit gris que l'on connais bien à des gens quasiment identiques à nous de taille moyenne de 2,50m à 3m. 

     

     

     

     

     

     NASCA

     

     

     

       

     

     

     

     1520 1523

     

     

     

    illustrration from gulliver's travels 1732

      

      

      

      

      

      

      

      

     

     

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    FR - Témoins militaires d'OVNI sur des sites nucléaires

    - National Press Club (27-09-10) VOSTFR

      

      

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    La réincarnation



    Qu'est-ce que la réincarnation ?

      

    La réincarnation est le retour du principe spirituel dans une nouvelle enveloppe charnelle. Pour un être humain, cette enveloppe est toujours un corps humain. Mais on peut se réincarner soit sur la même planète où l'on a vécu sa dernière existence, soit sur une autre planète.

    On ne peut fixer un temps précédant le retour dans un corps matériel, pas plus qu'on ne peut fixer un temps pour la vie terrestre.

      

    Des êtres humains passent trois ans sur terre, et d'autres y vivent quatre-vingt-dix ans. Si l'on disait que l'homme vit sur terre trente ans, on parierait comme un amateur de statistique, mais pas comme un observateur des lois réelles.

    L'esprit doit entrer dans un nouveau corps, mais cela se fait petit à petit et n'est achevé qu'à la naissance. Mais certains esprits changent d'avis après coup et craignent tellement la renaissance que cela aboutit parfois à une fausse-couche ou à un enfant mort-né.

    En général, les jeunes enfants de deux à trois ans ont très souvent des réminiscences de leurs vies antérieures.

      

    Les souvenirs s'estompent vers sept ou huit ans, lorsque l'enfant est mieux intégré dans la vie terrestre.

    Certaines de nos aptitudes peuvent disparaître d'une vie à l'autre, être comme en sommeil, lorsque l'esprit désire en acquérir d'autres. Mais les premières ne disparaissent qu'en apparence et peuvent s'épanouir davantage dans une vie ultérieure.

      

    Un esprit attardé peut avoir choisi une famille évoluée dans le but de s'améliorer - ceci constitue une épreuve pour la famille choisie - alors qu'un esprit évolué peut s'incarner dans un cadre déplaisant, même dans un corps infirme, pour subir une épreuve nécessaire et développer des qualités qui lui manquent.

    Disons tout de suite qu'avant de venir se réincarner dans une planète, l'être spirituel se prête à la perte de la mémoire des existences antérieures.

      

    La réincarnation a, en effet, été enseignée comme un mystère ésotérique dans toutes les initiations de l'Antiquité.



    La réincarnation et les religions



    Depuis le début de toutes les religions, la réincarnation a été considérée comme une alternative à la mort.Les premiers à en avoir parlé, sont les égyptiens, quoique cela ne soit pas reconnu par l'Egyptologie officielle, mais dans plusieurs passages du Livre des Morts, il en est fait mention.

      

    Plus connus sont le Bouddhisme et l'Hindouisme, qui ont perpétué l'idée de réincarnation jusqu'à nos jours.

      

    Au Tibet, quand on parle de réincarnation, on ne peut s'empêcher penser au Dalaï-lama dont tout le monde a retenu qu'il est l'incarnation actuelle du premier Dalaï-lama.

    En Grèce au 7ème et 6ème siècle avant Jésus Christ, l'orphisme, doctrine théologique admettaient l'immortalité de l'âme. L'âme impure était soumise à des réincarnations successives. Dans les évangiles, le Christ a fait plusieurs fois référence à des vies antérieures :

    " Jésus dit alors: Je vous le dis, en vérité, parmi les enfants des hommes, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean, le Baptiste. Si vous voulez le comprendre, lui-même est Elie qui devait revenir, que celui-là entende, qui a des oreilles pour entendre " (Saint Mathieu, XI, 11-15).

    " En vérité, je te le dis : nul, s'il ne naît à nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu "(Saint Jean III,3)


    Au sujet d'un aveugle de naissance, Jésus, qu'on interrogeait sur les raisons cette cécité, :

    "Ce n'est pas lui ni ses parents qui ont pêché…." (Saint Jean, IX-3).

    Rappelons-nous que jusqu'en l'an 553 de notre ère, la réincarnation faisait partie de la religion chrétienne, mais a été mis à l'index après le concile de Constantinople, simplement parce que, dit-on, le concept de la réincarnation gênait l'impératrice Théodora (qui avait beaucoup à se reprocher !) et ne voulait pas accepter qu'elle puisse être d'un rang inférieur dans une vie future.

      

    Cette croyance fut donc éliminée, mais non totalement interdite, et elle ne fut jamais déclarée anathème.

    Dans le Zohar : " Toutes les âmes sont soumises aux épreuves de la transmigration ".

    La Kabbale affirme que les renaissances permettent aux hommes de se purifier. Plus près de nous, au 13e siècle, les cathares disaient :

      

    "Nous sommes venus trop tôt ; nous reviendrons dans 700 ans".



    Le concept de la réincarnation



    Il est intéressant de par son idée de justice immanente. Il permet aussi de comprendre et d'accepter les pires épreuves.

      

    Mais malgré les preuves qui s'accumulent, la Réincarnation a beaucoup d'adversaires, car, depuis des siècles, on nous a répété qu'on ne disposait que d'une seule vie pour gagner le Paradis, sinon l'Enfer vous ouvrait toutes grandes ses portes. Mais comment parvenir à la perfection en une seule existence ?

      

    A ce compte, bien des gens ne pourraient être sauvés. Pourquoi ne pas admettre d'autres vies, d'autres épreuves pour ceux qui ne sont pas encore parfaits, afin de les faire réfléchir davantage, de reconnaître leurs erreurs passées et de leur donner la chance de les corriger ?

      

    La nouvelle incarnation d'une âme sur terre dépend du degré d'évolution acquis dans les vies passées.

     

                    

     

     

    RÉINCARNATION ; Signification du mot

     

     

      

    La croyance en la réincarnation peut être assimilée à une doctrine selon laquelle un certain principe immatériel (« esprit », « âme », « conscience individuelle ») s'accomplit au travers de vies successives dans différents corps (humains, animaux ou végétaux selon les croyances). Dans cette doctrine, à la mort du corps physique, l'« esprit » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps, ce qui permettrait à l'individualité de poursuivre ses expériences de vie et son évolution spirituelle ou morale.

      

    La réincarnation est une forme de la transmigration des âmes, proche des concepts de métempsycose, palingénésie, et l'Éternel retour. On retrouve la croyance en la réincarnation à différentes époques et en divers lieux (bien que le terme soit récent, traduisant une conception occidentale de type sociale apparaissant vers la fin du XIXe siècle, de sorte que la question de savoir si le terme "réincarnation" est réellement approprié pour désigner les concepts hindou et bouddhiste fait actuellement débat comme en témoigne, par exemple, la page de discussion de cet article), notamment dans la pensée grecque et en Extrême-Orient, où elle est au cœur de l'hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme, et du sikhisme

      

     

    Même si certains veulent voir des allusions codées dans les textes sacrés, elle est généralement récusée par les trois religions monothéistes, qui lui préfèrent la doctrine du Jugement dernier et de la résurrection de la chair.

     

     

     

    Aujourd'hui, la réincarnation est une croyance religieuse partagée par plus d'un milliard d'hommes (les hindous, les bouddhistes, les jaïns, les sikhs, les adeptes des religions tribales africaines auxquels s'ajoutent différents groupes spiritualistes).

    Les indos-aryens ont emprunté la théorie des renaissances successives au contact des aborigènes non-aryens de l'Inde. Par la suite, le Jaïnisme et le bouddhisme ont adopté la doctrine également comme article de foi.<CHALOUX>

    L'idée de la réincarnation n'est donc pas issue de l'âge védique mais quand les brahmanes se la sont appropriée, ils en ont fait une doctrine secrète. Le Jaïnisme l'a développée très tôt et les premières Upanishads se sont inspirées de ces développements. Cette idée de la réincarnation dominait la vie spirituelle à l'époque Dravidienne, puis se dissipa quelques temps, pour réapparaître ensuite.

     

    Le premier théoricien de la réincarnation, en Inde, arrive assez tard, après le védisme, dans l'hindouisme du VIe siècle av. J.-C.. Il s'agit de Yâjñavalkya, auteur de la Brihad-âranyaka-Upanishad et du Shatapatha-Brâhmana.

    "Yajnavalkya, poursuivit Artabhaga, lorsque l'organe de la parole du mourant se fond dans le feu, son souffle dans l'air, sa vue dans la lumière solaire, son mental dans la lumière lunaire, son ouïe dans les directions de l'espace, son corps physique dans la terre, l'Akasha de son cœur dans l'Akasha de l'espace externe, les poils de son corps dans le tapis végétal de la terre et ses cheveux dans les arbres, son sang et sa semence dans l'eau, où donc se trouve alors cet homme ? »

    « Tends-moi la main, cher Artabhaga, répliqua Yajnavalkya, et nous irons décider de cela entre nous, ce qui est impossible au milieu d'une telle foule. » Ils se mirent à l'écart et débattirent longuement la question ; ce dont ils parlèrent fut essentiellement le karma, le domaine de l'action, et ce qu'ils déterminèrent comme louable fut aussi le karma. Car c'est par l'action juste que l'on devient bon, et par l'action erronée que l'on devient mauvais. Finalement, Artabhaga, de la lignée de Jaratkaru, demeura silencieux." (Brihad-âranyaka-Upanishad, III.2.13) .

    Cela laisse entendre plusieurs idées :

    1. Le karman joue dans la vie présente comme dans la vie future.
    2. La notion de karman comme "acte moral et résultat de l'acte" entre ici en jeu.
    3. Puis la notion de rétribution des âmes intervient. Selon le Shatapatha-Brâhmana, ceux qui n'accomplissent pas correctement les rites renaissent après la mort et deviennent "toujours à nouveau la nourriture de la mort" ; l'immortalité acquise par les rites est de durée limitée ; la crémation produit une nouvelle naissance.

     

     

    4. Puis arrive la notion de renaissance.

    Ainsi, l'homme se dissout à la mort, mais son karman est cause d'une naissance nouvelle qui héritera des actes bons ou mauvais de l'existence antérieure.(isslich lapoche)

    C'est vers la fin du XIXe siècle que la réincarnation fait un grand retour en Occident, sous la double influence d'un regain d'intérêt pour l'occultisme et de l'étude plus systématique des religions venues d'Inde (hindouisme et bouddhisme) par les anthropologues et philosophes occidentaux (notamment Schopenhauer).

    Plusieurs groupes "ésotériques" placent la réincarnation (ou en tout cas une version occidentale de la réincarnation) au cœur de leurs enseignements. Parmi ceux-ci, on peut citer la Théosophie, fondée par Helena Blavatsky en 1875.

    Par ailleurs, la doctrine spirite, codifiée Allan Kardec dans Le livre des Esprits en 1857, est en partie fondée sur la croyance en la réincarnation.

    Aujourd'hui, la continuation de cette tradition se retrouve dans le mouvement dit New Age.

     

      

      

      

     

     

     

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     Les prémonitions du Titanic

      

      

      
      
      
      
    Plusieurs livres furent écrit a propos des prémonitions faite sur le naufrage du titanic le 15 avril 1912. Ainsi de nombreuses personnes auraient refusé d'acheter leurs billets car ils auraient présenti une catstrophe.
      
    Un homme d'affaire américain à ainsi annulé au dernier moment son voyage car il dit avoir revé du naufrage du titanic. Mais l'histoire la plus troublante est celle du roman de Morgan Robertson intitulé « futility » écrit en 1898 donc 4 ans avant le naufrage.
      
    Dans ce roman il raconte qu'un grand et luxieux paquebot nommé Titan ( titan = titanic ?) heurta un iceberg et coula comme le titanic. De plus dans le texte le paquebot à sombré au meme endroit que le titanic (dans l'atlantique nord).
      
    Comme pour le Titanic les pertes du Titans sont élevées à cause du manque de canots de sauvetage. En outre Robertson décrit dans le moindre detail le titan et cette description est semblable a celle du Titanic ( systeme telephonique interne, étanchéité des cloisons, salle de bal....).
      
      
    Le comble : le journaliste W.t Stead qui à fait la critique du livre est mort dans le naufrage du titanic.
      
    Alors simples coincidences ?
      
      
      
      
      
      
     
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    Le Grand Sphinx





    L'histoire du lion éternel et de son fameux nez…Battu par les vents, menacé de chaque côté par les sables mouvants, le Grand Sphinx garde majestueusement les pyramides royales de Gizeh depuis presque 5 000 ans. Ce monument colossal a, cependant, été enseveli dans le sable pendant presque toute son existence ; il a subi les attaques et le vandalisme des hommes et de la nature. Sa survivance tient du miracle.

    Le lion humain



    Le sort du Grand Sphinx a longtemps été lié à celui de pharaons égyptiens. Dés les débuts de la période historique, il est courant de représenter le roi comme un lion, afin de symboliser sa force et sa puissance. Le concept du souverain à la fois homme et animal aboutit à la création du sphinx, créature hybride au corps de Lion et à la tête humaine. Le pharaon étant à la fois humain et divin, le Sphinx est considéré, à son tour, comme supra-humain.

    On a érigé de nombreux sphinx en Égypte, mais celui de Gizeh est le premier à avoir été dressé. Il date du règne de Khephren, au XXVIe Siècle avant J.-C. ; il est situé au sud de la Grande Pyramide.

    Impressionnant avec ses 20 m de haut et 70 de long, il garde la route sacrée qui mène à la seconde pyramide, également érigée pendant le règne de  Khephren


    Les origines du Sphinx sont tombées dans l'oubli au Nouvel Empire ( vers 1750 avant J.-C.). Les prêtres pensent qu'il s'agit d'une incarnation de Rê, dieu du Soleil, et l'adorent en tant que tel. A l'époque, en outre, son corps est enfoui dans le sable : seule sa majestueuse tête reste visible.

    Selon la légende, Thoutmosis, jeune fils du pharaon Aménophis II, chassant sur le plateau de Gizeh, se repose à l'ombre du Sphinx. Il rêve que Rê lui parle et se plaint que le sable l'empêche de respirer.

      

    Si le prince veut bien faire enlever le sable, le dieu lui promet qu'il héritera du royaume. Thoutmosis obéit et, naturellement, monte sur le trône d'Égypte. Afin de prévenir de futurs ensablements, il fait construire une série de murs en briques de terre autour du monument et graver l'histoire du songe sur une plaque de granit. Elle se trouve toujours entre les pieds du Sphinx.

    Le sort de celui-ci commence à s'améliorer. Centre du culte du dieu Soleil, Rê, il attire les visiteurs et les pèlerins de toute l'Antiquité, qui lui laissent de nombreuses offrandes.

      

    Certaines d'entre elles sont des tablettes d'argile, qui portent des prières. Lors de la domination romaine, de nombreux voyageurs vont admirer le Sphinx ;on peut encore voir leurs graffiti.



    Jusqu'au cou


    Au cours des siècles suivants, le Sphinx redevient la proie des sables du désert, qui s'amoncellent le long de ses flancs et l'enfouissent entièrement, sauf la tête. Le vent érode ses parties exposées et des vandales en arrachent des morceaux.

    La légende veut que Napoléon fasse pointer ses canons contre le Sphinx parce qu'il pensait que son sourire se moquait de lui.

    La vérité est plus prosaïque. Le visage du Sphinx a été défiguré et son nez brisé à la fin du VIVe siècle par Saim-el-Dhar, un religieux fanatique qui considérait la présence de la statue comme païenne et idolâtre.

    Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que le Sphinx est à nouveau libéré de sa gangue de sable. Les archéologues entreprennent alors de fouilles pénibles et s'intéressent à son histoire et à sa signification.

      

    Pendant les années 1920, le gigantesque monument est enfin dégagé et l'on érige des supports de ciment pour maintenir la tête.

    Le Sphinx a maintenant été restauré dans presque toute sa gloire de gardien des pyramides.

     

     

     

     

     

     

     

             

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    La pyramide de Khéops

     




    Le monde abonde en lieux, en régions, en construction propres à exciter l'imagination sur leurs origines. Certains, comme l'Atlantide, sont invisibles et n'ont peut-être qu'une existence fictive; d'autres sont éminemment visibles, mais défient également la raison. La grande pyramide de Khéops à Gizeh, par exemple, est le tombeau d'un pharaon déifié, mais, éventuellement, bien autre chose encore.

    Depuis l'antiquité grecque, l'humanité n'a cessé de se poser des questions sur cette unique survivante des sept merveilles du monde. À quelle fin fut-elle construite? Si c'est un tombeau, pourquoi n'y a-t-on jamais trouvé ni symboles, ni attributs royaux, ni surtout une momie royale? Et comment fut-elle édifiée?

      

    Étant donné les techniques des bâtisseurs de l'époque, comment expliquer l'admirable précision de sa construction, son orientation presque parfaite par rapport aux quatre points cardinaux?

    Si, dans sa conception même, la Grande pyramide matérialise des notions mathématiques et astronomiques complexes, comment ses constructeurs ont-ils acquis ces connaissances tellement en avance sur les autres civilisations?

    Ce monument posséderait-il des pouvoirs surnaturels, au-delà de la science?


    Si les archéologues s'intéressent à cet édifice d'un strict point de vue historique, les autres chercheurs peuvent généralement se classer en trois écoles de pensées. La première, et la plus répandue, affirme que la pyramide de Khéops représente un système universel de mesures et que ses dimensions mêmes immortalisent des archétypes d'unités de longueur, voire du temps. La deuxième école considère la pyramide essentiellement comme un gigantesque cadran solaire et comme un observatoire astronomique. Enfin, la troisième école, plus aventureuse, spécule que la forme pyramidale pourrait mystérieusement contribuer à la croissance des plantes, prolonger la conservation des aliments et même affûter les lames de rasoir usées.

    Énigmatique et majestueuse, la pyramide de Khéops surgit du plateau de Gizeh, à une quinzaine de kilomètre du Caire. Les chiffres ne peuvent donner qu'une faible idée de sa taille gigantesque: 5 ha de surface à la base, 2,3 millions de blocs de calcaire, en moyenne de 2,5 tonnes chacun. La Grande pyramide et les autres qui se dressent à proximité sur le plateau furent construites au cours de la période égyptienne dite de la IVe Dynastie, entre 2613 et 2494 avant notre ère.

    Le premier à avoir étudié la pyramide fut l'historien grec Hérodote. Il se rendit à Gizeh, au Ve siècle avant notre ère, la pyramide avait alors déjà deux mille ans, et il décrivit la construction d'après ses entretiens, sur place, avec des égyptiens. Il ne put pénétrer à l'intérieur (l'entrée était cachée). Ce n'est qu'en l'an 820 qu'un Arabe, Al-Mamum, trouva l'entrée de la pyramide.

      

    Après avoir pénétré la pyramide, lui et son équipe furent arrêté par des blocs de granite. Ils percèrent les blocs voisins de calcaire plus tendre. Ils se trouvèrent dans un couloir montant et fort bas, que coupait, en haut, un passage horizontal. Après avoir visité la pyramide, ils ne trouvèrent qu'un sarcophage vide dans la chambre du Roi.

      

    Ou bien ce sarcophage vide était tout ce que cette chambre eût jamais contenu, ou bien des voleurs l'avaient pillée depuis longtemps. Mais, s'ils s'étaient introduits aussi avant dans la pyramide, comment avaient-ils fait pour franchir les blocs de granite?



    Pour conclure sur la pyramide, il serait intéressant de parler de la malédiction de Toutankhamon. En novembre 1922, après quinze ans de fouilles dans la Vallée des Rois, au sud du Caire, l'égyptologue Howard Carter, accompagné de son commanditaire George Edward Herbert, compte de Carnavon, descella l'entrée d'un tombeau souterrain et mit au jour un admirable ensemble de vases, de chars, de trônes et de bijoux: le trésor funéraire du pharaon Toutankhamon.

      

    Mais le triomphe des fouilleurs n'alla pas sans difficultés. Des hiéroglyphes, disait-on, menaçait de vengeance les profanateurs. Un cobra, symbole égyptien de royauté, dévora le canari de Carter. Les fouilles se poursuivirent néanmoins toute l'année suivante, jusqu'à ce qu'on découvrit la chambre renfermant le sarcophage même de Toutankhamon. Mais lord Carnavon n'était plus là pour le voir: il avait succombé, quelques mois plus tôt, à un empoisonnement du sang.

      

    Certains ne manquèrent pas d'affirmer qu'il avait été, en fait, victime de la malédiction du pharaon.


             

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    Selon les prophètes, l'an 2000 a ouvert une ère d'obscurité et de destruction.
      
    Faut-il accorder un crédit à ces prédictions catastrophiques sont-elles seulement le reflet d'une peur millénariste?

    Michel et Nostredame, bien plus connu sous le nom latin de Nostradamus, passait souvent ses soirées seul, à contempler un bol d'eau - comme les gitanes leur boule de crystal - jusqu'à entrer en état de transe et entrevoir l'avenir.
      
    C"est au cours de l'une de ces soirées que Nostradamus entrevit sa propre mort. Il mourut deux semaines plus tard, le 2 juillet 1566, à la date précise qu'il avait annoncée.
      
    Sur les quelque neuf cent prédictions faites par Nostradamus, nombreuses sont celles ayant trait à des catastrophes devant s'abattre sur la fin du 20ième siècle.
      
    C'est bien entendu parce qu'il a prédit sa mort de façon si troublante que l'on ne peut prendre à la légère ses prophéties, et ce d'autant moins que d'autres prophètes ont annoncé de semblables scénario.
      
    Les prédictions de Nostradamus sont issues d'un mélange d'astrologie et d'alchimie.
      
      
    Elles sont rédigées sous forme de versets codés en français et en latin, et ont été publiées dans son ouvrage intitulé Centuries astrologiques.
      
    À prémière vue, ces versets ne révèlent pas grand-chose, mais des études approfondies successivement réalisées par de nombreux érudits ont permis de mieux comprendre leur signification... même s'il s'agit invariablement d'interprétations postérieures aux évènements cités.

     
      
    Une période troublée

    Nostradamus entrevoyait la fin du siècle de façon très sombre. 1999 verrait le règne d'un "Grand Roi de la terreur".
      
    "Le sang et la peste rougiront deux fleuves" et "La peste, la guerre et la famine s'abattront sur la terre".
      
     D'après lui, ces évènements connaîtraient leur apogée en l'an 2000, année de la venue du Christ (parousie).
      
      
    "Le millénium", écrivit Nostradamus à son fils, "sera la fin de tout".
      
    Chose certaine rien de tout cela ne s'est produit, mais voyait-il vraiment l'avenir?
      
    La clé de ses prophéties ne réside pas uniquement dans leur traduction, mais également dans leur interprétation, qui peut varier du tout au tout d'un analyste à l'autre.
      
    À titre d'exemple, les avis sont partagés sur le verset suivant :

     
    De fez le règne parviendra à ceux de l'Europe,
    Feu leur cité, et lame tranchera
    Le grand d'Asie terre et mer à grand troupe,
    Que bleux, pers, croix à mort déchassera

     
    Suivant l'avis de Peter Lorie, astrologue et psychanalyste, ce quatrain annonce la naissance d'une nouvelle religion à Fez, au Maroc, qui provoquera le déclin et la chute de la chrétienté en Europe.
      
    En revanche, pour l'astrologue A. T. Mann, Nostradamus prédit ici l'invasion de l'Europe - non pas spirituelle mais militaire - par une nouvelle puissance arabe, apportant guerre violence et chaos.
      
    On le voit, le flou parfois extrême des versets de Nostradamus permet aux chercheurs d'y trouver de quoi conforter leurs propres interprétations.
      
      
      
    Souvent, la signigication peut dépendre d'un seul mot - comme ici, l'utilisation du mot "feu", qui pourrait être compris de plusieurs façons, doit dans le sens de destruction par un incendie, soit dans celui de l'inspiration, en particulier de l'inspiration religieuse.
      
    De même, dans un autre verset, la formule "La loi Morisque on verra déffaillir", est traduite comme signifiant que "La loi de Maure déclinera". Pour l'astrologue Erika Cheetham, il ne peut s'agir que la loi du Maroc, c'est-à-dire celle des Maures.
      
      
    Elle interprète donc ce verset comme l'annonce de la fin de la foi islamique. Lorie produit quant à lui une interprétation tout à fait originale de ce verset qu'il considère annoncer la chut de l'idéologie communiste.

     
      
    Prophète parapsychique

    D'autres prophètes sont plus explicites que Nostradamus dans leurs prédictions. Parmi les contemporains les plus célèbres, on retiendra le guérisseur parapsychique américain Edgar Cayce (1877-1945). De même que Nostradamus, Edgar Cayce utilisait l'état de transe comme moyen de prédiction du futur.
      
    Sa vision pessimiste du millénaire transparaît dans ses prédictions concernant une série de catastrophes naturelles consécutives à une éruption de l'Etna, en Silice.
      
      
    Ce volcan est effectivement entré en éruption, en 1991, suivi peu après d'un regain d'activité volcanique aux Philippines.
      
    Edgar Cayce avait également fait état de destructions massives à San Francisco et des incendies ont embrasé Los Angeles deux années plus tard.
      
    Pour l'heure, seule l'île de Manhattan a échappé au désastre annoncé.

    Selon Cayce, ces catastrophes cesseront avec une inversion des pôles magnétiques, le Nord devenant le Sud et vice versa. Ce phénomène, provoquant raz de marée et tremblement de terre, ravagera notre planète.
      
      
    Néanmoins, Cayce avait prédit pour l'an 2000 la deuxième venue du Christ et une nouvelle ère de paix.
      
    Cette dernière prédiction rappelle les prophéties du Nouveau Testament, tirées du Livre de l'Apocalypse, et en particulier des versets suivant :
      
      
    "Et il y eut un grand tremblement de terre... et les étoiles du ciel tombèrent sur la Terre... et toutes les montagnes et îles furent déplacées". (Apocalypse, chapitre VI, versets 12, 13 et 14).
      
    Edgar Cayce était reconnu comme un homme profondément religieux et il est probable que les prophéties apocalyptiques de la Bible aient eu quelque influence sur ses visions.
      
    Mais les prédictions qu'il fit en 1934 à propos de "bouleversements dans l'Arctique" à la suite desquels "les climats glacés ou semi-tropicaux deviendront plus tropicaux, et la mousse et les fougères croîtrons", sont extrêmement troublantes.
      
      
    Les préoccupations actuelle concernant la fonte des calottes glacières des pôles, consécutive au réchauffement de la Terre par effet de serre, projettent un éclairage saisissant sur ces prophéties.

    Un grand nombre d'autres prophéties faites par Cayces se sont vérifiées. En 1939, par exemple, il prédit que deux présidents des États-Unis allaient mourir au cours de leur mandat, dans un contexte de violence ou de troubles raciaux. Toutefois,
      
    Cayce n'est pas allé jusqu'à préciser les dates. Selon ses adeptes, il faisait allusion à Franklin D. Roosevelt, décédé en 1945 - la dernière année d'une guerre mondiale qui se doubla d'un gigantesque génocide - et à John F. Kennedy, assassiné en 1963, période très critique de la question raciale aux États-Unis.
      
      
     Les sceptiques répondent que la prophéties de Cayce était imprécise et qu'il a pu voir juste par hasard. Rares sont en effet les périodes de l'histoire américaine ne comptant pas de violences armées ou d'émeutes raciales.
      
    En outre, l'Histoire montre toujours que, tôt ou tard, un président en fonction doit mourir au cours de son mandat...

    Lorsque le Nord devient Sud

    La prédiction d'Edgar Cayce selon laquelle les pôles magnétiques basculeront dans les années 2000 entre dans le domaine du possible. ( CELA EST MAINTENANT PROUVÉ SCIENTIFIQUEMENT)

    D'après les scientifiques, l'inversion des pôles intervient en moyenne tous les 500 000 ans. Étant donné que la dernière es intervenue il y a plus de 780 000 ans, il y a longtemps que le phénomène aurait dû se renouveler.
      
    Pascale Ultré-Guérard et José Achache, de l'Institut de Géophysique de Paris, estiment que des tempêtes magnétiques solaires d'une grande violence, plus longues que celles que nous connaissons - qui ne durent habituellement que quelques jours - peuvent provoquer le basculement des pôles.
      
      
    Mais quand? Le centre aérospatial américain de Boulder, dans le Colorado, prévoit des tempêtes solaires violentes au début des années 2000. Les communications par satellite, l'alimentation en énergie et les systèmes radar seront gravement affectés par ces tempêtes.
      
      
    Quant à Joseph Krischvink, de l'institut de Technologie de Californie, à Pasadena, il estime que 90% des effectifs de certaines espèces animales pourraient mourir "au bout d'un an ou deux".
      
     Autant d'éléments qui accréditent scientifiquement la prédiction de Cayce.

    Compte à rebours des catastrophes annoncées

    2003 : Nostradamus a annoncé une guerre terrible, à la fin de laquelle régnerait un nouveau Roi. (LE NOUVEAU MONARQUE DE SES QUATRAINS)

    2006 : Selon le Code de la Bible, se serait l'année ou une troisième guerre éclaterait! (OÙ SE PRODUIRA UN RENOUVELLEMENT SPIRITUELLE D'UNE GRANDE AMPLEUR)

    2008 : Nostradamus a annoncé que la mort viendrait pour un roi du Moyen Orient (PEUT-ETRE SADAM HUSSEIN)

    2010 : Selon un code de la Bible, Los Angeles sera frappé par le plus violent tremblement de terre de l'histoire.

    2012 : Selon les Mayas, cette date correspond à la fin du cinquième et dernier cycle de la Terre, ce qui aboutirait à la destruction du monde.(LA DESTRUCTION D'UN MONDE.ALLER LIRE MON ARTICLE SUR LES MAYAS ET LA FIN DU MONDE 2012)

    2012 : Selon un code de la Bible, la Terre sera détruite par une comète. (L'ARMAGGEDON FINAL)

    *Ce qui est en lettres majuscules sont mes notes personnelles !!!!

     
      
      
      
      
      
      
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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     Révélation d'un ancien astronaute américain

      

     

                                   
      
    Le 25 juillet 2008 , Edgar Mitchel , ancien astronaute et 6em homme à avoir marché sur la lune fit d'étranges déclarations en direct sur la radio britannique kerrang radio.
      
    L'interview qui portait au départ sur sa mission lunaire prit un tournant inattendu, Mitchel déclara qu'il croyait en l'existence d'une vie extraterrestre, que les OVNIs sont réels et qu'ils sont d'origine extraterrestre.
      
    Il ajoute ensuite que que ces visites font l'objet de couverture de la part du gouvernement...
      
    Il dit que des aliens ont contacté les humains plusieurs fois mais que des agences gouvernementales cache la vérité depuis 60 ans.
      
    Il déclare "J'ai fréquenté des milieux militaires et de renseignement qui savent que, sous la surface de ce que l'on sait publiquement, nous avons bien été visités.
      
    En lisant les journaux récents, on voit que cela semble arriver assez souvent ».
      
    Il déclare en plus que le crash de roswell en 1947à bien eu lieu :
      
    l'armée américaine aurait récupérées les restes d'un vaisseau spatial et les cadavres de ses occupants.
      
    D'une manière peu rassurante, il a affirmé que notre technologie est « loin d'être aussi sophistiquée que la leur », et il a souligné que « s'ils avaient été hostiles, nous aurions déjà disparu aujourd'hui ».
     
      
    Mais selon lui : : « Les choses commencent vraiment à s'ouvrir. Je pense que nous allons vers une vraie divulgation, et quelques organismes sérieux vont dans cette direction ».
      
    Il ne sait pas si cette divulgation aura lieu cette année mais il constate que le public est relativement disposé à accepter la réalité.Cependant, des officiels de la NASA sont intervenus rapidement pour réduire la portée de ces propos. Un porte-parole a fait cette déclaration :
      
    « La NASA ne suit pas les ovnis à la trace.
      
    La NASA n'est impliquée dans aucune sorte de politique du secret concernant une vie alien sur cette planète ou ailleurs dans l'univers.
     
    « Le Dr Mitchell est un grand Américain, mais nous ne partageons pas ses opinons sur ce sujet ».

     
      
      
      
      
      
     
     
     
     
     

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    MISSION APPOLO 11

     

                                   
      
      
      
      
      
    Selon l'astronaute Neil Armstrong (Commandant d'Apollo 11 et premier homme à avoir foulé le sol sélène, Neil Armstrong souligne l'importance des équipes au sol et souhaite un nouvel élan de l'exploration spatiale) les étrangers ont une base sur la lune et nous ont dit dans des termes pas tres claires de ne pas rester sur la lune et de partir.
      
    Selon des rapports jusqu'ici non confirmés, Neil Armstrong et Edwin "Buzz"' aldrin ont vu des ovni peu de temps après cet atterrissage historique sur la lune dans Apollo 11,le 21 juillet 1969.

    On peut entendre un des astronautes se rapporter à une " lumière " dans ou sur un cratère pendant la transmission de la télévision, suivi d'une demande de commande de mission pour de plus amples informations. Rien de plus n'a été entendu.

    Ci-contre : L'équipage d'Apollo 11.
      
      
    De gauche à droite : Neil Armstrong, Michael Collins et Buzz Aldrin.©
    Photo Nasa

     
    Selon une ancienne reliure d'Otto des employés de la NASA, les "jambons" avec leur propre recepteurs capterent des conversations, ainsi que des radio amatateurs canadiens:

    - La NASA : Qu'y a-t-il? Commande de mission appelle Apollo 11...
    - Apollo11 : Ces " bébés " sont énormes, monsieur! Énorme! OH MON DIEU! Vous ne le croiriez pas! Je vous dis qu'il y a l'autre vaisseau spatial dehors là, Aligné du côté lointain du bord de cratère! Ils sont sur la lune nous observant!

     
    Plus tard, un professeur (qui a souhaité rester anonyme), a été engagé dans une discussion avec Neil Armstrong pendant un colloque de la NASA :

    - Professeur : Que s'est il vraiment produit dehors avec Apollo 11?
    - Armstrong : C'était incroyable, naturellement nous avions toujours su il y avait une possibilité, le fait est, nous étions averti ( par les aliens).
      
    Il n'y avait jamais eu de question alors 'une station spatiale ou une ville de lune.
     
    - Professeur : Due voulez vous dire par " avertir"?
     
    - Armstrong : Je ne peux pas entrer dans des détails, excepté pour dire que leur vaisseaux étaient de loin supérieurs au nôtre en taille et en technologie.

    Selon un Dr. Vladimir Azhazha:" Neil Armstrong a transmis par relais le message à la commande de mission que deux grands, objets mystérieux les observaient ayant ensuite débarqué près du module lunaire. Mais ce message n'a été jamais entendu par le public -- parce que la NASA l'a censuré. "
      
    Selon le Dr. Aleksandr Kasantsev, Aldrine a pris un film couleur de l'ovni de l'intérieur du module, et le film a continué après que lui et Armstrong soient allés dehors. Armstrong a confirmé que l'histoire était vraie mais refuse d'entrer dans d'avantage de détail, au delà d'admettre que la C.I.A était derrière ca.

     
      
     
     
     
     
     
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    Fantôme au chateau de Veauce

      

     

                                   
      
    Qui se souvient de l'émission Mystères se rappelle certainement du reportage sur le Château de Veauce (1) ! Surplombant les plaines de l'Allier, en Auvergne, cette forteresse du 9ème siècle est devenue célèbre, dans les années 1980, grâce à son propriétaire d'alors, Ephraïm Tagori de la Tour, qui prétendait être visité chaque nuit par un fantôme prénommé Lucie.

    Intrigués par cette rumeur, les médias se sont emparés de l'affaire, à commencer par France Inter.
      
    Dans la nuit du 4 août 1984, l'équipe du journaliste Jean-Yves Casgha, spécialiste des reportages sur l'étrange, assistés d'un médium et de sa petite-fille, auraient été témoins de l'apparition de la dame blanche dans les hauteurs du château. Ils auraient même gardé des traces tangibles de leur rencontre avec Lucie : "Dans cette tour fut, pour la première fois au monde, photographié et enregistré un fantôme" .
     
      
    Décriées par des zététiciens , ces "preuves" ont alors contribué à médiatiser le château et son excentrique propriétaire. Invité des plateaux de télévision, il s'est amusé à raconter son histoire, multipliant les anecdotes, avec émotion, jusqu'à sa mort.

    Que reste-t-il de cette expérience ?

    La légende du fantôme est-elle toujours d'actualité au château de Veauce ?

    Mardi 30 mai 2006. Nous avons rendez-vous à 15h avec le guide du château. C'est jour de fermeture au public (4). Bloqués devant les grilles cadenassées de l'entrée des visiteurs, nous passons un coup de fil pour avertir de notre présence. Aucune réponse. Je tombe systématiquement sur le répondeur.
      
    Y aurait-il eu un quiproquo sur la date du rendez-vous ? Alors que je cherche à pénétrer dans l'enceinte du parc par un autre chemin, une habitante de Veauce m'interpelle et m'indique une entrée conduisant directement à la cour d'honneur du château. Une fois à l'intérieur, toujours aucun signe de vie

    Je commence à m'inquiéter, frappe aux portes et aux fenêtres, sonne la cloche et appelle, en vain, les habitants du château de Veauce. Une voiture, portière ouverte, est garée devant la porte d'entrée. Deux paons montent la garde. Séduit par le charme de cette vieille demeure, je constate que l'âme des pierres n'a pas pris une ride, même si l'une des tours s'est écroulée et que plusieurs bâtiments, en mauvais état, ont l'air condamnés.
      
    Alors que nous allions rebrousser chemin, bredouilles de toute histoire de fantôme, une femme se manifeste à une fenêtre. Elle est anglaise. S'excusant de s'être assoupie, Elisabeth Mincer, nouvelle propriétaire du château de Veauce, nous rejoint. Son adjoint Kevin, l'esprit encore embrumé, lui emboite le pas. Fatigués par l'organisation d'une semaine d'événements artistiques (5) qui s'est achevée la veille, tard dans la nuit, ils avaient complètement oublié notre visite...


    Après les présentations d'usage, Kevin Costello, victime collatérale d'un "excès de table", nous remet un document et nous invite à déambuler à notre guise dans les couloirs du château. Il ne semble pas en état de pérorer sur douze siècles d'histoire. Nous voilà donc livrés à nous-mêmes et aux caprices des mystères de Veauce...


    Douze siècles nous contemplent...


    Construit vraisemblablement en 808 par Charlemagne (6) pour son fils, Louis Le Débonnaire, le vaste château, aujourd'hui classé Monument Historique, fut complété au fil des siècles par de nombreux éléments architecturaux jusqu'à devenir baronnie en 1400, comme l'atteste des armoiries surmontant une grille de style gothique flamboyant. L'édifice est flanqué de cinq tours : la tour carrée, la plus ancienne, le donjon avec sa tour de guet, la tour crénelée où se situaient les prisons, la tour de l'horloge dont le mécanisme – encore en activité ! – date de 1795 et la tour hexagonale.
     
      
    A l'origine propriété d'un sire de Veauce, qui possédait le droit de justice sur les terres avoisinantes, la seigneurie de Veauce fut érigée en baronnie, au début du 15ème siècle, par le Roi Louis II de Bourbon en faveur du chevalier Robert Dauphin, seigneur de Royne et de Veauce. près la mort de Charles de Bourbon, Connétable de France, le château de Veauce releva directement de la Couronne. Dès lors, plusieurs familles illustres s'y sont succédées.
      
    En très mauvais état au milieu du 19ème siècle, Charles Eugène de Cadier, Baron de Veauce, a conduit, entre 1841 et 1846, les importants travaux de rénovation qui lui donnèrent son aspect actuel. En 1973, le Baron Eugène de Cadier céda le château à Monsieur Ephraïm Tagori de la Tour, premier porte-parole de la hantise.

    Lucie

    Dans les couloirs silencieux du château, on peut admirer plusieurs représentations du fantôme de Lucie, la Dame Blanche de Veauce. Dans la galerie des peintres, au 1er étage, la grande toile de Marcel Hasquin, titrée "Les mystères du château de Veauce", immortalise la légende de Lucie dans un mouvement tourbillonnant. A l'entrée de la galerie des vitraux, une peinture sur soie de Daniel de Chaumant met en scène le fantôme s'évadant de sa prison.

    Enfin, je reste pensif devant cet autre tableau de Marcel Hasquin, accroché au bout du couloir, avant le petit escalier qui mène aux parties les plus anciennes de la forteresse. On peut y voir une femme ligotée qui, aidée d'une chouette, se libère de ses liens. J'imagine qu'il s'agit à nouveau de Lucie en compagnie de ce mystérieux oiseau de nuit, symbole de sagesse et guide vers... l'au-delà !
      
    On raconte qu'une chouette aurait passé sa vie à tourner autour de la tour de l'horloge avant d'y être retrouvée morte. Sa mystérieuse activité aurait-elle trouvé un lien avec Lucie, sous la plume du peintre ?

    D'après les témoignages de M. Tagori de la Tour, le fantôme de Lucie hanterait le chemin de ronde et la salle des pendus depuis le 16ème siècle.

    ers 1560, la belle et jeune domestique au château, Lucie, fut courtisée par le Baron de l'époque, Guy de Daillon, bien que marié. Alors qu'il était parti guerroyer, la Baronne, jalouse, en profita pour jeter Lucie dans la prison de la tour dite "mal coiffée", où elle mourut de faim, de froid et de peur. Depuis, elle revient certaines nuits honorer la mémoire de son funeste sort.

    Depuis 2002, date à laquelle elle a acquis le château, Elisabeth Mincer n'a jamais croisé le fantôme de Lucie. Mais elle avoue que certains hôtes qui ont séjourné à Veauce l'ont l'aperçu pendant la nuit, dans leur chambre. Témoignage digne de foi ou bluff marketing ? En tous cas, l'affaire du fantôme de Veauce n'a pas manqué d'intéresser le zététicien Erick Maillot, il y a une dizaine d'années.

    La nuit des tous les mystères


    Sceptique confirmé, Erick Maillot s'est évertué à décrédibiliser les "preuves" des journalistes de France Inter, en montrant qu'il était possible de les attribuer à des phénomènes bien réels. Est-il parvenu à tuer la légende ? Revenons sur les circonstances de l'enquête.

    Août 1984, Jean-Yves Casgha, journaliste qui "a du mal à croire aux fantômes", organise une veillée nocturne pour obtenir des traces de l'existence du fantôme. Avec l'accord de M. Tagori de la Tour, il fait installer des micros dans le chemin de ronde et dans la salle des pendus, où doit, selon les dires du propriétaire, se manifester Lucie. En compagnie de ses collaborateurs, du parapsychologue Raymond Réant (7) et de sa petite-fille Aurore, Jean-Yves Casgha attend le mystérieux phénomène.
      
    A minuit, Aurore aperçoit une lueur fantomatique près d'une fenêtre.
      
    Alors qu'elle se précise, la fillette tente d'entrer en communication avec la silhouette lumineuse. Le médium prend des photos. La lueur sort de la salle et emprunte le chemin de ronde. C'est alors que le technicien radio, en régie dans une autre salle, perçoit un bruit strident qui le pousse à enlever son casque et rejoindre précipitamment le groupe.

    Casgha est convaincu que le sifflement enregistré a été provoqué par le passage de Lucie. En outre, l'une des photos du médium a révélé une forme lumineuse, ovoïde et floue. Une authentique manifestation spectrale a-t-elle été photographiée et enregistrée cette nuit-là ? Le zététicien en doute.

    D'après lui, l'anomalie sonore pourrait s'expliquer par la condensation, fréquente les nuits d'été, dans les vieux châteaux, et suffisante pour "provoquer la fuite du courant à fort voltage d'un condensateur de microphone". Il regrette aussi que le matériel photographique utilisé, notamment la pellicule du médium, n'ait pas été analysé pour garantir l'authenticité de la "photo de Lucie".

    Erick Maillot se lance alors dans une démarche zététique, souvent controversée, qui consiste à singer des phénomènes mystérieux par des reconstitutions scientifiques pour prouver que l'inexplicable peut toujours s'expliquer. Les zététiciens pensent en effet que si un phénomène paranormal peut être reproduit artificiellement, il cesse automatiquement d'être paranormal. Curieuse méthode car même si on peut imiter à la perfection les signes d'un mystère, cela n'empêche pas qu'il puisse avoir une cause inconnue !
      
    Il recrée alors les caractéristiques d'une photo de fantôme et attribue celle du médium à un effet de la Lune. Selon lui, tout est affaire de lumière jusqu'au nom lui-même du fantôme, Lucie (du latin lux, lumière) !

    La mort du fantôme ?


    Dans une émission de Tina Kieffer consacrée aux fantômes, Paul-Eric Blanrue, un autre zététicien, s'est amusé à abuser de la crédulité de M. Tagori de la Tour avec des photos truquées. Auteur d'un réquisitoire contre le fantôme, il a visé à démonter l'opération commerciale derrière la légende, ne trouvant aucune donnée sur la présence de Lucie à Veauce au 16ème siècle.

    Même les habitants du village n'auraient jamais entendu parler de cette hantise avant l'arrivée de M. Tagori de la Tour, un "faux baron", d'après P.-E. Blanrue.

    En toute logique, le vieux briscard refusa d'ouvrir son château au Cercle Zététique.
      
    Il est mort à la fin des années 1990, laissant à sa famille le soin d'éconduire une dernière fois les zététiciens. Avaient-ils cassé le rêve d'immortalité d'un vieillard qui, luttant contre la solitude et l'insomnie, s'était attaché tendrement à son revenant ?
      
    Qui du châtelain ou de France Inter a mis le feu aux poudres en premier ? Cobaye, malgré elle, de la méthode expérimentale, Lucie n'aurait jamais dû passer à la télévision !
      
    La trop forte médiatisation de cette légende, qu'elle soit authentique ou inventée, aura donc fait deux victimes : Lucie et son vieux châtelain au cœur d'artichaut !

    http://www.maison-hantee.com/files/auvergne/veauce050606.htm
     
     
     
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    Voici un cliché très connu des amateurs de fantômes.

    Lorsque les membres de l'escadron de la R.A.F pendant la 2eme guerre mondiale s'étaient réunis pour une photo de groupe personne n'avait rien remarqué, mais au développement la surprise fut grande quand on s'aperçu qu'un intrus s'y était invité!
      
    Il s'avère que cette personne qui donne un coup d'œil par-dessus l'épaule d'un collègue n'est autre qu'un mécanicien de l'escadron, qui fut tué 2 jours plus tôt...
      
    Voici la photo et l'agrandissement du visage.
      
    Vous l'avez trouvé?

    C'est le 2ème en haut à gauche.

     
      
      
      
      
      
     
     
     
     
     
     
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     Les Roches vivantes

      

     

      
    Jamais personne n'a vu ces pierres bouger et pourtant...

      
      
    Les pierres bougent.
      
    Et personne ne les voit bouger.
      
    Pourtant, des milliers de personnes ont pu voir les sillons qu'elles creusent en roulant dans les Lits des anciens lacs, dans les montagnes de la sierra Nevada, à l'Ouest des Etats-Unis.


     
      
      
    Très haut dans les montagnes de la sierra Nevada, dans les régions reculées qui bordent d'un côté la Californie et de l'autre le Nevada, on s'est aperçu qu'à certains endroits les pierres se déplacent au cours de la nuit.
      
    Il est même arrivé qu'un groupe de pionniers se soit trouvé bloqué dans ces collines au terrain accidenté, creusé de sillons multiples et profonds, ou dans les lits de ces pas, puisqu'ils se dirigeaient vers des terres plus hospitalières pour prospecter ou s'y installer.
      
    Ces lieux font maintenant partie du Parc national de la où les pierres mouvantes attirent des milliers de touristes.
     
      
    Le plus célèbre de ces lacs asséchés, ou Playas est sans doute le Racetrack Playa : large d'environ 2 km et long de 5 km, le lac se trouve à 1200 m environ au-dessus du niveau de la mer
      
    L'œil du visiteur est immédiatement attiré par ces énormes cailloux et blocs de pierre qui jonchent cette plaine de boue sèche et craquelée.
      
    La qualité de la lumière et l'altitude ajoute à l'effet surréel produit.
      
    Ces roches aux sillons profonds qui serpentent loin derrière eux donnent l'impression d'être à la fois immobile et en mouvement.
     
     
      
    Jamais personne n'a vu ces pierres bouger, et pourtant elles bougent ! ...
      
    On a pu constater au cours des dernières années que ces rochers n'avaient pas roulés seuls mais avaient été poussés, laissant derrière eux un sillon de leur largeur.
      
    En 1955, un géologue, George M. Stanley, écrivit dans le bulletin de la société américaine de géologie (G.S.A.) qu'il croyait à une conjuration des effets mécaniques de la glace et du vent.
      
      
    Ce qui intrigua Stanley, c'est les rochers semblaient se déplacer souvent ensemble. Il conclut que des couches de glace s'étaient formées autour de ces blocs de pierre et que le vent soulevant une couche entière propulsait le rocher vers l'avant.

     
      
      
      
      
      
      
     
     
     
     
     
     
     
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